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Critiques de Alexandre Jardin (830)
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Frères

Alexandre Jardin écrivain est un auteur de romans échevelés, originaux qui vous mettent le plus souvent le cœur en capilotade. Il écrit aussi sur sa famille zébrée de fantaisies, de libertés de toutes sortes mais aussi de silences honteux qu’on enfouit au fond du fond des poches. Avec Frères, il ouvre son cœur blessé et son chagrin enfoui depuis trente, depuis que son frère, à l’ADN déjanté bien Jardin, a mis fin à ses jours. Culpabilité, chagrin, tristesse, absence douloureuse, larmes et souffrance encore très sensible sont toutes les émotions qu’on traverse au fil de ces pages émouvantes, poignantes et déchirantes. Il rend son amour pour ce frère si vivant dans l’encre de ces maux d’amour perdu qu’il nous vrille le cœur.

Un hommage vivant qu’on tient serré sur son cœur une fois refermé pour conserver ces souffles fraternels de vies brillantes et torturées.

A lire pour ne pas oublier d’aimer ceux qu’on aime.

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Frères

Le témoignage de l'auteur est poignant et sa lecture, à la fois éprouvante et plaisante (dérangeante ?), tant Alexandre Jardin semble avoir tenu à conférer légèreté et humour (humour dont son frère Emmanuel n'était lui-même pas dépourvu) à sa plume... Mais, à l'évocation de ce demi-frère suicidé (l'irréparable sera commis par son frère sous les fenêtres de sa mère), l'émotion grandit. Car bloqué au 11 octobre 1993, l'auteur se trouve comme devant une gageure : comment faire progresser son témoignage, écrire, quand le temps et l'âme nostalgique se sont, eux, arrêtés ?

Triste, parfois tristement drôle (ou drôlement triste), fascinant pour qui aime tâcher de comprendre l'innommable, les choses singulières de la vie, le sens de celle-ci s'il en est un, ce qui nous traverse, nous lamine ou nous enchante, ce petit livre lucide est à lire ...
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Frères

Alexandre Jardin prend un virage où le drame prend le pas sur la fantaisie habituelle du romancier. Ce récit, gorgé d’amour, lève le voile sur un sentiment universel : la culpabilité après le suicide d’un proche
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Coup de pouce au roi grenouille

Voilà une sorte de revisite de la Princesse et de la grenouille avec un petit garçon qui va plonger à l’intérieur de son livre pour agir sur l’histoire.

Les histoires de ces petits livres sont sympathiques, quoique très simplistes, mais plaisent à mes enfants et c’est (presque) l’essentiel.

Il y a plusieurs morales (dont la persévérance et le respect de sa parole) et les personnages sont plutôt sympathiques.

Bref, on est clairement dans le petit conte à lire pour l’histoire du soir mais qui ne restera pas en mémoire pour son humour, pour son originalité ou pour ses péripéties.
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Juste une fois

C'est dommage car l'histoire est intéressante mais les échanges en québécois sont quelques fois lourds.

Je regrette aussi que l'auteur ( Alexandre Jardin ) se mette autant en avant en faisant référence à ses écrits antérieurs (Fanfan) et au lien entretenu avec un des personnages. Cest ma première lecture de cet auteur, ça fait un brin narcissique et ne donne pas envie d'aller voir ses autres écrits, si ils sont pareils. C'est très dommage. En somme, tout cela fait que l'écriture manque de fluidité.
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Frères

Frères

Alexandre Jardin

Albin Michel

164 pages



"Suis-je en train d'écrire sur le ratage d'une vie?

Mais rater quoi? Que rate-t-on exactement quand on a l'ambition de rater superbement sa vie?"



Alexandre Jardin aura mis 30 ans avant de pouvoir penser, et écrire, l'impensable du suicide à 31 ans de son grand demi-frère Emmanuel. Le frère impossible. Si joyeux, si doué, si libre, si mal-né, si dézingué par sa mère, si désespéré, si décidé à ne pas la rater, sa mère, par cet acte presque poétique, qui ne l'a presque pas abîmé, lui, qui aurait pu ne presque pas le tuer.



Chez les Jardin, c'est un peu comme chez les Hugo, des fous et des génies.

Et des morts.

Beaucoup de morts.



Le plus jeune, Frédéric, tout jeune, avait écrit à Alexandre "on sera des génies".

Pas le choix, hein, sinon...



