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Critiques de André-Paul Duchâteau (173)
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Ric Hochet, tome 4 : L'Ombre de Caméléon

Ce quatrième tome intitulé L'ombre de Caméléon nous fait retrouver le personnage de méchant du premier tome de la série qui comprenait une histoire intitulée Signé Caméleon et en constitue une suite très réussie.



L'album commence par une scène incroyable puisque Ric Hochet est emmené menottes aux poignets par la police devant sa concierge qui n'en revient pas qu'un si gentil garçon, si poli et serviable, se fasse arrêter.

En fait, c'est pour les besoins d'un reportage et Ric se fait volontairement incarcérer incognito pour témoigner des conditions de vie des détenus.

Après ce début d'album très moderne, on profite tout au long de 64 pages bien remplies d'une enquête riche en fausses pistes et en rebondissements, avec des moments particulièrement dramatiques où l'on craint le pire pour Ric Hochet et le commissaire Bourdon.

Franchement, on ne peut être que nostalgique d'une telle qualité de BD!



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Ric Hochet, tome 29 : Opération 100 milliards

Enquête serrée et tout aussi tortueuse que tant d’autres déjà dans la carrière de Ric Hochet mais enquête peu palpitante surtout lorsque l’on sort de la course poursuite d’ « Hallali pour Ric Hochet ».

Par certains côtés, on pense fortement à notre cher Colombo et ses meurtres dans le show-bizz.

On se prend alors à mieux observer le dessin des visages qui est tout à fait remarquable par leur expressivité au point que je me demande si des personnes physiques n’ont pas joué les attitudes ensuite dessinées par Tibet. La finesse de son dessin m’étonnera toujours.

Didier Desmit maintenant bien installé au décors fait également merveille.
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Rouletabille, tome 2 : Le mystère de la chamb..

J’ai toujours adoré ce roman de Gaston Leroux !

Et "Le mystère de la chambre jaune" a été le premier roman de cet auteur que j'ai lu.


Je l’ai trouvé par hasard en BD.

J’ai eu plaisir à retrouver Rouletabille ici.

Une bd sans prétention, rapide à lire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ric Hochet, tome 46 : Les Témoins de Satan

Le "Satan" de l'histoire et du titre, c'est un ténor du barreau. Un avocat d'assises, qui aime la flamboyance et la rhétorique, mais qui aime aussi forcer le destin et influencer par tous les moyens possibles les jurés et les témoins.



Il vient à Bruxelles pour défendre Lucia Demal, accusée d'avoir abattu de 3 balles son ex-compagnon, Gérald Bertheau, un riche playboy. Tout l'accuse. De nombreux témoins l'ont vu sur les lieux du crime, puis partir précipitamment.



Ric Hochet et un collègue arrivent aussi à Bruxelles pour couvrir le procès qui s'annonce retentissant. Mais une sombre machination semble également à l'oeuvre. On intimide Ric Hochet. On essaie de l'abattre au Théâtre Toone. L'avocat, Maître Brunet, semble être partout en même temps. Ses déclarations ne font rien pour appaiser les tensions. Mais il semble lui aussi la cible d'un mystérieux commandiataire qui veut tout faire pour que Lucia Demal soit condamnée. Ric Hochet, poussé dans les cordes, ira même jusqu'à aller rechercher Bourdon (pour rien) pour l'amener à Bruxelles.



Au final, une intrigue complexe et étriquée, dont on voit venir le dénouement d'assez loin, il faut bien se l'avouer. Cacher la solution, ce n'est pas le point fort des deux compères à l'oeuvre sur la série Ric Hochet. Je ne pense d'ailleurs pas qu'ils le souhaitaient. Je me souviens des apparitions de Tibet et d'André-Paul Duchâteau à la télévision belge. Souriants et décontractés, ils s'amusaient. C'est ce qui se ressent dans ce tome 46 des aventures de Ric Hochet. Les deux auteurs se font plaisir. C'est déjà ça. Le lecteur ressent-il, lui aussi, du plaisir? Pas sûr.



Le tome est néanmoins plaisant à lire pour la très grande qualité du dessin. Actions, visages, voitures, quartiers de Bruxelles... c'est sans faute. Les fans de la ville seront ravis, clairement. Pas mal de caricatures très réussies également parsèment la BD. Comme les vieux tomes de Michel Vaillant, les tomes de Ric Hochet permettent de jouer les madeleines de Proust.



