Alex Alice

Seraphin, Hans et Sophie s'apprêtent à poser l'éthernef sur Mars. Seraphin espère sauver son père des griffes des prussiens tandis que Sophie espère revoir son roi. Mais c'est tout autre chose qu'ils trouveront sur le sol mystérieux de la planète rouge.



C'est un vrai plaisir de retrouver nos trois jeunes héros. J'ai été happée par l'histoire et par la joie de découvrir à travers les yeux de Seraphin la vie sur Mars.

Le scénario est prenant avec des rebondissements, de l'action et de l'humour. Mais l'auteur n'a pas oublié d'y instiller de la tendresse, des émotions et une vraie douceur.

Une douceur et une émotion que l'on retrouve également dans le dessin. J'adore ce trait fin, lumineux et ses couleurs pastels aux lumières sublimes. La découverte de mars avec sa faune et sa flore sont une vraie réussite.

J'ai hâte d'y retourner dans le 5e tome!

Voici le enfin le quatrième tome de cette aventure, dans lequel on y découvre la sublissime Mars imaginée par Alex Alice !

Celui-ci nous propose une belle aventure dans le rêve et l'extraordinaire.



Le scénario :



Nous sommes dans la continuité des épisodes précédents, mais ce tome dévoile un arc majeur à l'aventure : Le père de séraphin n'est pas sur Mars...

D'autre part, la destination tant rêvée "Mars" permet d'ouvrir d'innombrable porte à l'imagination, et Alex Alice s'y engouffre avec maestria.

Tout est fable et fantaisie, avec un soupçon de solitude et de petite angoisse dans ce tome.

L'auteur joue beaucoup sur la psychologie stressée des protagonistes et des effets possibles des atmosphères comme des hallucinations...

Enfin nous avons la joie de voir à quoi peut ressembler un Marsien selon l'artiste....et cela m'a surpris malgré la forme humanoïde.

Le découpage est rythmée et nous maintien en éveil sans aucune difficulté.

Les vignettes sont nombreuses, variant de 5 à 12 par page, et l'exotisme de placement de certaines d'entre elles rajoute de la surprise et de l'émerveillement à la découverte de ce nouveau monde créé par le poète.



Le dessin :



Le dessin d'Alex Alice est vraiment merveilleux et agréable surtout lorsque l'on connait la technique de travail en couleur directe.

Le trait est toujours aussi fin, délicat et léger. L'auteur maitrise parfaitement sa ligne claire.

Ce dernier tome regorge d'imaginaire et de poésie avec l'univers Marsien développé.

Le bestiaire, la flore et les architectures sont admirablement originaux et bizarres, mais tout en restant dans un univers rêvé idyllique, bien loin du cauchemardesque malgré quelques ombres au tableau voulues pour le scénario (voir ci-dessus).

Les personnages s'affirment de plus en plus, le courage s'illustre mais la traîtrise apparait aussi (bien que l'on s'en doutait un peu...)

Les mises en scènes et les plans sont variés, dynamiques, favorisant ainsi l'immersion dans cette fantasmagorique fiction.

Les couleurs sont très chaleureuses, claires et gaies. 



Ce quatrième tome est donc formidable et complètement grisant au point qu'arrivé en fin de lecture, on aimerait en voir encore plus !


Lien : http://www.7bd.fr/2019/01/le..

Légèrement déçue pour ce quatrième tome par rapport aux précédents car, même si je m'attendais à y découvrir des paysages de guerre (une guerre sans fin d'ailleurs) entre Rome et la Judée, je ne m'attendais certainement pas à ce que ce soit celui que l'on appelle depuis le début "Seigneur", "le "Messie" ou encore "Sar Ha Sarim" qui ordonne à son peuple de prendre les armes. Son peuple est beaucoup dire, disons plutôt qu'il s'agit de tous les Chétiens et Juifs qui croient en lui, auquel il faut rajouter le Romain Julius, qui, au fil du temps, est devenu son ami et sa fille Livia, follement éprise de ce dernier. Cependant, peut-on encore aimer un homme lorsque l'on voit que celui-ci se croit supérieur en tous points, qu'il ne rêve que de gloire et ce, même lorsque l'empereur de Rome, Néron, lui propose de signer un pacte de paix ? N'aurait-il pas dû, en tant que soit-disant Élu, venu sur Terre pour sauver l'humanité, penser un peu à tous ceux qui n'ont pas hésité à donner leurs vies pour le suivre avant que de ne penser qu'à sa propre gloire et vouloir toujours plus ? Certes, il dit qu'il veut libérer non pas seulement son pays mais tous ceux qui sont encore sous emprise romaine ? A vouloir toujours plus, on finit malheureusement bien trop souvent pas tout perdre...et je dirai que c'est un peu la morale de ce tome !