Alexandre c'est un style magnifique. Une langue poétique, légère et savante. Une émotion contenue qui vous surprend et vous désarçonne.



Cette "sépulture de papier" raconte la culpabilité de l'auteur, qui se reproche son inaction puis son déni.

Alors qu'il n'est en rien coupable. Le croire serait céder à la toute-puissance.

Son déni, son oubli, lui ont juste permis d' "avancer malgré tout".



Les coupables ne sont pas bien loin. Pas sûr qu'ils aient pu ou qu'ils puissent traverser le Styx.



Il en faut des qualités pour tout petit regarder ces gens, les voir tels qu'ils sont, et grandir quand même. Il en faut du courage, de la joie, de la fantaisie.



Alexandre est un écrivain, magnifique. Emmanuel un personnage, éternel.
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Frères

📚 Ma p'tite chronique 📚



Roman que j'ai lu dans le cadre de ma participation au jury du Prix Roman fnac 2023



C'est un roman à cœur ouvert pour son frère Emmanuel qui s'est donné la mort à 31 ans.

Alexandre Jardin a clairement refusé de faire son deuil et essaie de le faire à travers ces lignes.



C'est un livre sans pathos, remplit de souvenirs bons comme mauvais.

Un bel hommage à son frère il n'oublie pas pour autant son autre frère Frédéric.



Alors le style d'écriture est pour ma part un peu particulier mais c'est un roman qui se lit tout
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Mes secrets d'écrivain

Je n’ai pas pour envie de devenir romancière car mon plaisir à moi c’est l’évasion à travers les mots des autres, mais ce petit texte, cette lettre à une future romancière m’a beaucoup intrigué.



Je ne connais pas (encore) la plume de Alexandre Jardin mais je suis très heureuse d’avoir ici découvert sa vision du métier d’écrivain.



Je perçois désormais la création d’un livre comme une manière pour l’auteur de se mettre à nu, sans peur du jugement, sans tabou. Juste la volonté d’offrir à ses lecteurs sa vision du réel.



Un métier de dur labeur mais aussi empreint d’une douce folie. Je suis admirative devant le chemin à parcourir pour aboutir à un roman fini.



Alexandre Jardin transmet ici ses secrets et ses idées avec un joli brin d’humour. Il parsème son texte d’exemples qui donnent du poids à ses dires mais laisse pourtant au lecteur le choix d’accepter ou non ses pensées en lui soufflant l’idée de brûler ce livre s’il ne lui convient pas.



Cette lettre n’est pas là pour devenir une règle mais pour aiguiller le romancier en devenir, l’aider à trouver la confiance, lui donner des astuces pour réussir.



Un livre n’est pas seulement le fruit d’un auteur, c’est aussi sa collaboration avec son éditeur et ses correcteurs.



Une lettre très intéressante pour les romanciers en devenir mais aussi pour les justes lecteurs qui ont envie de découvrir ce fabuleux métier.



Un petit plus…



Je profite de cet avis pour vous parler de la plateforme de L_Ecritoire qui propose un accompagnement complet du début de l’écriture à la publication et la promotion de leur site.



Un service qui est une opportunité à le pas négliger alors allez y faire un tour 😜



C’est L'Écritoire : démocratiser l’écriture, en vous aidant à écrire, publier et promouvoir la meilleure version de votre livre (lecritoire.fr)
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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Frères

Dans ce récit aussi captivant que bouleversant, Alexandre Jardin raconte qui était son frère, Emmanuel.

Avec beaucoup de recul et d’authenticité, il nous offre généreusement le portrait de ce frère tant admiré, singulier et toujours en marge qui a choisi de renoncer à la vie.

Emmanuel était un homme libre, intempestif, incontrôlable qui débordait tout le temps dans le bien comme dans le mal.

C’est une fantôme qui poursuit l’auteur depuis 30 ans, avec son grand secret, derrière lequel se cache un frère qui a été aimé malgré ses excès dévastateurs.



J’ai été happée par la plume d’Alexandre Jardin. Elle est brillante et hypnotisante. Son don pour la métaphore est incroyable et toute la fragilité de l’homme, du frère, de leur histoire se ressent dans chaque ligne.



Les sujets sont intenses, l’auteur y parle d’inceste, de pardon, de honte, de culpabilité entre autres. Il livre un contenu si intime que l’on se sent privilégié de tant de confiance en tant que lecteur/lectrice.



