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Critiques de Alexandre Jardin (832)
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L'île des gauchers

VOYAGE EN UTOPIA : IDÉAL OU CONTRE-IDÉAL ?

J’ai trouvé ce roman long et ennuyeux. Cette île imaginaire où des Proudhoniens de la fin du XIXe siècle pensaient pouvoir trouver le bonheur centré sur l’amour représente à mes yeux une construction philosophique vaine. Pour bien aimer faut-il se taire, ou au contraire dire toujours la vérité, mettre en scène un deuxième mariage, s’abstenir de toute relation sexuelle pendant le carême, pratiquer le libertinage et l’échangisme, le tout sous l’œil barométrique d’un animal fétiche ? Faut-il la disparition de l’être cher pour s’apercevoir qu’on l’aimait ? C’est vrai que l’amour ça s’apprend, c’est un investissement permanent dans l’autre, ça se remet en question tous les jours, mais ce n’est pas en suivant les recettes de ce « parcours de l’amant » qu’on le reconstruit. À mon sens d’ailleurs, on risque de tout y perdre ! Chacun conçoit l’amour selon sa personnalité, sans pour autant qu’il y ait des recettes miracles pour le fortifier.

Le texte, agrémenté d’un humour prétendument anglais, m’a paru lourd et répétitif.
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Le petit Zubial

Ça faisait un bout de temps qu’il était dans ma wish list.

Aussitôt reçu, aussitôt lu. Aujourd’hui je vais vous parler de Le petit Zubial de Alexandre Jardin et Fred Multier.



Au beau milieu de l’océan Pacifique, il existe une île peuplée d’animaux extraordinaires et rigolos : les Zubiaux.

Pour prouver leur existence, le papa de Mary et Robinson organise une grande expédition. Les enfants sont bien décidés à l’accompagner, avec Jasper, leur si sérieux maître d’hôtel.

Réussiront-ils à trouver les Zubiaux et à les protéger des dangers créés par les hommes si peu soucieux de respecter la nature ? Une belle histoire écologique pleine de surprise et d’aventure.



J’ai été attirée bien plus par les graphismes que par l’auteur. L’auteur du texte est Alexandre Jardin, dont je ne suis pas fan. Je sais ça ne commence pas très bien, preuve que j’étais vraiment plus attirée par les graphismes.

L’auteur du texte est donc Alexandre Jardin, dont j’ai lu le livre Juste une fois, que je n’ai pas aimé, encore au niveau de l’histoire ça aurait pu passer mais je n’ai pas du tout aimé la plume de l’auteur. Je ne dis pas que c’est mal écrit, je ne me permettrais pas, c’est juste une question de ressentis, et pour moi ça n’est pas passé, je n’ai donc pas renouvelé l’expérience.

Mais ce petit Zubial m’intriguait. Comme je n’ai pas lu les autres ouvrages d’Alexandre jardin, je ne saurais dire s’il y a un rapport avec son roman Le Zubial, je ne suis pas sûre, il s’agit d’un roman autobiographique il me semble.



J’ai découvert l’illustrateur Fred Multier avec ce livre, et là pour le coup j’ai adoré. L’univers et les décors qu’il a créés sont vraiment très beaux. Ce petit Zubial, ressemble à une petite peluche qu’on adorerait adopter. Il m’a fait penser au Marsupilami en une version pour un public plus jeune. Les graphismes compensent très bien les textes, pour lesquels malheureusement je ne suis toujours pas fan. L’histoire est menée bon train, ça va très vite, c’est une aventure, ça se justifie, ça manque quand même un tout petit peu d’explications, aller vite c’est une chose mais sauter des étapes en est une autre. J’ai bien conscience que c’est un livre pour enfants, il ne faut pas non plus que ce soit trop dense, je trouve juste qu’il y a un peu trop de raccourcis.

Heureusement les graphismes sont là pour contrebalancer se manque que j’ai ressenti, l’univers que l’illustrateur a su créer donne envie d’en avoir plus. Je crois que j’aurais apprécié cette histoire en bande dessinées, avec plus de dessins et moins de texte.