Côté intrigue, je l'ai déjà dit, c'est correct, sans plus. André-Paul Duchâteau a lancé toute son énergie dans les personnages secondaires, dont l'avocat, et ne semble pas en avoir gardé pour mener le récit de la meilleure manière possible.



Ado, je n'étais pas fan de Ric Hochet. Je faisais un parallèle entre Jean Marais dans Fantomas et Ric Hochet, et je rejetais les deux. Des années plus tard, le journaliste de La Rafale ne me plaît pas beaucoup plus.
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Les Anges de cire

Polar historique anglais mettant en scène un duo improbable de détectives Charle Dickens et Mme Tussaud, fantasque et fantastique propriétaire du musée du même nom.

Dickens a tué... non, c'est un de ses personnages qu’il fait disparaître de son roman mais beaucoup lui en veulent jusqu'à ce qu’un, plus que d’autres attente à sa vie.

Une histoire de masque et de cire menée rondement jusqu'au dénouement final.

Une lecture plaisante sans être une révélation.
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Ringo - Intégrale

Très bonne idée des éditions du Lombard de publier les aventures de Ringo dans une intégrale. En effet, les albums ne sont pas simples à trouver. 

Elle contient les trois histoires parues en albums (Piste pour Santa Fe, Le serment de Gettysburg et Trois salopard dans la neige) ainsi que deux récits publiés dans le journal de Tintin et dans les intégrales Tout Vance (L'or des déserteurs, El diablo s'en mêle). 



Publié sur une période de onze ans, on ne peut que constater l'évolution graphique de l'auteur. Bien que déjà détaillé dans le premier récit, les cases s'affinent et se remplissent au fur et à mesure qu'on avance. 

On peut aussi constater l'amélioration des scénarios d'abord écrits par Vance lui-même, ensuite il sera secondé par Jacques Acquar, Yves Duval ou encore le célèbre André Duchâteau. Le thème est majoritairement une lutte du méchant contre le gentil mais on pourra également retrouver du fond historique tout comme des récits plus construits.

Il est par contre dommage que cette intégrale ne soit pas plus contextualisée. Hormis quelques illustrations des couvertures de la collection Jeune Europe ou du mag Tintin, il n'y a rien de plus. Aucune explication sur l'histoire courte incomplète ni la moindre interview d'époque. C'est vraiment dommage… 

Ringo ne vaut clairement pas un Blueberry mais plaira tout de même aux fans de Western ainsi qu'aux lecteurs aimant le style de Vance qui a officié sur d'excellentes séries comme XIII, Marshal Blueberry, Bob Morane, Bruno Brazil ou la plus oubliées mais non moins excellente, Ramiro que je verrais également bien en intégrale.
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Ringo - Intégrale

Le soir tombe sur la piste de Santa Fe, Ray Ringo entre dans Prescott où il va lui falloir trouver un logement ...

Mais ce sera après une première bagarre à coups de poings et de colts six coups !

Ringo doit escorter 200.000 dollars en or à travers un coin de l'Arizona où pullulent les coyoteros et les hors-la-loi.

Il aurait préféré transporter de la dynamite !

Ringo est apparu dans les pages du journal "Tintin" en 1965.

William Vance est aux commandes.

Il écrit et il dessine.

Jusque-là il avait beaucoup travaillé avec le scénariste Yves Duval, surtout sur les fameux récits complets en quatre pages du journal, mais aussi sur les deux premières aventures d'Howard Flynn, jeune marin britannique de la fin du XVIIIème siècle.

En cette fin d'année 2022, les éditions du Lombard viennent de publier une intégrale des aventures de Ringo : "piste pour Santa Fe", "la ville de la peur", "le serment de Gettysburg", "l'or des déserteurs - El Diablo s'en mêle", "trois salopards dans la neige" et quelques reproduction de couvertures.

Le western est un genre très encombré en bande-dessinée.

En 1965, la star c'était Blueberry de Charlier et Giraud dans le journal Pilote.

Déjà depuis plus d'une dizaine d'années, sous le crayon de Jijé, Jerry Spring faisait les belles heures de Spirou.

