Alain Korkos

Si vous vous demandez pourquoi il y a des étoiles dans le ciel, pourquoi les hyènes rigolent tout le temps et pourquoi les girafes ont un long cou, alors ce livre vous apportera toutes ces réponses, de façon poétique et drôle.
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Déambuler dans un musée pour y admirer des œuvres célèbres, c’est agréable, mais que voit-on exactement si on n’a pas reçu de formation, que la visite n’est pas guidée ou si l’on n’a pas consulté quelque ouvrage afin de préparer la visite ?

Des peintures célèbres, on en connaît tous un certain nombre, mais qu’ont –elles à nous révéler ? Bien des trésors, et ce livre permet d’analyser pas moins de soixante-et-une œuvres, depuis la préhistoire (une peinture), jusqu’à Zao Wou-Ki en passant par les différents courants entre la fin du Moyen-âge et l’époque actuelle. Les œuvres sont facilement observables dans ce grand livre (Guernica bénéficie d’une double page à elle seule) , et permettent des allées et venues entre texte et peinture. C’est avec un œil neuf que j’admirerai ces œuvres à l’occasion de sorties dans un musée.

Un livre à offrir à ses amis, à lire aux enfants (9-10 ans), à commenter aux plus jeunes.

Coup de cœur !!!!


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Un roman policier qui plonge ses lecteurs dans le quartier de Barbès à Paris et dans la culture africaine.



Betty est une jeune fille pleine de vie, fille unique elle vit avec sa mère bretonne tout en ignorant tout de l'identité de son père. Sa préoccupation principale est le jeune et beau Lucas Ikomé qui occupe toutes ses pensées.



Un jour pourtant, elle assiste à l'enlèvement d'une jeune femme habillée par un pagne recouvert du tissu "les ongles de Marie-Thérèse" que l'on force à embarquer dans un taxi. Suite à leur départ, elle trouve sur le sol une statuette africaine.



Elle décide aussitôt de mener l'enquête afin de retrouver et délivrer la jeune femme. Elle va pour cela commencer par interroger tous les marchands de tissu du quartier ainsi que les vendeurs de statues...



Un récit tout en mouvement où chaque indice permet d'avancer en excluant certaines pistes. Il dessine en parallèle le portrait d'une Afrique riche et multiforme.



L'héroïne qui se dit spécialiste de tissu africain nous éclaire sur le sens des motifs que l'on peut trouver sur les pagnes. C'est un élément important de l'histoire.



Il est aussi question d'identité avec la recherche par la jeune fille d'informations sur son père. Les deux fils de l'histoire se rejoignent avec un final émouvant à l'intérieur d'un livre aux tonalités gaies.



A lire !
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Récit douloureux, La Maladie Bleue évoque sous forme de journal intime, les souffrances d'un adolescent en mal de père. Les scènes se suivent à une vitesse hallucinante, ponctuées par des encarts publicitaires de journaux datés de 1968, que l'enfant entasse sous son lit.

L'auteur, récompensé par le prix du roman jeunesse Brive-Montréal en 1996, propose ici une vision très personnelle du Paris de 1968 : un adolescent raconte son mal de vivre dans une capitale en pleine ébullition. C'est son mai 68 à lui qui importe ici : sa haine pour " l'autre " qui vole son argent de poche et dilapide les économies du ménage, la visite de l'huissier de justice, les petits larcins avec les copains, les contemplations morbides devant la glace, son envie de mourir, ses veines bleutées qui le défigurent…

La littérature jeunesse propose désormais de nombreux ouvrages permettant aux jeunes de découvrir l’art et les artistes, on ne peut que sans réjouir.

Celui-ci s’adresse semble-t-il aux enfants à partir de 10-12 ans et propose une lecture d’une cinquantaine d’œuvres parmi les plus représentatives du XVe au XXe siècle et de répondre aux petites énigmes ou grandes énigmes qu’elles peuvent présenter de prime abord : pourquoi ces montres sont-elles molles ? y a-t-il quelqu’un dans cette maison ? Que font-ils sur cette barque ? C’est quoi toutes ces taches ? Pourquoi crie-t-il ? …. Pour chaque œuvre, l’auteur nous donne une clef de déchiffrage, satisfaisante ou pas, à vous de juger…

Mais je n’ai pas aimé ce livre, en tout cas ce n’est pas celui que je choisirais pour initier mes petits-enfants.