Cette aventure tourne autour de beaucoup de thématiques intéressantes à aborder dès le plus jeune âge. Il y a les liens familiaux, entre un grand-père facétieux et qui parait encore bien dynamique, le père qui a pris le relai d’aventurier de la famille, bientôt rejoint par sa fille et son fils, des explorateurs en herbe, l’oncle qui se rend compte de ses erreurs et va finir par les aider. La protection de la nature et des animaux tient une place très importante. L’histoire m’a fait penser à celle de King Kong, là bien sûr il ne s’agit pas d’un monstre, mais d’un petit Zubial, arraché malgré lui à son environnent et comme on le verra n’est pas aussi bien accepté par tout le monde, transformé en attraction et pas adapté pour vivre dans le milieu des humains. Je vous rassure cette histoire pour enfants se termine bien. On y aborde également la communication entre humains mais aussi inter-espèces, ce n’est pas une surprise de voir que les enfants s’en sorte très bien avec le petit Zubial.



Ces thématiques, quelque peu moralistes sont suffisamment distillées pour en faire une belle histoire, reste à savoir si elle plaira tout autant à mon petit neveu…
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
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Double-Coeur

Monomaniaque, plat et égocentré.. Ce livre n'a d'autre intérêt que l'amour que Jardin se porte à lui-même!

On est bien loin du Fanfan de ses débuts, qui m'avait émerveillée et bousculée.

Je ne trouve rien d'attrayant à ce livre, ni roman, ni essai. Certes 40 pages vers la fin peuvent sembler distrayantes.. si tant est qu'on fait abstraction des 180 pages précédentes.
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Ma mère avait raison

Voilà un livre difficile à classer tellement il est autobiographique, tellement aussi le personnage de la mère d'Alexandre Jardin est difficile à "classer", à décrire plutôt.



L'auteur rend un merveilleux hommage à sa mère à l'heure où elle s'approche de la mort. Cette femme a choisi de vivre sa liberté on ne peut plus pleinement, de façon entière et insoumise. D'une grande exigence vis-à-vis de sa famille, d'une totale insubordination, Fanou attire autour d'elle autant d'amants que d'admiration.

Certes, le tableau est idyllique -je ne suis pas sûre que tout ait été aussi rose dans sa vie- mais il a le mérite d'être incroyablement touchant et de donner une belle leçon de vie. Il y a des modèles à prendre.



Je pense que je garderai en mémoire pas mal d'anecdotes, et que je relirai ce livre de temps en temps, pour retrouver une soif et un amour de la vie complètement inconditionnels. J'envie l'auteur d'avoir eu cette mère-là, j'avoue!
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La plus-que-vraie

Difficile pour moi de raconter l'histoire de ce roman si ce n'est la rencontre entre deux êtres. Je n'ai pas du tout accroché à la narration et j'ai abandonné la lecture avant la fin de ce roman... On ne peut pas forcément tout aimer dans la vie ! Un jour peut-être je le reprendrai et me replongerai dedans...
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Mademoiselle Liberté

dommage



L’histoire démarre sur les chapeaux de roues, ont est tout de suite happées, c’est fluide ça se lit tout seul et arrivée vers la 150eme page c’est barbant, répétitif !



après ça ne reste que mon ressenti, mais on peine à comprendre Liberté…
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Autobiographie d'un amour

Il y a des livres que l’on lit pour l’histoire sans se soucier du style et d’autres pour les mots choisis par l’auteur. Celui-là fait parti pour moi de la seconde catégorie car il est remarquablement bien écrit.

Son mariage battant de l’aile, Alexandre met en place une stratégie de reconquête après avoir assisté impuissant au suicide raté de son épouse.

Dans ce texte Alexandre Jardin analyse parfaitement les dysfonctionnements du couple. Il dépeint le mécanisme du désir qui s’étiole avec les années. Il expérimente des pistes de réparation, de renaissance. Il invite à la manipulation, ce qui peut sembler gênant, mais il l’utilise vraiment à bon escient donc on le lui pardonne.

