La mère de Séraphin, éminente scientifique, meurt aux limites de l'atmosphère terrestre dans sa montgolfière, au dessus de la France, en découvrant enfin le secret de la manifestation de l’éther.
Le secret de cette découverte révolutionnaire retombe quelque part en Allemagne, en Bavière, dans un conteneur.
1969 .Le jeune Séraphin et son père sont contactés par un personnage inconnu qui semble avoir récupéré le journal de bord de la mère de Séraphin.
Le voyage pour le premier voyage dans l'espace, pour l'exploration des planètes à l'aide de l'énergie Éther pouvait reprendre.
Toutefois, cette découverte semblerait propre aussi à être une arme, cela intéresse ainsi les Prussiens qui espionnent la Bavière et prendraient ainsi l'avantage sur ces états mitoyens qui leur résistent encore.
En charge de la création d'un vaisseau en forme de cygne, symbole du roi Ludwig, souverain de Bavière, le père de Séraphin reprend l'incroyable héritage de la marche de l'Histoire et de son épouse.
Séraphin, Hans un jeune bricoleur et sa sœur Sophie sont prêts à défendre le projet aux étoiles en hommage à la mère disparue ainsi que l'indépendance de la Bavière, ce sont les chevaliers de l’éther à l'identique des Chevaliers de la Table Ronde...
: Un premier tome très chouette, une inspiration Manga évidente au regard des traitement des personnages, une narration évidement plus européenne et un talent de colorisation français éblouissant. C'est le mot, il y a un travail de colorisation proche de l'aquarelle, un travail sur la lumière entre teinte froide et lumineuse qui nous transportent dans les beaux décors de l'Europe de l'Est, un vrai plaisir des yeux, vraiment. Un soupçon de Jules Verne en Bande Dessinée, avec un beau travail de construction des images, quelques traces volontairement perceptibles du travail de perspective qui nous permettent de profiter d'un beau récit mais aussi d'un travail de dessinateur élaborée, soignée. C'est de l'aventure onirique, une quête scientifique excitante et une intrigue bien menée qui devraient séduire jeunes et grands lecteurs. A suivre, sinon à découvrir absolument!
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Une très belle BD d'abord remarquable par ses beaux dessins à l'aquarelle. Une touche de douceur et de rêve. Oui mais heureusement ça ne s'arrête pas à un bel objet très agréable à regarder. On tourne aussi les pages avec plaisir pour l'histoire. Une vraie intrigue avec des personnages multiples, des espoirs et des doutes, du suspence et de la fantaisie. Même les personnages, principaux ou secondaires, sont très bien faits, un peu stéréotypé mais très intéressants et attachants.
J'ai hâte d'avoir la suite entre mes mains.
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Un vrai petit chef-d'oeuvre, une couverture attirante, un scénario simple mais prenant, et surtout une superbe qualité de dessin dans un style aquarelle...
Vraiment une BD qui plaira à tout le monde au grand comme au plus jeune et amateur ou non du genre.
Vivement le tome 2!!
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Quelle bande dessinée! Je ne me lasse pas de cette série dont les dessins sont très beaux et l'histoire passionnante. Nous rencontrons un nouveau monde, les ennemis sont toujours là, les uns se perdent et se retrouvent, les autres font des alliances.
Hâte de lire la suite!
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L'aventure se poursuit à mon plus grand bonheur. Cette fois notre petite équipe débarque sur mars et se trouve confrontée à une autre civilisation avec ses propres contradictions. C'est graphiquement très réussi et le scénario emporté sa dose de poésie. Avec ce tome, une nouvelle fois l'imagination est au pouvoir. L'histoire est excellente, je me régale chaque fois.
Cette série est un must.
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Les prussiens débarquent sur Mars et ce n'est pas avec diplomatie. Non directement à coup de bombes et d'extermination de la population locale. Séraphin et ses amis retournent sur Terre pour trouver des alliés.
Cette série est toujours aussi sympathique avec cet univers entre science-fiction et steampunk. Les enfants sont vraiment touchants et on adore les suivre dans leur aventure vraiment extraordinaire.
Les dessins sont un méga atout de cette bande dessinée. Des visages et des attitudes expressifs, tendres, marrants... le tout avec des belles aquarelles laissant légèrement apparaître le crayonné orangé.
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Après Paris et les Pyrénées, la quête de marbourg et d'Elisabeth les emmène à Tolède à la recherche d'une vieille bibliothèque. Ils espèrent y retrouver la copie du manuscrit volé au couvent de Veynes et ainsi découvrir les commanditaire du massacre.
