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Critiques de Albert Cossery (132)
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Les fainéants dans la vallée fertile

Une histoire complètement absurde, tant par ses personnages que par le propos. A lire comme une fable, peut être une critique de la société egyptienne de l'époque ? (le livre date de 1964)

A lire si on aime être bousculé-e, étonné-e.
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Oeuvres complètes - Tome 1

En général J'aime mais parfois c'est trop masculiniste pour moi.
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Mendiants et orgueilleux

J'ai trouvé l'écriture de ce roman superbe, alors que j' entrais avec réticence dans cette histoire. J'ai un peu plus de mal avec les thèmes abordés (tout relativiser, vivre de rien, tout abandonner pour se laisser aller à la contemplation et la drogue...).
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Oeuvres complètes - Tome 1

Venu en France en 1945, Albert Cossery nous conte inlassablement les fables héroïques des marginaux du Caire et la décadence des puissants. Chacun de ses romans est une parabole écrite avec humour et précision dans un style simple et incisif. Quatre récits sont réunis dans le deuxième tome de ses œuvres complètes ; bel hommage à l’un des derniers représentants de la « littérature à l’estomac ».
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Mendiants et orgueilleux

le livre Mendiants et Orgueilleux parle de Gohar, homme cultivé et sage qui a choisi sa voie: être mendiant en distribuant sa sagesse. Il ne rêve que de partir en Syrie pour y cultiver et consommer du hachisch. Il en vient à tuer une prostituée dans la maison close dans laquelle il travaille occasionnellement comme scribe pour les pensionnaires. Il tue une jeune prostituée pour les faux bijoux qu’elle porte et qui pourraient lui payer son voyage et son hachisch. Mais il ne culpabilise pas, au contraire car son crime n’est rien devant la tyrannie de son gouvernement. L’officier de police qui suit l’affaire, Nour El Dine, un orgueilleux et puissant, finit dans son enquête par parvenir jusqu’à lui, mais il ne peut l’arrêter malgré les aveux de Gohar. Au contraire, l’officier finit par comprendre que Gohar a raison.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Mendiants et orgueilleux

rencontrer albert cossery deux fois la première c’est il y a quelques années une couverture originale m’attire celle de " Mendiants et orgueilleux " une fois plonger dans l'infinitif présent de cette écriture à la fois désuète et très moderne impossible de m’en défaire être totalement à l'écoute loin des romans nombrilistes érotico-inintéressants et d’une platitude absolue dont nous abreuve la jeune génération d’écrivains français se plonger avec délice dans l’univers d’albert cossery son caire des années 30 ressemble étrangement à celui que je connais il y a peu et la nostalgie que j’ai de l’égypte se réveille irrésistiblement les livres s'enchaînent les vouloir tous la fascination croissant avec l'intérêt pour l’homme se cachant derrière ces petits bijoux d’écriture la plume acerbe et tendre à la fois est fascinante se trouver en face à d'un véritable écrivain de ceux qu’on n’oublie pas de sitôt et dont on a envie de lire tous les livres d’une traite en espérant paradoxalement que cela ne se terminera jamais avec cossery c’est mal parti même pas une dizaine de livres à son actif tant pis il faudra les lire tous fausse obligation et vrai plaisir la deuxième rencontre avec albert cossery a eu lieu il y a quelques temps être à ses côtés et parler enfin essayer car il a beaucoup de mal à s’exprimer à cause d’une opération de la gorge découvrir un dandy vivant au jour le jour vivant comme il l’entend vivant dans ses souvenirs un homme âgé et marqué qui porte en lui un monde hors du monde un homme touchant drôle élégant cynique exactement comme je l’imagine
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Mendiants et orgueilleux

Mendiants et orgueilleux, tels sont les héros de ce roman dont l'action se déroule au Caire dans les années 50. Il y a Gohar, un ancien professeur qui survit en faisant un peu de comptabilité pour un bordel de la ville indigène ; Yéghen, petit escroc, petit trafiquant de drogue et El Kordi, employé aux écritures dans une administration dont la plus grande partie du salaire sert à rétribuer les collègues qui veulent bien faire son travail à sa place. Tous les trois se complaisent dans leur simplicité voire leur dénuement volontaire, se contentant de goûter la vie qui passe, de se réjouir des comportements absurdes de leurs contemporains.