D’abord, il est trop grand et lourd, donc pas très pratique à manipuler. De ce grand format, le contenu ne tire pour autant aucun avantage car le texte assez restreint, flotte, quant aux titres même les plus courts sont d’une taille démesurée et occupent près du tiers de la page, parfois même près de la moitié ! D’une page à l’autre la typo n’a pas la même taille et j'en passe....Enfin il semble qu’on ait voulu opter pour chaque page d’un code couleur aux tons soutenus, dans la mesure du possible en rapport avec l’œuvre présentée, on se trouve parfois en présence ici d’un rose flashy, là d’un grenat, là d’un violet intenses qui rendent le texte parfois quasi illisible.



Pour ne pas rester sur une note négative, j’en dirais qu’à l’heure où nous vivons, dans une société irrémédiablement vouée au culte de l’image, nous donner encore à en apprendre la lecture, doit nous réjouir.

Un petit roman assez original.

Betty nous emmène dans l'univers africains et ses traditions dans le quartier parisien où elle vit.

Tout ceci avec pour premier plan une enquête pour retrouver la détententrice d'une statuette.



L'écriture a du rythme, l'héroïne de l'humour et des hobby étonnants comme le dessin et la connaissance de wax africains aux noms incryoables!



J'ai passé un bon moment de lecture.

C'est un roman pour ados dont je voyais le titre régulièrement sur les étagères avec l'idée qu'il parlait d'un enfant battu mais c'est plus compliqué que ça.

Dans le contexte de la ville dans l'ébullition violente de mai 68, le narrateur a une dizaine d'années et s'imagine atteint de la maladie bleue, malformation cardiaque qu'il croit deviner dans ses veines trop bleues et trop apparentes (je pensais que ça pouvait être des ecchymoses mais rien ne le laisse supposer). Il raconte sur un mois le quotidien avec sa mère depuis la sortie de prison de "l'autre" son géniteur fou et violent qui perd tout l'argent du ménage (et les économies de son fils qu'il a volées) aux courses. C'est la peur, l’intranquillité constante face à un homme imprévisible et instable. Le texte est émaillé de réclames qui datent l'époque parsemée d'objets domestiques modernes.

: "Une enquête signée Betty" n'est pas un roman policier à proprement parler?

même si "l'enlèvement" d'une mystérieuse jeune femme en taxi en est le point de départ.

Ce pitch va mettre surtout en évidence le caractère imaginatif de l'héroïne qui s'invente par jeu et goût beaucoup d'aventures au quotidien.



Celle, d'aventure, qui lui tiendrait à coeur serait une amourette avec "le-très-beau-et-très-sublime" (comme elle le répète d'un soupir) Lucas Ikomé.

Elle aura une chance de l'approcher en partageant les suppositions de son enquête et en l'y faisant participer.



Qui peut vraiment dire si une jeune femme fut enlevée?

Bousculée certe peut-être. Nous le saurons à la fin.



Toujours est-il que cela sera l'excuse pour faire le tour des boutiques environnantes à questionner sur l'origine de la statue que perdit "la victime" dans la précipitation.

Cette enquête d'ordre artistique nous donnera l'aperçu d'une vie de quartier,

à l'identique du quartier parisien du Boulevard Barbès. D'ailleurs, il est dit que l'action se déroule à Château Rouge

et cela nous fera découvrir également un panorama de la communauté africaine très divers.

Betty s'y perdra un peu entre toutes ses origines et ses lieux pouvant avoir pour style artistique celui de la statuette, mais cela en vaudra la peine à double-titre, nous le comprendrons.



Alors?

Cette femme fut-elle enlevée ou est-ce, comme le dit de manière amusée, une "mytho" de la jolie Betty?

Un détail amusant,

sa grande connaissance des motifs de pagnes africains,

un détail observé sur la "disparue" et une vraie découverte artistique pour les lecteurs.

Une piste non négligeable.



Alain Korkos profite de cette aventure pour donner la part belle à son dada, l'Art mais aussi l'artisanat.

L'"enquête" un peu fantasque, à échelle d'ados,

aura sa résolution et les lecteurs saisiront l'autre thème sous-jacent caché par l'auteur,

celui des origines,



notamment celles de Betty, moitié bretonnes et moitié africaines.



C'est une immersion communautaire intéressante,

une idée amusante car Betty a beaucoup d'imagination.

Des traditions à découvrir.

Bon, le titre est un peu trompeur, l'enquête n'est pas si développée que ça.

Mais cela n'enlève rien à ce roman très bien fichu.

Betty est une jeune fille pétillante, dynamique, qui s'ennuie sans doute un peu mais comme toutes les jeunes filles de son âge.

Elle est un peu obsédée par son camarade de classe Lucas qui l'intimide, mais justement, il se trouve au bon endroit au bon moment pour qu'elle puisse l'approcher de plus près !

