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Citations de Amadou Hampâté Bâ (231)


L'or ne lessive pas la dignité salie
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Un conte est un miroir que chacun peut découvrir sa propre image.
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L'or ne lessive pas la dignité salie
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Sale, couvert de sueur, il ne portait sur lui qu'un pantalon dont les jambes étaient remontées jusqu'aux cuisses en raison de la chaleur étouffante qui régnait dans le cachot.
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Amadou Hampâté Bâ
Destin
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Monsieur Assomption était particulièrement fier de Bouyagui Fadiga, qu'il appelait "un pur produit intellectuel de la culture française." Et c'était bien là, effectivement, ce qu'avec les meilleures intentions du monde on voulait faire de nous: nous vider de nous-mêmes pour nous emplir de manières d'être, d'agir et de penser du colonisateur. On ne peut dire que, dans notre cas, cette politique ait toujours échoué. À une certaine époque, la dépersonnalisation du" sujet français" dûment scolarisé et instruit était-telle, en effet, qu'il ne demandait plus qu'une chose :devenir la copie conforme du colonisateur au point d'adopter son costume, sa cuisine, souvent sa religion et parfois même ses tics.
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"Si on lave une culotte le soir, alors qu'on l'a mise propre sur soi le matin, ce n'est sûrement pas pour rien.. "il doit bien y avoir une raison, nous la connaîtrons un jour .attendons...
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Je sais une chose, et vous aussi, mes frères, sachez-le : au pays où les audiences se donnent à l'ombre des grands arbres, le roi qui coupe les branches tiendra ses assises en plein soleil. Tuer un être sans défense est facile mais c'est l'art du bourreau. L'art royal consiste à laisser vivre et à faire prospérer, et ce n'est pas toujours un art aisé.
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La vie est un drame qu'il faut vivre avec sérénité
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Aujourd'hui encore, je me souviens parfaitement, et dans les moindres détails, de tout le film de cet événement. Ce fut comme si j'émergeais d' un sommeil qui, jusqu'alors, m'avait embrumé l'esprit, m'empêchant de bien discerner les choses. C'est ce jour-là, à partir de la naissance de mon petit frère, que je pris clairement conscience et de mon existence et du monde qui m'entourait. Ma mémoire se mit en marche, et depuis elle ne s'est plus arrêtée.
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Quand la pauvreté dit à son sujet : énumère moi tes besoins afin que je t'en prive lamentablement, la fortune chuchote à l'oreille de son maître :exprime tes désirs, je les exaucerai dans l'instant.
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La chansonnette touchante n'était plus seulement destinée à endormir le petit prince, frustré de ses droits avant même d'avoir su qu'il en avait, elle devint un baume que les parents de Tidjani se versaient mutuellement dans le cœur. Telle une fumée qui se libère d'un corps en combustion, la chansonnette s'échappa hors de la maison, elle envahit les rues du quartier, des badauds la capterent, des griots ménestrels l'adopterent, Ils la mirent en musique et la répandirent à travers le pays.
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"Amadou n'ira jamais dans cette école des Blancs où l'on va faire de lui un infidèle! Je m'y opposerai par tous les moyens! Je vais le racheter, et s'il le faut, je vendrai pour cela la moitié de mon cheptel!"
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Tout ce qui touchait de près ou de loin aux blancs et à leurs affaires, y compris leurs balayures ou leurs ordures, était tabou pour les nègres. On ne devait ni les toucher, ni même les regarder! Or, un jour, j'entendis le cordonnier Ali Gomni, un ami de mon oncle maternel Hammadoun Paté, déclarer que les excréments des Blancs, contrairement à ceux des Africains, étaient aussi noirs que leur peau était blanche. Je rapportai sans tarder cette information à mes petits camarades. Une discussion s'ensuivit, si violente que l'on faillit en venir aux mains.
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J'avais entendu dire que les Blancs-Blancs (comme on appelait les Européens par opposition aux Blancs-Noirs, ou Africains européanisés) étaient des "fils du feu" et que la clarté de leur peau étaient due à la présence en eux d'une braise ardente. Ne les appelait-on pas "les peaux allumées"? Les Africains les avaient baptisés ainsi parce qu'ils avaient observé que les Européens devenaient tout rouges lorsqu'ils étaient contrariés; mais moi j'étais persuadé qu'ils brûlaient.
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À force de les entraîner au bain, à la cueillette, au maraudage des jardins potagers, d'organiser avec eux des courses à pied, des danses au clair de lune et des séances de récitation de contes, Daouda et moi finîmes par rassembler autour de nous un petit groupe décidé à nous suivre partout, parfois même contre le gré de leurs parents. Le moment était venu de fonder notre propre association d'âge, ou waaldé.
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Désormais vous n’oublierez plus, je l’espère, que si l’esprit est une lampe lumineuse dont le feu nous éclaire dans l’obscurité de l’ignorance, sa flamme a nécessairement besoin de deux éléments pour servir d’huile et de mèche : les produits de l’agriculture, et ceux de l’élevage. Car la terre ne ment pas.
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Au temps où les créatures de la terre se comprenaient encore entre elles, un chef de famille aisé vivait dans un petit village, au sein d'une contrée fertile.
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Une autre idée de l'Afrique Noire dans laquelle la réalité côtoie la fiction, entre les fourberies et entreloupes ; la ruse ou la finesse face à la Malveillance. Le tout dans des rites ancestrales contre le sort fourbe.
Oko-Olingoba Noemet-Lanzorod
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"Tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons, nous le devons une fois seulement à notre père, mais deux fois à notre mère". L'homme, dit-on chez nous, n'est qu'un semeur distrait, alors que la mère est considérée comme l'atelier divin où le créateur travaille directement, sans intermédiaire, pour former et mener à maturité une vie nouvelle. C'est pourquoi, en Afrique, la mère est respectée presque à l'égal d'une divinité.
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