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Critiques de Agnès Martin-Lugand (5398)
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La Datcha

Ayant fait un saut à une foire des livres, j’ai rencontré une dame qui m’a dit être passionnée par les livres d’Agnes Martin-Lugand. Me voilà donc avec La datcha. J’en ressors assez dubitative.



Hermine est une jeune fille un peu paumée, sans attache ni famille. Elle cherche un boulot au hasard des rues. C’est Jo qui la repère et lui propose de la suivre pour travailler dans son hôtel comme femme de chambre. Besoins faisant loi, Hermine fait fi de ses peurs et suit Jo. Quelle n’est pas sa surprise quand elle découvre l’hôtel, un magnifique endroit perclus dans un jardin fleuri au plus près de la nature. Bienvenue à La datcha. Hermine va y rencontrer Macha, l’épouse de Jo. Une femme aussi solaire que mélancolique. Là-bas, Hermine va se faire une nouvelle famille, un nouveau pied à terre pour s’épanouir et se sentir à sa place. Vingt ans plus tard, Hermine est confrontée à différents décès qui vont la faire vaciller. La tristesse l’accapare. Et sa place à La datcha n’est plus assurée.



Je ne sais trop que penser de ce livre. Beaucoup de scènes se laissent facilement visualiser tant l’auteure met un point d’honneur à placer le décor. Certains y verront une façon de s’immerger pleinement dans l’histoire, d’autres regretteront des longueurs interminables.



C’est un roman aussi qui m’a semblé terriblement statique où il ne se passe quasiment rien. C’est aussi un roman très triste avec ces décès qui n’en finissent pas, le deuil, la peine, le vide etc. Ça m’a semblé durer une éternité. À côté, une histoire sentimentale à la « je t’aime mais non merci », elle aussi interminable. Le manque d’attachement pour les personnages et d’empathie n’a rien arrangé.



Pour finir sur une note positive, je dirai que La datcha est un roman propre et gentil qui m’a embarquée dans un hôtel hors du temps au son des tsiganes et des bougies qui volettent sous la gaieté environnante. J’aurai bien aimer louer une chambre là-bas, ça oui. Ma foi ce n’est déjà pas si mal.
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La Datcha

Agnes Martin-Lugand s'est distinguée grâce à son livre Les gens heureux lisent et boivent du café, sortit via l'auto-édition considéré parfois à tort ou à raison comme une voix de garage dans le milieu du livre. L'autrice a une petite dizaine de livres à son actif et les critiques sont plutôt dithyrambiques. Michel Lafont, édition classique donc, publie La Datcha. C'est le premier ouvrage de AML que je lis.





Pour la forme. le livre fait environ 340 pages, est raconté à la première personne en strict narration interne, c'est à dire que l'on vit l'histoire à travers les yeux et les pensées du protagoniste. Ici il s'agit d'une femme, Hermine. le choix est pertinent dans le sens ou ces thématiques abordés sont traités avec nettement plus d'intimité et d'immersion que si l'autrice avait opté pour la troisième personne.

L'originalité réside dans le saut dans le temps entre le prologue et le début réel du roman. Hermine passe de 21 ans à 41 ans et on oscille donc entre des moments à l'instant T, le présent, à des évènements antérieurs via l'utilisation de « mini flash-back ». Si le recours à ce procédé n'est pas un problème en soi, il est toujours très intéressant, voir essentiel, d'avoir accès à des moments clés du passé d'un ou plusieurs personnages, sa mise en pratique n'est pas particulièrement bien gérée. Car son utilisation répétée, et parfois vraiment exagérée, donne vite le tournis et rend le tout très artificiel.

le phénomène est amplifié de par l'utilisation à outrance de la technique du « on dit » à défaut du « on montre ». On nous dit que X personnage est courageux alors qu'on pourrait montrer, le courage du même personnage lorsqu'il prend part à une rixe ou il se retrouverait à deux contre cinq. Ce n'est qu'un exemple. le problème avec cet outil du « on dit » est que nous n'avons que la parole du narrateur et qu'à défaut d'avoir assisté et vécu une scène dans laquelle la bravoure d'un personnage est démontrée, on se retrouve avec une information bien fade et il est très difficile de parcourir un voyage aux côtés des protagonistes.



Comme si ça ne suffisait pas la gestion de la tension et du suspens laisse aussi à désirer. L'histoire s'arrête parfois soudainement par un saut de ligne et un nouveau paragraphe, pour nous expliquer via le « on dit » pourquoi un tel agit de cette façon dans le bloc de texte précédent. Un peu comme une biographie sortit de nulle part mais qu'on se doit de lire pour pouvoir découvrir la suite et, comme dit plus haut, l'information fournit n'est pas assez consistante pour reconnaître la pertinence de cet aparté. Les « mini flash-back » disparaissent à environ la moitié du livre. Leur interventions abusives et soudaines brise l'immersion et entretient la tension de façon si mécanique qu'on perçoit très vite les rouages (en coulisse) de cette technique. Un peu comme les cliffhanger sans intérêt qui n'ont en tout et pour tout que le rôle de passer au chapitre suivant.

Une autre facilité est prise par l'auteure dans le chapitre 3 ou on passe soudainement à une narration externe, omnisciente, à la troisième personne. Si encore le livre était scindé par un partage des deux points de vue, forme hybride, pourquoi pas. Mais c'est le seul passage du livre qui se trouve dans ce cas. Là ou on aurait pu en apprendre plus sur les personnages qui sont évoqués via des dialogues, par exemple, on nous sert un bloc de texte très indigeste. À croire que l'autrice a fait un copié collé de ses fiches personnages et, hop, ça fait un chapitre.

La plume est simple et modeste. Pas besoin d'un style ampoulé avec des structures de phrases complexes pour rendre une lecture passionnante et émouvante. Mais ici aussi ça coince. Les répétitions sont légions que cela soit dans les mots ou les expressions. Il doit y avoir une bonne cinquantaine de « Je pris une grande inspiration pour me donner du courage » sur 340 pages. le calcul est simple. le vocabulaire est également très pauvre. Les verbes être, avoir et faire pullulent. Il me semble que La Datcha est le neuvième livre de AML. Il n'est pas déraisonnable de s'attendre à un peu plus sophistiqué que cela.

On note également que l'autrice prend souvent la liberté de faire un résumé d'une conversation à la fin d'un dialogue. Dans le cas ou le lecteur n'est pas assez attentif ou simplement idiot ? Ce n'est pas très agréable mais ça a le mérite de faire du remplissage.

En bref si aux premiers abords le roman peut se montrer original par sa forme il n'en est rien. C'est bancale, d'où les raccourcis narratifs qui sautent de plus en plus aux yeux au fil de la lecture.





