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Critiques de André-Paul Duchâteau (173)
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Ric Hochet, tome 8 : Face au serpent

Un véritable Festival batave et un bonne vieille virée de notre cher ami Ric (Hochet), journaliste à "La Rafale" (Paris)...



Voici un "road-movie" bédéesque et hollandais en ces années bénies 1967-1968, ces 44 planches d'une aventure initialement parue entre les pages de papier glacé (aux si délectables encres colorées) de l'hebdomadaire de "Tintin" sous-titré "Journal pour les jeunes de 7 à 77 ans".



On n'avait, en cet âge-là, point encore remarqué LA fameuse veste (lainage ou imitation, teinte blanche ponctuée de traits noirs), portée par-dessus son col roulé rouge et dont notre héros possédait deux exemplaires... pour les cas, bien sûr, où il doit se bagarrer ! C'est qu'il y avait souvent LA BAGARRE, justement, en ces temps-là... mais là, notre héros n'arrêtait pas de se prendre des coups de crosse sur l'occiput (et autres coups tordus)...



Nous n'avions pas non plus encore remarqué qu'un des gorilles du Consortium industriel (soi-disant menacé) ressemblait furieusement au jeune Dick ANNEGARN, génie blond hollandais des temps héroïques de "Bruxelles, ma belle..." (1974) : "Heum, déjà vu cette tête de cheval quelque part, mais où ? "... "Dick" [pourtant tout maigre] avec sa guitare sèche et ses lunettes rondes, est resté mon idole, quelque part ("Sacré Géranium", "Bruxelles", "Ubu", "Paladin braconnier", "Mireille", "Sécheresse", "Robert Callet", etc.) et on ne renie JAMAIS ses Maîtres en poétique...



Les docks nocturnes d'Amsterdam n'étaient plus hantés par les solides marins du bon Jacques BREL "nous" créant sa chanson éternelle face à ses fans à l'Olympia parisien en 1964 : à cette heure donc, plus personne pour "pisser comme je pleure sur les femmes infidèles" mais la poulie des grues de déchargement sournoisement balancée en va-et-vient vers le crâne de notre bon héros...



Il n'y avait point, hélas !, notre chère Nadine, nièce de son Tonton Sigismond Bourdon, qui attendra l'album n° 9 ("Alias Ric Hochet") pour faire son come-back [expression-clich'ton du temps de bien après les Yéyés] dans un trop petit rôle de figuration...



Il y avait heureusement le "TELEFERIQUE" bien signalé sur la signalétique routière de Namur (et c'est vallonné, vous savez, la Wallonie...) ; ce paradis des scènes cinématographiques avec ses nacelles oranges-et-blanches alternées avec des rouges-et-blanches circulant dans la nuit sans que l'on pense à arrêter le "jus" (par contre, électricité coupée pour Jean-Claude Dusse/Michel Blanc dans "Les bronzés font du ski" (1979) de Patrice LECONTE d'où "Etoileuuuu-des-Neîîîges" dument fredonnée...) : cela nous annonçait, au fond, le final somptueux et endiablé du carrousel du même téléphérique provincial de "Stroszek/ "La Ballade de Bruno" (1977) de Werner HERZOG, formidable hommage à l'acteur amateur asilaire Bruno Schleinstein...



Non, ce qu'il y avait de plus beau dans "Face au Serpent" (puisque le serpent c'est le Dollar, le dieu-fric trop souvent mal acquis : pas vrai, Mike Corleone ? pas vrai, Tony Montana ? pas vrai, notre "tsar" Poutine ?), ce n'était pas seulement la scène où Ric sous "sérum de vérité"/lavage de cerveau faillit appuyer sur la gâchette de son Browning face à son vieil ami de Commissaire Bourdon dans cette "nacelle" pour deux suspendue au-dessus du vide...



C'étaient tout simplement les péripéties clownesques (avant "Bo'Jo-the-Clown') de... "Western", ce cow-boy d'Amsterdam au Stetson toujours de traviole (comme ses grimaces), à l'accent canaille et aux rictus d'ordinaire psychopathe : la belle surprise de l'album... C'est qu'il nous multiplie comme des petits pains savoureux les passes d'armes et l'humour vache avec Ric (sur le mode "J' finirai par te faire la peau., mon gârs...", bien sûr...) Et ce jusqu'au duel à la Jesse James avec notre héros : juste deux pages avant la fin...



Sauf que "Western" n'a (bien sûr) pas tout à fait la classe de l'ambigu Tom Ripley/Dennis Hopper donnant la réplique à l'excellent Jonathan Zimmerman/ Bruno Ganz, personnage leucémique "encadré" par la belle Marianne/Lisa Kreuzer dans le chef d'oeuvre pictorialiste de Wim WENDERS, "Der Amerikanische Freund"/ L'ami américain" (1977) aux éclairages Edward-Hoppérien : "Hurrah for Master Robby Müller, for ever !"!!!



C'était là toute notre jeunesse... Messieurs TIBET et André-Paul DUCHATEAU étaient des graines de génies mais qui le sait (encore) ?



Alors, un grand et beau M... ! (définitif) aux tristes grincheux/blasés du "Meuh c'est dépassé, ringard (etc.)" et Vive Ric, tiens !!! :-)
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Bob Binn contre X Y Z, tome 1

C'est une chance pour Bob Binn que le richissime américain Archibald Mac Haron aime les statistiques car ce dernier a décidé de recevoir un journaliste sur les 100 qui se pressent devant son appartement du Mirific Hôtel.

