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Critiques de Adelle Waldman (34)
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Un livre ennuyeux...le personnage principal est un jeune trentenaire antipathique, imbus de lui même...pendant près de 250 pages on peut suivre son questionnement sur sa relation aux femmes...femmes qu'il méprise toutes d'ailleurs...je ne comprends pas les multiples éloges auquel ce roman a eu droit...
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Nathaniel, jeune mâle blanc Newyorkais, intello, ni bien ni mal dans sa peau, n’en finit pas de considérer la femme, les femmes, comme des êtres mystérieux qui lui fichent une trouille bleue. Pourtant professionnellement tout va bien, chroniqueur littéraire brillant, son premier roman est sur le point d’être édité, il fait partie d’une certaine élite évoluant gracieusement dans un microcosme séduisant et cultivé.



Le problème de Nathan est ailleurs, il est tout simplement incapable de parler littérature, philosophie ou politique avec une femme sans être distrait par la forme de ses seins, sa taille ou son cul. Le problème de Nathan c’est la Femme, si incompréhensible et si différente et plus il l’étudie plus cela se complique. Bref, Nathan est un jeune homme d’aujourd’hui bataillant avec sa solitude et son cœur d’artichaut.



Adelle Waldmann excelle à mettre des mots sur les sentiments humains et à donner un sens aux actions mêmes les plus anodines. Formidable démiurge, elle accompagne son héros et le regarde avec bienveillance, se débattre avec la gente féminine, nouer et dénouer des intrigues et rester interdit devant ce sentiment si répandu et pourtant si incompréhensible que l’on nomme : « amoureux ».



Elle réussit sans cynisme ni amertume à dresser le portrait d’une génération d’enfants gâtés et bien nourris qui avec beaucoup d’application trouvent toujours un bon moyen d’être malheureux. L’écriture est fluide et travaillée, et un roman où le héros utilise l’adjectif : « solipsiste » mérite toute notre attention. ( ? et si vous ne connaissez pas le mot, faites comme moi, cherchez dans le Robert !)
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Il est vrai qu’avant de débuter dans ma lecture, tout me faisait rêver dans ce roman. Je me suis dit c’est probablement une romance contemporaine d’un point de vue d’un homme. J’ai vraiment apprécié toute la première partie du roman où on apprend à connaître Nathanaël P qui est loin d’être un prince charmant et qui cumule les conquêtes. D’ailleurs il ne traite pas toujours parfaitement les femmes. Lui-même le dit il n’est pas fait pour s’engager jusqu’à ce qu’il rencontre une certaine Hannah. Il la rencontre durant un dîner chez un ex et il se rend compte qu’il est attiré par elle et que l’inverse est vrai. Il se met donc à sortir avec cette jeune femme mais au fil du temps tout ne se passe pas comme prévu.



Autant j’ai apprécié le personnage de Nathaniel au début, autant au bout d’un moment il m’a clairement agacé. C’est un homme hautain, condescendant et qui se croit supérieur intellectuellement à pratiquement tout le monde. Autant au début, j’ai trouvé ça amusant et je me suis dit que sa relation avec Hannah allait le faire évoluer mais non. Il n’y a aucune évolution et on fini par avoir envie de le gifler continuellement. Je crois que je n’ai pas eu assez de recul pour me moquer de ce personnage.



En ce qui concerne le personnage de Hannah, je l’ai trouvé très sympathique. Elle est patiente avec Nathaniel, même trop à mon goût. Je n’aurais jamais accepté ce qu’elle a vécu. Il est vrai que j’aurais bien aimé avoir son point de vue à elle pour savoir comment elle a vécu les choses et ce qu’elle en pensait. Même si elle a été bien gentille, elle a su prendre les bonnes décisions pour elles et cela confirme le fait que c’est un personnage que j’apprécie réellement. Je l’ai beaucoup plainte au cours de ma lecture.



