L’acte d’entrer suppose une ouverture qui le permette. On entré par une porte, par une fenêtre, par une crevasse dans le roc, une brèche dans un mur...
La brave femme le traitait à la mode chinoise, qui est exactement l’inverse de celle du Tibet car, tandis que les dignes Tibétains bourrent leurs malades de nourriture, les Chinois les font jeûner.
Tous les Tibétains admirent les turquoises, elles sont serties dans les bijoux dont les statues des déités sont parées, aussi bien que dans les joyaux des femmes et les objets d’orfèvrerie. Parler de turquoises en général n’était point compromettant, et c’était toujours aux boules d’ambre qu’il en revenait.
Des vagues d’ardente dévotion déferlaient sur lui et le submergeaient ; dans son ivresse mystique il se sentait emporté comme un fétu de paille sur les eaux impalpables d’un océan infini et roulé, par elles, dans le gouffre sans fond d’un anéantissement bienheureux.
Et puis, elle l’aimait, il le croyait, du moins, sans oser en être tout à fait certain, mais ce qu’il sentait âprement c’était la soif qu’il avait d’elle, et cela seul comptait.
« Ce fait n’est d’ailleurs pas particulier au pays des Nagas de l’Assam. On en trouve des équivalents dans tous les milieux où s’exerce l’activité des missionnaires étrangers. »
Je ne me propose pas de rédiger un journal de voyage… Ce que je désire offrir ici, c’est plutôt une série de tableaux présentant la vie mentale, encore plus que matérielle de l’Inde