Nous voyageons à travers l'Europe : France, Espagne et puis l'Ecosse, toujours sur la piste du troisième testament et de ceux qui le veulent tous prix. Une bonne histoire d'aventure, de voyage et de mystère. ce tome est plus réservé à l'action. On en sait un peu plus sur l'objet de leur quête mais pas tellement. Et nous n'avons pas encore le droit à des révélations sur leur passé.
Des nouveaux personnages font leur entrée dans l'histoire comme O'Neil, charmant mercenaire irlandais, mais aussi des ennemis comme les templiers.
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Modius a libéré le Sar Ha Sarim du supplice de la croix, il va maintenant l'initier aux pratiques sombres. Il va le révéler à lui-même, à ce qu'il sera pour le reste de sa vie éternelle. Julius quant à lui n'aspire qu'à trouver une paix qui le fuit, il a caché le rouleau du 3e testament, l'ultime parole de Dieu. Et il va le défendre contre ceux qui n'en sont pas digne.
Ainsi est venu le temps de l'ultime conclusion. Ainsi est venu la fin du commencement. L'histoire du second cycle va venir retrouver celle du premier avec une redoutable efficacité.
La Judée est à feu et à sang. Sans messie pour les unir les différents peuples se déchirent entre elles. Et Rome n'a guère d'effort à fournir pour écraser les chrétiens. C'est dans ce monde où la paix n'existe plus que va se livrer une terrible bataille entre Julius défendant la parole de Dieu et le messager de l'apocalypse.
On termine sur une fin douce-amère. Nous sommes tristes pour ces personnages que nous avions suivi sur la longue route de leur construction. On les a vu changer, pour le meilleur et pour le pire. Une psychologie qui fut travaillée d'un bout à l'autre de la série et qui lui a donné dimension.
Les dessins sont restés efficaces tout au long. Bien réalisés avec une bonne mise en scène et une expressivité des personnages qui nous ont permis de nous plonger dans l'action ou dans la psychologie des héros.
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Un bon tome qui nous embarque avec Siegfried dans sa quête, enfin il part, et rencontre la sorcière, traverse la foret, le marais et le pays des géants, va il réussir à vaincre le dragon ?
J'ai trouvé cet épisode assez onirique, beau au niveau des dessins, bien plus que le premier, et je veux connaître la suite.
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Le troisième testament est au coeur de la série éponyme où l'on voyait Conrad de Marbourg et la jeune Elisabeth se lancer à sa recherche. 10 années plus tard sort la série préquel Julius, qui va nous éclairer sur ce manuscrit contenant l'ultime parole de Dieu et sur son prophète : Julius de Samarie.
Et c'est ainsi que nous faison connaissance avec Julius Publius Vindex patricien et général de la grande Rome. Et à l'occasion tourmenteur des juifs. Mais sa vie va basculer quand il rencontrera un chrétien dont la foi est un roc inébrenlable. Le destin de Julius va être à tout jamais lié à ce dernier.
L'ésotérisme extremement présent dans la série mère, et compliquant souvent la compréhension, reste ici et pour le moment minime. Révélant un début de récit puissant et captivant. L'affrontement entre pragmatisme de l'opportuniste Julius et la foi du chrétien est très fort et riche en émotion. Le tout est servi avec dynsmisme si bien que jamais on ne s'ennuie.
Les dessins sont incroyables. Riches d'une expressivité intense et naturelle le dessinateur à en plus un véritable talent pour la mise en scène.
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Du steampunk de fort belle facture, entre Jules Vernes et Hayao Miyazaki. Bien que "entre" puisse laisser penser que l'on est "en-dessou", ce qui n'est absolument pas le cas. En ce qui me concerne, Alex Alice se hisse au niveau de ses prédécesseurs.
La couverture laisse en effet peu de doute. L'exploration de l'éther dans la seconde moitié du XIXè siècle avec un côté dystopique fort bien assumé.
On démarre avec un drame... Claire Dulac, la mère de Séraphin s'envole pour la stratosphère afin de découvrir l'éther et de le maîtriser. Hélas, elle ne reviendra pas.
Un an plus tard, un courrier adressé au père de Séraphin signale que le carnet de bord de la mère de Séraphin a été retrouvé. Et on convie l'ingénieur en Bavière, convoitée par Bismarck dont les visées expansionnistes ne sont plus à décrire. Lors de l'embarquement, en gare, on essaie d'intercepter le père de Séraphin qui embarque quand même vers la Bavière avec son fils. Séraphin a le temps d'entrevoir le personnage derrière cette interception ratée... Il le retrouvera dans le château du Roi de Bavière, car c'est bien lui qui est derrière cette convocation.