Et Teddy Ted était arrivé, en 1963, dans Vaillant.

Liliane et Fred Funcken ne signaient alors, dans le journal de Tintin, pas moins de deux séries du genre : "Jack Diamond" et " le lieutenant Burton" ... avant que ne s'annonce doc Silver ...

C'est dire si le pari de William Vance de renouveler et de rafraîchir le genre était un défi gonflé et périlleux.

Mais, comme Hermann quelques années plus tard avec la série Comanche, William Vance va imprimer sa marque au western.

Cette intégrale, par une belle mise en valeur, souligne la modernité du dessin de Vance et les talent imaginatifs des scénaristes Jacques Acar et Yves Duval.

On y voit le dessin évoluer au fil des années qui passent et des albums qui se referment ... Bientôt viendront Bruno Brazil, Bob morane , Ramiro, XIII et quelques autres ...

La consécration sera au bout du talent !

Malheureusement j'ai l'impression qu'il manque quelques pages à cette intégrale !

Il y manquerait un "duel" en 24 pages paru dans le "Tintin Sélection" n°38.

Par contre une habile remise en page y rassemble les deux histoires courtes parues dans les six et septième opus du même "Tintin Sélection" : "l'or des déserteurs" et "El Diablo s'en mêle".

Au final, une belle réédition d'une série passionnante et réalisée de mains de maîtres, un bon moment de lecture et peut-être la redécouverte d'un classique parfois un peu dissimulé au regard des plus jeunes par le succès de XIII ...
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Ringo - Intégrale

Très belle intégrale proposée par les éditions du Lombard, qui regroupe non seulement les trois albums de la série, mais aussi deux histoires,, plus courtes.



Nous sommes dans le grand Ouest américain en compagnie de Ray Ringo, un convoyeur de fonds de la compagnie Wells Fargo.

Ray Ringo est un ancien lieutenant de l'armée de l'Union , qui a également combattu à Gettysburg, avant de reprendre son emploi après la guerre.



Son quotidien est donc d'escorter des diligences, des convois d'or ou de personnalités qu'il faut protéger de pillards, bandits ou autre indiens, dans des décors bien souvent hostiles et inhospitaliers.



Du bon western, bien fait, et à qui il ne manque rien on est dans du pur jus.

Vérifier votre matériel, vos munitions, vos armes, et en selle !!!
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Ringo, tome 3 : Trois salopards dans la neige

Ray Ringo travaille pour la compagnie Wells Fargo.

Une diligence doit malheureusement subir une météo apocalyptique sur son chemin, et il ne faut prendre aucun risque avec son chargement, 300,000 dollars en or, mais aussi, la fille du sénateur.



Mais dans les relais de la compagnie, les oreilles traînent et le secret n'en est bientôt plus un.

Quand Ringo arrive au relais,le gérant gît au sol, sans vie.

Quelqu'un a tout emporté, armes, munitions, chevaux, mais... pas la moindre trace dela diligence.

Elle n'est donc pas encore arrivée, ce qui indique déjà à Ringo dans quelle direction lancer ses recherches.



Mais arrivera-t-il à temps pour sauver l'or,la fille du sénateur ?



À nouveau une belle histoire qui reprend tous les codes d'un bon western, qui se déroule cette-fois dans une ambiance polaire, glaciale, sous le blizzard même.

Mettez donc un bon manteau, et en selle !!
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Ringo, tome 2 : Le serment de Gettysburg

La veille de la tristement célèbre bataille de Gettysburg, le lieutenant Ray Ringo est chargé d'escorter un convoi assez spécial, un photographe et tout son matériel.



Mais ils vont vite se trouver sous le feu ennemi, les troupes sudistes investissant en nombre les alentours de le petite ville de Pennsylvanie.



Blessé et laissé sur place, le lieutenant Ringo se réveille quelques minutes à peine avant les premiers coups de canons.



Près de lui, un lieutenant confédéré, lui aussi blessé, George Morton, de Virginie.

