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Critiques de Aimée de Jongh (373)
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Jours de sable

Ma deuxième BD du mois, et je ne regrette pas ce choix.

Années 1930, États-Unis, un jeune photographe est envoyé par une administration gouvernementale,, la FSA, pour montrer par des images (le choc des photos) la détresse de ces fermiers du "Dust Bowl", confrontés à une sécheresse prolongée et à des tempêtes de poussière, empêchant toute forme d'agriculture.



Et chose nouvelle pour moi, j'ai été séduite autant par la mise en pages, les couleurs que par l'histoire personnelle du photographe, pourtant intéressante par l'évolution du personnage. J'ai beaucoup aimé la présence de photographies réelles entre chaque chapitre, l'alternance des formats des vignettes, les couleurs, les belles représentations des différents personnages et surtout des enfants.

Une incursion réussie dans ce monde quasiment inconnue pour moi de la BD

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L'obsolescence programmée de nos sentiments

Après des mois difficiles de longue maladie, Méditerranée perd sa maman. Presque un soulagement pour Méditerranée tant elle ne supportait plus de voir sa maman souffrir ainsi. Désormais la doyenne des Solenza, comme son frère l'a souligné, Méditerranée prend soudainement un coup de vieux. La remarque de la jeune femme qui lui laisse sa place assise dans le bus ne va pas arranger son moral. À 62 ans, est-on si vieux que ça ? N'a-t-on rien encore à offrir aux autres et à vivre ?

À 59 ans, Ulysse, veuf depuis de nombreuses années, vit mal sa retraite anticipée. Maudit plan de dégraissage ! Déménageur depuis des décennies, ses jours sont désormais bien vides et bien tristes. Se mettre au sport maintenant ? Bricoler ou lire alors qu'il n'aime pas ça ? Très peu pour lui. Une sentiment de grande solitude et de grand vide s'empare alors de lui. Jusqu'au jour où il fait la rencontre de Méditerranée...



Peut-on encore aimer à 60 ans passés et pourquoi pas, rencontrer l'amour de sa vie ? Pour Zidrou, cela ne fait aucun doute. Pourtant, lorsque l'on fait la connaissance d'Ulysse et de Méditerranée, tous les deux sont dans un état un brin mélancolique, amer, désappointé ou encore peu convaincu quant à leur avenir. Une retraite arrivant trop vite pour lui, une vie de célibataire et une fromagerie familiale à tenir pour elle. C'était sans compter sur les hasards de la vie... L'auteur, comme à son habitude, nous surprend avec cet album graphique. Malgré un début un peu trop larmoyant, l'on se laisse emporter dans cette histoire d'amour singulière et attendrissante. Zidrou dépeint avec justesse la vieillesse, la solitude, la sexualité et l'amour à plus de 60 ans. La fin, totalement inattendue, laisse dubitatif. Mais qu'importe, le scénario est touchant et les personnages d'Ulysse et Méditerranée pleins de vie. Graphiquement, Aimée de Jong nous offre de magnifiques planches. Son trait est précis et élégant, ses ambiances très bien rendues.
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Jours de sable

Aux États Unis , en 1937, on est encore sous le coup de la grande dépression de 1929. Certains états souffrent plus que d'autres, c’est le cas de la partie ouest de l’Oklahoma, cette bande de terre au nord du Texas (appelée panhandle , queue de poêle,) qui souffre d'une conjonction de calamités : Sécheresse, mauvaise gestion des terres ,sauterelles et lièvres , entrainant des nuages de poussières dévastateurs.

Pour montrer au pays la souffrance de ces populations, on décide d'envoyer sur place des photographes . John Clark est l'un d'eux . C'est son passage dans le "Dust Bowl" qui nous est narré.



Magnifique roman graphique , tant par son intérêt historique que par ses dessins , remarquables .

On comprend parfaitement la détresse des habitants du Dust Bowl, on perçoit les tensions raciales sur des terres où la famille et la santé sont les seuls vecteurs de vie.

Au delà des explications historiques en fin d'ouvrage , chaque chapitre ouvre sur une photo d'époque , où le sable semble annihiler toute tentative d'existence décente.

Le thème de la photo est ici très exploitée , avec une profonde réflexion sur son pouvoir .



Enfin , un petit mot sur le panhandle , cette queue de poêle à l'ouest de l'Oklahoma .

Le Texas a rejoint l'union en 1845 , alors qu'il était encore un état esclavagiste. Or , tout état au nord du 36 eme parallèle se devait d'abandonner l'esclavage pour adhérer à l'union , depuis un loi de 1820. Le Texas s'est alors séparé de ce petit bout de terre au nord de son territoire . Longtemps appelé No man's land, il fut rattacher au début du 20 ème siècle à l'Oklahoma.
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L'obsolescence programmée de nos sentiments

Méditerranée était une magnifique femme dont le corps a été marqué par les années. Ulysse a été obligé de prendre une retraite anticipée. Ensemble ils vont réaliser qu'il n'est jamais trop tard pour être heureux et se sentir vivants.