Cependant, l'histoire est loin d'être terminée et même si la médiathèque de ma ville ne possède pas le ou les tome (s) suivant ni même si je ne suis pas certaine qu'ils soient déjà parus, je ne doute pas (si ce n'est pas déjà fait) qu'ils ne tarderont pas à l'être un jour !

Un graphisme toujours aussi bien soigné avec un dénouement qui tombe enfin mais qui laisse ouvertes bien des portes pour une éventuelle suite ! A découvrir !

Ils étaient sept, ceux qui s’appelaient "Les Choisis", à partir de Judée pour suivre celui qu'ils prennent pour le Messie et faisait même partie du Voyage, le dit Romain, Julius, non pas parce que ce dernier croit comme les autres mais tout simplement parce que sa fille, s'est entichée de ce Juif, celui qu'ils appellent plus communément "Seigneur" (du moins pour ceux qui ont foi en lui) et qu'il lui a fait la promesse de le lui ramener vivant.

C'est donc après avoir traversé bien des épreuves, subi la sécheresse ou encore des pluies diluviennes qu'ils arrivent en ce lieu mystique que l'on nomme "La jardin d'Eden". Cependant, combien de pertes humaines auront-ils du endurer au cours de ce long périple ? Combien auront baissé les bras ou auront tenté de se rebeller contre celui qu'ils considéraient comme leur maître en voyant que des forces démoniaques se retournaient contre eux ? D'ailleurs, serait-il vraiment, l’Élu, le fils de Dieu, celui que tout le monde attend ? Cela, je ne vous le dirai certainement pas et vous laisserai le soin de le découvrir pas vous-mêmes...



Un dénouement qui approche, avec bien des masques qui tombent, d'autres qui se révèlent et un suspense toujours plus grandissant. Une série dans laquelle se lie mystique, sorcellerie, religion, fiction et tout cela sur un fond historique et là, je dis "chapeau". Tous les ingrédients qui me conviennent sont donc réunis pour que je puisse qu'apprécier, et à juste titre d'ailleurs, cette dernière. De plus, le graphisme est extrêmement soigné et travaillé et soigné et cela aussi, j'adore ! A découvrir !

En 1868, Claire Dulac prend son envol dans une montgolfière pour trouver l’éther. Malheureusement, le vol ne se déroule pas comme prévu.

Sur Terre, le mari de Claire Dulac et son fils reçoivent une lettre. Celle-ci dit qu’on a retrouvé le journal de Claire. Rendez-vous sur le « Rocher du Signe ». Séraphin et son père vont à l’endroit prévu, où une incroyable aventure continuera dans les tomes suivant.



C’est une belle histoire, un peu triste. Les illustrations sont bien faites, et j’aime bien les personnages. J’ai aimé, mais les BD sont assez courtes, donc il faut vite avoir les autres tomes. Et j’ai aussi aimé car j’ai eu la BD en version journal. Du coup, ça fait comme si on lisait un journal en 1868 !

Je n'aime pas du tout les bandes dessinées. C'est trop court pour moi et je ne suis pas sensible au dessin.



Mais dans ma recherche d'un cadeau pour un amateur de bande dessinée, j'ai demandé conseil à ma libraire et ai emprunté et lu cet opus afin de l'offrir éventuellement.



Bien m'en a pris! J'ai beaucoup aimé! Les dessins sont magnifiques, l'histoire -jeunesse- est rythmée (bien que simple) et j'ai beaucoup aimé l'ambiance steampunk - jules verne - sur fond de royaume de Bavière.



Aussitôt donnée à lire à mes enfants!