En ce qui concerne l’écriture, c’est bien écrit, c’est assez fluide mais parfois j’ai trouvé cela un peu trop trop intellectuel mais je pense que ça va avec le personnage de Nate même si le roman est écrit à la troisième personne du singulier. Il est vrai que même si ce livre n’est pas un coup de cœur, il est sûr que je ne vais pas l’oublier de si tôt à cause de mon antipathie chronique pour le personnage de Nathaniel P. Je crois que c’est une des premières fois que je ne désirai pas une fin heureuse pour un personnage. Pour moi, il ne la méritait pas. Si vous avez envie de haïr quelqu’un… Ce roman est fait pour vous. Si vous êtes curieux et que vous avez envie de lire quelque chose de diffèrent alors ce roman est aussi fait pour vous.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Je ne l'ai pas encore fini, mais comme je l'ai reçu dans le cadre de Masse Critique, grâce à Babelio, je tenais à faire un premier retour, dans le délai imparti par cette opération.

Ce roman tient essentiellement au personnage de Nathaniel, qui est un auteur, un intellectuel qui aime bien tout disséquer, tout intellectualiser, y compris ses émotions et ses sentiments. On comprend vite qu'il est un jouisseur, et qu'il a beaucoup de mal à s'engager. On assiste donc à quelques unes de ses conquêtes, mais aussi à l'évolution de ses rapports avec les femmes après qu'il les ait rejetées.

Nathaniel n'est pas particulièrement sympathique et je crains qu'à la longue, ce roman ne soit ennuyeux. Je le terminerai néanmoins, par curiosité, mais sans impatience ! (novembre 2015)
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Les péripéties de Nathaniel P. dressent le portrait d'un enfant gâté New-Yorkais qui se berce d'illusions sur ce qu'il est. Si ce personnage, intelligent, se pose beaucoup de questions sur lui, il s'inquiète moins de l'impact de ses comportements sur les autres. Ce n'est pas une image flatteuse qu'en donne le récit de sa vie amoureuse. Je n'irais pas non plus jusqu'à dire que c'est caustique: on n'est pas dans la satire. Il y a des moments où c'est tout simplement triste de voir le personnage passer à ce point à côté du monde et des autres. Je n'ai donc pas ri, j'ai même été un déçue par une syntaxe lourde, qui privilégie les phrases complexes regorgeant de tortueuses proposition subordonnées, parfois un peu superflues, m'a-t-il semblé.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Je ne parlerais pas du style qui est tout à fait acceptable, quoique trop froid et intellectualisé inutilement pour moi à certains moments (volonté de l'auteur pour renforcer l'ambiance élite de Brooklyn, je suppose?).

En ce qui concerne le fond, c'est ici que l'auteur m'a définitivement perdu. Une apologie du vide, elle croque de façon lucide un milieu qui semble prendre ses dysfonctionnements pour la normalité et c'est bien là le souci majeur. Ce que je reproche à l'auteur c'est de critiquer gentiment une élite dont elle fait partie et qu'au fond elle cautionne pleinement, voire dont elle légitime le comportement tout au long de son roman. le fait qu'elle soit incapable de se distancier de ce sujet pour écrire prouve par là même son identification totale à ce mode de vie. Son personnage principal est détestable, mais pas autant que tout ce qui transpire à travers lui; la disparation de l'humanité dans les rapports humains semble faire sourire le critique du New York Times.

Moi, elle m'a juste donné envie de refermer ce livre au plus vite.




Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Nate, est critique littéraire et écrivain à New-York. C'est un personnage qui ne m'a pas du tout plu dès les premières pages. En effet, Nate est égocentrique, imbu de sa personne, et calculateur. D'ailleurs, il ne fait rien pour arranger les choses. Il ne se remet pas en question malgré les alertes d' Aurit, sa meilleure amie. Finalement, il n'a aucune considération pour les femmes puisqu'il ne soucie que de son bien-être et de sa carrière. Suite à sa rencontre avec Hannah, j'ai pensé qu'il évoluerait un peu, au contraire il ne s'améliore pas. On s'ennuie à la lecture de ce roman, le récit tourne en rond. J'ai abandonné à la page 183.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Allons faire un tour du côté des hommes !