Pour le fond. Hermine vit de façon marginal depuis plusieurs années. Elle se réfugie dans la chaleur d'un bistrot quelconque ou elle fait la connaissance d'un homme qui lui offre un travail dans l'hôtel qu'il tient avec sa femme. L'héroïne accepte et se retrouve donc à La Datcha. C'est le prologue. Et ça ne commence pas vraiment sur les chapeaux de roues. Car si on peut comprendre « l'instinct de survie » qui la pousse à entrer dans ce troquet (elle est fatiguée et frigorifiée) on est droit d'attendre un peu plus de méfiance vis à vis de cet inconnu qui l'emploi de but en blanc d'autant plus que ses années dans la rue ont probablement dut aiguiser sa vigilance. Mais non. Elle va même jusqu'à somnoler pendant le trajet. En l'espace de quelques pages on nous sert le coup de l'instinct, (elle rentre dans le bistrot) du coup du sort (une proposition d'emploi qui tombe du ciel) et de l'intuition (elle sent qu'elle peut faire confiance à cet homme). Mais bon, il faut bien amorcer l'histoire, alors soit.

Vingt ans plus tard le tenancier de l'hôtel, Jo, décède. Ce qui sème un trouble et un vide au sein de la Datcha, lui et sa femme constituaient le poumon et l'essence du lieu. Depuis son arrivée Hermine est passée de femme de chambre à la direction et la gestion à mesure que les propriétaires vieillissaient. Ils lui ont légué leurs savoirs, leurs valeurs. Ce sont ses parents de substitution. le protagoniste est d'ailleurs elle même mère de deux enfants, séparée de son conjoint mais avec qui elle reste en bon terme. Toute la question va donc être de savoir et découvrir la gestion de ce deuil et ce que l'avenir réserve à l'emblématique lieu connu et prisé dans toute la région mais aussi au delà.

La Datcha tient une place presque aussi importante que l'héroïne. Dès la fin du prologue, en en quatrième de couverture d'ailleurs, c'est décrit comme « majestueux, imposant, féerique ». Et il faudra se contenter de ça. Car même si on imagine sans mal la disposition des différentes pièces de l'hôtel les descriptions sont minimalistes, générales et passe partout. Très peu d'éléments, voir aucune, ne distingue La Datcha comme un lieu particulièrement atypique. Les couleurs sont absentes, les perceptions via la vue, l'odorat et le toucher sont dérisoires, tout comme l'atmosphère générale. de la même façon la région, le Lubéron, est transcrite de façon très sommaire : il y a du soleil, des montagnes ici et là et les insectes grésillent. Point. La Datcha dispose d'un restaurant géré par un cuisinier hors pairs. Pourtant la gastronomie local n'est pas mise en avant, il faut se contenter des ravioles au pesto qu'il sert à Hermine tout au long du livre. Seul un passage oblige le chef à varier sa carte. En somme on nous dit que le lieu est un petit bout de paradis mais dans les faits, ici ou ailleurs, l'histoire se serait dérouler de la même façon. le titre du livre porte le nom de l'hôtel. Mais c'est à peu près tout ce qui le caractérise.



Hermine tient donc depuis des années les rennes de la Datcha et est très efficace dans son travail. Elle a le soutient de l'ensemble de l'équipe et est reconnue par ses paires. Elle se décrit elle même comme une personne forte, combative et déterminée. Elle travaille très dure mais a toujours du temps à accorder à ses enfants. Ça c'est ce « qu'on dit ». Car dans les faits elle ne s'exprime qu'à travers les larmes ou la colère. Un rien suscite instantanément l'un ou l'autre peu importe si son interlocuteur a des questions légitimes ou saugrenues. D'ailleurs la plupart des personnages ne sont animés que par la joie, du coup ils sourient, rigolent, ou la colère, ils hurlent. C'est à peu près l'éventail de réactions générale. C'est très binaire. La tristesse et la fureur d'Hermine se manifestent autant avec les autres qu'avec elle même. Si on peut se montrer indulgent, au début, étant donné qu'elle vient quand même de perdre son père (symbolique) elle réagit exactement de la même façon au fur et à mesure des situations auxquelles elle est confrontées.

Pourtant au vue de son parcours, surtout professionnel, elle est tout de même à la tête d'un hôtel important, on imagine aisément le rythme effréné de la profession, les imprévus, les comportements des clients, etc, on peut s'attendre à ce que cela ait eut un effet formateur sur sa personne. Pour faire ce métier mieux vaut avoir les reins solides et une maîtrisé de soi assez développée. Mais elle ne fait que pleurer pendant 340 pages. du coup, arrivé à la centième page, on finit par lui retire le bénéfice du doute et on la perçoit telle qu'elle est : enfantine et immature. Pis, elle se montre très irresponsable et peu professionnelle. La disparition de Jo éveille des questions sur la suite des évènements, que va t-il se passer ? La Datcha va t-elle être rachetée ? Les employés misent à la porte ? À aucun moment elle ne se soucis de leurs avenirs, de ces gens qu'elle prétend aimé comme sa famille mais pour qui elle ne prend aucune initiative responsabilisantes pour répondre à leurs craintes. Elle ne s'y intéresse vraiment que lorsque ça la concerne directement.

Ce suivi de ses émoi est de plus en plus dérangeants lorsqu'on nous sert un flash-back de dernière minute pour nous expliquer pourquoi elle se comporte de cette façon. Sauf qu'au énième ça ne prend plus et cela sonne plus comme une excuse qu'un simple tenant et aboutissant. Là encore c'est une facilité prise par l'auteure pour tout simplement attendrir le lecteur. Mais le lecteur n'est pas dupe. À force on est même plus compatissant.Le plus consternant est que ses enfants, Alex et Romy, sont nettement plus matures et sages que leurs propres mère.

Les autres personnages sont sans saveurs et ne sont là que pour remplir un rôle scénaristique et narratif. Ici encore c'est très mécanique. Charles le meilleur ami cuistot et ses éternels ravioles au pesto, sa femme qui ne sert strictement à rien dans l'histoire et qui est là probablement pour faire en sorte que le type ne tombe pas dans le cliché du meilleur ami gay, un ami de la famille, Gaby, bougon et bon vivant qui endosse la responsabilité de Hermine à croire que seul un homme peut régler les problèmes de la succession. Samuel, le père des enfants, plein de bonnes attentions mais qui passe pour un vilain petit canard rancunier et médisant alors que Hermine l'est tout autant. Et enfin Vassily, soit le retour du fils prodige qui tient le destin de tout le monde entre ses mains.



Au delà des personnages l'intrique peine à démarrer et s'étale sur des pages et des pages entières dans une succession de péripéties sans intérêts ou on est forcé d'assister aux failles du livre d'un point de vu structurel, à des caractères creux, des émotions qui changent subitement d'un paragraphe à l'autre frisant parfois la schizophrénie, particulièrement chez Hermine. On nous dit tout et son contraire, les rares actions des personnages trahissent leurs prétendues psychologies. C'est épuisant. le roman a clairement cent pages de trop.

Impossible de rentrer plus en détails pour éclairer les propos cités plus haut sans faire de spoilers, ou rendre cet avis interminable. Alors pour faire court :





La relation entre Hermine Jo et Macha. Ce n'est pas de l'amour c'est de la lâcheté. Ils ne se soucient ni l'un ni l'autre de leur fille adoptive et sa place dans La Datcha.