J’ai découvert cette série sur plusieurs comptes Instagram ainsi que sur des book haul de blogueurs qui sont allés à Montreuil. Ces avis positifs m’avaient donné envie de me lancer dans cette aventure rappelant Jules Verne avec une touche de steampunk… Alors, lorsque j’ai vu les deux tomes à la médiathèque, je les ai empruntés sans tarder… Je vous annonce de suite la couleur : j’ai été plus charmée par les dessins que par l’histoire. Cette dernière est un peu farfelue et assez longue à mettre en place, mais on s’y fait après avoir rencontré quelques personnages plus intéressants que d’autres. J’ai mis du temps avant d’être plongée dans ce récit et c’est ce qui fait que je ressors assez mitigée de cette lecture. Il y a également les antagonistes que j’ai trouvé assez classiques, en particulier au début où certains individus ont presque l’étiquette « méchant » écrit sur leur visage. C’est un peu dommage, car on est finalement peu surpris par les retournements de situation liés à ces personnages malintentionnés… Quant aux protagonistes, on retrouve un trio sympathique avec Séraphin, le héros au passé douloureux, Hans, le gentil comique, et Sophie, la fille belle et courageuse. À voir si ce petit groupe saura sortir des sentiers battus et gagner en maturité par la suite…



En revanche, les couleurs des pages sont très épurées et dégagent une certaine douceur même dans les moments d’action. C’est un beau travail qui change des illustrations totalement réalisées à l’ordinateur. Plusieurs fois, j’ai remarqué des coups de crayon laissés sans doute volontairement. Cela a son charme et donne la sensation d’avoir l’une de ces anciennes bandes dessinées faites entièrement à la main. Le trait est léger, bien réalisé, expressif et agréable. Quant à la mise en page, elle est soignée : la lecture se fait donc facilement. Vous l’aurez compris : la couverture tient ses promesses : l’intérieur est aussi beau. C’est donc vraiment dommage que le scénario ne me plaise pas autant que les autres lecteurs… Je suis curieuse de voir si le second tome me plaît davantage ou s’il me laisse cette même sensation partagée. Je conseille cette BD à ceux et celles qui aiment les œuvres de Miyazaki ou de Jules Verne et qui apprécient tout ce qui est lié aux voyages dans les airs et dans l’espace…


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La mère de Séraphin a disparu dans un accident de ballon en tentant de découvrir le secret de l'éther. Un an après, le petit garçon et son père sont contactés par un mystérieux correspondant qui dit avoir retrouvé son carnet de vol. Cela va les conduire en Bavière dans le château de l'extravagant souverain Ludwig II où ils vont se retrouver au coeur d'un complot.



Cet album est très réussi à tous points de vue.

L'histoire est passionnante et très bien racontée, elle se situe aux confins de la science, de l'histoire et de la politique, avec aussi une pointe d'humour et d'aventure.

Elle met en scène des personnages très attachants comme Séraphin, Hans et Sophie, et leur fait cotoyer des personnages historiques réels.

Les dessins à l'aquarelle sont tout simplement splendides, faisant de cette BD un régal pour les yeux. J'ai particulièrement apprécié les représentations du château de Neuschwanstein, très fidèles à la réalité.

Une mention spéciale également pour la couverture en tissu bleu et or et en relief, qui fait penser à de vieux livres de Jules Verne, ce qui cadre particulièrement bien avec le contenu de l'album.



Pour résumer, un énorme coup de coeur pour cette bande dessinée absolument magnifique!

Je n'ai qu'un seul regret: ne pas pouvoir lire la suite immédiatement.

Les dessins sont vraiment très soignés, c'est pour cela que j'ai voulu lire cette BD. Pour l'instant, j'accroche moyennement au scénario. Je vais poursuivre le tome 2 en espérant rentrer davantage dans l'histoire.

J'avais lu cette BD à sa sortie et j'avais été transportée.

Je me décide à la relire et je suis un peu moins convaincue.

Certes, ça se laisse lire sans problème, c'est intéressant, la mise en page est très sympa et les dessins sont très bons (c'est amusant de se rendre compte 20 ans après que c'était Alex Alice qui dessinait, à l'époque, pour moi, c'était un talentueux inconnu).

Il faut tout de même dire que cette BD date de 1997 et que, mis à part 'Le nom de la Rose' qui est à la base du courant, il y avait alors beaucoup moins de fictions sur des évangiles secrets, des enfants illégitimes et autres concubines secrètes de Jésus

Bref, ce que je veux dire c'est que, lu maintenant, cette BD n'a plus rien de vraiment innovant (merci Dan Brown et consorts).