Nate est un écrivain New-Yorkais trentenaire dont la carrière commence enfin à décoller. Ses relations amoureuses sont plutôt brèves jusqu’à sa rencontre avec Hannah qui va l’amener à se poser des questions sur sa capacité à s’engager…

Roman intéressant, drôle, parfois cinglant avec l’élite littéraire de Brooklyn, qui offre un aperçu des questionnements des générations actuelles. Les personnages sont bien campés sans être caricaturaux. Nate inspire de la compassion, parfois de l’agacement mais ne laisse pas indifférent. Je serais curieuse d'avoir l'avis de la gent masculine !
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Tout aurait pu bien commencer pourtant. La quatrième de couverture plutôt alléchante nous fait miroiter une tranche de vie très new-yorkaise auprès d’un jeune homme, Nathaniel, écrivain de son état, un peu torturé sur les bords. Bref, tous les ingrédients avaient l’air d’être parfaitement réunis pour donner naissance à une lecture intéressante. Hélas, dès les premières pages, j’ai détesté Nathaniel mais surtout sa façon de vivre et de penser.



Disons-le tout haut, Nathaniel est un odieux connard. Dès qu’une relation devient un tout petit peu plus sérieuse, il se tire à grandes enjambées, sans explication, plantant le plus souvent une fille plutôt gentille et intelligente. En clair, Nathaniel se pose des tas de questions sur ses relations aux femmes et à l’amour et c’est pas joli joli. Je retiens de ce personnage un narcissisme rarement égalé en littérature et une façon de catégoriser les femmes de manière assez odieuse. Nathaniel aurait ainsi le don de tomber uniquement sur « des fifilles exigeantes ». Je n’ai pas vraiment compris de quoi voulait parler l’auteur. L’image de la femme est complètement réductrice. L’auteur a tenté de refléter la pensée moderne des hommes. J’espère qu’elle se plante et j’ose imaginer que les hommes d’aujourd’hui pensent un peu différemment.



Outre le fait qu’il est un odieux connard, je n’ai pas réussi à savoir si Nathaniel est un génie des lettres, un intellectuel reconnu ou tout simplement un imbécile. Ses pensées sont obtuses et je n’ai pas ri ou même souri une seule fois à ses « bons » jeux de mots. Certains dialogues m’ont carrément perdue et je ne voyais pas où les personnages voulaient en venir. Suis-je complètement idiote? Nathaniel est aussi un personnage ennuyant au possible. En effet, pendant 330 pages, l’auteur nous parle de Nathaniel et de sa relation avec Hannah, sa nouvelle petite amie. Au début tout est beau, tout est nouveau et puis Nathaniel se rend compte qu’un couple, et bien, ça s’entretient, que la flamme initiale a tendance à faiblir. Un jour, on remarque les défauts chez l’être aimé. Cette même personne a parfois tendance à nous agacer. Et là c’est le drame: Nathaniel veut rompre mais il est trop lâche pour se prononcer le premier. Bref, on va de réflexion en réflexion, d’hésitation en hésitation. Et puis à la fin, on se rend compte que sa relation avec Hannah a duré cinq mois. Cinq mois! C’est une blague…. tout ça pour ça! La question que je me pose est donc: Nathaniel es-tu encore au collège avec tes réflexions enfantines dignes d’un adolescent prépubère???



J’ai apprécié quand même l’ambiance cosy des cafés et des brasseries new-yorkaises (que Nathaniel déteste au passage). L’auteur brosse un portrait ironique et cynique du monde de l’édition où chacun à tendance à contempler son propre nombril se pensant le prochain génie du siècle.



Vous m’avez compris, cette vie amoureuse ratée ne m’a pas du tout plu. Je me suis ennuyée terriblement et j’espère bientôt oublier cet affreux Nathaniel.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Donné par une amie qui n’a pu le finir, le trouvant trop assommant (comme le confirment les autres avis), j’étais convaincue de l’abandonner rapidement.

Le titre et l’intrigue (un jeune écrivain citadin aux dents longues entouré de femmes) ne me disaient rien qui vaille, mais j’ai une faiblesse envers les romans qui parlent d’écriture…je l’ai donc commencé, terminé et surprise ! Je l’ai apprécié !