Lecture que j’ai pris le temps de savourer pages après pages.
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L'île des gauchers

enfin un mec qui comprend les femmes. : je veux un Lord Cigogne pour mi toute seule..

c'est mon livre de chevet sporadiquement, jele relis de temps en temps.



à lire les femmes, pour le plaisir, les hommes pour qu'ils suivent l'exemple de Cigogne.
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Il faut aider le petit chaperon rouge

Un livre sympathique à lire avec des jeunes enfants. Il y a des petites devinettes et jeux dans l'ouvrage, ce qui permet de rendre l'histoire encore plus intéressante et drôle. Les illustrations sont agréables.

Les plus jeunes trouveront à redire sur la page où la Mère-Grand se fait croquer " Ah mais elle est pas mangée sur le dessin", voilà ce qu'ils diront. C'est une réflexion qui semble minime et mince mais j'ai eu cette remarque au moins 4 fois par des enfants différents !

Ceci dit, j'ai trouvé cette page illustrée sensible et intelligente. On ne montre pas de violence, et on joue sur les ombres, représentant les crocs du loup.

J'ajouterai que l'idée d'insérer un personnage ''réel'' dans un conte, peut-être risqué, dans la mesure où certains enfants pourraient ne pas comprendre qu'Emma plonge dans le livre ET donc dans l'histoire du petit Chaperon rouge. Il faut être vigilant avec la compréhension de l'histoire, en veillant à demander aux plus jeunes s'ils ont bien tout compris.



Un livre qui comporte peu de pages mais qui se lit bien.
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Boucle D'or Mène L'enquête !

: Une collection amusante. Il était pertinent que le principe ne puisse pas se résumer à un seul titre: entrer dans le conte et le surprendre détourner de ses rails.

Voila ce qui attendra les jeunes lecteurs avec cette collection en format carré: "Tiens bon, Cendrillon", "Même pas vaillant, petit tailleur", "À vous de jouer les musiciens de Brême", " Ne change rien, petit sirène"...



Grâce à un autre personnage, Adam, un féru des contes, des enquêtes et des dictionnaires, Boucle d'Or va pouvoir fourrer son nez dans les histoires des trois ours ( encore une fois).

On ne sait pas si c'est l'irruption du petit Adam qui changera le cours des choses mais toujours est-il qu'à l'heure du goûter, les trois ours ne seront pas revenus de leur promenade et la bouillie continuera de refroidir.

L'affaire sera simple mais amusante, permettant de jouer avec l'histoire originale du conte en présence.

Ça sera un plaisir d'y revenir et de vérifier ce qui a changé dans d'autres versions, de bonnes passerelles.
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Mes trois zèbres

On connait l’obsession d’Alexandre Jardin pour le Zèbre. Fondateur en 2015 du mouvement citoyen Bleu Blanc Zèbre, il a obtenu le Prix Femina en 1988 pour « Le Zèbre » et y fait référence à maintes reprises dans son l’ensemble de œuvre – notamment dans l’excellent « L’île des Gauchers » sorti en 1995. En 2013, il réitère avec « Mes Trois Zèbres ». Alors pourquoi le zèbre ? Ce bel équidé a un pelage chaque fois unique, comme nos empreintes digitales ou la forme de nos molaires – et, pour Alexandre Jardin, seul le singulier est de vraie noblesse. Ce livre en est une nouvelle illustration.



Alexandre Jardin fait le portrait de trois hommes. « Trois hommes qui ont enchanté l’idée que je me fais la France. Trois rebelles nés qui m’ont façonné. Trois créateurs d’eux-mêmes qui en s’emparant de la vie l’ont magnifiée » dit-il.



Sacha Guitry qui ne peut pas s’empêcher de corriger le réel pour le rendre plus joyeux.

De Gaulle, abordé sous un angle nouveau et original, parce qu’après avoir réinventé l’avenir de la France, il aurait inventé des mots et des expressions comme « Politichiens, trotte-menu de l’abandon, coureurs de maroquins, turlupins, comités Théodule, machins ».