Donc, ça se lit facilement, les données sont claires et prenantes, c'est dynamique, c'est bien rythmé. Toutefois c'est terriblement anachronique sur certaines choses et inutilement racoleur.

Si le premier tome m’avait laissé un sentiment assez partagé, j’ai trouvé que le second était plus réussi et abouti. Le scénario est plus sombre et dynamique, tandis que les personnages vont apprendre à faire leurs propres choix. Dans son périple, la petite équipe va découvrir la lune. Honnêtement, les planches sont tout simplement fabuleuses et à couper le souffle… Nous aussi, on se perdrait volontiers dans cet immense espace, simplement pour en prendre plein les mirettes… On assiste à une jolie épopée dépaysante… Que ce soit leur moyen de transport, le ciel étoilé ou les paysages, je me suis régalée. L’auteur et ses assistants, Anthony Simon et Benjamin Brard, ont fait de l’excellent travail. Tout me plaît, que ce soit le coup de crayon, la colorisation ou les perspectives. Côté illustration, je n’ai vraiment rien à redire !



Dans ce second opus, on va retrouver les mêmes personnages. Il n’y en a pas de nouveaux, mais qu’importe, car le trio va pouvoir se faire sa place dans l’intrigue. En effet, Séraphin, Hans et Sophie vont être des piliers de cette histoire : les adultes ne sont pas les seuls qui agissent ou réfléchissent ! Chacun a trouvé sa place, affirmé ses idées ou a agi selon ses convictions… Le Roi est également un personnage intéressant et énigmatique. J’ai aimé en savoir un peu plus sur lui (et puis, avouons-le : il a un certain charme…) !



Je suis contente d’avoir poursuivi ma lecture en empruntant la suite à la médiathèque. Ce second tome surpasse son prédécesseur tout en restant beau, poétique et avec de l’action sans temps-mort. Un joli voyage à découvrir si vous aimez la science-fiction et rêvez de mettre le pied dans l’espace…


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Séraphin et son père reçoivent une mystérieuse lettre provenant du roi de Bavière, leur apprenant qu'il détient le journal de Claire, la maman de Séraphin, disparue lors de son vol de montgolfière, lorsqu'elle tentait de percer le mystère de l'éther.



Ils entreprendront , au château du roi, de construire une éthernef.

Leurs plans ne risquent-ils pas d'être déjoués par le prince de la Prusse voisine?



D'autres personnages apparaissent dans ce tome, amusants, un peu fous,ou dangereux. Ils nous promettent de nouvelles aventures.

les dessins nous plongent dans la rêverie, le château est féérique, les plans des machines volantes nous émerveillent, les couleurs employées sont splendides.

Plusieurs années après le dénouement du Troisième Testament, il nous est proposé de découvrir un récit qui lui est lié, tout en pouvant être lu de manière indépendante (c’est du moins ce qui est annoncé).



Il faut bien reconnaître que les lecteurs seront ici quelque peu extraits de leur zone de confort. En effet, nous plongeons dans une tout autre époque, avec (forcément !) de nouveaux personnages. Il va être question de Romains au Ier siècle alors que l’Empire affronte de nombreuses rebellions et doit composer avec ce que certains considèrent comme une menace : les Chrétiens.



Nous suivons ici un général romain qui est arrivé au fait de sa puissante, bien décidé à se lancer dans une opération pour le moins hasardeuse. Sauf que le destin a décidé de rabattre les cartes et le voilà contraint de vivre des heures difficiles et à côtoyer ceux qu’il méprisait. Ce premier volume est long. Il met clairement en place les jalons de l’intrigue qui va suivre, tout en offrant déjà des révélations, importantes et en forgeant le caractère des personnages. Autant reconnaître : nous voilà ferrés pour la suite !



Outre le changement d’époque ce qui retient ici l’attention, c’est le changement d’ambiance. Pour l’instant les sciences occultes doivent se conter de quelques passages ou références. Les couleurs et l’ambiance sont également très différentes de ce que nous avons pu connaître par le passé. Il y a ici beaucoup de soleil, un peu de neige, mais les ombres ne tiennent qu’une place relative.