Hermine et Samuel. Tout sonne faux, Hermine est tellement immature qu'on se demande comment ils ont pu rester en bon terme pendant deux ans et comment Samuel a pu prendre la décision de faire des enfant avec une telle inconsciente.





Hermine et Vassily. Fuis moi je te suis. Un pas en avant dix en arrière. Amour impossible. Mais aucune explication pour justifier de leurs attirances mutuelles. On se demande vraiment pourquoi ils s'aiment. Vassily est le stéréotype de l'homme fort et puissant mais son parcours scolaire et personnel est si chaotique qu'on se demande comment il peut être à la tête d'un complexe hôtelier international. le personnage est complètement incohérent. Il claque des doigt et Hermine obéit. Consternant.





La fin. Un petit demonus ex machina puis un deus ex machina et le tour est joué. le tout plâtré avec un monologue de Vassily qui s'étale sur un chapitre entier. On retrouve les traditionnels amitié/fratrie brisé, amour triangulaire etc. Vu et utilisé jusqu'à la corde. Personne ne pleur sauf Hermine qui chiale pour la 137e fois. le lecteur est pris pour un idiot. Impossible d'avoir accès à des informations pour mettre sur la piste de la vérité.







Pour aller plus loin. Donc bien évidement que non je ne recommande pas la lecture de la Datcha. J'ai perdu six heures à lire un roman bancal, bâclé, aux personnages qui laissent indifférent ou qui agacent très clairement. Aussi je ne comprend pas les critiquent qui encensent ce livre. Je ne regrette cependant pas d'avoir passé deux heures à écrire cet avis. Si ça peut éclairer quelqu'un qui hésite c'est toujours ça de pris.

Dans la même thématique (deuil et amour impossible/perdu) et pour élever un peu le niveau, je recommande Poussière d'homme de David Lelait. Tout simplement bouleversant.
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Une évidence

Quel plaisir de retrouver la plume de cette auteure! Agnès Martin-Lugand a le don pour raconter des histoires de vies ordinaires et les rendre extraordinaires. Elle a cette capacité à transmettre une multitude d'émotions à travers ses mots: tristesse, joie, colère, espoir, peine... Les personnages sont terriblement attachants, on les aime, on se sent bien avec eux et on n'a vraiment pas envie de les quitter. De Rouen à Saint-Malo avec la mer, les embruns, son Histoire, on va suivre Reine dans ses questionnements, dans sa vie, sa relation avec son fils. Elle est en plein yoyo sentimental, hésite, a peur (peur d'être heureuse? Malheureuse?) Beaucoup d'hommes gravitent autour d'elle, chacun a son importance d'une manière différente dans sa vie.

J'ai adoré le lien qu'unit Reine à son fils, un lien indéfectible d'une mère pour son enfant mais c'est un enfant qui n'en est plus un et qu'elle va devoir laisser partir. Et quand le passé refait surface, les mensonges éclatent. La vérité est-elle toujours bonne à dire? Ou est-ce trop tard? Peut-on réécrire l'histoire? Même si j'ai trouvé certains passages prévisibles, j'ai beaucoup aimé ce joli roman. La révélation finale m'a quant à elle énormément émue car je ne l'ai pas vu venir. Agnès Martin Lugand signe encore une fois un joli roman. (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Ce n'est pas avec un "sourire en coin" ou en ayant envie de danser "un rock endiablé" que j'ai lu ce livre, mais plutôt "comme une furie" "au bord de l'éruption volcanique". Pourquoi ? Parce que c'est tellement mauvais que ça en devient indigent...



J'ai déjà eu du mal avec l'accumulation de poncifs, de lieux communs et de clichés. Dans le style comme dans les personnages. Outre ceux de ma première phrase, on a évidemment la "cascade" de cheveux magnifiques, le "regard noir" et le baiser "au coin des lèvres". Répétés plusieurs fois, tant qu'à faire ! Avec l'inévitable meilleur ami gay, et la "salope" (voui voui) qui parle toute seule pour qu'on puisse connaître ses mauvaises intentions (voui voui bis).



Mais le pompon, c'est qu'on essaie de nous faire croire qu'il s'agit de littérature, d'un roman sur le deuil, alors qu'il s'agit d'une romance bas de gamme ! Attention, je n'ai rien contre une bonne romance qui fait du bien au moral et accompagne un après-midi ensoleillé sur la plage... Il faut juste qu'elle soit réussie (là, non) et qu'elle s'assume comme romance (encore raté).



Bref, les gens heureux lisent peut-être, mais pas ce roman-là ! Ou alors, ils partent directement pour l'Irlande, la seule chose qui m'ait vraiment intéressée ici !



Challenge Petits plaisirs 16/xx et challenge PAL
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J'ai toujours cette musique dans la tête

Une lecture qui m'avait plu pour détendre mes neurones en cette période estivale. Même si l'histoire est un peu cousue de fil blanc, j'ai vu la vie en gris et rose pendant quelques heures, et ce n'était pas désagréable.

Tourner les pages et s'évader, rien de tel pour échapper à la réalité.
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Nos résiliences

❤ Coup de coeur ❤



Voir ma vidéo : https://youtu.be/cxvcrQty7l0



Avec ce nouveau roman, Agnès Martin-Lugand frappe à nouveau un grand coup. le meilleur d'elle-même est au rendez-vous.

Tout est parfait dans la vie d'Ava et de Xavier jusqu'à ce jour où tout bascule et où toute la vie se décline par rapport à ce qu'il y avait avant et ce qui est survenu après…

C'est une histoire réaliste, avec plusieurs personnages très attachants, bouleversants. Agnès Martin-Lugand maîtrise toute la palette des émotions et nous la fait partager. Plusieurs personnages vont devoir se battre pour survivre à ce qui est arrivé. Ils vont devoir faire preuve de résilience pour surmonter toutes les conséquences.

Une fois la dernière page tournée, on se sent un peu abandonné par les personnages que l'on aimerait encore accompagner un peu…

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Je ne fais pas partie de ces intégristes de la littérature qui "sauraient" ce qu'est un bon livre et ce qui ne mérite pas de figurer dans une bibliothèque. Le succès de librairie ne me rebute pas systématiquement et je suis plutôt curieuse de savoir ce qui a plu au plus grand nombre. J'ai donc emprunté Les gens heureux... à la bibliothèque du quartier. Et je suis bien soulagée de ne pas l'avoir acheté !!!

Diane, la trentaine est en pleine errance depuis que son mari et sa fille sont décédés dans un accident de voiture. Félix, le fidèle ami et associé, ne parvient pas à la sortir de son désespoir. Las, elle décide de partir en Irlande, concrétiser un voyage que souhaitait faire Colin, son défunt époux. Voilà pour l'histoire...