Zidrou m'avait conquise avec L'adoption mais celui-ci est un grand cru! Gros coup de coeur pour cette bande dessinée qui fait un joli pied de nez aux préjugés sur la vieillesse.

Cette histoire est drôle, belle et donne un regain d'espoir. Une véritable quête du bonheur qui se termine de façon incroyable mais qui fait un bien fou.

J'ai adoré et je la recommande fortement.
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Jours de sable



Un dossier sous le bras, John Clark se précipite, dans les rues de Washington, pour être à l'heure à son rendez-vous. S'il vit à New York et travaille pour un journal local, il doit présenter ce jour-là quelques-unes de ses photos au dirigeant de la Farm Security Administration, un organisme gouvernemental qui a pour mission d'aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. Aussi a-t-il besoin de photographes mobiles pour montrer aux yeux de l'Amérique ce qui se passe à la campagne. Au vu des clichés que Matt a apportés, le dirigeant l'engage. Sa première mission, basée dans l'Oklahoma, plus exactement dans le Panhandle, sera de montrer ce à quoi ressemble la vie dans le Dust Bowl, une région englobant une partie du Kansas, du Texas, du Nouveau-Mexique, du Colorado et le Panhandle, qui subit depuis des années des tempêtes de poussière. Des tempêtes qui s'aggravent et s'intensifient à cause de la sécheresse et qui rendent impossible toute activité agricole. Aussi les habitants migrent-ils, de plus en plus nombreux, vers la Californie. En acceptant cette mission, John ne s'imagine pas un seul instant combien sa vie et ses convictions allaient basculer...



Quel bel et émouvant album que nous propose Aimée de Jongh avec ces Jours de sable... L'auteure met en avant les conditions de vie des habitants du Dust Bowl qui subirent, durant les années 30, de terribles tempêtes de poussière. Des tempêtes qui mirent à mal aussi bien l'économie, l'agriculture que la vie des gens à proprement parler. Elle met aussi en avant le rôle essentiel, et pourtant faussé, de la photographie qui ne montre pas toujours la réalité. L'on ne voit pas le hors-cadre ni les éventuelles manipulations. C'est au travers du regard et de l'expérience faite sur le terrain du jeune John Clark que l'auteure met en lumière le pouvoir de la photographie. En effet, le jeune homme va, au fil des jours passés dans le Dust Bowl et au fil des rencontres, se rendre vraiment compte des tragédies, des malheurs et se poser de réelles questions sur son travail. Pour cet album, Aimée de Jongh, qui s'est rendue aux États-Unis et a effectué un long travail de recherche, nous offre un album dense, riche, réellement passionnant, pertinent et touchant. Graphiquement, elle donne magnifiquement à voir : ses planches de poussière sont suffocantes, les émotions perceptibles, le découpage intelligent, le trait élégant et les photos insérées saisissantes.

Un album magnifique et émouvant...
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Jours de sable

Superbe histoire que celle de ce Dust Bowl, alors que le sujet ne paraissait pas très excitant au départ ; en 1937, un jeune photographe part pour un premier reportage en Oklahoma à la demande de la FSA (Farm Security Administration) afin de rendre compte de la désertification de la région et de ses conséquences dramatiques pour les habitants.

Traits et plumes sont fluides, l’étouffement des hommes, de la terre et du ciel est très bien rendu par les dessins puissamment évocateurs d’Aimée de Jongh, qui amène une véritable réflexion sur l’importance de l’image, qui peut valoir mille mots, mais qui peut aussi être mise en scène pour servir une intention, faire passer un message.

La désertification de la région fait également écho à la réalité écologique actuelle de notre petite planète ; ces tempêtes de poussière forçant la population à l’exode étant dues aux fermiers, qui, à force d’agriculture, ont érodé la terre.

Les dernières pages documentaires apportent un éclairage instructif sur la réalité de la grande sécheresse qui a duré près d’une décennie dans la région et a poussé des millions de personnes à devenir migrants climatiques. L’autrice avertit sur les risques de reproduction du phénomène dans les années à venir du fait de l’extension des terres agricoles, de la sécheresse et du réchauffement climatique, cela sans ton moralisateur, avec des photos d’époque, sources d’inspiration pour l’auteure. Un beau voyage.