Le jeune reporter obtient donc une interview exclusive de trois minutes.

C'est plus qu'il n'en faut, pour d'abord faire une photo, puis pour apprendre que Mr Mac Haron, venu s'installer en Europe, a fait construire une "wonderful" palace à Passy Moche-sur-Marne.

Et que ce samedi, une colossale réception va y être organisée !

Un bal travesti va être donné pour pendre la crémaillère de cet extraordinaire château !

Mr Mac Haron ne craint pas les cambrioleurs, les petits filous "of Europe" : il a un excellent coffre-fort et l'habitude des célèbres gangsters américains ...

C'est en couverture du 43ème numéro de l'édition belge du journal de Tintin que ses jeunes lecteurs ont pu découvrir, en octobre 1960, un nouveau héros dessiné par Edouard Aidans et dont les aventures sont racontées par André-Paul Duchâteau.

C'est au volant de sa 2 Chevaux que Bob Binn, un papier sensass en poche, caracole vers la rédaction de son journal "La Raie Alitée" ... et vers Passy Moche-sur-Marne où il est invité au bal masqué !

Le jeune reporter va devoir lutter contre Zoltan, Yvan et Xavier car malgré que la réception ait été placée sous la haute surveillance du commissaire Maigrelet, la célèbre bande des X.Y.Z, qui signent tous leurs forfaits de ces trois initiales, va jouer d'audace et s'emparer des rivières de diamants, des portefeuilles et des montres ...

Bob Binn, victime d'une erreur judiciaire, va être soupçonné ...

Cette première aventure est une réussite.

Elle est teintée d'un humour intelligent et pétillant.

Les dessins sont soignés. Le rythme est rapide, le scénario bien construit.

Les personnages sont peints avec justesse.

Bob Binn, qui jusque-là animait les jeux dans le journal de Tintin, va en devenir un des véritables héros.

Que ce soit sous la forme de courts récits complets ou de plusieurs autres histoires à suivre, il va y vivre de nombreuses autres aventures dont "la course aux millions" et "l'ombre du chevalier" ...





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Ric Hochet, tome 13 : Cauchemar pour Ric Ho..

Il y a un traître par minou ! Oups, je voulais dire "Il y a un traître parmi nous".



Afin de démasquer le fieffé traître, Bourdon et Ric vont mettre au point un petit piège qui ne va pas tourner comme ils auraient voulu qu'il tourne...



Un classique du genre avec une histoire d'espionnage où Ric est suspecté durant un moment, ce qui est encore plus classique que les classiques.



Heureusement, l'auteur ne va pas trop tirer sur la corde, juste nous remplir quelques pages afin d'étoffer un peu ce scénario correct mais classique. Très classique.



Tel un Belmondo survolté, notre Ric va escalader un peu tout ce qui passe et courir sur les toits de Paris afin d'échapper aux vilains méchants poursuivants qui... le poursuivent, pardi !



Et en plus, il ne peut même plus faire confiance à la police !



Malgré le côté classique, ce qui me plait dans cet album, c'est l'action, omniprésente, le mystère, le suspense et surtout, le fait qu'il n'y ait pas d'éléments fantastique dans cet album.



À noter que les inspecteurs Gonfalon et Larsan ressemblent comme deux gouttes d’eau au duo Laurel et Hardy... Clin d'oeil, sans doute. En tout cas, les dialogues sont amusants à quelques moments et la lecture est agréable.



On est face à un album policier/espionnage conventionnel et c'est ce que j'aime.
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Ric Hochet, tome 4 : L'Ombre de Caméléon

Ce matin-là, dans une rue de Paris, calme à l'ordinaire, Ric Hochet est emmené par deux policiers, menottes aux poignets, jusqu'au quai des Orfèvres.

C'est pourtant un jeune homme bien sympathique, sportif et simple avec ça !

Il est poli, gentil et toujours prêt à rendre service.

C'est un garçon qui a l'air bien honnête. C'est même un grand détective !

Il a aidé la police à arrêter un tas de malfaiteurs .

Alors qu'a-t-il pu bien se passer pour qu'on l'arrête ainsi en bas de chez lui ?

Au quai des Orfèvres, il est attendu, avec le sourire, par le commissaire Bourdon et le directeur du journal "La Rafale" car Ric Hochet, gibier de potence d'occasion et futur bagnard, se révèle être un prisonnier volontaire.

Il se propose d'effectuer un reportage sensationnel au pénitencier de "La Centrale".

Derrière Ric la porte de la cellule 23 va se refermer, l'isolant de la liberté et le plongeant dans le monde redoutable des condamnés.

Vers quelles aventures son audacieuse expérience va-t-elle le mener ?

D'autant qu'un des détenus a toutes les raisons de le haïr.

Il s'appelle Volcan, le vrai nom de l'ex-inspecteur Manière, autrement dit 'le Caméléon" !...

André-Paul Duchateau est à l'écriture tandis que Tibet dessine.

Mitteï, de son vrai nom Jean Mariette, est aussi de la partie. Il est crédité, comme Roger Arth, des décors !

Le trio, qui réalise aussi l'excellente série des 3A, est au mieux de sa forme.