Non mais je ne pensais pas qu'il était possible d'accumuler en seulement 200 pages autant de niaiseries, de clichés et de ficelles : les Irlandais boivent de la Guinness, il fait du vent et il pleut souvent en Irlande mais les gens sont très chaleureux, le voisin est acariâtre mais en fait c'est parce qu'il est malheureux, les homosexuels ont de folles nuits très torrides, etc. Bref, quand j'étais ado (c'était il y a au moins 35 ans), j'ai lu des Arlequin(s) qui se tenaient mieux ! Je suis vraiment dépitée là, je ne comprends pas que ce livre ait pu avoir autant de succès. Il paraît que la suite est encore pire...

J'aime bien le titre cependant
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Désolée, je suis attendue

Yaël, vient de terminer des études de commerce.

On la rencontre au début du livre, amusante, pas du tout accro au boulot, faisant partie d'une joyeuse bande d'amis.

Très rapidement, on fait un bond de 10 ans en avant dans le temps et c'est une Yaël transformée qui nous apparaît, complètement absorbée par son travail, insensible à tout ce qui arrive à sa soeur, à ses amis.

A petites doses, on apprend ce qui lui est arrivé.

On va suivre cette jeune femme blessée, bien attachante jusque la fin où l'auteure nous amène très habilement.

Ce n'est pas un roman de midinette, c'est un roman féminin, humain, à l'image de la vraie vie, jeune de par son langage et l'âge des protagonistes.

L'auteure a l'art de décrire les scènes intimes qui semblent extrêmement réalistes, sensuelles et pas crues du tout. Elles font partie de l'essence de l'histoire. Elles ne sont pas là pour appâter le lecteur.

Le titre est employé dans les deux sens : lorsque Yaël veut échapper à ses entrevues familiales mais aussi à ses obligations professionnelles. A la fin, un être cher lui renvoie l'expression à ses dépens.

J'ai aussi apprécié le rôle des parents dans l'histoire. Yaël les aime et ils ne sont pas envahissants du tout. Ce n'était pas toujours le cas dans ses autres romans où elle les fuyait.

"Désolée, je suis attendue" est le roman d'Agnès Martin Lugand que j'apprécie le plus.



Challenge plumes féminines
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Une évidence

Si je lis de moins en moins de romance, j'aime bien retrouver de temps en temps la jolie plume d'Agnès Martin-Lugand. Grâce à "Une évidence", je viens de m'octroyer une agréable pause livresque, dans laquelle j'ai de surcroît retrouver un peu de ma Normandie natale.



L'histoire se déroule entre Rouen et Saint-Malo, nous y suivons Reine, toute jeune quarantenaire, mère célibataire d'un ado de dix-sept ans (Noé), qui dirige une agence de communication avec son meilleur ami (Paul) à Rouen. Lorsqu'elle se déplace à Saint-Malo dans le cadre de son travail, elle fait d'abord connaissance avec Pacôme, à qui elle expose son projet pour sa boîte. Alors qu'ils se rapprochent l'un l'autre, Pacôme lui présente son associé, Nicolas, qui s'avère être le père de Noé... Reine, empêtrée dans ses mensonges depuis presque dix-huit ans, se retrouve face à une situation ingérable...



La narration à la première personne nous permet d'être au plus près de Reine. Nous la voyons d'abord s'enliser dans ses mensonges. Sa situation d'il y a dix-huit ans nous permet de comprendre ses décisions du moment, celles qui l'ont protégées elle et son fils. Nous la voyons y faire face finalement avec bravoure, prendre ses responsabilités et assumer pleinement.



Agnès Martin-Lugand campe superbement son personnage, aussi bien dans ses retranchements intérieurs que dans le contexte environnemental. La ville de Saint-Malo, notamment, est joliment mise en valeur.



Je reproche un peu à l'autrice d'avoir voulu faire un peu trop dans le larmoyant. Cela aurait pu fonctionner et me toucher davantage si les problèmes ne s'étaient pas résolus aussi rapidement, si les pardons n'avaient pas été accordés aussi facilement, et c'est ce qui a rendu, pour moi, ce côté tragique trop peu crédible. Les sentiments des uns envers les autres changent également sans grande transition, là encore je n'ai pas pu y croire.



Alors si je n'ai pas vraiment été touchée par cette palette de personnages pourtant attirants, j'ai tout de même eu beaucoup d'empathie pour eux. Si j'ai trouvé que les événements prenaient trop facilement et trop rapidement la bonne direction, j'ai tout de même passé un doux moment de lecture. La plume de l'autrice, simple et bienveillante, est toujours aussi agréable.



Ce n'est pas un livre qui me marquera à vie, et même s'il est fort probable que je l'oublie assez vite (trame, personnages), j'en garderai tout de même un joli souvenir : le souvenir d'un agréable et doux moment de lecture.

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Désolée, je suis attendue

LECONS DE VIE

4ème roman d’Agnès MARTIN-LUGAND et toujours un réel plaisir à lire cette auteure sensible avec une écriture simple, limpide sans fioritures mais au combien efficace.

On découvre notamment le personnage principal (Yaël) encore étudiante et son parcours professionnel sans faute ou presque… parce que le passé est toujours là et arrive sans crier garde dans un quotidien que l’on croyait inébranlable.

Je n’en dirais pas plus ; je vous laisse découvrir….

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Lorsqu'on vous propose de vous prêter un livre pour lequel vous avez un a priori négatif, vous avez quelques options possibles…

- Vous pouvez prétendre l'avoir déjà lu : merci bien, mais non. Un petit mensonge, c'est pas joli joli mais c'est parfois préférable pour éviter tout embarras. Quitte à prendre le risque que la personne vous propose un autre roman du même auteur… Mazette…

- Vous pouvez répondre simplement que vous ne pensez pas que ce soit votre style de romans au risque de passer pour prétentieux(se) et de créer quelques gênes réciproques.

- Après quelques hésitations, vous pouvez accepter. Et inconsciemment ou non, l'oublier et le laisser trainer des jours, voire des semaines sur votre pile. Lorsque vous le rendrez, pour ne pas blesser, vous pouvez prétendre l'avoir lu et croiser les doigts pour que la personne ne vous demande pas avec insistance ce que vous en avez pensé. Pour cela, il vaut mieux avoir lu préalablement différentes critiques de ce roman (des positives aux plus acerbes).

- Enfin, vous pouvez accepter de le lire par politesse. Vous savez que vous avez un large éventail de préjugés en matière de lecture et il est bon parfois de les confirmer ou non : des auteurs qui sont au-dessus de vos capacités mentales de compréhension et qu'il est judicieux de ne pas trop approcher au risque de grandes lamentations sur vous-même en passant par ces auteurs qui ne valent pas le coup et ne feraient que vous faire perdre votre temps précieux. A ce compte-là, ce que vous pouvez penser de vous peut passer de l'être le plus cruche à celui qui a tout de même quelques attentes et exigences en matière de syntaxes et de qualités romanesques (n'oublions que nous vivons dans le pays des Lumières et de la grande littérature).