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Jours de sable

Le Dust Bowl c’est cette tempête de poussière qui a frappé l’Oklahoma dans les années 30 sur environ une décennie. Des petits grains de poussière qui ont jeté sur la route des milliers de familles qui ne pouvaient plus cultiver leurs terres. Des travailleurs de la terre désormais sans métier, sans maison, sans avenir qui partent vers l’ouest, en Californie, vendre leur force de travail. Ceux qui restent n’ont plus rien, que de la poussière et du sable. La poussière ça n’a l’air de rien, mais ça s’insinue partout dans les plis de vos vêtements, dans vos maisons, dans l’air que vous respirez elle s’infiltre dans vos poumons et vous étouffe à petit feu. La poussière vous prive de lumière, d’eau, d’air, d’espoir et d’avenir. Elle vous affame, vous malmène, elle est insaisissable et partout. Passive, envahissante, redoutable et surtout implacable. Rien ne lui échappe. C’est un ennemi puissant qui ne se combat pas.



« J’ai appris combien la poussière diffère du sable. Le sable est concret. On peut en sentir les grains quand ils glissent entre les doigts. La poussière est beaucoup plus fine. On ne peut pas en distinguer les particules. Etonnement la poussière semble se comporter comme de l’eau. Par conséquent le paysage d’ici ressemble à un océan secoué de vagues. Pour les gens du coin, de telles distinctions comptent peu. Ils doivent vivre avec ces deux fléaux…les nuits de poussière…et les jours de sable. »



Ces hommes et ces femmes jetés sur la mythique route 66 tentent d’échapper à ce fléau. Ils ont abandonné à la poussière tout ce qu’ils avaient mais d’autres sont restés. C’est eux que John CLARCKS est parti photographier pour le compte d’une organisation gouvernementale. Il faut montrer la misère pour espérer attendrir les décideurs et lever des fonds. Il faut montrer au monde l’enfer du Dust Bowl. Mais une fois sur place John va trouver bien plus que de la misère, car les plus grandes richesses se cachent parfois dans les lieux les plus démunis.



En cheminant avec John dans ces paysages apocalyptiques j’ai senti l’ombre de Steinbeck planer sur chaque image. J’ai eu le sentiment que Aimé de JONGH faisait revivre la famille JOAD, en tous cas leur souvenir a accompagné ma lecture de la première à la dernière page.



Des dessins magnifiques qui parlent d’eux-mêmes. Des pages entières sans un mot où tout est dit. Des visages qui disent la détermination, la fierté, l’épuisement, la colère, la combativité, la résignation, les joies simple, l’espoir.

Des visages d’enfants espiègles, attachants, de paysages désolés, du vent, de la poussière, du sable et au milieu de tout ça, la vie.

Des photos de l’époque et quelques pages sur le contexte historique complètent le tout.



Un sans-faute pour ce roman graphique d’une grande intensité, sans misérabilisme et qui étreint le cœur.



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Jours de sable

* N.Y. - 1937 - Days of Sand

John, 22 ans, photographe à la rubrique chiens écrasés d'un journal local, rêve de grands reportages. A sa surprise, il décroche un job auprès d'une organisation gouvernementale basée à Washington qui le missionne pour mettre - en lumière - la détresse des fermiers de l'Oklahoma.



" Vous êtes engagé. Une image en dit plus qu'un millier de mots "



Eux qui ont souffert comme toute la population US de la grande dépression de 1929 sont frappés d'un mal étrange et désertent les uns après les autres une mystérieuse région



" Vous connaissez le Dust Bowl ?

-

C'est ainsi qu'on appelle une zone ovale qui englobe une partie du Kansas, du Texas, du Nouveau-Mexique, du Colorado, --- et le Panhandle de l'Oklahoma

Elle tire son nom d'un phénomène local: les Tempêtes de poussières

Même en pleine journée, le ciel peut devenir tout noir

Ceux qui y ont assisté appellent ce phénomène

'Minuit sans les étoiles'"



Arrivé sur place, John se heurte à la méfiance des locaux devant son appareil photo. C'est la première fois pour beaucoup qu'ils en voient un.

Ils ne comprennent pas trop le rapport cause à effet: en quoi une photo d'eux pourrait-elle améliorer leurs conditions de vie ?

Est-ce qu'elle se mange ? se vend ?

John peut-il faire revenir la pluie ? empêcher la sécheresse, le sable et surtout les terribles tempêtes de poussière mortelle pour ses habitants. ?





C'est donc la rencontre de John avec ces fermiers au bout du rouleau quittant la région, famille après famille (enfin avec ce qui parfois leur en reste) vers un meilleur, la Californie (écho aux Raisins de la colère de Steinbeck)





Nous partons pour la Californie mais nos filles resteront ici à jamais. Voilà pourquoi c'est si dur de prendre la route.

Mais nous savons qu'il faut partir --

Pour le bébé ---

--- et pour ne pas devenir fous.

Vous avez déjà vu des tourbillons de poussières, non ?