Le récit est tendu, prenant et sans temps mort.

L'humour n'y est pourtant jamais absent.

Cet épisode est sûrement un de ceux que je préfère de cette mythique série des éditions du Lombard.



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Ric Hochet, tome 13 : Cauchemar pour Ric Ho..

Un très bon "Ric Hochet" de plus... et le onzième [*] de ses albums.



D'abord, une image de couverture étonnante : l'homme à la gabardine titubant comme un pantin drogué sur le ballast, pris dans les phares d'une loco de ligne de banlieue qui lui fonce droit dessus, suivant simplement le droit fil de ses rails...



Et puis quelque chose de doucereux dès la première page, comme ce couple d'inspecteurs aux silhouettes très "Laurel et Hardy" : "Hardy"/Gonfalon a un petit chapeau ridicule et l'accent de la Canebière ("Vé vé vé !") tandis que "Laurel"/Larsan, lui, semble très soupe-au-lait et pourri de rides précoces... Ne pas s'y fier... Comme ce coffre-fort où est dérobé un code du contre-espionnage...



Et puis c'est ballot, Bourdon qui disparaît, kidnappé... Alors tout se complique pour Ric... [rime].



"On" (toute la "P.J.", quoi !) le prend pour un truand... Même l'inspecteur Ledru, qui lui assène : "Désolé, Ric !" et lui pose la patte sur l'épaule (avec envie simultanée de lui passer sitôt les menottes). Ric, "principal suspect" pendant 42 planches, eh oui... : le vrai CAUCHEMAR du titre !



Sauf que le lecteur (et Nadine et bien sûr le pauvre Bourdon) tout de même SAIT que Ric est innocent comme l'agneau qui vient de naître... mais un type adipeux aux sourcils blancs fournis s'acharne sur "notre" reporter, à chaque fois que ce dernier émerge de son Cauchemar vécu / Tourbillon du Grand Oubli et autres maelströms brumeux, le voilà qui le drogue à nouveau coup d'intraveineuses d'on ne sait quoi... Ah, l'infâme, le lâche !



Ce bon Bourdon réduit à l'impuissance... Scène terrible où l'adipeux malfrat triomphant laisse tomber la cendre de son odieux cigare sur la toison blanche ornant la tête baissée du Commissaire... Bourdon menacé de mort, tout comme Ric... On les croit tous les deux condamnés par le Browning des méchants, mais Ric groggy au sol, une main déjà sur la manette d'eau froide, l'autre sur la sortie du tuyau et... "Ziaaak", une giclée d'eau fraîche sur les 3 méchants, et la situation est rétablie... et l'on démasquera même l'infâme traître qui rôde à la P.J., mais SEULEMENT A L'AVANT-DERNIERE PLANCHE (La coutume ric-hochesque étant plutôt le Pot-aux-roses/Démasquage de coupable dévoilé à la toute dernière planche : avec interdiction formelle pour le jeune lecteur de céder à la tentation d'aller y voir avant !!). On va savoir enfin : si celui qu'on suspectait (ou bêtement pas du tout) parmi les 3 inspecteurs suspectables était "le bon"...



En tout cas, répétons-nous : voilà du beau, du bon, du surtout TRES bien dessiné, du mouvement suspendu pile-poil efficace. Bref, la "Ligne claire" tibétienne ici à son apogée... Et Nadine est vraiment touchante puisqu'un peu pareille à nous tous, elle ne perd jamais confiance en Ric, elle !!! Oui, et même quand toutes les apparences sont contre Ric... C'est de l'amour, c'est tout.



[*] ... et non "tome treize" comme assez bêtement indiqué plus haut... [Vérifiez toujours vos infos, z'amis "Babelio" !!! Certes, le "13" porte malheur à Ric et colle fort bien avec le titre...] !
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Ric Hochet, tome 5 : Piège pour Ric Hochet

Ric Hochet devient de plus en plus connu, la preuve, il participe à une émission de télévision pour évoquer ses différentes enquêtes !



Tout baigne ? Non. C’est en rejoignant le commissaire Bourdon dans un petit village de la Marne, à "l’Auberge des trois clefs", où son ami passe quelques jours de convalescence, que le drame a eu lieu.



Sur la route, il assiste, impuissant, à un accident : le petit-neveu de Bourdon est renversé par une voiture qui prend immédiatement la fuite. Le jeune garçon ne peut malheureusement pas identifier le chauffard…



Notre journaliste est bien décidé de trouver le chauffard et sera aidé du commissaire et de sa petite-nièce Nadine. Et oui, voici l’entrée en jeu de la jolie Nadine, qui, au départ, était moins nunuche. La jeune fille est perspicace, n’a pas froid aux yeux et va ajouter un brin de féminité à l’histoire. Ensuite, dans les derniers albums, elle a plus un rôle d’une ravissante idiote…



L’enquête, qui, au départ, s’annonçait anodine va révéler une intrigue plus alambiquée qu’il n’y parait car Ric va identifier trois propriétaires de la voiture américaine qui a renversé le neveu ! Lequel est-ce ? Aurait-on inversé des plaques pour accuser l’un et innocenter l’autre qui a la tête de l’emploi ?