Vous savez que tous les goûts sont dans la nature. Ça ne vous empêche de vous demander pourquoi certains auteurs sont en tête des ventes, alors que, selon vous, tant d'autres le méritent bien davantage…

Bien sûr, vous ne prétendez pas avoir bon goût. Et vous savez aussi que vous avez aimé des romans à l'adolescence que vous seriez bien incapable de relire aujourd'hui. Et aujourd'hui encore, vous appréciez parfois des romans qui ne cassent pas quatre pattes à un canard. Et cela vous amuse de le savoir (parfois). Vous assumez (ou presque). Chacun est libre de ses lectures et de ses plaisirs. le coeur a ses raisons que la raison ignore, n'est-ce pas ?

Par le passé, vous avez déjà lu quelques lignes de Musso pour vous faire une idée. L'idée a été vite faite : il ne fera pas partie de vos auteurs… Lévy, vous n'avez pas testé, mais vous pensez que c'est dans la même catégorie. Cela vous rappelle que vous vous êtes déjà fait avoir en acceptant la proposition de lecture du premier Dicker… Encore un succès qui reste une énigme irrésolue (d'une chambre 622 ou pas)… Facile, pourriez-vous rétorquer… Mais nous sommes justement en train de parler d'écrivains qui ne se donnent pas toujours trop de peine. Vous espérez ne plus vous faire avoir de manière aussi flagrante et quelque peu agaçante. Certes, il ne faut jamais dire « fontaine,... ».

Possible qu'échouer sur une île déserte avec pour seul compagnon une malle contenant en tout et pour tout des romans de Musso, de Lévy ou ces romans avec couverture trop colorée qui fait palpiter l'oeil ne vous donnera pas d'autres choix que de vous coltiner ces ouvrages, si un sevrage littéraire n'est pas dans vos cordes... Nonobstant, vous espérez ne pas avoir un si mauvais karma et ne jamais vous retrouver coincée sur une île déserte avec une malle remplie uniquement de romans de Musso.

Martin-Lugand, vous en entendez parler depuis quelques années et vous n'avez pas vraiment envie de vous y risquer… Mais il est grand temps de bousculer ces préjugés qui ont pris pas mal de poussières…

Comme un mantra, vous vous dîtes « Allez, c'est une lecture pour l'été », comme on le dit souvent. de votre côté, vous avez des romans ou essais qui vous attendent depuis des lustres mais que vous repoussez sans cesse, prétextant qu'il faut être très concentré pour les lire, qu'ils vont vous plomber le moral, que ce n'est pas le bon moment, etc., etc. Alors, en été, vous risquez encore de les oublier.

Les vacances, la plage, le soleil, c'est la période des lectures plus « faciles », « sans prise de tête » (vous répétez les phrases entendues pour justifier ce type de lecture et vous essayez de le croire vous-même)… Vous vous dites qu'il y a moins de 200 pages (187 pages en format poche pour être exact) et que ce ne sera pas si long, pas la peine de prendre cela pour une punition. Ce n'est quand même pas comme si on vous avait proposé de participer à Koh-Lanta avec ou sans Guillaume M.

La journée est agréable, vous êtes bien installée, une citronnade à portée de main, vous ouvrez le roman…

Dès les premières lignes, vous vous faites la réflexion que, finalement, ce ne sera pas une lecture si facile que cela : vous allez être mise à rude épreuve. Vous devrez faire preuve de beaucoup, beaucoup d'indulgence et de self-control. C'est incroyable comme vos a prioris ont la vie dure… Vous tiquez sur plusieurs passages. Vous n'arrivez pas à tourner les pages sans vous répéter : comment un tel engouement pour de tels livres est-il possible ? Ce n'est pas tant une interrogation vis-à-vis des histoires d'amour (on a tous besoin de quelques mots d'amour et du bonheur qui fait boum) mais, c'est avant tout pour la manière de raconter ces histoires… Vous trouvez l'écriture basique -manquant de profondeur et d'intérêt-, les dialogues creux, un brin mauvais, et les gros clichés s'accumulent comme les kilos en période de confinement.

Vous vous montrez studieuse les premières pages. Pourtant, très rapidement, en plus de l'ennui, vous sentez monter en vous quelques irritations. Vous vous mettez à souffler légèrement. Sans vraiment vous en rendre compte, vous sautez de plus en plus de lignes pour aller plus vite. D'accord, vous trichez. Mais certaines 4ème de couverture sont perfides et vous racontent des histoires à coucher dehors en vous vantant toutes les qualités de romans pour lesquels vous ne pourrez que succomber… Vous poursuivez votre lecture… Vous remplacez votre citronnade par un café (pour mieux tenir) mais rien n'y fait, vous ne vous sentez pas plus heureuse…

La seule satisfaction est de vous dire que vous tournez les pages, la délivrance n'est plus si loin. Lecture en diagonale mais lecture quand même. Et, à priori, vous ne loupez pas grand-chose. Vous ne vous avouez pas vaincue tout de suite. On ne sait jamais, une belle surprise pourrait surgir au milieu du roman. Peut-être, par on ne sait quel miracle, l'auteure aurait pu rencontrer sur son chemin de l'écriture une généreuse fée qui, d'un coup de baguette magique, lui aurait donnée un peu plus d'envergure et de style… Ce serait dommage de louper ça. Mais, on a beau scruter, point de magie à l'horizon (et ce n'est pas faute de mettre les pieds en pays celte), pas d'élégante prose ni de belles formules (magiques ou stylistiques).

Plus ça va, moins ça va… Arrivée en Irlande, ça frôle le grand n'importe quoi. Vous vous dîtes que non, c'est bien plus que vous pouvez en supporter. La femme -Diane de son prénom- qui, il y a un an à peine, a perdu mari et enfant, se met comme ça à se faire une fixette sur son voisin bourru d'irlandais. L'irlandais lui fiche une paix royale mais non, elle, ça ne lui convient pas… (ça ne va pas aider à améliorer l'image des français qu'on dit râleurs et prétentieux). D'accord, ce n'est pas un roman policier : vous savez d'avance comment (et où) ça va se finir. Sans trop prendre de risque ni rien spolier, vous supposez que l'irlandais ne sera pas si bourru que ça finalement. Sauf si la française aime bien les méchants garçons (elle ne s'appelle peut-être pas Diane pour rien. Si ça se trouve, vous allez louper des passages très croustillants)…

Cependant, une rectification doit être apportée. Les premières pages vous avaient fait penser qu'il n'y avait pas grand chose à sauver dans ce roman, qu'il manquait à la fois de fond et de forme. Mais en fait, non : le passage où elle épie son voisin vous fait comprendre qu'il y a un fond… On commence même à le toucher, le fond…

Vous avouez votre défaite. Vous capitulez. Ce roman vous aura eu à l'usure. Vous êtes nulle, vous n'avez même pas tenu plus d'une demi-heure. Irritée, vous vous consolez en vous disant qu'il n'est pas nécessaire de vous infliger de telles lectures qui vous hérissent le poil. Et vous finissez par fermer le livre, plein d'agacement.

A la dernière seconde, vous vous êtes rappelée que cet ouvrage ne vous appartenait pas (encore heureux) et vous avez évité de justesse de le balancer contre le mur (c'est déjà ça). Vous finissez votre café et vous vous précipitez sur un autre ouvrage pour vous faire passer le mauvais goût du précédent.