Parfois les gens y voient le visage de ceux qu'ils ont perdus

Et nous, à chaque nouvelle tempête ---

Nous voyons nos filles."





Son propre cheminement intérieur, les rapports à son père, les questions qu'il se met à se poser sur le rôle du reporter et de son art, la photographie tout comme sur sa place à lui et dans le monde et dans la société.



" Qu'est -ce qui ne va pas ?

L'autre jour j'ai vu une maison la porte était ouverte.

En regardant à l'intérieur j'ai compris qu'elle était abandonnée

Le garde manger était vide. Les matelas avaient disparu.

Une épaisse poussière couvrait les bûches et le sable s'amoncelait au creux des fauteuils.

Il me restait encore à photographier l'intérieur d'une maison.

- ----- Tchick

J'ai saisi l'occasion --- et je l'ai regretté aussitôt

J'étais entré chez ces gens sans permission ---

--- pour en retirer quelque chose.

En quoi étais-je différent d'un voleur ?

Depuis j'ai un mal fou à faire mon travail

Je n'arrive plus à prendre de bonnes photos."





que nous raconte cette BD de près de 300 pages nous rappelant aussi 'autre point majeur' que la terre, (cultivable), à force d'être abusée par de mauvais traitements inadaptés et intensifs pourrait bien se 'retourner' contre ses tourmenteurs, les humains.





" On m'a donné le prénom de ma grand-mère Mathilda. Elle est venue s'installer ici avec ses enfants en 1910 quand les terrains étaient bon marché.

D'autres fermiers ont suivi --- à force de labourer la terre, ils ont arraché l'herbe et ont permis à la couche supérieure de la terre de s'éparpiller et de devenir poussière.

C'est ainsi que le Dust Bowl est né. ---

Ce sont leurs bêtes et leurs charrues qui ont détruit les plaines. Je ne peux pas m'empêcher de penser que ma famille est en quelque sorte responsable de notre situation à tous."





Les dessins de facture plutôt classique sont réussis, avec de très beaux moments pleine page, couleurs explosives, des paysages superbes et des portraits humains soit 'plein pied' soit focus sur les visages d'enfants qui sont très émouvants.





Le découpage original des planches sonne juste, l'encrage est superbe et l'insert de photos d'époque pour séparer les chapitres et les différents tempos de l'histoire est une excellente idée, tout comme l'alternance des grands formats et des vignettes qui comme des photos rappellent sans cesse cet art et son rôle ' montrer les choses telles qu'elles sont, les montrer avec leur âme ou les manipuler pour leur faire dire ce qu'on souhaiterait qu'elles disent.



" On peut soit attendre patiemment que la scène parfaite surgisse devant l'objectif ---

--- soit donner un coup de pouce à la vérité.

En changeant un détail, on révèle la vérité cachée

- Mais c'est une mise en scène ! "





En fin de roman, le périple US de la dessinatrice et scénariste Aimée de Jongh est expliqué ainsi que toute la documentation sur laquelle elle s'est appuyée pour construire son récit. C'est riche et passionnant sans être barbant, j'en aurais bien pris une tranche supplémentaire.





Sans musique, il y aurait manqué quelque chose.

Elle y est



" Southern trees bear a strange fruit

Vous connaissez ce vers ?

- Non Monsieur.

- Peu importe, j'en ai assez vu

- Je vous en prie. Laissez moi une chance"



Poème d'Abel Meeropol, Strange Fruit (Bitter Fruit)

Les arbres du Sud portent un fruit étrange

Du sang sur les feuilles et du sang aux racines

Un corps noir oscillant à la brise du Sud

Fruit étrange pendu dans les peupliers.





C'est aussi ainsi que commence l'une des chansons les plus célèbres de Billie Holiday. Bien loin de parler de botanique, le titre est un violent réquisitoire contre le racisme des États-Unis, évoquant à l'aide d'une bien sinistre métaphore les lynchages et les pendaisons qui avaient lieu dans les États du Sud du pays. - sujet évoqué dans ce récit également -



https://www.youtube.com/watch?v=7¤££¤93Le Panhandle de l'Oklahoma88¤££¤9PE





Histoire, graphisme, émotions et --- musique étaient au rendez-vous - tout ce qui fait d'une rencontre une rencontre réussie à un moment donné

en ouvrant tout un univers de possibles:



* Bonus en fin d'album * Rencontres fictives *



- avec Dorothea Lange et sa Migrant Mother que l'auteure a "rencontrée" au Victoria & Albert Museum (superbe photo de Florence Owens Thompson en 1936, elle a 32 ans, 7 enfants et est devenue ramasseuse de pois, après sa fuite de l'Oklahoma vers l'ouest)



- avec Walker Evans (dont j'adore les photos) et James Agie pour leur reportage sur la pauvreté auprès des métayers de l'Alabama, effectué pour la FSA