Dans cet enfer, une amitié improbable va naître et un serment les liera, mais pour le réaliser, il faudra attendre la fin de la guerre, et espérer que tous deux s'en sortent vivants...
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Ringo - Intégrale

Les histoires sont bonnes et prenantes. Vance se fera aider par d'autres scénaristes comme Acar, Duval ou Duchateau. Les amateurs y retrouveront les bonnes ambiances et codes du western. Avec ces Mexicains félons, ces déserteurs et traitres, ces bandits, ces apaches et même quelques femmes n'ayant pas froid aux yeux.Et puis, Ringo, cet ancien officier, droit et honnête, qui n'a pas peur du danger et qui se met dans les ennuis, souvent, aurait mérité d'autres aventures.


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Ray Ringo - Intégrale, tome 1

L’auteur y utilise, habilement, tous les poncifs du Far West auxquels son escorteur de diligences est souvent confronté. Flèches des Apaches, crocs des coyotes, balles de malandrins au beau milieu d’un territoire sans foi et à la loi balbutiante, ou encore feux croisés du Nord et du Sud : aucune façon de mourir n’est oubliée dans cette chevauchée fantastique qui nous aide, aussi, à constater l’évolution du créateur graphique de la BD « XIII » (qui fut, surtout, l’un des piliers du journal Tintin), à travers plus d’une décennie !
Lien : http://bdzoom.com/181689/act..
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Les chemins de lune

Dickens et Madame Tussaud, voilà bien des enquêteurs nouveaux. Mêlés malgré eux à de sordides crimes dans le Londres de 1830, l'écrivain, alors plutôt journaliste et la directrice du célèbre musée vont devoir être tenaces et rusés pour faire face à une redoutable bande, les ombres de la nuit, dirigée par le Maître.

Le livre est vite lu, l'écriture est simple, ne comportant que de rares descriptions, l'auteur s'est bien documenté sur la période, mais j'avoue ne jamais être entré dans le livre, observateur, mais pas conquis.

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Ray Ringo - Intégrale, tome 1

Le Ringo de cet album n'est pas parent avec celui qui chantait ♫ Laisse les gondoles à Venise ♪.



Non, lui, il aurait plutôt chanté : ♫ Laisse l'or de la Wells Fargo tranquille ♪ Ou t'y laissera ta chemise ♪



Notre Ringo évolue dans le far-west violent, où les bandits attaquent les fourgons transportant des coffres remplis d'or, magouillant pour faire tomber dans une embuscade le convoi d'or et Ringo, agent de la Wells Fargo est là pour les en empêcher.



Nous sommes dans un western datant des années de publication de l'hebdo Tintin (1965) et je ne le connaissais pas du tout (premièrement, pas mon époque et deuxièmement, je lisais des vieux hebdos Spirou, pas des Tintin).



Le western étant mon dada, je me suis laissée tenter par cette intégrale qui réunit deux albums de Ringo ("Piste pour Santa Fe" et "Trois salopards dans la neige").



William Vance, je le connais de Ramiro et surtout de mon chouchou XIII (qui à un moment donné s'est perdu, je sais). Les dessins sont donc comme je les aime, j'étais en terrain plus que connu. Ce sont des dessins réalistes, les chevaux sont bien faits, les visages aussi et on retrouve les mêmes traits que dans XIII.



Les scénarios sont assez conventionnels, dans le plus pur esprit des bédés western des années 60/70 : le gentil est gentil et les méchants sont méchants.



De plus, Ringo, gentil comme il est, n'assassine pas les voleurs, les bandits, mais leur laisse une chance. Bref, un boy-scout bien aimable, mais qui tire bien et vise juste. Un Lucky Luke en plus réaliste, mais pas au point d'un Blueberry ou d'un Durango.



J'ai moins bien aimé "Trois salopards dans la neige", qui se déroule dans le blizzard (où personne ne tousse, n'est trempé, ne se perd).



"Piste pour Santa Fe", quant à elle, ne manquait pas de suspense et d'action. Un scénario plus élaboré, je trouve.



Malgré tout, les deux histoires sont correctes, pour l'époque (il faut se replacer dans le contexte de l'époque).



Rien de transcendantal, bien entendu, rien d'exceptionnel, mais des aventures western agréables à lire, plaisantes, sans fioritures, dans l'air du temps, à la Jerry Spring, un peu.



Maintenant, si vous n'êtes pas fan de western, passez votre chemin, vous ne trouverez pas votre compte, sauf si vous aimez les preux chevaliers poursuivant les vilains pas beaux qui volent l'argent des banques ou des mines.