Les dessins sont de toute beauté. Certes, les traits des personnages, ou certaines scènes d’action manquent peut-être d’un peu de finesse, mais tout cela passe très rapidement au second plan. D’une part, cette impression ne dure que peu de temps, d’autre part, elle cède rapidement la place à des traits qui évoluent, des personnages qui sortent vieillis et marqués par les épreuves qu’ils vivent. Les décors et les paysages méritent le détour, tant ceux-ci sont travaillés et réussis.



Ce premier volume du cycle Julius est une découverte à faire, une entrée en matière qui devrait surprendre les adeptes de la série originale mais sa conclusion devrait les rassurer. Une chose est certaine : c’est avec grand plaisir que la suite est attendue.

Dans le couvent de Veynes, les frères franciscains ont été massacrés après avoir découvert une crypte contenant d'antiques parchemins. Puis c'est au tour de l'archevêque qui enquêtait sur l'affaire de se faire sauvagement assassiné. C'est alors sa fille adoptive et un ami, ancien inquisiteur tombé en disgrâce, qui font tenter de faire la lumière sur cette sombre affaire.



Dans ce premier tome datant de 1997 l'histoire se met en place autour d'un mystérieux écrit ésotérique. Évidemment tous n'ont pas le même intérêt pour ce texte ancien. Certains veulent le voir révéler, d'autre le cacher ou le détruire, et d'autres encore ont des motivations plus obscures.

Les deux héros : le comte de Marbourg, inquisiteur disgracié, et Elisabeth, jeune fille libérée (pas franchement de son époque mais bon...), sont attachants et cachent encore quelques secrets qui leur permettront d'évoluer.



Le dessin est très sympathique. Le dessin d'A. Alice est vraiment de bonne qualité même si celui-ci s'améliorera encore avec le temps!

Deuxième volet de cette aventure, cette fois-ci on quitte les châteaux de Bavière pour aller sur la lune ! Dessins aquarellés toujours en adéquation avec le thème et créant une ambiance merveilleuse, steampunk et "Julesvernienne". L'aspect fantastique s'accentue, on passe a un récit en huis-clos, qui n'est pas sans rapport avec le roman "De la terre à la Lune". Et ce qui m'a surtout étonné dans cette BD, c'est que les auteurs ont osé partir d'un postulat scientifique faux, mais très cohérent avec les connaissances de la fin deu XIXe siècle, et d'en avoir fait une aventure merveilleuse, pleine de suspense, un peu comme si c'était Jules Verne qui l'avait écrit. J'ai vraiment apprécié cette mise en abîme parfaitement maitrisée, cela donne un charme fou à cette histoire, un peu désuet comme l'usage de l'aquarelle et qui nous transporte dans un rêve extraordinaire.

Après 7 mois de prison, Seraphin n'a rien perdu de don envie de sauver Mars. Avec ses amis il va monter un plan audacieux pour libérer la princesse de Mars et tenter de faire réagir les dirigeants contre la domination prussienne.



Apres un début assez bavard pour donner les explications necessaires, place à l'action. L'histoire est dynamique et on est plongé dans l'aventure avec efficacité.

L'équipe de Seraphin ne cesse de s'agrandir mais tous les personnages ont leur place. Chacun apporte à l'histoire quelque chose et souvent un peu d'humour.

Le dessin est vraiment beau avec ses couleurs pastels. Nous avons le droit à des doubles pages panoramiques qui sont agréables à l'oeil.

Ce tome est une jolie conclusion de l'épopée martienne et maintenant place à Vénus ! L'histoire semble croiser celle de la série parallèle.

J'avais laissé passé cet album et les suivants jusqu'ici bien que la couverture et la mise en couleur m'aient toujours attiré. Finalement, je me suis lancé et je ne l'ai pas regretté. J'aime beaucoup l'univers de l'auteur : à la frontière entre du Jules Verne et avec une pointe de Miyazaki.

Cet histoire nous ramène à la fin du XIXème siècle mais avec une dimension streampunk qui permet d'aller dans une douce fantasy. Les personnages sont à la recherche de l'éther : source d'énergie fantastique. Les dessins sont vraiment excellents, d'une grande beauté. On croise ici ou là des figures historiques comme Sissi ou encore Louis II de Bavière et Bismarck.

Je crois que je vais devenir accroc de cette série.