Vous savez que ce billet est une forme d'exutoire (arrggghh, ça fait du bien*) car, lorsque vous le rendrez à sa propriétaire, vous aurez la décence de ne pas dire tout le mal que vous pensez de ce livre et de ses voisins placés en tête de gondole. Vous éviterez d'ajouter qu'il existe des lectures d'été qui ont bien plus de saveur que celle-là. En rendant le dit roman, vous avouerez que vous n'avez pas pu le finir, que ce genre de livres n'est pas fait pour vous. C'est bien la seule chose positive qui en ressortira de cette lecture avortée.

A priori 1 / belle découverte 0.





*(Mon billet écrit à chaud est probablement trop négatif et un brin sarcastique. Probablement que si j'avais attendu plusieurs jours, je n'aurais pas écrit ce billet. Ce roman compte déjà énormément de critiques –positives ou non-. J'étais bien décidée à finir ce roman comme un pied de nez à mes jugements à l'emporte-pièce… mais je n'ai pas pu et m'en voilà fortement agacée… La française est râleuse, cela se confirme).

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Entre mes mains le bonheur se faufile

Entre Pierre, son mari médecin hospitalier, sa famille et sa belle-famille, Iris s'ennuie dans sa ville de province. Lors d'un déjeuner de famille, elle découvre que ses parents lui ont caché qu'elle avait été admise dans un atelier de haute-couture, préférant l'orienter vers une école de commerce et les métiers de la banque.

Piquée au vif, Iris postule pour un cours à Paris, est retenue et démissionne de son emploi. À contre-cœur, son époux accepte, à condition qu'elle revienne près de lui à l'issue de sa formation, et lui donne un enfant.

À Paris, Iris rencontre une nouvelle vie, et notamment Marthe, une sorte de mécène, et Gabriel, son protégé, un séducteur...



De la difficulté d'assumer ses rêves d'enfance et de changer de vie... Agnès Martin-Lugand en fait un roman assez léger, une bonne lecture de vacances. Attention, léger ne signifie pas insipide. Le livre pose de bonnes questions sur la place de la femme, ses libertés de choix, et plus généralement la place du rêve et de la passion face à une réalité petite-bourgeoise...

Les personnages sont un peu caricaturaux et prévisibles. Si l'auteure n'hésite pas à les doter de doubles personnalités, elle ne fait pas trop dans la nuance...

L'histoire d'Iris, bien racontée avec ce qu'il faut de rebondissements et d'interrogations, n'est pas des plus originales ; sauf peut-être le dénouement ?

Mais c'est bien écrit, sans trop de fioritures ni trop de facilité. Le style simple et alerte et l'écriture à la première personne (le "je...") finissent par captiver le lecteur.



Un bon roman de vacances, à lire sans prise de tête, mais qui aborde néanmoins de vraies questions de société.








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Les gens heureux lisent et boivent du café (BD)

Je n’ai lu aucun roman d’Agnès Martin-Lugand, et je ne compte pas le faire, aussi, je me suis dit que lire la bande dessinée adaptée de ce titre devrait me donner une idée de ses écrits.

En revanche, quand j’étais adolescente, ma voisine me prêtait parfois des romans Harlequin où une jeune femme tombait amoureuse d’un homme qui était généralement antipathique au départ et qui finalement se révélait un homme ayant souffert et qui était devenu hargneux à cause du chagrin, mais la belle jeune femme arrivait à briser sa carapace et à la fin ils filaient le parfait amour.

Je vous passe les détails qui me semblaient croustillants à l’époque et qui ne sont que des phrases sirupeuses pour dire que la femme ressentait de drôles de sensations au niveau de sa petite culotte quand elle regardait le méchant banquier - architecte - chirurgien - directeur général ou autre profession qui confère du pouvoir.

Et bien, j’ai eu l’impression avec cette bande dessinée de relire un roman gentiment prêté par ma voisine il y a trente ans !

Diane est une femme blessée suite à la mort accidentelle de son mari et de sa fille. Elle végète dans son appartement parisien jusqu’à ce qu’elle décide d’aller vivre en Irlande sur un coup de tête. Et comme par hasard son voisin est beau, grand et pas sympa du tout, du moins au début.

Ils vont s’apprivoiser peu à peu, mais pas en douceur comme le petit prince et le renard, ici, c’est plutôt à coup de gifles entrecoupées de grosses cuites.

Question originalité, on a connu mieux, question dessin, j’ai trouvé qu’ils étaient ternes, ça dégouline de bons sentiments, c’est mielleux, bref, ça ne m’a pas plu du tout.

Je sais bien que le thème de la résilience est très actuel, mais là, on flirte avec l’overdose question bienveillance et complaisance.

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Depuis un an, Diane vit cloîtrée dans son appartement parisien, depuis le jour où Colin et Clara, son mari et sa fille, sont morts dans un accident de voiture. Seul Félix, son meilleur ami et associé, parvient à la sortir de sa coquille pour échanger quelques mots, grignoter une pizza, lui faire prendre une douche. Incapable de faire son deuil, elle passe ses journées et ses nuits à fumer, boire du café et pleurer, même son café littéraire, Les gens heureux lisent et boivent du café, ne l'intéresse plus. Mais Félix n'en peut plus de la voir se laisser aller de la sorte. Le temps est venu de retourner dans le monde et il lui propose des vacances, loin de Paris et des souvenirs. Diane ne veut surtout pas se mêler à la foule des touristes, elle se prend donc en main et par seule, en Irlande, dans le petit village de Mulranny. Là-bas, dans ce pays que Colin rêvait tant de visiter, elle essaie tant bien que mal de se reconstruire. Les débuts sont difficiles mais l'hospitalité irlandaise, la plage battue par la pluie et ses prises de bec avec Edward, son insupportable voisin, finissent par lui redonner le goût de vivre.



C'est curieux de voir comment à partir de sujets graves, la perte brutale d'un enfant et d'un mari, le deuil, la résilience, Agnès Martin-Lugand a réussi à écrire une indigeste bluette sentimentale. Et les clichés foisonnent ! Pour l'auteure, les gays (oui le meilleur ami aime les hommes, ça donne une touche cool à l'histoire ) passent des nuits de folie, entre fêtes endiablées et coucheries d'un soir. En Irlande, il pleut et on boit de la bière, tout en affichant l'obligatoire sourire accueillant parce qu'on est un peuple sympathique. Mais le pompon, le summum du cliché harlequinesque, c'est le passage improbable de la haine à l'amour entre la veuve brisée et le rustre d'à côté, contrarié bien sûr par une ex qui s'impose, insiste et n'est pas gentille du tout, du tout. D'ailleurs cette infâme manipulatrice lui a brisé le cœur par le passé, c'est pour ça qu'il est bourru !

Bref, une lecture dispensable mais qui pourra combler une envie de romantisme facile.
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13 à table ! 2024

"13 à table !" a dix ans déjà. Cet opus doit donc être le onzième, et c'est le septième que je lis. Le thème centrale de celui-ci est, évidemment, "10 ans"... Et preuve qu'on peut se bonifier en vieillissant, c'est pour moi le meilleur de la lignée.