Lunatique et féru d'exploration, voulant lui aussi percer les secrets de l'Ether, le Roi de Bavière reçoit Séraphin et son père dans son château transformé en gigantesque atelier à ciel ouvert. Séraphin se noue d'amitié avec Hans et Sophie et démasquent l'espion à la cour même du Roi de Bavière... à la solde de Bismarck qui voit dans la maîtrise de l'Ether un avantage militaire considérable.
Je vous laisse le soin de découvrir par vous-même les aventures de Séraphin qui va même rencontrer Sissi...
Cette BD est un ravissement. L'aquarelle fait des merveilles, et le découpage des planches est une vraie bénédiction. OK, il est parfois difficile de savoir où poser les yeux d'abord. L'aquarelle est peut-être un peu trop soft pour certaines pérpipéties qui nécessiteraient des accents graphiques plus forts. Mais il se dégage de l'ensemble une poésie enchanteresse qui charme et fascine (je parle pour moi...).
La conquête de l'espace a commencé, embarquez-vous.
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1868 - un groupe d'explorateurs un peu fous cherchent de l'éther. Pour cela ils utilisent une montgolfière : Claire arrive à 12900 mètres d'altitude et le détecteur trouve de l'éther! Mais un accident se produit et la montgolfière s'écrase : Archibald et son fils Séraphin se retrouvent seuls.
Un an plus tard, le jeune garçon est pourtant toujours obsédé par l'éther et rêve de ses propriétés. Archibald a repris son travail d'ingénieur jusqu'à l'arrivée d'une lettre étrange : une sorte de convocation pour récupérer le carnet de bord de Claire. Direction la Bavière et le roi Ludwig!
Mais un moteur à éther signifierait un grand pouvoir pour celui qui le possède et celui-ci attire donc les convoitises.
Une grande aventure s'annonce pour le deuxième tome lorsque le roi est obligé de s'enfuir à bord de l'éthernef !
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Une BD sympathique qui donne envie de connaître la suite, le scénario est riche et bien ficelé, des personnages assez classiques (mis à part les Walkyries qui sont excellentes).
Un bon divertissement Fantasy, comme il est dit sur le 4ème de couverture, inspiré des sagas vikings et de la musique de Wagner !
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J’ai reçu cette BD en Service Presse dans le cadre du festival Quai des Bulles. Je tiens à remercier l’éditeur Rue de Sèvres et Gilles Paris pour cet envoi.
Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à brosser les gens dans le sens du poil, même lorsqu’il s’agit de SP. Alors, n’allez pas croire que ce que je dis sur ce titre est une forme de lèche-botte : cette BD est géniale !
C’est bien, c’est bon, c’est… Zut, Alice, ça ne rime pas… Bref…
J’avais découvert Alex Alice avec sa trilogie sur Siegfried et la légende de l’anneau des Nibelungen. J’avais adoré son style de dessin. J’étais donc ravie de retrouver son trait. Et sur cette histoire, quel dessin ! Tout à l’aquarelle avec un aspect coloration direct sur les traits au crayon rouge. Je sais que cela ne doit peut-être pas plaire à tout le monde, mais d’ordre personnel, je trouve que ces techniques donnent de la force aux illustrations et de l’expressivité aux personnages.
Je ne me lasse pas d’observer chaque case de chaque page, encore et encore à la recherche des détails, des petites différences entre le crayonner et le rendu final.
Si je devais faire un reproche, c’est la ressemblance de certains personnages de ce récit avec ceux de Siegfried. Séraphin et le roi de Bavière ne sont pas sans rappeler le héros germano-scandinave et les demoiselles à la Walkyrie.
La couverture de l'ouvrage est aussi sublime. Elle rappelle de vieilles publications. Le touché tissu de cette couverture est très agréable et donne l'impression d'avoir un livre ancien dans les mains.
Et si la conquête spatiale avait commencé en 1869 grâce à l’éther ? Voilà ce que ne nous propose cette histoire, mêlant les sciences à la Jules Vernes, Histoire ainsi que contes et légendes.
Pour son scénario, l’auteur a très bien travaillé son sujet. J’avoue que j’ai beaucoup apprécié l’utilisation de l’esprit romantique de Ludwig II de Bavière (dont vous connaissez tous le château « disneyland »), les ambitions de la Prusse et de Bismarck ainsi que l’avancé des sciences avec la révolution industrielle. Le tout donne un résultat digne du meilleur steampunk tout en restant simple et travaillé.
Le récit est bien ficelé, avec de l’action. Une histoire que tout enfant, ou grand enfant voudrait vivre ! Rarement une histoire m’aura autant fait vibrer depuis « 20 000 lieues sous les mers » de Jules Verne.