- avec Les raisins de la colère de John Steinbeck, qui avait puisé ses sources auprès des archives de cette même FSA, qui n'a existé que quelques années



- avec Caroline Henderson, Voice from the Dust Bowl, en début d'album



"Ici, dans la poussiéreuse désolation de notre No Man's Land, à l'ombre de nos chapeaux, le visage couvert d'un mouchoir et les narines enduites de vaseline, nous essayons de préserver notre maison de cette poussière qui portée par le vent, pénètre partout où l'air peut s'infiltrer. C'est presque sans espoir, car pas un jour ne passe, ou presque, sans que s'élève un nouveau tourbillon de poussière. La visibilité est alors proche de zéro et tout est à nouveau couvert d'un dépôt semblable à la vase, formant parfois une fine pellicule, parfois de véritables vagues sur le sol de la cuisines."

Caroline A. Henderson, Dust Bowl. Extrait d'une lettre du 30 juin 1935



Si vous en avez l'occasion, c'est super intéressant

Suivez les liens



vers son blog voyage

https://aimeedejongh.wordpress.com/.../days-of-sand-the.../



vers quelques planches

https://www.aimeedejongh.com/joursdesable.html

les plus belles ont été gardées pour la surprise et pour l'album.





Merci à ma librairie, La Librairie Flagey



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Le Sable est utile en certaines occasions

pour les barrages, inondations par exemple

Donc

Courage à Verviers, Pepinster et autres régions

le 20 juillet 2021 sera un jour de deuil national en BE

veille de la fête nationale

drapeaux en berne et 1 minute de silence

comme pour ces reportages photos,

je m'interroge sur ce que cela va leur apporter

dans le concret à part l'instant X



la solidarité venant des voisins

ou de parfaits inconnus

et des mouvements

organisés par les lambdas

et coordonnés par la Croix Rouge

1771 (infos)







Nous connaissons tous ou nous avons tous, en ce petit pays, famille, amis, ... qui ont été touchés

- région de Wavre dans mon cas,

enfin peu de dégâts, ouf !





Je souhaite bon courage à tous ceux qui ---

& remercie ceux qui ont posé la question de ---





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L'obsolescence programmée de nos sentiments

Les histoires d’amour ne concernent pas que des gens jeunes, avec un bel avenir, en pleine santé et respirant la joie de vivre.

Dans cette bande dessinée très touchante Zidrou nous montre que l’amour peut entrer dans la vie de personnes qui ont pourtant l’impression d’être sur le déclin, sur la route de la sortie.

Ulysse et Méditerranée ont tous les deux la soixantaine, lui est veuf depuis un long moment et il vient de perdre son boulot de déménageur, elle, elle ne s’est jamais mariée, elle tient la fromagerie familiale après s’être occupée pendant de longs mois de sa mère malade.

Ils vont se rencontrer et oser envisager un avenir commun.

L’auteur décrit avec tendresse et lucidité la vieillesse, le corps qui n’est plus le même, l’ennui, la solitude, le vide qui s’abat tel une chape de plomb sur le quotidien et le renouveau qu’apporte une histoire d’amour à un âge où on n’attend plus grand-chose.

Encore une belle réussite pour cette bande dessinée nostalgique et pleine d’espoir.
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Le retour de la Bondrée

Dans la série mec traversant une généreuse période de merde, je demande Simon.

Jeune libraire au bord de la faillite, il n'a de cesse de repousser les avances d'une grande enseigne, et ce malgré l'avis contraire de sa chère et tendre, Laura, qui pour le coup traverse également une généreuse...

Son seul havre de paix, une vieille grange, léguée par son père et paumée au fond des bois, qui fait désormais office d'entrepôt pour ses innombrables livres.

Alors qu'il s'en revenait, un soir, et pour pimenter un peu plus un quotidien déjà bien plombé, quoi de plus épanouissant que d'assister au suicide d'une femme ayant décidé de prendre le train...de plein fouet.

De ce traumatisme rejailliront moult images d'un passé qu'il croyait à jamais enfoui.

Simon, sache que nous sommes de tout coeur z'avec que toi.



Calquant astucieusement le parcours de Simon sur celui de la Bondrée -le bonhomme se rêvait ornithologue-, Aimée de Jongh bâtit un récit solide, soutenu par un trait bicolore précis desservant à merveille la dramatique d'une telle histoire jouant sur divers tableaux temporels.

Une tragédie actuelle comme catharsis à des faits antérieurs tout aussi marquants, le procédé est habile et accentue, si besoin était, le déprimant quotidien de notre candidat à même de tirer 6 fois sur 5 la boule noire à mo-mo-motus.