Quoi qu'il en soit, une lecture solidaire ne se refuse pas. Courrez donc chez votre libraire acheter ce petit livre : 6 Euros qui financent 5 repas !



- J'ai beaucoup aimé : "J'ai dix ans... demain" de Michel Bussi ; "22." de Maxime Chattam ; "69, année fatidique" de François d'Epenoux ; '"Chloé" de Karine Giebel ; "Garçon Crépon" de Philippe Jaenada ; "Où en serions-nous aujourd'hui ?" d'Agnès Martin-Lugand ; "L'Appartement" de Romain Puértolas ; "Le portail" de Leïla Slimani ; "Le Miroir" de Franck Thilliez ;

- J'ai bien aimé : "Ceci est mon journal intime" de Lorraine Fouchet ; "On n'est pas des machines..." de Raphaëlle Giordano ; "Les Escarpins, un conte de Noël" d'Alexandra Lapierre ; "Cake marbré au chocolat" de Cyril Lignac ; "Aranéide" de Tatiana de Rosnay ;

- J'ai moins aimé : "La fin de l'enfance" de Philippe Besson.


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La Datcha

Bienvenue à la Datcha



Je ne savais rien de ce livre avant de le commencer juste son titre.

Je n’ai rien voulu lire.

Je voulais ouvrir ce nouveau roman et laisser Agnès me conter son histoire.



C’est étrange, car je n’ai jamais rencontré l’auteure ; (c’est un rêve, même si je ne sais pas si je pourrais aligner 2 mots

intelligibles), mais j’ai immédiatement entendu sa voix quand j’ai lu la première page.



Une voix que j’ai imaginée depuis 2013.

Une voix que j’ai toujours écoutée même quand j’adhérais moins à ce qu’elle avait à me raconter.

Ici, à la Datcha, je me suis laissée totalement porter par sa voix.

Je l’ai laissée m’emmener visiter la datcha et ses propriétaires.



Je ne peux pas expliquer ce lien que j’ai avec ses livres, je ne cherche même pas à l’expliquer, mais tous me parlent.

Tous touchent de près ou de loin à quelque chose que j’ai vécu, que j’ai connu.

Agnès Martin-Lugand a touché une fois de plus à une blessure, à une faille pourtant bien cachée de mon enfance.

Ses livres, certains plus que d’autres sont comme écrits pour moi.

Ce n’est pas la seule auteure à avoir ce pouvoir sur moi. (Tu verras tout bientôt de qui d’autres je parle)



Revenons au livre, on va suivre Hermine. L’héroïne de ce livre. On lit son arrivée à la datcha lors du 1er chapitre puis on bascule 20 ans plus tard.

Tu restes un bon moment dans le même flou, dans la même inquiétude, dans la même incertitude qu’Hermine concernant son avenir et celui des personnes chères à son cœur.

Les réponses aux questions pourraient ébranler toute sa vie.

Son stress, sa tristesse je les ai pris de plein fouet.



Évidemment, je ne te dirai pas de quoi il s’agit ni même ce qu’est la datcha à part un lieu.



« Doucha moya »



Je peux juste te dire qu’il est question de deuil, de liens plus forts que ceux du sang, de la peur de l’abandon, d’amour parental, des coups très durs de la vie.

De la signification d’un foyer quand on a pour toute possession qu’un sac à dos. De chanson tsigane, d’enfants et de personnes âgées

Du temps qui passe trop vite ; sans qu’on ait eu le temps de se préparer, de volonté et d’amour à toute épreuve.

De loyauté. De vivre pleinement ses émotions et ses ressentis pour ne pas se laisser ronger par les remords, les regrets ou de la négativité. Il parle aussi de main tendue et du destin qui te remet des clés entre tes mains.

Il te parle des racines celles ancrées profondément et celles qui peine à pousser par peur de se retrouver arrachées.

Les racines que l’on crée et celles que l’on a toujours eues, mais qu’on a étendues à d’autres.

Les racines que tu déploies au fil du temps.

Les racines de la datcha si tu décides de lire ce livre



Agnès Martin-Lugand laisse planer le suspens, elle entretient le mystère autour de son héroïne.

Elle te parle de l’amour qui fait du bien, qui soigne, qui répare et qui fait grandir.

L’amour qui blesse et l’amour qui se tait pour protéger.

L’amour qu’on comprend sans les mots et celui qui se dit chaque jour.

Celui qui fait peur, car il s’approche dangereusement du mur érigé et celui qui fait exploser les murailles dressées.



Quand j’ai ouvert la Datcha ; le temps s’est arrêté.

Rien n’aurait pu me déconcentrer, grâce au talent incroyable de conteuse de l’auteure, je me suis laissée porter hors du temps ; me laissant bercer par les mots d’Hermine, la gamine.



Ce livre a parlé à la petite fille qui est en moi, à l’adolescente, à la femme et à la mère, à la gamine ; ce livre a posé un regard bienveillant sur chacune d’elle et l’a apaisée.

Ce roman lui a susurré que tout ira bien, j’ai fermé la dernière page, j’ai serré le livre contre mon cœur et enfin les yeux mouillés, j’ai relevé la tête.



Je lève la tête, je vois Macha toujours élégante dans sa robe bleu — marine, un chignon bas, son port de tête altier.

Elle lève le bras, elle me fait signe et me signifie par là que ce n’est pas un au revoir.

Qu’elle restera auprès de moi !

Je la vois à bord de sa Méhari, les mèches folles au vent de sa voiture décapotée sillonnant ces routes qu’elle connaît par cœur.

Je vois sur l’allée de platane Hermine me sourire depuis le perron de la datcha.

Je tourne la tête et je vois le moulin, les cyprès et les oliviers. Les vignes et les champs à perte de vue.

J’observe au nord, le Ventoux et les monts du Vaucluse ; au sud le Luberon.



« Va, Goloubka, va. »



En faisant ce geste de fermer le livre, car je viens de terminer le récit, je ressens ce sentiment, une fois plus, d’être orpheline, qu’on m’enlève une part de moi, une part d’eux.

Qu’une part de moi est restée auprès d’eux, mais je sais aussi que je les reverrai comme je revois souvent Diane, Reine, Hortense ; Véra ; Iris ; Yael et Ava ; toutes sont là ; surtout Diane et Reine que je n’ai jamais vraiment réussi à oublier. Hermine et Macha viennent de les rejoindre.



J’ai tant aimé la sérénité des lieux, j’ai été apaisée par ses murs et ses micocouliers, la balancelle de Mâcha et ses lauriers.

J’écoute Jo fredonner « la belle vie », Macha parle au téléphone en russe, j’entends le rire tonitruant de Gaby. Je perçois la timidité de Charly et ses ravioles que je rêve de goûter dans sa cuisine avec Jo et la gamine.



J’ai levé la tête vers le soleil, je n’étais plus chez moi, mais là-bas.

J’ai offert mon visage au ciel, regardé vers la cime des arbres, ces micocouliers de Provence.