Les amateurs de bédés western y trouveront leur compte, excepté s'ils cherchent du réalisme... Non pas que ces histoires ne soient pas réalistes, loin de là, mais quand les bons gagnent toujours, on quitte le réalisme.



Malgré tout, je suis contente d'avoir découvert ce héros western dans cette intégrale.

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Ringo - Intégrale

Le Ringo de cet album n'est pas parent avec celui qui chantait ♫ Laisse les gondoles à Venise ♪.



Non, lui, il aurait plutôt chanté : ♫ Laisse l'or de la Wells Fargo tranquille ♪ Ou t'y laissera ta chemise ♪



Notre Ringo évolue dans le far-west violent, où les bandits attaquent les fourgons transportant des coffres remplis d'or, magouillant pour faire tomber dans une embuscade le convoi d'or et Ringo, agent de la Wells Fargo est là pour les en empêcher.



Nous sommes dans un western datant des années de publication de l'hebdo Tintin (1965) et je ne le connaissais pas du tout (premièrement, pas mon époque et deuxièmement, je lisais des vieux hebdos Spirou, pas des Tintin).



Le western étant mon dada, je me suis laissée tenter par cette intégrale qui réunit les deux précédentes intégrales de Ringo (Tout Vance, tome 08 : L'intégrale Ringo, 1ère partie" et "Tout Vance, tome 09 : L'intégrale Ringo, 2ème partie").



William Vance, je le connais de Ramiro et surtout de mon chouchou XIII (qui à un moment donné s'est perdu, je sais). Les dessins sont donc comme je les aime, j'étais en terrain plus que connu. Ce sont des dessins réalistes, les chevaux sont bien faits, les visages aussi et on retrouve les mêmes traits que dans XIII.



Les scénarios sont assez conventionnels, dans le plus pur esprit des bédés western des années 60/70 : le gentil est gentil et les méchants sont méchants.



De plus, Ringo, gentil comme il est, n'assassine pas les voleurs, les bandits, mais leur laisse une chance. Bref, un boy-scout bien aimable, mais qui tire bien et vise juste. Un Lucky Luke en plus réaliste, mais pas au point d'un Blueberry ou d'un Durango.



Hormis la dernière aventure qui se déroule dans la neige et le blizzard (où personne ne tousse, n'est trempé, ne se perd) qui m'a moins emballée, je ne peux pas me plaindre de la qualité des autres : elles sont correctes, pour l'époque (il faut se replacer dans le contexte de l'époque).



Rien de transcendantal, bien entendu, rien d'exceptionnel, mais des aventures western agréables à lire, plaisantes, sans fioritures, dans l'air du temps, à la Jerry Spring, un peu.



Maintenant, si vous n'êtes pas fan de western, passez votre chemin, vous ne trouverez pas votre compte, sauf si vous aimez les preux chevaliers poursuivant les vilains pas beaux qui volent l'argent des banques ou des mines.



Les amateurs de bédés western y trouveront leur compte, excepté s'ils cherchent du réalisme... Non pas que ces histoires ne soient pas réalistes, loin de là, mais quand les bons gagnent toujours, on quitte le réalisme.



Malgré tout, je suis contente d'avoir découvert ce héros western dans cette intégrale.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ric Hochet, tome 21 : Alerte ! Extra-terres..

Buffalo Bill et les extra-terrestres... Notez bien le contraste ! C'est que notre "bon vieux Buffalo" à la veste élégamment effrangée est un foutu chasseur de "flying saucers" et autres U.F.O. (Unknow Flying Objects) ... car je bannis céans et impitoyablement le très clichetonnant "OVNI" réservé à quelques critiques cinématographiques Parisiano-feignasses (pléonasme), qui imposèrent également leur fameux "JUBILATOIRE !"...



Bref, "Old Buffalo" a un appareil-photo à infrarouges : on est en 1974 et notre "perso" frangé est un pionnier amateur de "high tech" qui s'en va traquer nuitamment les chouettes effraies, voire les hulottes du cimetière de Mérouvan (et non Plougonven)... Sauf que, pile poil comme en 1970, il tombe sur des saloperies d'extra-terrestres en combinaison jaune canari...