Et enfin Casanova, pour sa liberté pure.



Ces trois modèles sont bien sûr le moyen, pour Alexandre Jardin, de parler de lui, de ses manques, de tout qu’il a raté et de tout ce qu’on peut espérer encore de la vie et de l’avenir.



Comment se construire une identité d’homme par la fréquentation de biographies de personnalités telles que Charles de Gaulle, Sacha Guitry ou Casanova ? Alexandre Jardin explique qu’il a trouvé, dans les vies de ses « trois zèbres », la force de surmonter la mort de son père.



Loin d’être la somme de trois biographies – au sens habituel et distancié du terme – « Mes Trois Zèbres » offre un regard nouveau sur ces trois illustres personnages déjà régulièrement étudiés en littérature française. Ici il est davantage question de comment leurs vies ont affecté celle d’Alexandre Jardin et de leur leg de l’anticonformisme.



Il faudra donc au lecteur un certain intérêt pour la personnalité décalée d’Alexandre Jardin pour pleinement apprécier la lecture de « Mes Trois Zèbres ». Il y a un ton assurément loufoque qui correspond parfaitement à l'humour de l'auteur. C’est cela le réel intérêt du livre.



Sans ordre de préférence mais avec la même truculence, il énumère les anecdotes qui le lient à ces personnages. Un exercice de style un poil autocentré, mais dont résulte une belle déclaration d’amour à trois personnages marquant de notre histoire collective.



En résumé, un livre original, à l’image de son auteur, pas déplaisant ni sur le fond ni sur la forme, qui offre une approche nouvelle sur trois personnalités déjà racontées à maintes reprises. Dépourvu d’objectivité dans l’approche de Guitry, De Gaulle et Casanova, il faudra un certain goût pour l’excentricité d’Alexandre Jardin pour se lancer dans cette lecture.
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Chaque femme est un roman

Ce livre propose une succession de portraits de femmes, dont sa mère, qui ont fait grandir l’auteur. Alexandre Jardin m’a un peu déçu, si le fond m’a beaucoup plu, la forme n’arrive pas à égaler ces autres romans quoi que j’avais été très déçu aussi par L’île des gauchers. Il ne me convainc pas une seule fois que chaque femme est un roman et c’est bien dommage car c’est le propos du bouquin.

Avec elles c’est un peu du je te prends et je te consume, blonde ou brune, elles semblent toutes un peu bargeots sur les bords et c’est bien dommage même si ça donne du piquant à leurs rencontres. J’ai aimé l’humour présent dans ce livre mais je ne suis pas fan de l’écriture, elle m’a laissé de marbre.

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Le Zubial

Dur dur d'être un Jardin !

Après Jean, le grand-père, pétainiste actif

la grand-mère plus que foldingue

le père Pascal plus qu'original

la mère dont il parle dans un autre livre

il n'est certainement pas facile de trouver sa place.

Le Zubial, c'est le surnom donné à son père, écrivain, scénariste, mort à 46 ans et qui brûla la vie par les deux bouts, laissant Alexandre à 15 ans en emportant ses repères.

Le plus souvent ça m'agace les gens qui ne savent écrire que sur leur famille.

Mais bon, là il faut reconnaître que ce père fut vraiment un être à part.

D'un rare anti-conformisme, il vivait sa liberté à tout prix.

Il rejette ses peurs, accepte ses contradictions, aime à tout va, ne craint aucun jugement, se laisse gouverner par ses désirs.

Les membres de cette famille forment un « club de dinosaures exemptés de réalité »

Je comprends le besoin qu'a eu Alexandre d'en parler et je me demande comment il s'est construit après cette jeunesse dans une famille vraiment hors norme où souffle un grand vent de folie.
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La plus-que-vraie

Comme souvent avec cet auteur, tout se passe autour de l'amour et de sa quête désespérée. Alors annoncer que les vraies histoires d'amour existent m'interpelle. Est-ce à dire que, jusque là, il n'y croyait pas. Tout porte à le croire ! Ainsi, lorsqu'Alice débarque dans la vie de Frédéric, elle va lui montrer ce chemin sur lequel elle veut qu'ils cheminent ensemble. Leur amour, improbable et déroutant, va le faire sortir des sentiers balisés et le conduire sur des routes d'extase et de volupté. La vie leur laissera-t-elle le temps d'en profiter ? A vous d'aller le découvrir.