Scénario au poil, suspense qui va monter au fil des pages avec les bâtons glissés dans les roues de l’enquête, ambiances oppressantes dans le parc du docteur qui élève des fauves et cerise sur le gâteau, on nous sert toute une palette de personnages à suspecter !



Le coupable sera vite connu, mais on n’a aucune idée du mobile, ni comment Ric va arriver à prouver la culpabilité.



Les grandes explications seront pour la fin et elles sont claires. Dans les premiers albums, il ne faut pas encore les aspirines pour comprendre.



Les dessins sont excellents, une ligne claire et des dessins réalistes en ce qui concerne les mouvements. Les décors, qui sont de Mitteï, sont excellents eux aussi. Bref, les vieux Ric Hochet ont plus de charme que les neufs.



Petit truc marrant : dans les premières pages de l’album, le commissaire vouvoie sa sœur et vice-versa. Ensuite, ils se tutoient. Les auteurs ont-ils oublié qu’ils avaient commencé avec du "vous" ou bien ont-ils décidé que cela vieux jeu et passé au tutoiement ?



"Piège pour Ric Hochet" est captivant et le docteur a une sale tête de docteur Mengele !


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Ric Hochet, tome 8 : Face au serpent

C'est dans cet album qu'on apprend que Ric Hochet possède, au moins, deux exemplaires de son immonde veste blanche à mèches noires, qui ressemble plus à un tapis de bain qu'à du tweed. En plus, le blanc c'est salissant, mais sa veste est auto-nettoyante ! Si si !

J'ai également appris l'existence de l'expression "Buisson creux".



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Ric Hochet, tome 5 : Piège pour Ric Hochet

Pourquoi paraissait-il moins d'aventures de Ric Hochet dans Tintin?

Tout simplement parce que les histoires étaient contées sur soixante-deux planches (elles passèrent à 44 planches par la suite)



Piège pour Ric Hochet ne déroge pas à la règle du début des années 60, pour Ric Hochet: 62 planches, donc.



Cette fois-ci, Ric passe à la télé puis fait la connaissance d'une certaine Nadine, nièce du Commissaire Sigismond Bourdon

Et puis, voyez ce que sont les choses: une mystérieuse auto noire renverse le petit frère de Nadine et s' enfuit... Ce qui a l' effet d' affoler quelque personnage indésireux de voir mis à jours ses activités délictueuses... et de faire jouer Nadine à l'imprudente curieuse...

Un album bien troussé, et emballé dans une couverture propre à captiver le lecteur de 7 à 77 ans.
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Udolfo La montre aux sept rubis

La pittoresque rue "Sèche-Panse", à Paris, vers la fin du dix-neuvième siècle,

des artisans, des passants et derrière son échoppe, une silhouette familière du quartier, l'écrivain public Udolfo.

Un client, pénétrant dans sa boutique, désire simplement s'entendre lire une phrase :

"A l'heure moins seize, à partir de la source, là se trouve "brève-mort" ou "longue-vie".

Le piège est amorcé !

Le Notaire, le Rupin, le Squelette et la Sorcière veulent obtenir la montre aux sept rubis...

Pour cela, sur les quais de la Seine, ils sont prêts à noyer une mystérieuse jeune fille !

Mais Udolfo réussit in extremis à la sauver des eaux noires et gourmandes de la Seine.

Clarissa est la fille d'un vieil horloger qu'on dit un peu fou, le père Nicolas.

Elle prétend ignorer pourquoi ces hommes la poursuivent.

Car personne ne doit connaître le secret de Saint-Germain ! personne...

Publié, en 1978, dans le journal de "Tintin, cette première aventure d'Udolfo est passionnante.

Qui est exactement Udolfo ? Quel homme étonnant !

Est-il un véritable écrivain public ?

Ne trouvez-vous pas qu'il ressemble un peu au comte Saint-Germain !

Le scénario, teinté d'une délicieuse ambiance désuète de roman populaire est écrit par André-Paul Duchateau.

Les dessins, très réussis, sont d'Eddy Paape.

Le récit est rapide, haletant et prenant.

L'histoire est intelligente.

Elle est servie à merveille par un graphisme splendide.

Le découpage audacieux des cases et le coloriage, très finement réalisé par Jean-Pierre Rose, ajoutent encore à la qualité de l'ensemble.

Les personnages sont attachants ou détestables à souhait.

Publié initialement, en 1978, dans les pages du journal de "Tintin", ce premier épisode ne sera suivi que d'un seul autre, "le grimoire de Lucifer", que malheureusement je ne connais pas...

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Les Aventures des 3 A, tome 1 : Les naufrag..

L'oncle d'Alain, l'armateur de Fécamp, a aimablement invité les 3A à passer 15 jours sur le "Hardi" qui part pour une campagne de pêche vers les côtes d'Islande.

La première journée se passe sans encombres, André et Alain assistent avec intérêt aux différentes manœuvres, tandis qu'Aldebert, malade, se morfond dans sa couchette.

Le second jour, le chalutier commence à danser sur la houle.

Malgré la brume, il évite de justesse la collision avec le "Beaulieu", un cargo français en perdition.

Celui-ci arbore à sa poupe le "Jolly Roger", le pavillon noir à tête de mort des pirates.

Attaqués par de mystérieux naufrageurs qui ont disparu, le capitaine et son équipage ont été faits prisonniers dans la cale.

Libérés, ils envoient un S.O.S. afin d'être remorqués.