J’en suis encore étonnée, mais je reconnais apprécier les réflexions intempestives sur soi-même, et les personnages anxieux…

Il ne faut pas s’arrêter aux premières pages car le récit est un peu laborieux à s’installer de par la présence antipathique du personnage principal : Nate. Oui ça, je vous l’accorde, il est chiant dès le début et ne s’améliore pas ! Arrogant, snob, désintéressé par les autres et à légère tendance misogyne et surtout très très égocentrique il n’a pas grand-chose pour se faire aimer par le lecteur. Pourtant sans que je l’apprécie plus, je l’ai toléré. Au fur et à mesure du roman il se révèle si déficient en communication amoureuse, et surtout il se ment tellement à lui-même qu’il en devient pathétique. Un personnage faible en quelque sorte, qui ne s’attardera pas sur ses côtés nébuleux et privilégiera les apparences : tout pour le « bling-bling » (ha ha, le mot porteur, je me fais rire en rédigeant cet avis, si c’est pas chouette ça !). Je l’ai toléré, car par son inquiétude omniprésente, il m’a fait pitié.



Nous suivons sa relation amoureuse avec Hannah, de sa naissance à sa fin, en passant par une agonie douloureuse… C’est bien là qu’il nous désespère Nate, à fermer les yeux sur ce qu’il ne veut pas voir : son incompétence émotionnelle. Cahin-cahant, il arrive à regarder le naufrage de son couple comme une tierce personne et à rendre quasi folle Hannah quand celle-ci (pourtant très calme) tente de le faire parler d’eux. Cela finira abruptement ; notre cher Nate ira voir ailleurs, en étant convaincu d’être La Raison, et deviendra l’homme « captif » qu’il se refusait pourtant à être dans une relation de couple. Aux dernières pages du roman il touchera du bout des doigts à ce qu’il a manqué : une vraie relation basée sur la communication, la compréhension, l’intelligence et la synergie intellectuelle tout en préservant la personnalité de chacun de ces membres. (maintenant que j’y pense, peut-être que c’était une touche d’amour partagé qui manquait à ce cocktail)



Le roman m’est devenu plus intéressant à la moitié, avec la précipitation des événements et l’éloignement progressif et marqué de Nate. L’écriture de l’auteur peut être vue comme un peu froide et chirurgicale, mais c’est justement ce qui est appréciable dans la description des nuances de ressentis des personnages, et surtout, de Nate. On les voit de l’extérieur et cela crée un recul nécessaire.



Au final, le microcosme littéraire new-yorkais (vivace mais aussi un peu superficiel) qui entoure Nate est une excuse pour évoquer les sempiternels problèmes des relations amoureuses mais aussi pour cerner ce personnage qu’est Nate : un homme incertain, apeuré, mais faisant semblant – quite à se masquer la réalité. La dernière page sonne si juste. La mélancolie que ressent Nate ne durera pas car il ne s’y attardera pas. Il ne prend pas le temps de « prendre son temps » (suis-je compréhensible dans mes dires ??) ou seulement pour des besoins littéraires (encore qu’il se lance dans une saga familiale, ce n’est pas une introspection). Cela le mènera-t-il à une « mid-life crisis » un jour ?

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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

abandon de ce livre pour cause d ennui mortel!!!désolé!!
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Avec toute l'ironie et la finesse nécessaires, Adelle Waldman retranscrit fort justement les moeurs de la jeune élite littéraire de Brooklyn.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Belle surprise.

Roman que j'ai trouvé très juste sur les relations amoureuses.

La dissection des sentiments du protagoniste m'a plu.

Milieu new-yorkais branché et intellectuel qui peut effectivement lasser certains...

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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

L'hsitoire n'est pas extraordinaire, mais le ton est marrant. Il y a un peu de la comédie romantique, du woody allen de Manhattan. Les tribulations amoureuses d'un jeune écrivain new yorkais.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

La loi des séries existe : je viens de l'éprouver. Après avoir abandonné la lecture de "Haute fidélité", indigeste roman au narrateur épouvantablement narcissique et cruel envers les autres, les femmes en particulier, je me suis plongé dans la lecture de ce roman qui m'avait fait de l'oeil, posé qu'il était sur le bureau de François Busnel lors d'une "Grande Librairie" confinée. Mal m'en prit. Ici, ce n'est plus le narrateur qui est odieux mais le personnage principal éponyme, Nathaniel, surnommé Nate.