Les nombreuses références à ses ouvrages précédents m'ont séduite tout comme la force de cet amour qui surmontent les outrages du temps. J'ai retrouvé ce verbe si particulier, cette plume dithyrambique et parfois, il faut l'avouer complètement barrée.

Quoi qu'il en soit, une belle ode à l'amour, au partage, aux sentiments sincères.
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L'île des gauchers

Dans un archipel du Pacifique Sud ignoré des géographes, l’îles des Gauchers abrite une population où les droitiers ne sont plus que l’exception. Mais là n’est pas le plus important. Cette minuscule société, fondée par des utopistes français en 1885, s’est donné pour but de répondre à une colossale question : comment fait-on pour aimer ? Sur cette terre australe, le couple a cessé d’être un enfer. C’est l’endroit du monde où l’on trouve, entre les hommes et les femmes, les rapports les plus tendres. Voilà ce que vient chercher, dans l’île des Gauchers, lord Jeremy Cigogne. A trente-huit ans, cet aristocrate anglais enrage de n’avoir jamais su convertir sa passion pour sa femme Emily en amour véritable. A trop vouloir demeurer son amant, il n’a pas su devenir un mari.

Ce que ne dévoile pas le synopsis, c’est qu’avant d’être l’amant, Cigogne a été rejeté par Emily parce qu’il était disgracieux et elle en a épousé un autre. Et qu’après sept années passées en Nouvelle-Guinée à lire de la littérature européenne, il en est revenu plus confiant et toujours aussi motivé pour elle. Cigogne a vite compris que le monde des droitiers était gauche pour parler de sentiment, car la grande question n’était pas comment se faire aimer, mais bien comment aimer ? Le monde des gauchers était étrangement vrai, relié à un monde sensible.

Le couple passera aussi par l’île du Silence et l’île de Toutes les Vérités.

Un livre intéressant à découvrir non pas pour le livre en lui-même à moins d’aimer dans un registre les contes et des dialogues théâtraux (ce qui n’est pas pour me déplaire personnellement), mais surtout pour le courant de penser d’Alexandre Jardin sur sa vision de comment peut-on galvaniser son couple dans un monde globalement inadapté à enraciner deux êtres.

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Française

J'ai emprunté ce livre en bibliothèque, attiré par l'auteur et par le titre.

A la lecture de l'avertissement de départ où Alexandre JARDIN rene tout ce qu'il a écrit précédemment pout pour prendre un virage radical en faveur de la défense des "petits", des oubliés, des "Gilets Jaunes", j'ai été curieux de lire ce que ça allait donner ... Quelle déception !

J'ai trouvé ce roman verbeux, prétentieux dans son écriture, racoleur dans sa description des prouesses sexuelles de l'"héroïne", condescendant vis-à-vis de ceux que l'auteur prétend défendre et trop manichéen.

J'ai voulu le lire jusqu'au bout, mais j'avoue que j'ai, au fil des pages, de plus en plus lu endiagonale, tellemnt cette loghorrée m'ennuyait.

C'est difficile de critiquer de manière négative un roman avec un tel sujet et j'en suis désolé.
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Française

Sol l’a lu puis JM, histoire d’y voir plus clair et on en arrive à se dire que ce livre a le mérite d’exister, de rassembler en un catalogue une partie de ce qui va mal dans notre pays. Un catalogue présenté avec dérision, avec un humour « à tête à claques » qui se révèle malheureusement vérifié tous les jours dans l’actualité. L’écriture est trop… Les faits accumulés deviennent aussi « trop ». Cependant, je comprends que ça fasse du bien et on pourrait dire que ça ne fait pas avancer le schmilblick sauf qu’Alexandre Jardin est sur le terrain un homme engagé, courageux et que j’admire son travail auprès des enfants avec « Mille mots » et aussi son revirement littéraire depuis « des gens très bien ».
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Fanfan

J’avais été pour ainsi dire subjugué à l’adolescence par ce roman aux passions débridées. Depuis, j’ai mûri et j’ai acquis beaucoup de recul. Je vais donc brièvement parler de ce livre.