J’ai senti le soleil sur ma peau.

J’ai enregistré chaque détail de chaque pierre avant de dire au revoir, car ce n’est pas un adieu à la datcha.

Le village de Goult, les murs de la datcha, sa bibliothèque, sa terrasse, ces terres de Provence sont imprégnés en moi.

Je sais que la Datcha sera là pour m’accueillir quand j’en aurai besoin comme Reine se tient toujours sur les remparts de Saint Malo m’attendant un jour, comme Diane est assise et m’attend pour boire ce café depuis tant d’années.



Je te confie les clés de la Datcha à toi qui me lis et qui ne connais pas encore ce livre.

Je te fais confiance ; tu sauras prendre soin de ce roman et de ces personnages.



Je t’écris cet avis avec mon émotion, mon cœur, mon âme et mes larmes.

Je te donne ces mots ; tu en feras ce que tu veux.


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Une évidence

Reine a eu Noé à 23 ans. Il a maintenant 17 ans.

Son amoureux était parti en Inde pour une ONG, il devait rentrer bientôt et ils auraient continué leur histoire.

Pas de chance pour Reine, il lui téléphone pour lui annoncer qu'il est amoureux d'une autre. Elle est tellement dépitée qu'elle ne lui annonce pas qu'elle est enceinte.

On la retrouve à Saint-Malo lors d'un rendez-vous d'affaires où elle rencontre le père de son fils. Complications que tout cela !

Agnès Martin-Lugand construit un roman avec de l'amour, de l'amour-amitié . de nombreuses scènes se déroulent dans la belle cité de Saint-Malo où l'auteur nous rappelle le très beau roman historique du temps de Colbert " Ces messieurs de Saint-Malo".

Elle excelle toujours dans les scènes intimes qui sonnent très vraies.

L'auteure décortique très bien les caractères de ses personnages. Je place toujours cela sur le compte de son ancien métier de psychologue.

Elle a évolué dans les relations avec les parents des jeunes adultes. La maman est maintenant très bienveillante alors que dans ses premiers livres, les parents étaient ressentis comme encombrants et empêcheurs de tourner en rond. Je remarque cela car j'ai l'âge des parents finalement et je suis contente qu'elle les ait remis à l'honneur.

Voilà une auteure que j'apprécie beaucoup même si certaines situations sont cousues de fil blanc mais pas tant que ça, quelques petits mystères subsistent vers la fin.

J'ai lu tous ses romans sauf le dernier. On peut dire que suis fan.

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La Datcha

Une jeune fille erre à Cavaillon pour rejoindre le Sud dans le but de chercher un travail. Jo passe par là et lui propose de monter dans sa camionnette. Rassurée par les tenanciers du bar, elle se laisse emmener jusqu'à l'hôtel que Jo dirige avec son épouse. Ils ont besoin d'une femme de chambre pour la saison et l'accueillent très bien.

Hermine va rester là et trouver une famille qu'elle n'a jamais eue. Elle va pouvoir fonder sa famille.

Les mystères de la Datcha, nom de l'hôtel s'éclairent petit à petit : l'enfance de Jo, celle de Macha dont les parents viennent de Russie, leurs enfants, leur deuil, la vérité sur le passé tourmenté de son mari avec lequel elle a deux enfants.

Après tout cela, on sait mieux pourquoi Jo a décidé de cueillir "la gamine" comme il l'appelle et de la ramener à l'hôtel.

L'histoire se passe dans le merveilleux cadre du Luberon près de Goult, ce qui donne un charme évident au récit.

J'apprécie Agnès Martin-Lugand depuis ses débuts.

Elle analyse toujours ses personnages très finement.

Ici, le thème de l'abandon et le pouvoir de rebondir sont très bien abordés.

Cependant, les évènements s'écoulent lentement, trop lentement à mon goût. J'ai donc été déçue par ma lecture ainsi que par la précédente "Nos résiliences".

Je reçois beaucoup d'encouragements pour lire le dernier " La déraison" où, me disent mes connaissances, l'auteure a retrouvé tout son peps.
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Déjà le titre, j’aurais dû me méfier vu qu’il s’agit de l’histoire d’une … couturière ! Ce 2e roman d’Agnès Martin-Lugand m’est presque tombé des mains, et je me demande encore comment j’avais pu aimer le premier, je ne devais pas être dans mon état normal ! Car que dire de celui-là sinon qu’il est mal écrit, d’une banalité affligeante et limite indigeste.

Le sujet ? Une femme, Iris, dont le destin de couturière a été contrarié par ses parents, qui s’ennuie dans sa petite vie provinciale auprès d’un mari qu’elle n’aime pas ou plus ou pas assez et réciproquement, décide, suite à la révélation de la trahison de ses parents (je vous passe les détails du déjeuner dominical), de tout quitter (son mari, son boulot à la banque) pour changer de vie et tenter sa chance à Paris. Évidemment, là-bas, elle va rencontrer non seulement le succès, la révélation de sa destinée, mais aussi l’amour en la personne de Gabriel (le contraire de son mari, le séducteur de haut vol avec un grand S qui va évidemment changer du tout au tout pour les beaux yeux d’Iris), tout cela agrémenté d’une petite dose de vilénie en la personne de Marthe, son mentor, un personnage tout sauf crédible. Rien ne nous est épargné en poncifs et en banalités dans ce roman, et tout est cousu de fil blanc (c’est le cas de le dire !) : pendant qu’Iris est pétrie de culpabilité à l’idée de tromper son mari, et qu’elle lui reste donc fidèle, on se doute bien que lui la trompe sans aucun état d’âme (les coups de fils passés à l’écart, franchement si on ne comprend pas… de même que les gardes bienvenues à l’hôpital !). Le rebondissement final est également à hurler de rire, Marthe se transformant tout d’un coup (et là on n’a rien vu venir !) en harpie manipulatrice et violente !

Bref, Agnès Martin-Lugand nous donne à lire une bluette niaise, ennuyeuse, accumulant clichés et dialogues d’une rare pauvreté ! Que l’auteur soit une psychologue clinicienne m’étonne un peu tant ses personnages sont d’une platitude sans nom, sans aucune profondeur psychologique, c’est le comble !



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Les gens heureux lisent et boivent du café

Moi aussi pour être heureuse je bois du café et je lis beaucoup mais en évitant soigneusement les romances à l'eau de rose.

J'ai choisi de lire Les gens heureux lisent et boivent du café en étant parfaitement au courant du coté très "fleur bleue" de ce roman mais j'ai quand même eu envie de le découvrir pour me faire ma propre opinion.... Très rapidement (dès la page 70 pour être exacte), j'ai compris que l'histoire allait prendre un tour plus que prévisible, dans la grande tradition de la littérature sentimentale et j'ai du me forcer pour en venir à bout. J'avais osé espérer qu'Agnès Martin- Lugand ferait preuve d'originalité en renouvelant le genre mais non, aucun cliché ne nous est épargné. Mais bon... il en faut pour tous les goûts. Ce que je respecte complètement.
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