Authenticité et humilité sont au cœur de cet ouvrage écrit par un auteur qui manie aussi bien le verbe que l’émotion!
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Frères

[Alexandre Jardin] nous offre une nouvelle incursion au cœur de l’imaginaire jardinesque en ajoutant une pierre de plus à l’univers familial débridé des Jardin.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Frères

Dans ce roman , Alexandre Jardin relate cet évenement qu’il a profondèment enfoui pendant près de trente ans : le suicide de son frère Emmanuel . Il raconte et décrit le personnage de son frère , fantasque , sans limite, , immature, qui se joue des codes de la société et pourtant un être attachant, touchant, tendre , écrasé par les sarcasmes de sa mère , « prédatrice, sacageuse, surviolente »

La culpabilité de l’auteur est le fil conducteur de ce texte : « Moi , j’ai raté l’essentiel : le protéger »



Ce roman relève tellement de l’intime , parfois malaisant et cruel qu’il est difficile d’en parler de peur de pénétrer trop avant dans cette relation qui les lie. Les mots que l’auteur emploie sont parfois de véritables coup de poing.

« Il s’agit de recenser l’horreur ; Et de m’attarder sur les vétilles de cet Hiroshima intime »

« L’anniversaire nauséeux de ma honte de n’avoir pas su dévier l’inconcevable, de n’avoir pas eu le cœur de le sauver »

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Frères

Avec "Frères", l’écrivain français Alexandre Jardin lève le voile sur un événement bouleversant de sa vie.
Lien : https://www.journaldequebec...
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Frères

Un ouvrage aussi intime qu'intense, une sépulture de papier pour rendre vivant son frère disparu.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Frères

CONFESSIONS

Lorsqu'Alexandre apprend le suicide de son frère Emmanuel, son monde s'effondre.



L'image du visage de son frère suicidé reste inaccessible, impossible à convoquer.

Il prend le premier avion pour la nouvelle Calédonie.



Arrivé sur ces terres, Il se demande comment son frère peut avoir commis l'impensable face au lagon clair et autres splendeurs de ce paradis.



Puis il s'interroge sur les raisons qui l'ont poussé à commettre un tel acte et replonge dans le passé.



Pendant qu' Emmanuel est un poète inconnu, Alexandre brille par son talent récompensé de prix littéraires. Le sort souligne l'injustice de leurs chemins. Emmanuel sombre, l'estime de soi déjà mutilé par les vindictes maternelles...



Entre rancoeur et complicité, ce roman révèle toute l'ambiguïté de ce lien fraternel et l'insoutenable fraternité meurtrie.



Ce roman écrit a coeur ouvert, sûrement le plus intimiste d'Alexandre Jardin, révèle un secret, retrace un drame décimant une vie.



Un roman magnifique écrit d'une plume brillante qui m'a touchée en plein coeur.

Un coup de coeur !

@doresixtine
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Frères

Le romancier ressuscite la figure de son demi-frère, qui s’est donné la mort en 1993.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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L'île des gauchers

Un roman divertissant quoique totalement farfelu, qui ne détonne en rien avec l’œuvre foisonnante d’Alexandre Jardin. Le moins qu’on puisse dire est que les conceptions de l’auteur en matière de relations humaines sont des plus insolites.

L’histoire, donc, tourne autour d’un couple anglais excentrique dont le mari, un ancien soupirant malheureux affligé par l’enlisement de sa vie conjugale, décide de faire renaître sa passion en s’expatriant vers un atoll préservé, une perle sertie dans son écrin océanique, aux confins de ce que Michel Tournier appelait déjà les limbes du Pacifique.

Après un périple digne du Baron de Münchausen, notre dandy et sa famille découvrent la légendaire Île des Gauchers. Mais à quoi ressemble cette terre promise ? Elle me ferait penser pour ma part à une sorte de Pepperland exotique où l’amour sacro-saint est célébré tambour battant. Nous entrons dans le cœur de l’histoire.

Au diable la monotonie des idylles mourantes !

Conformément aux us et coutumes de ce paradis adamique, notre couple va se lancer dans une quête jalonnée d’ilots mystérieux, d’animaux étonnants et d’épreuves sentimentales qui feront de son parcours une noria de montagnes russes.

Infidélités ponctuelles et jeux ambigus seront au programme de cet Éden amoureux, où la vie est codifiée selon les traditions les plus étranges.