A découvrir en période d'euphorie maximale ou à proximité d'une douzaine de boîtes de Lexomil, c'est selon.
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Jours de sable

Un somptueux roman graphique du « Dust bowl » aux États-Unis.



C’est l’histoire d’un jeune photographe qui part vers le « panhandle » de l’Oklahoma, la poignée de cet état en forme de chaudron. On est en 1937 et en même temps que le narrateur, on découvre peu à peu la misère de ses agriculteurs, aux prises avec une sécheresse de plusieurs années consécutives. Et même si le titre parle de Jours de sable, ce sont des « jours de poussière » que vivent les habitants.



La magie des dessins de l’autrice Aimée de Jongh nous plonge dans la tempête de poussière, des dessins réalistes où transparaissent aussi bien les forces destructrices de la nature que la chaleur des émotions humaines.



C’est beau, c’est terrible et c’est inspiré d’histoires vraies. Un roman graphique à découvrir.

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Jours de sable

Un magnifique roman graphique ! Nous sommes en 1937, aux États-Unis, pendant la Grande Dépression. Un tout jeune photographe de 22 ans qui n’a pas encore fait ses preuves est engagé par un organisme gouvernemental. On l’envoie dans le Dust Bowl avec pour mission de prendre des photos qui rendent compte de la situation des agriculteurs dans la vaste région traversée par de terribles tempêtes de sable depuis plusieurs année. John Clark va découvrir beaucoup de choses sur la photographie, sur les humains en général et sur lui-même…

***

J’ai vraiment beaucoup aimé Jours de sable. Le récit nous plonge directement dans le drame que vivent beaucoup d’Américains depuis le krach boursier de 1929. Une vingtaine de pages nous montre que la situation n’est guère brillante en ville, mais la découverte des conditions de vie dans le Dust Bowl sera un vrai choc pour John. L’histoire se déroule comme un roman d’apprentissage dans lequel le jeune homme se confronte à de terribles situations. Il commence par se comporter assez maladroitement pour finir, petit à petit, à apprendre de ses erreurs, à s’ouvrir aux autres en gommant ses a priori et à prendre un nouveau départ. Outre cet aspect particulier, ce roman graphique pose de vraies questions sur l’éthique de la photographie et sur les responsabilités humaines dans la survenue de certaines catastrophes climatiques.

***

Si dans les huit premières pages, celles où on voit John reboucher une tombe, Aimée de Jongh a opté pour le gris, tout le reste du livre est travaillé dans les tons ocres qui traduisent inlassablement l’omniprésence de la poussière qui envahit tout, jusqu’aux poumons des habitants. Le gris réapparaît brièvement quand on revient au présent de John, presque à la fin du volume. Chaque chapitre, il y en a huit, est introduit par une photographie d’époque dont on trouve le crédit en fin d’ouvrage. L’autrice a choisi de présenter d’autres photos dans la dizaine de pages d’explications qui viennent clore ce roman en apportant des précisions sur la véritable enquête des photographes mandatés par la FSA (Farm Security Administration) et sur son impact. Une mention spéciale pour la photographie présentée sur les gardes, « coupée » par le corps du livre : le présent et l’avenir, peut-être. J’ai adoré ce livre !

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L'obsolescence programmée de nos sentiments

Finie la vie de déménageur, à 59 ans Ulysse est viré. Fin de l'Odyssée? Il tourne en rond, désoeuvré. Jusqu'à ce qu'il rencontre Méditerranée. À 62 ans, elle vient d'enterrer sa mère et s'est pris un coup de vieux elle aussi. Nos vieux tourtereaux vont déjouer «l'obsolescence programmée de nos sentiments» et nous entraîner dans une histoire d'amour où leur âge est mis en relief sans gâcher en rien le plaisir de la romance. Ce n'est pas comme dans la jolie BD Malgré tout, ici le vieillissement des corps n'est pas du tout gommé, et les pages où Méditerranée scrute dans la glace les marques physiques du passage du temps, avec leurs gros plans sur les différentes parties du corps dénudé, sont très réussies.

Une BD très efficace, émouvante, avec une fluidité narrative bien agréable et des dessins tendres et vivants.
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Jours de sable

USA. 1937.



John Clark , 22 ans, est photographe. Dans le pays, c'est encore la misère pour beaucoup de monde. La crise de 1929 à Wall Street a entraîné des chutes d'entreprises en cascade. La misère touche bien des gens. Elle est clairement visible dans les villes.

Et dans les campagnes ? La situation n'est guère brillante. Pourtant, il existe un endroit qui est carrément l'enfer sur Terre : le Dust Bowl… Vous ne connaissez pas ? Les Américains non plus ! Cette région est balayée par des vents très puissants qui soulèvent un sable qui s'immisce partout à cause d'une sécheresse qui dure depuis des années. Pas une goutte d'eau ! Pas une ! Ceux qui habitent cette région n'ont qu'une solution : migrer vers la Californie… s'ils en ont les moyens. Autrement, il ne leur reste plus qu'à mourir de faim, de soif ou les poumons envahis par cette saleté de poussière qui vous asphyxie.