« Fanfan » narre la quête amoureuse d’un excentrique hanté par le rêve d’une passion éternelle et platonique.

C’est une histoire haute-en-couleurs, peuplée de personnages farfelus comme le curieux Monsieur Ti, la châtelaine Laure de Chantebise, le narrateur qui se réclame de la lignée de Robinson Crusoé, et ses parents libertins, sans oublier l’insolite Fanfan, objet de ses convoitises.

Ici, Alexandre Jardin brode sur le mythe de l’idylle impérissable, opposée au désenchantement indissociable de la vie à deux.

Il met en scène un soupirant fantasque, lequel se prête à un jeu dangereux, en portant ses passions à ébullition sans pourtant jamais les assouvir.

L’idée est bizarre, mais au final, le récit, sans toucher au sublime, n’en reste pas moins distrayant et joyeux. Un exercice original en somme.
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Les Coloriés

Je n'ai pas été déçue, car j'étais sans réelles attentes, mise à part que M.Jardin est un grand romantique. Cette-fois ci, le roman pousse un peu trop la note de ce côté. La première partie est irritante, la deuxième captivante d'un point vue où le personnage principal se retrouve dans une situation complètement hors de sa zone de confort. Cela vaut-il la peine de se "taper" la première partie? Je ne sais pas... À vous de voir!
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Juste une fois

Il s’agit de mon premier roman de cet auteur et que dire si ce n’est que je suis mitigée. L’idée de base était bonne mais j’ai eu quelques difficultés à rentrer dans l’histoire.



L’histoire commence avec Hanna qui perd la mémoire et ne reconnait ni son mari ni son fils. Un jour, elle retrouve deux alliances avec son fils et retrace ainsi sa passion pour son beau-frère. Ils sont tombés littéralement amoureux juste avant son mariage avec sa sœur. Ils se laissent une chance d’assouvir leur passion, juste une fois. Quand elle le voudra. De s’aimer juste une fois. Hanna ne le reverra que 10 ans après, au moment de son propre mariage et se repose alors cette question de vivre cette passion, juste une fois.



Premier problème dans cette lecture que j’ai rencontré a été l’utilisation du québécois dans les dialogues. Au-début, je me disais que ça va aller, ça n’allait pas perturber ma lecture mais plus j’avançais plus ça devenait compliqué de comprendre le sens, de devoir se référer aux notes de bas de pages du livre pour pouvoir en saisir le sens. Ca m’a coupé dans ma lecture et frustrée.



J’ai également ressenti beaucoup de longueurs et lourdeurs alors que le livre en soi, n’est pas bien gros, il fait environ 220 pages mais je trouvais ça dommage car l’idée de base de l’histoire était bien. Il y a eu aussi des répétitions et des allusions autour du même sujet, j’avais par moment l’impression de tourner en rond. Et j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages que j’ai trouvé fade, sans charme.



Sinon malgré ces défauts, l’idée de base m’a plu. On va dire que ce qui a remonté a été cette fin qui m’a marqué et touché mais dommage de devoir en arriver là pour apprécier un peu le livre. L’histoire est sympathique et surtout triste. Il ne s’agit pas d’une belle romance, remplie d’amour non et c’est ce qui a rendu cette lecture émouvante et touchante.



Ce livre ne fait pas parti de mes coups de cœur littéraires loin de là. La lecture a été appréciable mais sans plus. C’est dommage parce que le résumé est intriguant.
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Alexandre Jardin

Né à Neuilly-sur-Seine en ...

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