Mais comment une idylle peut-elle se perpétuer sans ces accidents subis du destin, sans ces hauts et ces bas qui lui donnent son piquant ? C’est en tout cas ce que semble nous dire l’auteur en filigranes.

À cette enclave du bonheur où règne un esprit libertaire passablement débridé, la sombre Europe, où fleurissent les extrémismes en tous genres, fait figure d’antithèse intégrale.

Maintenant, comment interpréter cette histoire haute-en-couleurs ? Est-ce le fruit d’une imagination portée aux ardeurs passionnelles, l’expression d’une lassitude envers les conventions maritales qui régissent la culture occidentale, une utopie qui n’est pas sans rappeler certains penseurs du XIXème siècle, ou l’idéal d’un certain bonheur obligatoire, assorti d’un système de pénalités, où sont implicitement stigmatisés les droitiers et autres déviants ? Cette dernière hypothèse mérite d’être soulignée : l’Île des gauchers n’incarne pas une civilisation exempte de toute partialité, loin de là, et je ne pense pas que tout le monde y trouverait son compte.

Honnêtement, je n’ai pas vraiment ressenti d’attirance pour un tel modèle de société, qui m’a paru un peu... irréaliste. Mais cela demeure un point de vue.

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Fanfan

Encore une histoire de luc……..:7373737373)3)3)3)3)3)3)3!3!:?:?:!3!3)3)3!3)3€3€3)3)3)3€3€3!3€3€3!3!3!3!3!3!3€3€3€3)3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€3€4€4€4&4&4&4&4&4&4&4&4!4!4€4€4€4€4€4€4€4€4&4&4€4€4€4&4&4&4&4&4&4&4&4&4&4&4&4&4&4&4&4&5&4&4&4&4&4&4&4&5&4&4&4&5&4&4&4&5&5&5&5&5&5&5&5&5&5&5&5&5&5&5@5@5@5&5&5&5&5’t’t’g’t’tkrjehehzhehehejejejejejejejejejeje
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Frères

TRISTE ET MALAISANT A LA FOIS

Le dernier Alexandre Jardin est un pan de son intimité.

Il y raconte son frère, mort suicidé, il y a 30 ans... une blessure, une cicatrice toujours béante. Ce livre n'est pas un soulagement, c'est un exorcisme.



Alexandre jardin y raconte surtout sa famille dans ce quelle a de plus glauque. Des parents recomposés, accros au sexe, des mères abusives et tortionnaires, un père passif, un grand-père chef cab de Laval au temps des déportations, un oncle qui se suicide en révélant sa vraie nature.

Il y raconte ses frères, tout d'abord Emmanuel le disparu. Le frère qu'il aimait tant malgré l'abus, le frère des 400 coups, celui qui aurait bien vu Mitterrand en marsupilami, et avec qui il a tué le vieux Milou par mégarde. Son frère trop vivant ou pas assez, son frère pas encore né. Celui qu'au delà des apparences la vie n'a pas épargné.

Il y fait un éloge aussi à son autre frère, Frédéric, le réalisateur. la droiture, les faits.

Ce roman, ou plutôt cette autobiographie, est très intime, parfois trop. En le lisant, on a parfois la sensation d'un voyeurisme cru. De n'être pas à la bonne place, de voir des choses qu'on ne devrait pas voir ou savoir... et qu'à la limite on s'en fout de savoir. Mais de ces choses crues, on devine le pourquoi... peut-être, car la question du pourquoi n'est pas abordée.



Reste l'absent, et c'est un bel hommage qu'Alexandre Jardin lui rend.

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Française

Plein de défauts, même s'il est maladroit - l'intrigue tirée par les cheveux - ce roman a le mérite de trancher parmi la masse de récits nombrilistes et auto-centrés. Peut-on douter de la sincérité d'A.J. ? Je préfère ses diatribes parfois convenues aux propos quasiment "collabos" d'auteurs présents sur certains plateaux de télé.

J'ai donc apprécié ce roman en gardant à l'esprit qu'A.J. ne fait pas partie de la France rurale et méprisée qu'il décrit.
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Joyeux Noël

Je dirais de ce livre qu’il est un peu foutraque.

C’est du grand n’importe quoi.

Un genre de parabole ou l’auteur veut démontrer que seule la vérité est acceptable et que quoiqu’il en coûte l’essentiel est de ne jamais cacher la vérité

Sa démonstration sur cette petite de Bretagne est loin de me convaincre
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Né à Neuilly-sur-Seine en ...

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