Dans un petit port d'Islande, l'appel parvient à Jan Inguersson, commandant le remorqueur "Lagerlof" et à son rival et ami Börjstrand commandant le "Polarlino"....

Dans ce quatrième album, les 3A prennent la mer et le vent de l'aventure.

Les 3A sont trois éclaireurs.

André, le plus vieux, est le chef de la patrouille.

Alain, plus intellectuel, en est le cerveau et Aldebert, le benjamin de l'équipe, souvent grognon, en est l'élément comique et contestataire.

Les dessins sont de Mitteï et le texte d'André Paul Duchâteau qui signe M. Vasseur.

Tibet, très présent, n'est crédité, même si son influence est évidente, que de l'encrage.

"Les naufrageurs de la brume" a été initialement publié, entre 1963 et 1964, dans les pages du journal de Tintin.

Cet épisode de la série est excellent. Le scénario est prenant.

Les dessins, notamment ceux qui illustrent les aventures en mer de la patrouille, sont particulièrement réussis.



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Ric Hochet, tome 12 : Les Compagnons du dia..

Bonjour les amis, non encore guéri de la "RicoNadinoSigismondlâtrie" à vrai dire inguérissable, ne vous ferai point un complet dithyrambe du très "honnête" album suivant de LA Série, savamment intitulé "Les Compagnons du Diable" et paru entre les pages du journal "Tintin" durant l'année 1970. Pourtant, c'est du lourd ! Oui, "on" (nous) y voyagera (-gerons) entre Paris et Cannes , ce qui est fort plaisant ! Génial à dessiner et fort intéressant sociologiquement...



Comme nous le rappelle l'ami Christian Attard, Ric plante sa Porsche dès la planche 13 [ça ne s'invente pas !] en se risquant à la poursuite (et en 44 planches, comme d'habitude) d'un adversaire sérieux : rien d'autre que le Diable !



Bon, on ne revisitera pas pour autant (dommage...) le "Prince des Ténèbres"/"Prince of Darkness" [1987] du cher John (CARPENTER), tourbillonnant en vase cylindrique (initialement) clos (et en scope), dans la crypte d'une église abandonnée de la banlieue de L.A. (à la porte indûment fermée au nez de la secte immémoriale des Adorateurs des Ténèbres), mais... on visitera tout de même — en l'enviable compagnie de Ric, Nadine et Bourdon — l'angle de la rue Dieu (10ème arrondissement parisien, près du Quai de Valmy), où les attend une GROSSE SURPRISE (en trois cases magnifiques) !!!



Premièrement, "on" (enfin : Ric !) se fera défier par lui dans une émission de télé où l'on est mis sur la sellette par un premier téléspectateur laudatif puis par ce foutu Antéchrist ("Ah, un deuxième appel !" annonce innocemment le présentateur "bouvardien" aux joues un peu soufflées).

Ric ne sera pas déçu.



Et l'on retrouvera Nadine dans l'histoire (Ouf !), toujours aussi craquante en minijupe et Babyliss mieux fait que celui des mannequins d'antiques publicités télévisuelles pour paquets de Chips Flodor, et en plus un coeur d'or [rime] et bref, on l'aime bien avec sa bouche en coeur, son ingénuité très "seventies", et tout ! Nadine est A LA MODE (de son temps), aussi simple que ça !!! Aussi pour ça qu'on l'aime mais pas que...



On retrouvera notre cher Sigismond (Bourdon), bien sûr, avec son immanquable manteau brun à carreaux doublés marronnier d'Inde, Ric bien sûr avec sa collection de pulls à cols roulés écarlates (diabolique !), ses magnifiques vestes pied-de-poule à motifs noirs sur laine blanche, et surtout UN SMOKING... que lui prépare Nadine, consciencieuse et attentionné (avec lui comme avec son Tonton), comme toujours... !!! Bref, "THE" smoking dans la valoche Samsonite pour lui permettre de partir en aéroplane enquêter dans une boîte de nuit cannoise où sévit "Marcus le Diable" (que vous verrez "bientôt à Paris !") ...



Bref, le diable passe D'ABORD par Cannes, où il est en ce moment ("après Broadway et Rome") et on remarquera que Paris passe seulement en quatrième dans sa tournée, l'insulte est conséquente !!! (Bah, ça leur fera les pieds, à tous ces "Parigots à-gros-becs" comme disait le grand-père pyrénéen de ma douce !).



Et savez-vous quoi ??? Ric descendra au "Carlton", rien que ça !! (Bon sang, le salaire de ces journalistes à "La Rafale", VIIIème arrondissement avec vue sur la Tour Eiffel par la grande baie vitrée... Oui, mais Ric est spécialisé dans les enquêtes criminelles, il paraît que ça paye bien, mieux que les chroniques sportives de son pote Bob Drumont, qui se contente de pêche sous-marine pour ses loisirs).



Et bref, on verra "Le Pestacle" (comme disait un gamin de colo, je le laissais dire, trop marrant !!!) : et il y aura des fumigènes bleus, mais tout de même ce ne sera pas au niveau du très beau film, mystérieux et romantique, "The Illusionnist" / "L'Illusionniste" [2006] de Neil Burger (avec Edward Norton, Jessica Biel et Paul Giamatti et Rufus Sewell), ni même de "Le Prestige" [2006] de Christopher NOLAN (avec Christian Bale, Hugh Jackman, Scarlett Johansson et Michael Caine). La scène des "diableries pour music-hall" (où Ric arborera son smoking blanc) ne dure qu'une seule planche (la 18), dommage...