Cependant, j'en suis arrivé à bout et j'ai quadruplé sa note pour lui infliger un "deux étoiles" peu glorieux cependant.

Manifestement, Adelle Waldman a conçu son personnage comme une catharsis. En créant Nathaniel, elle s'est sûrement vengée d'un homme ou de plusieurs qui avai(en)t dû lui sembler très déplaisant(s). Le problème, c'est qu'elle crée du même coup un archétype du mec égocentrique, adulescent, versatile, l'archétype du macho crétin qui se pense irrésistible alors qu'il n'est juste que banal et très con. Pardonnez mes propos familiers.

Si ce livre vous tombe entre les mains, lisez pour vous convaincre de mes propos, le dernier chapitre : vous verrez, le personnage est tel que je vous le décris et aucune identification n'est possible pour un lecteur : je prédis que ce roman vous tombe des mains. (rires)
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

C'est dans Lire, je crois, que j'ai découvert l'existence de ce roman. La critique était suffisamment élogieuse, sur l'auteur comme sur le récit, pour que ma curiosité soit titillée, d'autant qu'il s'agissait d'un roman sur l'écriture. Surtout, je pensais me trouver face à un Jonathan Tropper au féminin. Hélas... au petit jeu de la comparaison, Adelle Waldman est largement perdante.



Je pense qu'à aucun moment, je ne me suis attachée voire même intéressée à la petite vie superficielle et aux états d'âme de son personnage. Égocentrique, tout en dialogues pompeux avec ses amis intellectuels, uniquement préoccupé de son succès et de son bien-être personnel, je l'ai trouvé tout à fait détestable. Un pauvre type, vraiment, du début à la fin.



Quant à la plume, elle est certes maîtrisée, mais elle l'est presque trop : j'en garde l'impression que l'auteure a suivi des études littéraires, des séminaires d'écriture, et qu'elle s'est appliquée à tout bien mettre en pratique, au point que s'en est devenu artificiel. De même, les références littéraires sont nombreuses, mais trop hors de ma portée, à la fois intellectuellement et culturellement, pour que j'aie pu en profiter.



Bref, je l'ai trouvé, d'un bout à l'autre, plat, vide (j'ai traîné à rédiger ce billet, et je m'aperçois que j'ai quasi tout oublié de l'intrigue... Y en avait-il réellement une?), et ronflant. Question de culture?
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Autant le dire d’emblée, je n’ai pas réellement apprécié ce roman. L’histoire se passe dans la sphère littéraire new-yorkaise où l’intellectuel est très mis en avant. La narration est travaillée pourtant plusieurs niveaux de langue se mélangent. Le vocabulaire soutenu côtoie celui cru sans discernement. Les dialogues sont réfléchis mais ne sont pas toujours intéressants et ils peuvent même sembler pesants. Mais ce n’est rien à côté du protagoniste qui est antipathique au possible. Égocentrique, arrogant, misogyne et bien d’autres qualificatifs semblables, il ne fait que s’apitoyer sur lui-même.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Plongée dans les pensées les plus intimes du narrateur, un jeune écrivain vivant à NY, j'ai terminé le livre en éprouvant des sentiments contradictoires vis à vis de ce personnage. Nate décrit ses sentiments changeant vis à vis des femmes et fait montre d'une peur viscérale de l'engagement et de la perte de liberté qui en résulterait.

Mon premier sentiment est que Nate me paraît méprisable dans sa façon de traiter Hanna et je n'ai pas pu m'empêcher de la plaindre et de me mettre à sa place

Néanmoins les questions que se pose Nate sont légitimes, nous avons tous pu nous les poser un jour, l'engagement dans une relation amoureuse impliquant des compromis, certains efforts et la perte inévitable de certaines habitudes de célibataire ! Nate navigue entre peur de l'engagement et besoin, malgré ce qu'il peut dire, d'une relation amoureuse. D'ailleurs, c'est ce besoin qui conduit Nate à se poser toutes ces questions sur ses relations avec les femmes.