C'est pour attirer l'attention des masses qu'un organisme gouvernemental, la Farm Security Administration, a été créé. Quel moyen employer pour faire connaître au pays l'état dramatique dans lequel se trouvent les fermiers du Dust Bowl, région à cheval sur l'Oklahoma, le Texas et le Kansas ? La photographie ! Une mission cruciale attend John Clark…



Critique :



Un des livres les plus poignants de ces dernières années vous tend les bras ! N'hésitez pas à vous procurer « Jours de Sable », un roman graphique magnifiquement mis en images et en couleurs, servi par un texte sensible qui ne dit que l'essentiel pour ne pas distraire le lecteur. Aimée de Jongh réalise là un travail d'historienne mettant à la portée de tous la compréhension d'un phénomène climatique qui va transformer, par la faute des hommes, un petit paradis vert en un désert où le soleil chauffe l'air qui entraîne ses tourbillons de poussière au point que les gens se voient plongés dans la nuit en plein jour. (Voilà qui devrait nous servir d'avertissement au moment où, sur tous les continents, nous désertifions à qui mieux-mieux !)



L'auteure se livre à un découpage quasi cinématographique de son ouvrage en variant les plans. Certaines doubles pages donnent envie de les agrandir et de les placer bien en vue pour rendre hommage à la subtilité précise de son travail.

Aimée de Jongh a, certes, inventé une histoire, un personnage aussi, mais celle-ci est basée sur des faits historiques indéniables illustrés dans l'album par des photos d'époque.

La subtilité du récit fait que l'auteure garde comme fil conducteur ce jeune photographe de vingt-deux ans qui avait besoin d'un gagne-pain et qui se voyant confier cette mission y trouve une planche de salut. Ce qu'il va découvrir va le métamorphoser en profondeur au contact de ces personnes qui fuient devant son objectif qui fait même pleurer les enfants. Autant à Washington et New York les gens sont familiarisés avec les appareils photographiques, autant dans ce désert, un inconnu avec une étrange boîte fait peur et dérange. John Clark, qui n'est pas idiot, va changer son approche, parfois en trichant, en manipulant, y compris auprès de personnes dénuées de tout, même d'un simple litre d'eau, jusqu'à ce qu'il se rende compte du côté atroce de son comportement et change radicalement.



Amie lectrice, ami lecteur, ce serait bien le Diable si vous aussi vous ne vous laissez pas prendre à la gorge par ce récit, par ces personnages merveilleux qui gardent leur dignité face à des conditions de vie épouvantables.



Voilà un livre qui mérite de figurer dans toutes les bonnes bibliothèques ! Un pur Chef-d'oeuvre ! Il n'attend plus que vous…



A voir :

https://www.youtube.com/watch?v=Z4_mnXPZPRk

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Jours de sable

Très belle découverte que cette bande dessinée qui raconte un épisode du réchauffement climatique ayant eu lieu dans les années 1930.

Du côté de l'Oklahoma, dans le "dust bowl", différents facteurs (comme toujours) ont contribué à la création de ces nuages de poussière qui ont été repris récemment dans le célèbre "Interstellar" de C. Nolan.

Le dessin, très épuré, très travaillé pour donner une impression illusoire de simplicité se met au service d'une histoire touchante de sincérité.

N'hésitez pas, cette BD mérite de figurer dans une bibliothèque.
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Jours de sable

Cette superbe bande dessinée décrit les conditions de vie économiques et sociales d'une région bien particulière des Etats-Unis, ayant connue durant toute une décennie la sécheresse et des tempêtes de sable, lesquelles ont entraîné la ruine des populations de cette zone.

Située entre l'Oklahoma, le Kansas et le Texas, cette région appelée « Dust Bowl » a connu une des pires sécheresses des Etats-Unis, et cela à une période déjà difficile, puisque cela se passait dans les années 30, après le krach boursier de 1929.

Un jeune photographe est recruté pour aller documenter ce drame agricole et humain.

Les dessins sont somptueux, on sent que l'auteure aime la photographie, beaucoup des illustrations ressemblent à de vieux clichés en noir et blanc et les choix de cadrage sont fantastiques.

La jeunesse du photographe et son inexpérience permettent de mieux rendre compte du drame humain vécu par ces familles qui ont tout perdu, leurs terres, leurs maisons, leur santé et parfois des membres de leur famille.

Une bande dessinée magnifique et un témoignage bouleversant.