Et ça fait des grands "WHIIIIIIIIII", et ça fait des grands "WHIIIIIIIIII"... : des bruits stridents en énormes caractères dans l'image. Et comme tout "ça" se passe la nuit, il y a des images somptueuses (comme toujours dans "Ric", Tibet et ses compères paysagistes suppléants étaient de furieux "Simenoniens" de l'atmosphère volontiers neigeuse, pluvieuse, nocturne, avec lueurs de phares de Porsche créant de vrais "clair-obscur" caravagesques...)



Bob Drumont, le pote journaleux de Ric travaillant comme lui dans les bureaux parisiens de "La Rafale" (avec grande baie vitrée donnant sur la Tour Eiffel, attention !!!) tient un vrai "scoop", il se transforme donc en correspondant local d'autant qu'il a de la famille sur place : son tonton (Fred) Louaisil EST "Buffalo Bill" (sans les Indiens), celui qui va être électrocuté sous nos yeux une fois passé les grilles du cimetière de Plougasnou (pardon : Mérouvan, toponyme inventé, celtiquement peu crédible mais on s'en f...t !)



Et donc, en matière de Soucoupes volantes, "Nada" ! Mais des "Monsieur Spock" invisibles derrière leurs scaphandres à gros bocal autour de la tête (version "Mars attack"), il y en a 2 ou 3, et ils hantent les cimetières...



Même que les inconscients qui veulent les espionner, les traquer, finissent TOUS mal : fracassés, broyés, désintégrés, grand-brûlés, réduits en cendre sur l'asphalte brûlant... (Cf. "Les envahisseurs" avec David Vincent).



Tout cela fiche une sacrée pétoche à la populace, évidemment... Sauf au "Jean Gabin" du coin : Chabert, au patronyme balzacien, ce redoutable patron des Carrières Réunies, n'aime, lui, NI les extraterrestres, NI les ouvriers qui l'emm...dent.



Bref, il va y avoir du sport...



Ric vient dans le sillage de Bob Drumont puis ce bon Sigismond Bourdon dans le sillage de Ric... Quand Bourdon est un peu paumé (il y a de quoi, tellement l'affaire est ténébreuse), il se casse pas la tête : il téléphone "direct" au Patron de la P.J. (qui répond en pyjama, avec épouse affolée à ses côtés) et lui demande des renforts en matière de Gendarmerie Nationale pour venir cerner le cimetière, la nuit...



Puisque c'est dans ce foutu cimetière, jalon fameux sur la "Route de L'Impossible " (menant à une sorte de Pointe du Raz) que tout se joue, vous verrez...



C'est palpitant, c'est rudement bien dessiné, il y a une explication toute rationnelle à la fin évidemment (on retombe donc sur le même type de "twist" que dans "Le Château des Carpates" de Jules VERNE...) : bref, l'irrationnel s'explique, on n'est ni dans les nouvelles magnifiques de Thomas OWEN, ni a fortiori chez celles de H.-P. LOVECRAFT...



Bref, vous en aurez pour votre argent : une jolie bande dessinée (à la seule couverture moche) de 44 planches assortie de ses 8 pages de dossier en postface, nous resituant l'histoire dans son contexte, faisant (entre autres) le portrait du Gabin un peu fatigué de Claude AUTANT-LARA ("La Traversée de Paris") et de Henri VERNEUIL ("Le Président")...



Donc ? Point besoin des "Chères conneries" à Despentes [je veux dire que ce genre de bouquin au succès immérité EST bien cher pour ce qui est de sa valeur intrinsèque...], encore moins des dernières niaiseries à Nothomb : c'est ici un plaisir plus que "Vintage" que de retrouver "notre" toujours sémillant Ric Hochet, près de cinquante ans plus tard : on en redeviendrait immédiatement jeunot... un peu comme le jeune Gabin de "Pépé le Moko"...
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Ric Hochet, tome 8 : Face au serpent

Côté pile... un tome très documenté sur les uniformes, les Pays-Bas, Amsterdam, la Belgique (évidemment).



Côté face...un nouveau "grand méchant" pas trop crédible, le Serpent, un syndicat du crime qui n'hésite pas à faire exploser des usines après avoir exigé une rançon, qui n'hésite pas à droguer Ric Hochet afin qu'il se rallie à cette pitoyable organisation du crime... car c'est LA drogue ultime, celle qui fait perdre tout contrôle, Mesmer avant l'heure, le pentothal total si je puis dire...