Ce livre m'a donc beaucoup plus, l'auteure réussit à donner à voir des réflexions, questionnements, d'un point de vue masculin, et dépeint le milieu littéraire new-yorkais, milieu qu'elle doit certainement bien connaître.

En bref, je recommande la lecture de ce roman aux femmes comme aux hommes qui trouveront peut être dans sa lecture un écho à leur propres pensées.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Chère lectrice, cher lecteur,



Ce roman met en scène Nathaniel P., Nate pour les intimes, un écrivain au début de la trentaine, sur le point d’être publié. Dans une soirée chez son ex-copine, il rencontre Hannah, avec qui il vivra une relation amoureuse jusqu'au jour où il se lassera d'elle. Le roman tourne autour de Nate et d’Hannah, dans le Brooklyn intellectuel du XXIième siècle.



Adelle Waldman offre au lecteur un véritable petit bijou littéraire. Son écriture s’avère intelligente et les thèmes qu’elle aborde reflètent l’âme qui habite une génération. Ainsi, elle ne manque pas de traiter de l’égocentrisme, de l’incommunicabilité ou des problèmes de communication dans un couple, de la peur de l’engagement et du snobisme intellectuel. Voici un extrait pour vous démontrer mes propos :





“Les musiciens commencèrent à jouer. Hannah se tourna pour leur faire face. Elle avait proposé à Nate d’assister à ce concert gratuit. «Ils vont interpréter certains quatuors de la dernière période de Beethoven qui sont vraiment merveilleux», lui avait-elle annoncé. Il n’était guère amateur de ce genre d’événement. Il jugeait agaçante la passion des bobos new-yorkais pour la «haute culture» dans les parcs de la ville. Un engouement truffé de complaisance, comme si quelques lamentables représentations compensaient l’inégalité économique du système. «Mmmh. Mmmh, avait fait Hannah. On croirait entendre un de ces, euh, philistins, qui ne voient pas l’utilité de l’art, hein?» Ça lui avait cloué le bec (p. 138).”



Adelle Waldman a su créer avec Nate un névrosé qui semble se complaire dans un drame personnel sans fin. Tout au long du récit, le lecteur a accès au point de vue de Nate sur sa vie. Ce dernier apparaît comme le parfait New-Yorkais décadent de ce siècle. Hannah, de son côté, est capable d'entretenir une bataille oratoire avec lui. Toutefois, elle jouera jusqu'à se perdre. Voici un message qu'elle envoie à Nate :





“Putain, je n'arrive pas à croire que j'aie pu être aussi conne. Je me demande ce qui m'a pris de t'envoyer ce e-mail, à un moment de Dieu sait quoi. Je veux juste te dire que je le reprends. Tu es un pire trou du cul que ce que j'imaginais. Je n'arrive pas à croire que tu n'aies même pas pris la peine de répondre. En tous cas, il y a une chose que je voulais te dire. Tu es vraiment nul au lit (p. 303).”



Je ne peux que vous recommander cette lecture car je ne pourrais faire autrement. La critique en a beaucoup parlé et je comprends désormais pourquoi elle a bien accueilli ce roman. J’ai adoré la finesse d’esprit de l'écrivaine et sa façon d’analyser les relations amoureuses de Nate. Je vous invite aussi à consulter La Presse car on y présente un entretien fort intéressant avec Adelle Waldman.



Est-ce que vous allez lire ce roman? N'hésitez pas à me partager vos impressions sur mon blogue https://madamelit.wordpress.com/2015/08/31/madame-lit-sa-chronique-de-la-vie-amoureuse-de-nathaniel-p/

Bonne lecture!



WALDMAN, Adelle. la vie amoureuse de nathaniel p., Mesnil-sur-L'Estrée, Christian Bourgois éditeur, 2014, 330 p.


Lien : https://madamelit.wordpress...
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Je ne vois pas trop l'intérêt de ce livre que j'ai - donc - arrêté à la page 74.

Les désarrois de l'élève puis du journaliste de plus en plus brillant et médiatique, Nathaniel P., qui cherche - mal - l'âme soeur dans un New-York caricatural. J'ai l'impression d'avoir déjà lu ça vingt fois.

Bof.
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