"Devant une boutique vide il vit un homme d'un certain âge, aux vêtements soignés, assis dignement sur une chaise, et qui regardait passer la foule d'un air détaché et royal. L'homme avait une attitude majestueuse extraordinairement frappante. "Voilà un homme selon mon coeur", pensa-t-il. Cette boutique vide et cet homme qui ne vendait rien étaient pour lui une trouvaille inestimable. La boutique, Gohar le devinait, représentait simplement un décor ; elle lui servait pour recevoir ses amis et leur offrir une tasse de café. C'était là le comble de l'opulence et de la générosité. Gohar le salua comme une vieille connaissance et l'homme répondit à son salut avec un sourire suave, à peine perceptible, comme s'il comprenait qu'on l'admirait."



Quand Gohar, en manque de hachisch, étrangle une jeune prostituée, il est ensuite fort surpris par son crime car il est étranger à toute violence. La mort de la pauvre fille est cependant vite oubliée, considérée comme une fatalité. En fait elle n'est que le prétexte pour faire entrer en scène l'officier de police Nour El Dine, chargé de l'enquête. Car il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce roman, il s'agit seulement de nous présenter ces personnages qui ont fait de la paresse un art de vivre et qui fascinent Nour El Dine qui les considère comme des misérables et ne comprend pas comment ils peuvent avoir une si haute opinion d'eux-mêmes.



Quant à moi je n'ai été qu'à moitié convaincue par ma lecture. J'ai apprécié certaines descriptions pittoresques avec parfois une pointe d'humour. Par contre j'ai trouvé que pour des gens qui rejetaient tout ce qu'il est convenu de considérer comme un mode de vie bourgeois les personnages avaient parfois des opinions bien stéréotypées, notamment sur les femmes :



"Elle avait une mine revêche et l'air arrogant d'une femme pourvue d'un mâle".



"Gohar était reconnaissant aux femmes, à cause de l'énorme somme de bêtise qu'elles apportaient dans les relations humaines".



Je termine avec le pompon, à propos de Nour El Dine : "Il avait été habitué à plus de soumission de la part de ses jeunes amis ; mais aussi, c'étaient, pour la plupart, des êtres veules et sans caractère. Ils n'avaient pour eux que leur beauté : c'étaient presque des femmes".
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Mendiants et orgueilleux

Parmi les indispensables écrivains de langue française originaires de l’Égypte ou autre contrée arabophone.
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Les Couleurs de l'infamie

lu en aout 2017
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Mendiants et orgueilleux

Je déteste !

Ce n'est pas le bouquin que je déteste, juste le fait de devoir le racheter..

Je l'achète ça va. Je le lis: il est fait pour ça.

Et puis, ça ne rate pas:

"Il a l'air de te plaire ce bouquin, tu me le prêtes ?"

Une semaine après: "Il est génial, tu me le laisses ?"

Et moi, bonne poire, je réponds que ce n'est pas de racheter un livre de poche qui va me ruiner...

La dernière fille à qui je l'ai prêté, je l'ai emmenée à la Mairie (pas que pour récupérer le bouquin, encore que ..), alors ne comptez pas sur moi: allez vous l'acheter.

Le bouquin, hein, pas la fille. Je garde les deux !

Est-il nécessaire d'ajouter que j'adore Albert Cossery ?
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Mendiants et orgueilleux

Moins percutant que le premier lu, moins incisif dans sa prose et dans l'histoire mais tout à fait agréable néanmoins !

On retrouve les personnages hauts en couleur de cet auteur très particulier : ce philosophe mendiant et ce voleur poète, plongé au cœur de l'horreur incompréhensible avec le meurtre de cette prostitué ...



Je suis en train de le lire, il faudra compléter cette critique plus tard !
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Les fainéants dans la vallée fertile

Mon premier COSSERY. Pas vraiment emballée.

Peut être quelqu'un peut me proposer un autre titre plus convainquant.
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