Est-ce que le Diable ne serait pas LE Diable, au fond ? Diable...

Fichtrement déconcertant, tonnerre de tonnerre !!!

Son numéro est si "cheap" et on l'a vu déjà faire par le fakir des "Sept boules de Cristal" de HERGE" en 1948... et alors ? Serions-nous un rien blasés ?



En fait, le Diable peut être cet illusionniste-de-couverture mais p't'êt' bin plutôt un d' ces ultracapitalistes éhontés avides de Pouvoir (double pléonasme) genre Bolloré-Bernard Arnaud... "Le pouvoir pour pouvoir pouvoir" [Coluche]... C'est louche, tout d' même !!!



Franchement Marcus le Diable a une bonne tête... malgré la gueule de l'emploi. Profil aquilin, menton en galoche mais aussi sportif bodybuildé qui fait du Kite Surf tiré par un canot à moteur... Bref, le cerf-volant géant posé roues flottantes s'envole, embarquant son passager skis nautiques aux pieds, tout le machin étant tiré par une corde depuis le hors-bord, exactement comme un planeur (sauf qu'on ne détachera pas ce grand Cerf-Volant de plage... ). Ric va faire son numéro d'acrobate après Marcus (qui le défie, à sa manière) et... y aura une séance d'hélico belmondesque dans les péripéties, des prouesses à la corde au-dessus de 40 mètres de vide entre Ric et la surface de la Grande Bleue, je vous promets !!!



Et ce fat de Professeur Hermelin (qui a inventé dans sa tête le super-laser, commandable depuis sa tête, capable d'anéantir à distance quelque chose d'assez encombrant et moche, bref d'un peu inutile comme l'Arc-de-Triomphe : je lui montrai bien les trucs de Jeff Koons... ), ce Prof' Hermelin-à-barbichette et bésicles à gros verres [Cf. "Rapt sur Le France" pour sa 1ère apparition] qui veut humilier Bourdon, le rabaissant sans cesse en lui montrant de façon allusive son incompétence professionnelle (toutes les techniques sournoises ou plutôt, "facettes technologiques", du harcèlement moral, en fait !). mais ne "spoïlons" point (comme on dit bêtement, donc clich'tonnement sur AlloCiné ou ailleurs...) : sauf que Sigismond (qui a une mémoire affective d'éléphant où la vengeance est un plat qui se mange à retardements) se vengera à la fin en le menaçant d'incarcération judiciairement justifiable. Et paf !!!



Non, plutôt : "ET TOC !". Ce très chouette commentaire de Nadine quand Ric "qui passe à la télé" se fait défier (et même menacer) par cet andouille de Diable ricanant en fauteuil-coque cramoisi (pratique ! ça permet qu'on n'aperçoive point son visage, comme dans les films d'espionnage de Fritz LANG)... Comme un con de complotiste ou djihadiste, protégé par l'anonymat, et avant cette diablerie d'internet !



Patience, ce (pas si) pauvre Diable ne perd rien pour attendre puisqu'on découvrira ENFIN sa fiole de faux-jeton en première case de la planche 43 !!! [Pitié !! N'ouvrez pas l'album à la dernière ou avant-dernière page comme quand je faisais gamin...]



C'est beau et attendrissant, et ultra-bien dessiné et colorié, comme d'habitude !

Franchement, ça vaut mieux que les dernières bêtises à Nothomb ou à la mère Despentes ["Cher connard", Baise-moi" : décidément la reine de l'élégance] et c'est BEAUCOUP moins cher : 9,99 € l'album, et pas un poil vulgoss' en cette somptueuse réédition (à partir du début 2022), immédiatement dispo. ou commandable chez votre marchand de journaux — Quelle fichtrement belle série que "Les enquêtes de Ric Hochet", avec leurs huit pages de dossier final !!

Bref, amusez-vous et nostalgiquez comme des oufs avec, c'est du bon !!!



"Dubon, Dubo, Dubonnet !" [Cf. affichages muraux antiques]



P.-S. : ... allons, iriez-vous jusqu'à ignorer que M'sieurs TIBET & A.-P. DUCHÂTEAU furent des génies (en flacons cylindriques) ? Alors un rendez-vous DIRECT à notre "Liste Auteurs" en 98 pavés célébrant la Belle ouvrage de notre fameux Duo : "TIBET (1931-2010) & A.-P. DUCHÂTEAU (1925-2020) : duettistes de choc au Service de ce "bon vieux" Ric Hochet, jeune journaleux-aventurier à "La Rafale"... (!!!)



THE lien = https://www.babelio.com/liste/20426/TIBET-1931-2010A-P-DUCHTEAU-1925-2020-
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Rouletabille, tome 1 : Le fantôme de l'Opéra (BD)

Le jeune journaliste "Rouletabille" est amoureux.

Amoureux d'une jeune Diva de l'opéra de Paris.

Mais il a un rival de taille : Le fantôme de l'Opéra.





C'est l'occasion de plonger dans les entrailles de l'édifice, de son fonctionnement, avec tous ses secrets et ses mythes.