Ce qui m'a d'abord attiré dans cette BD ? Le dessin. Il est splendide. Le trait est riche, délicat, et précis, sans encrage. Les couleurs réalisées à l'aquarelle sont nuancées, lumineuses et subtiles. C'est un parfait petit régal.

L'histoire ensuite nous entraîne dans un univers steampunk, plutôt classique, mais réussi. Le père de Séraphin est ingénieur, sa mère a elle disparu lors d'un vol expérimental. Il y a du moteur, de l'aéronef, des trains à vapeur, de la machinerie, un roi mystérieux, du complot, une substance qui sonne presque magique, des amis sur lesquels on peut compter, des croquis techniques (et très jolis), une ambiance industrielle et onirique à la fois.

Un bon début qui donne envie de suivre.

L’ésotérisme n’est pas ma tasse de thé. Mais cette BD en quatre tome mêlant recherche d’un texte caché pouvant potentiellement remettre en cause les dogmes chrétiens, contexte moyenâgeux, action trépidante, fait exception. Le tout est porté par un excellent dessin, magnifiquement colorisé.



Après un premier épisode tonitruant, le début de l’album reste dans le ton. Beaucoup d’action, de magnifiques vues de Tolède et d’un monastère écossais en bord de mer (inexistant, c’est dommage, il a de la gueule…). L’intrigue se fait plus complexe. Les évangiles pourraient être contredits par des écrits de Julius de Samarie. Les Templiers, dont annonce la fin, entrent dans la partie. L’église recherche ce carnet secret, les Templier aussi, et les terrifiants hommes corbeaux tout autant.



L’ésotérisme prend un peu le pas sur l’action. Un peu de quasi-surnaturel. J’ai moins accroché à ce deuxième épisode, même s’il reste du point de vue graphique époustouflant.

Ayant eu un coup de coeur pour le tome 1, je ne pouvais pas m'arrêter en si bon chemin et je me suis vite procurée le tome 2, à la bibliothèque. Je pense d'ailleurs investir dans cette bande dessinée car elle mérite largement d'intégrer mes étagères!



Le Roi Louis II de Bavière accompagné du scientifique Archibald Dulac et de son fils Séraphin ainsi que Hans et Sophie, ont pris place à bord de l'éthernef pour échapper à la traîtrise du chambellan Hagen von Gubben et à l'ambition de Bismarck, Roi de Prusse. Ils se dirigent droit vers la lune afin de prouver leurs théories sur l'éther. Malheureusement, le périple ne se déroule pas comme prévu et le vaisseau est irrémédiablement attiré par la surface de la face cachée de la lune...



Je dois bien avouer que les dessins m'ont encore une fois époustouflée par leur beauté et leur finesse. Les explosions de couleurs pastels, la finesse des détails et le choix des points de vue des dessins en font vraiment des œuvres d'art à part entière et d'une qualité exceptionnelle!



Dans ce tome, l'auteur se déconnecte totalement de la réalité du contexte historique pour nous offrir un voyage digne de Jules Verne avec son diptyque De la terre à la lune et Autour de la lune parus respectivement en 1865 et 1870. Alex Alice cite aussi les Aventures du Baron de Münchausen de Rudolph Erich Ralph, publié en 1785, au travers des lectures d'Hans. Et moi-même, je rajouterai la nouvelle d'Edgar Allan Poe avec l'Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaal. L'auteur se fait plaisir et laisse libre cours à son imagination en développant ses théories sur l'éther tout en reprenant de véritables connaissances scientifiques de notre monde. Le tout donne un certain crédit à son monde fantaisiste et imaginatif. Je citerai par exemple le dessin de l'éthernef dans lequel il explique son fonctionnement.



Le tout donne un récit crédible dans l'élaboration de ce monde alternatif mais aussi extraordinaire. Le scénario sans temps mort permet de faire voyager le lecteur tout en lui permettant aussi de s'attacher aux personnages.



En conclusion, le tome 2 du Château des étoiles se révèle être plus fantasque que le premier mais n'est pas dénué pour autant d'intérêt. Au contraire, grâce à ses dessins fins, ses personnages attachants et son scénario enlevé, il apparaît très vite comme une bande dessinée incontournable du paysage éditoriale français de la décennie. Je rajouterai aussi que ce tome 2 est la fin du diptyque amorcé par le premier tome. S'il clôt l'intrigue, il laisse aussi une fin ouverte pour un troisième tome.
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