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Jours de sable

Ce livre d’Aimée de Jongh évoque particulièrement une zone ovale, qui englobe une partie du Kansas, du Texas, du Nouveau-Mexique, du Colorado et d'une partie de l'Oklahoma et surnommée le « Dust Bowl » qui met les agriculteurs dans une situation dramatique, surtout au moment crucial de la grande dépression. Un photographe est donc envoyé sur place pour recueillir des témoignages. Les faits relatés sont historiques et existent réellement. Une descente aux enfers pour John Clark qui peu à peu va prendre conscience de son rôle, de celui de ses photos et en être à jamais marqué.

L'auteure nous livre une réflexion particulièrement intéressante et très actuelle sur le poids des images et les conséquences catastrophiques laissées par la main de l'homme.

Un roman graphique qui ne laisse pas indifférent.

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Le retour de la Bondrée

Un panneau affiche "Liquidation totale" devant la librairie Antonisse. Simon a hérité du magasin de son père qui l'a lui-même hérité de son propre père. La proposition de rachat alléchante d'un grand groupe pourrait éviter le pire à Simon et sa femme, qui se retrouveraient alors sans travail, mais il ne tient pas à laisser sa boutique à quiconque. Il aurait alors l'impression de trahir son père. Au grand désespoir de sa femme. Un soir, il se rend dans la cabane, en pleine forêt, dans laquelle il vient récupérer de vieux livres qu'il ramène à la librairie. Au retour, en pleine nuit, il attend patiemment le passage du train et la levée de la barrière du passage à niveaux. Soudain, une femme jaillit de derrière un arbre et se plante là, au milieu de la voie ferrée, les bras en croix et les cheveux au vent. Incapable de réagir et encore moins de se lancer vers elle, il assiste, impuissant, au suicide de cette femme. Se sentant coupable de ne pas être intervenu, ce terrible drame va faire ressurgir des souvenirs de son enfance...



Une scène traumatisante pour Simon et c'est tout un pan de son passé qui refait surface. Que s'est-il passé au cours de son enfance pour que remonte ainsi un fort sentiment de culpabilité? Pour qu'il se replie ainsi sur lui-même? Alternant présent et passé, cet album retrace habilement et avec justesse la vie de Simon et dépeint les faits tragiques qui l'ont jalonné. À l'instar de la bondrée qui repart de zéro pour recommencer sa vie, le jeune homme devra faire table rase du passé s'il veut se construire. Aimée de Jongh nous offre un album riche et émouvant, ponctué de magnifiques silences. Un portrait attachant d'un homme bousculé, en proie à ses doutes et ses regrets. Graphiquement, ce noir et blanc profond et expressif et ce trait hachuré magnifient ce scénario.
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Jours de sable

Troisième bd que je lis avec les dessins de Aimée De Jongh et je suis de plus en plus épatée par son talent. Les visages, les paysages, les décors. Expressifs, en mouvement, les milles détails, le choix des couleurs. Tout me bluffe. Dès les premières pages de celui-ci, je pense au magicien d’Oz et comprend pourquoi l’histoire se passe au Kansas : pour que Dorothy se trouve dans une tornade. Un jeune photographe est envoyé dans le Le Dust Bowl (« bassin de poussière ») touché dans ces années 1930 par la sécheresse provoquant une catastrophe écologique et agricole. Il doit faire une série de photos pour témoigner de la pauvreté et ainsi débloquer des fonds du gouvernement. Et là, je n’ai pu que penser à Waller Evans qui accompagnait James Agee en 1936 dans « Louons les grands hommes » (d’ailleurs cité en postface). Comment ne pas être insensible à la détresse de ses contemporains ? Poignant et humain. Et encore un de piqué chez le_chartreux !
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Jours de sable

Traduction : Jérôme Wicky

Lecture recommandée par une jeune fille travaillant à la bibliothèque de ma ville.



Dust Bowl = bassin de poussière. C'est une région à cheval sur l'Oklahoma, le Kansas et le Texas, touchée dans les années 1930 par la sécheresse et une série de tempêtes de poussières provoquant une catastrophe écologique et agricole. On nomme la période correspondante les Dirty Thirties.

Source : Wikipédia



Les dessins et les photos de cet album sont saisissants. J'étais tellement perturbée par ces évènements effroyables pour toute une population pauvre que je suis allée voir sur Internet ce qu'il en était.

Et bien, en lisant cette BD formidable vous vous rendrez compte de ce qu'a souffert la population, cette poussière envahissante tuant indifféremment les hommes et les bêtes. Les pages 238 à 243 représentent la progression d'une tempête de poussières et la page 244 en montre le résultat avec une photo.

Une postface complète admirablement le propos.

A lire de toute urgence, car avec le réchauffement climatique, certaines régions ne vont-elles pas aussi être touchées par une catastrophe semblable ?

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