On ne s'ennuie pas une minute et on apprend plein de choses.

Le récit est à la première personne, alors il est sans doute plutôt fait pour des jeunes filles, mais comme Betty est aidée de Lucas (qui a un rôle important lui aussi), j'imagine qu'un petit lecteur pourra aussi être intéressé.



Je me suis beaucoup amusée en lisant ce roman.

Evidemment, je n'en ai fait qu'une bouchée et en deux heures, il était terminé.

L'enquête mène Betty à la découverte de son quartier, des gens qui y vivent, de sa famille aussi et on découvre plein de choses sur l'Afrique, les noms de famille et surtout le tissu africain.

Car Betty a une passion pour la wax, ces tissus aux motifs si colorés.



Les fameux ongles

Elle connait par coeur tous les motifs et leurs significations et j'ai ainsi appris à en reconnaitre quelques uns et à deviner l'humeur de la personne qui le porte ou le message qu'elle essaie de faire passer.

Certains dessins sont là pour exprimer le bonheur conjugal, ou au contraire l'humeur maussade, mais celui qui intéresse le plus Betty, c'est le motif appelé "les ongles de Marie-Thérèse", inspiré d'une femme de dictateur africain.

Juste après avoir lu ce roman, j'ai vu un petit documentaire sur Arte sur ces motifs, et j'ai tout retrouvé !



Evidemment, certains passages auraient pu être plus détaillés, mais c'est un roman pour jeune lecteur et j'ai l'impression qu'il est parfaitement adapté à son public.

Si vous avez un petit lecteur ou une petite lectrice à gâter, ce livre de 120 pages pourrait bien lui plaire, qu'il aime ou non les romans policiers.
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Simon attend toujours sa sœur Eliane disparue lors de la rafle du Vel d'Hiv. Il s'invente un client fantomatique pour lui raconter son vécu dans sa vieille boutique oubliée . Le vieil homme nous émeut et cette histoire est sans aucun doute l'histoire de bien des familles juives lors de la dernière guerre.

Alain Korkos un auteur à découvrir pour les jeunes et les moins jeunes.

Un livre pour apprendre en s'amusant. Christine Beigel et Alain Korkos répondent avec sérieux mais beaucoup d'humour aux questions que l'on peut se poser sur le corps humain.

Est-ce que les ongles continuent de pouser après notre mort ?

Pourquoi certains ont-ils des poils aux oreilles ?

Pourquoi je louche ?

Pourquoi je transpire sous les bras ?



Un livre pour tous les curieux grands ou petits. Les textes sont courts et simples pour permettre aux enfants de lire à leur rythme et en fonction de leur niveau.

Je me suis laissé tenter par ce récit dont l'héroïne est une jeune fille rousse aux yeux clairs, orpheline, élevée par le chef d'un clan qui pourtant la repousse (le clan pas le chef;-))

Lors d'une chasse au bison, elle est accusée d'être à l'origine de l'accident du chef et de la disparition du cœur sacré du bison qui seul pourrait sauver celui-ci. Akouti part donc en quête des voleurs de cœur. Elle fait ainsi la découverte d'une communauté d'hommes, de femmes et d'enfants qui vivent ensemble après avoir été mis à l'écart de leurs clans respectifs pour diverses raisons. Ensemble ils vont aider Akouti à retrouver son honneur... et lui offrir une nouvelle famille.

Très beau texte sur la tolérance et la discrimination, le courage et la liberté.
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Que de bons moments passés à lire ce livre avec mon fils !

Découvrir et faire découvrir les chefs-d'oeuvre qui y sont reproduits, allant de la préhistoire à aujourd'hui, et lire les petits textes qui les accompagnent permettait de se plonger chaque soir dans une ou plusieurs peintures, susciter émotions et curiosité, provoquer questionnements et admiration.



Il ne s'agit pas tant, dans ce livre, d'apporter des connaissances sur les artistes ni d'analyser les oeuvres mais de donner des pistes, créer une médiation, préparer un chemin vers l'Histoire de l'art, raconter de "petites histoires".



Un très beau livre à lire à la maison, au CDI du collège ou en classe pour sensibiliser les enfants (de 8 à 12 ans je dirais) à la peinture.