Nous découvrirons finalement le secret de ce fantôme, sorte de génie aux multiples compétences.



Partant toujours de cette idée qui consiste qui consiste, à partir d'un roman mythique de Gaston Leroux a livrer une adaptation en B.D. André-Paul Duchateau offre un scénario pas toujours fidèle (mais cinquante pages de BD obligent à une certaine concision) et Bernard C. Swysen un dessin propre mais qui ne me séduit pas vraiment.
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Ric Hochet, tome 8 : Face au serpent

Après avoir combattu un Caméléon, Ric Hochet s’attaque à plus fort : à un serpent ! Un Cobra ? Non, je dirais plus un serpent à sonnette sournois.



Ok, il doit juste s’opposer au syndicat du crime organisé qui veut déstabiliser les marchés boursiers européens en effectuant des attentats afin de racketter les hauts dirigeants de grosses sociétés.



A Paris, Lyon et Liverpool, des usines importantes ont déjà fait l’objet de sabotages criminels…Le deal est clair : si tu veux pas que je fasse sauteur ton usine où que j’y mette le feu, refile-moi des actions !



Les membres de ce groupe terroriste (paf, je suis fichée à la NSA !) arborent un tatouage à l’effigie d’un serpent.



Ni une, ni deux, un consortium hollandais, qui ne s’occupe ni de tulipes ni de fromage, mandate Ric d’une bien curieuse manière afin qu’il découvre celui qui est à la tête de cette organisation du crime.



Au quatrième attentat, Ric est capturé et séquestré… et je ne vous raconte pas la suite pour ne pas vous gâcher l’affaire !



Dans cette enquête policière, Ric Hochet est omniprésent et le Commissaire Bourdon joue les seconds rôles (comme d’habitude, presque).



L’intrigue est correcte et suspense entretenu jusqu’à la fin par des rebondissements qui ne sont, certes, pas très "plausibles", mais puisque nous sommes dans la bédé, tout est possible. Ça nous donne des scènes d’action à gogo et du punch au récit.



On se croirait dans un film de Bébél : les plans s’enchaînent très vite, cadrage total de l’action et sans répétition parce qu’il faut varier le plaisir du lecteur en lui proposant des plongées et contre plongées, des panoramas, des zooms,..



Ric donnera peut-être des coups mais recevra aussi le retour monnaie sur son billet parce qu’il va se manger des mandales en veux-tu-en-voilà !



Tibet nous la joue "ligne claire" et nous offre un travail de qualité. Les décors sont détaillés et donnent de la vie aux cases.



Pas son meilleur (à mon avis), mais un album correct !


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Ric Hochet, tome 4 : L'Ombre de Caméléon

Ric Hochet en prison ?? Non ? Impossible ! Rhââ, dommage que le scénariste n’ait pas joué avec nos nerfs en nous le faisant croire vraiment… Il aurait pu insérer le passage où Ric Hochet demande au directeur à se faire enfermer en prison, en flash-back. Dommage, il a raté l’occasion de nous donner plus de sueurs froides.



En taule pour rédiger son article, tel un bon journaliste, Ric a un peu de mal à se faire accepter par ses deux collègues de cellule. Ils ne lui font pas confiance, normal, ils vont se la jouer comme les frères Dalton : évasion !



Ric se fait mettre au parfum – après quelques tests destiné à vérifier si son signe astrologique n’est pas "Balance ascendant Mouchard" – et notre ami s’évade avec eux…



Aie, aie, aie, le voici face à un ancien détracteur qu’il a côtoyé lors d’une affaire de détournement de dossiers secrets ! Et son ennemi, alias le Caméléon, semble à nouveau prêt à en découdre avec la police en cherchant à la ridiculiser sur des forfaits que le malfaiteur aura annoncés en public préalablement. Le matricule de Ric va chauffer !



Dans ce tome 4, bien que le Commissaire Bourdon tienne sa place de policier, il se fait berner et mener en bateau trop souvent.



La résolution de l’affaire lui filera une fois de plus des doigts ! Notre journaliste détective est au top et comprendra les tenant et aboutissant de ces cambriolages grand guignolesques dont le Caméléon vient de réaliser à la manière d’un Arsène Lupin.



Duchâteau, le scénariste, s’amuse avec son lecteur en lui proposant une énigme où les pistes sont multiples et où tous les intervenants sont des bandits potentiels.



Le scénario est audacieux et il vaut mieux lire les albums dans l’ordre afin de ne pas obtenir l’identité du méchant vu dans le tome 1.



La première fois que je l’avais lu, j’avais été bluffée par l’histoire et, tel Bourdon et tous les autres, je m’étais fait prendre au piège.



Course-poursuites, foutage de gueule envers la police, cambriolages de haut-vol et sensations fortes avec des cascades non doublées, dignes d’un Bébél dans ses jeunes années.



Les dessins sont clairs, de très bonne qualité, énergiques, Ric Hochet y est plus mieux que dans les plus récents.



Explications claires et précises, pas de folie comme dans certains tomes. Bref, un bon album.


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Ric Hochet, tome 6 : Rapt sur le France

Cet album est délicieusement rétro et nous plonge dans les années 60.

En effet, il se déroule sur le paquebot France dont on nous vante la technologie, les équipements, le confort, la gastronomie.