L’ensemble est ponctué d’humour, que ce soit dans les bons mots ou dans les situations. Un véritable plaisir.
Mais la fin… J’ai cru mourir. Comment peut-on couper le récit à ce moment-là ? Et dire qu’il va falloir attendre l’année prochaine pour lire la suite.
Les personnages sont très attachants, quels qu’ils soient. L’auteur s’est attaché à éviter les stéréotypes même si certains, comme Hans le bon petit bavarois, ne sont pas dépourvus de référence. J’ai beaucoup apprécié le père de Séraphin, Archibald : sévère, mais juste, il sait écouter son fils et se fait homme d’action quand il le fait. Nous sommes loin de l’image du professeur aveuglé par son travail et incapable de tout « exercice physique quelconque ».
Ludwig de Bavière m’a aussi beaucoup touché. C’est un rêveur…
Ce qui pourrait être le plus gros reproche de cette BD viendrait des personnages féminins. Bien que Sophie soit une jeune femme dynamique, la tête sur les épaules et très audacieuse ; que Marie, la mère de Séraphin soit une aventurière ; et que Sissi (si si, je vous jure qu’elle est là, ha ha ha) fasse preuve d’un charisme étonnant et d’un caractère plus trempé que l’image habituelle, ces dernières restent dans des rôles secondaires. À la fin de ce tome, Sophie se retrouve bien seule face à Séraphin et son père, à son jeune demi-frère Hans et au roi de Bavière. Le complexe de la Schtroumpfette guette le tome 2.
Mais bon, ces personnages féminins restent malgré tout très bons et j’avoue que Sissi m’a vraiment surprise.
Il est évident que cette histoire propose de très nombreuses références à d’autres œuvres. Le personnage de Hans, par son design aussi bien que son génie, n’est pas sans rappeler certains personnages de Miyazaki ou encore de Matsumoto.
Je mettrais aussi ma main à couper que les références à Verne sont très nombreuses, mais ayant lu uniquement « 20 000 lieues sous les mers » et « Michel Strogoff », je serais bien incapable de vous dire lesquels.
On remarquera aussi les clins d’œil à Hergé, aux légendes arthuriennes, à Wagner et à ses opéras (et de fait à la précédente trilogie d’Alice), à la légende du Chevalier au Cygne, à une nouvelle de Poe (dont le titre m’échappe).
Un dessin sublime, une histoire construite et bien ficelée, des personnages attachants et drôles… Un récit d’aventures comme j’aimerai en lire plus souvent. Je ne peux que vous recommander très chaudement cette BD !
Si vous avez les moyens, je ne pourrais que vous conseiller d'essayer d'acquérir la version grand format. Je pense que pour le dessin, ce ne doit être que du bonheur !
Un coup de cœur !
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Un cinquième tome du château dans les étoiles qui reste dans la même tradition graphique que les précédents avec des couleurs un peu pastelles qui donnent un caractère assez doux à cette histoire et des personnages aux traits très expressifs. L'histoire quant à elle reste très bonne, même si elle reste légèrement en deçà de celle des tomes précédents. Les enfants sont confrontés à l'invasion prussienne de mars et à la volonté d'exploitation par l'Empire de ce nouveau territoire et ils tentent désespérément de sauver les martiaux. Ces tentatives vont les ramener sur terre pour tenter une médiation avec l'autre empire (celui de napoléon III) mais à l'arrivée, tout ne se déroule pas comme prévu. Ces intrigues sont clairement destinées à positionner le tome suivant qui j'espère nous emportera dans un tourbillon d'imagination.
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Une référence de la BD de ce genre, pionnière des histoires à la « Da Vinci Code ». Cela m'a fait penser également au « Nom de la Rose » tant le héros ressemble à Sean Connery et que cela donne dans le thriller moyenâgeux.
Un dessin absolument impeccable qui a fait entrer Alice dans le cercle des nouveaux dessinateurs les plus en vues... Des couvertures magnifiques qu’on se ne lasse pas d’admirer... Une qualité des cadrages et du découpage hors norme qui allaient révolutionner la bd moderne... On se croirait presque dans un grand film hollywoodien pour notre plus grand plaisir. Le scénariste sait nous tenir en haleine en distillant petit à petit l'envie de nous faire découvrir beaucoup plus.
La fin de la série, en rupture avec le reste de l’histoire, m'a laissé un goût amer car je ne l’ai pas très bien comprise. Je m'attendais sans doute à autre chose. C'est un peu dommage. Cependant, cela reste une série de qualité au parfum ésotérique. Incontournable et presque culte! :)
Note Dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 4.25/5
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