Résumé : Betty vit à Paris, dans le quartier proche du métro Château-Rouge, et est spécialiste des tissus africains qui n’ont aucun secret pour elle. Elle décide de jouer les détectives quand elle voit une femme se faire pousser dans une voiture, pensant que c’est un enlèvement. Et pour cela, elle dispose de deux indices : une petite statuette africaine qui est tombé du sac de la femme et le tissu qu’elle portait…



Mon avis : « Une enquête signée Betty » mêle enquête policière à la recherche de la femme africaine ; immersion dans le quartier africain de Château Rouge à Paris, avec ses saveurs, ses goûts, ses odeurs, ses traditions ; histoire d’amour, car Betty est amoureuse du beau Lucas ; et quête de ses origines familiales car l’enquête va faire renouer à Betty ses liens avec son papa africain, décédé depuis plusieurs années.



A travers son écriture, Alain Korkos nous plonge dans l’univers cosmopolite du quartier de Château Rouge, avec son ambiance inimitable.



Betty va partir sur les traces de la femme disparue avec l’aide de Lucas, celui qu’elle aime en secret, tout en découvrant plus sur l’Afrique. Par ailleurs, on découvre aussi le langage secret des tissus africains qui symbolisent des états d’esprit, ainsi que sur l’art statuaire.



Une belle découverte que je recommande, à lire en sirotant un jus de gingembre.
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Une enquête signée Betty est un roman policier à l'intrigue différente de ce qu'on peut avoir l'habitude de lire et qui va nous emmener à la découverte de la culture africaine aux côtés de son héroïne.



Pour résoudre son enquête, Betty va interroger ses voisins pour découvrir l'origine de la statuette retrouvée sur les lieux de l'enlèvement. L'objet est une sculpture africaine, mais de quel pays provient-elle ? Autre indice qui lui permettrait de remonter jusqu'à la victime : son pagne, imprimé de motifs bien particuliers. Saura-t-elle retrouver le marchand qui le lui a vendu ?

A travers son enquête, Betty, qui n'a pas connu son père, va aussi partir à la recherche de ses origines et des réponses qu'elle attend sur son histoire familiale.



L'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout et on se demande bien quelle en sera la chute. J'ai particulièrement aimé tout ce qu'on apprend sur les coutumes africaines, de la cuisine à la signification des motifs vestimentaires féminins.
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Edouard est originaire de la Martinique et il aime Julie à qui il envoie des cartes postales ensoleillées. A la rentrée, il ne comprend pas pourquoi elle lui a écrit une lettre de rupture sans explication. Au cours d'un vagabondage dans la ville, il va faire la connaissance d'un drôle de personnage : Célimène Lamentin serait-elle un peu magicienne ?

La version de Julie nous permet de décourvir ce qui a pu la pousser à écrire cette lettre de rupture. Sa relation avec sa soeur plus grande qui « consomme » des garçons au gré de ses humeurs et ne comprend pas que sa petite soeur soit si attachée à Edouard. L'adolescence période de toutes les transformations...

Une lecture agréable sur l'amour et les sentiments qui se disputent le coeur des adolescents.

(à partir de 13 ans)
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..

La science en s’amusant avec ici 70 questions sur le corps humain. Des réponses sérieuses à de drôles de questions sur l’anatomie, les émotions, les maladies, les odeurs et bruits bizarres, etc.



Des jeux de questions réponses, aborder avec humour des sujets variés, un peu à la manière des livres du genre « Pourquoi la tartine tombe toujours du côté du beurre ? » mais pour les enfants, et ici, sur le corps .
Lien : http://casentlebook.fr/comme..

Ce catalogue de quarante machines explique de façon claire le fonctionnement d'outils du quotidien - défibrillateur, ascenseur, airbag... - schémas colorés et dessins explicatifs à l'appui.



À partir de 9 ans.



Sélection "Coups de cœur" 2012.
Lien : http://archives.universcienc..

La critique va être assez courte. On est sur un très joli livre plutôt bien documenté sur les vampires. On va parler des origines du vampire mais aussi des figures incontournables de la littérature et du cinéma. L'auteur s'attarde sur de gros succès populaires tout en faisant le lien avec d'autres créatures mythiques (zombie, loup-garou ...).



C'est un livre très intéressant mais plutôt orienté jeunesse. Les articles sont courts et très accessibles mais, cela manquerait de développement sur certains aspects. De plus, je suis assez mal à l'aise avec le côté second degré que l'auteur utilise parfois dans son texte. Néanmoins, c'est un bon ouvrage qui ouvre les portes à l'univers vampirique. Gros point positif pour les photographies qui sont pertinentes et bien choisies.
Lien : http://chroniquesmerveilleus..

très joli petit livre au format carré. Superbes dessins, textes savoureux, très belle mise en page pour un tout petit prix.

Avec un plan, des adresses et un glossaire pour tout savoir de l'Afrique à Paris.

A offrir à des amis curieux et passionnés de graphisme qui ne craignent pas le multiculturalisme.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org