J’adore aussi les expressions utilisées par les personnages qui nous replongent dans cette époque et pour certaines nous font sourire car on les avait presque oubliées.



Au niveau de l’intrigue, ce n’est sans doute pas le meilleur album de la série, mais cela reste très correct et très dense, bien que là aussi on pourrait dire que l’album est un peu daté par certains aspects du scénario.

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Les Anges de cire

Polar historique anglais mettant en scène un duo improbable de détectives Charle Dickens et Mme Tussaud, fantasque et fantastique propriétaire du musée du même nom.

Dickens a tué... non, c'est un de ses personnages qu’il fait disparaître de son roman mais beaucoup lui en veulent jusqu'à ce qu’un, plus que d’autres attente à sa vie.

Une histoire de masque et de cire menée rondement jusqu'au dénouement final.

Une lecture plaisante sans être une révélation.
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Yorik des tempêtes

Tout commence par un abordage....Cette terre hérissée d'éperons rocheux c'est l'Île des Récifs, port d'attache de Yorik, un fils d'armateur de Lorient, qui a choisi de partager avec ses amis "Tête d'enclume", "Farfadet" et " Bertrand le penseur" la rude vie des compagnons de la mer.

Et ce jour là....L'Aurore son vaisseau revient au port dans un état pitoyable. Il a été attaqué par un bâtiment battant pavillon de ce forban de Garcia "le nyctalope". L'équipage de l'Aurore, réussissant à repousser un abordage, est parvenu à fuir.

Malheureusement, durant le combat,"Bertrand le penseur" a été capturé par les forbans.

Pour Yorik, une seule solution s'impose : s'introduire dans Port-Garcia afin de délivrer son fidèle compagnon.

Et dès le surlendemain....L'Aurore prend la mer....

Plus tard, un vaisseau négrier barbaresque s'avance dans la nuit et dans la brume.....

En 1971, dans les pages du journal "Tintin", Eddy Paape, le père de Luc Orient et de Marc Dacier, s'est associé pour cette courte série de deux albums avec A.P. Duchateau, scénariste talentueux de nombreux albums dont ceux de Chick Bill avec Tibet, des casseurs, de Magellan et de Ric Hochet pour n'en citer que quelques uns.

"Yorik des tempêtes" est une bonne mini-série. C'est une histoire originale et classique à la fois de pirates comme on les aime. Et le dessin d'Eddy Paape illustre à merveille le récit passionnant de Duchateau.

Ils signent là, tous les deux, une belle réussite des éditions du Lombard qui ne la publiera, pourtant en album, qu'en 1975.
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Ric Hochet, tome 6 : Rapt sur le France

Cet album fait partie des bons crus de la série. Ric Hochet et le Commissaire Bourdon vont escorter comme gardes du corps le Professeur Hermelin sur le paquebot France. C’est l’occasion de visiter ce navire qui faisait à l’époque la fierté de notre pays : huit vues générales, un plan de coupe détaillé et de nombreux décors intérieurs, parfois assez psychédéliques, un labyrinthe où nos personnages s’y perdent parfois, surtout le Commissaire Bourdon, on fait la visite avec nos héros. Dans cet épisode, on y trouve un peu de cocorico dans l’air, un professeur assez peu sympathique, un commissaire Bourdon dans un rôle légèrement comique, gourmand, ébloui par le luxe, et parfois gaffeur, il tient ici parfaitement son rôle de faire-valoir. Ric Hochet mise en plis toujours impeccable, porte toujours sa veste blanche à points gris avec un sous-pull jaune, c’était une manière de faciliter la lecture en identifiant immédiatement les personnages dans chaque vignette, c’est les critères des publications de bandes dessinées de l’époque, ça fonctionne toujours, c’est efficace et et rend la lecture aisée. Le charme désuet de cette série opère, entre le style graphique et les mentalités dont on peut souvent se moquer (fierté nationaliste, les femmes vont chercher les sandwiches…), mais en plus, le rythme, l’action, le suspense nous tient en haleine, un album à retenir.
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Ric Hochet, tome 50 : Le Crime de l'an 2000

Sur un scénario de porteurs de masques à l'apparence de l'entourage de Ric, se déroule une intrique passablement embrouillée.

On ne sait plus très bien qui est qui et ,à la vérité, on s'en désintéresse assez vite.

Le réalisateur italien, victime d'une demande de rançon, a tout de Marco Ferreri et c'est peut-être le seul protagoniste original d'un album bien décevant.
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Ric Hochet, tome 37 : Le Maléfice vaudou

Non, ce n’est pas la peine de courir aux Antilles pour assister à des maléfices vaudous, il suffit de lire Ric Hochet !

Parfois, on a cette impression que les Albums de Tibet et Duchâteau sont un peu comme des Simenon illustrés, mâtinés de fantastique.

Petits bourgeois ruinés, lâches, avares et mesquins, fils à papa fainéants… La France provinciale de Ric Hochet fait froid dans le dos mais s’approche tellement de la réalité. 
Réalité qui va d’ailleurs de plus en plus avec réalisme. Ici, on montre les cadavres enterrés depuis plusieurs jours, on les remue dans leur cerceuil.

Un sombre histoire, une référence au Thomas de Quincey et à son « De l’assassinat comme un des beaux-arts », l’empreinte d’un sadisme latent, tout cela laisse une impression de malaise.
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