Cela élucubre beaucoup façon "Fantomas" (film de 1964 et BD de 1969... avec un Ric Hochet un brin Jean Marais qui n'hésite pas à sauter sur une cabine téléphérique. La fin en tire-bouchon prévisible afin de garder le méchant pour plus tard. Et ce méchant que Ric Hochet pense connaître... de quoi se replonger dans les tomes précédents pour essayer de deviner qui cela peut-il bien être...
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Ric Hochet, tome 44 : Ric Hochet contre She..

La série Ric Hochet est à côté d'autres grands héros de la bande dessinée, un symbole du 9ème art.



Ric Hochet contre Sherlock Holmes est à la fois un très bon cru de la série mais surtout une bande dessinée de grande qualité, un joyau de la bande dessinée franco belge, rien de moins. Comme si cela ne suffisait pas, cet album est également un très bon apocryphe des aventures du grand détective même si ce dernier n'est pas vraiment de la partie (cela tout le monde l'aura compris).



L'intrigue nous offre plusieurs mystères en chambres closes, appelés ici des meurtres impossibles, des fausses pistes, l'apparition de Moriarty (mais pas de Watson ni d'Irène Adler cela dit). Tout cela sur fond de séances de spiritisme. Le rythme est haletant et l'on ne sait pas vraiment qui va être la prochaine victime. Les personnages sont attachants.



Bon, il faut bien reconnaître que l'identité du grand méchant ne sera pas vraiment une grande surprise. Un je-ne-sais-quoi nous met sur la piste assez rapidement, sans pour autant en révéler trop ! Le scénario est assurément habilement mené. Sauf que Ric Hochet en fera les frais.



Le style est ici clairement maîtrisé. les dessins arrivent à transcrire des ambiances des lieux (ah le passage par la brasserie de la Gueuse...), les sentiments des personnages. Une belle surprise nous attendra sur la dernière planche.



Bref : voici un grand classique, à remettre entre toutes les mains, notamment à celles et ceux qui vénèrent le grand Sherlock Holmes !
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Ric Hochet, tome 12 : Les Compagnons du dia..

Bonjour les amis, non encore guéri de la "RicoNadinoSigismondlâtrie" à vrai dire inguérissable, ne vous ferai point un complet dithyrambe du très "honnête" album suivant de LA Série, savamment intitulé "Les Compagnons du Diable" et paru entre les pages du journal "Tintin" durant l'année 1970. Pourtant, c'est du lourd ! Oui, "on" (nous) y voyagera (-gerons) entre Paris et Cannes , ce qui est fort plaisant ! Génial à dessiner et fort intéressant sociologiquement...



Comme nous le rappelle l'ami Christian Attard, Ric plante sa Porsche dès la planche 13 [ça ne s'invente pas !] en se risquant à la poursuite (et en 44 planches, comme d'habitude) d'un adversaire sérieux : rien d'autre que le Diable !



Bon, on ne revisitera pas pour autant (dommage...) le "Prince des Ténèbres"/"Prince of Darkness" [1987] du cher John (CARPENTER), tourbillonnant en vase cylindrique (initialement) clos (et en scope), dans la crypte d'une église abandonnée de la banlieue de L.A. (à la porte indûment fermée au nez de la secte immémoriale des Adorateurs des Ténèbres), mais... on visitera tout de même — en l'enviable compagnie de Ric, Nadine et Bourdon — l'angle de la rue Dieu (10ème arrondissement parisien, près du Quai de Valmy), où les attend une GROSSE SURPRISE (en trois cases magnifiques) !!!



Premièrement, "on" (enfin : Ric !) se fera défier par lui dans une émission de télé où l'on est mis sur la sellette par un premier téléspectateur laudatif puis par ce foutu Antéchrist ("Ah, un deuxième appel !" annonce innocemment le présentateur "bouvardien" aux joues un peu soufflées).

Ric ne sera pas déçu.



Et l'on retrouvera Nadine dans l'histoire (Ouf !), toujours aussi craquante en minijupe et Babyliss mieux fait que celui des mannequins d'antiques publicités télévisuelles pour paquets de Chips Flodor, et en plus un coeur d'or [rime] et bref, on l'aime bien avec sa bouche en coeur, son ingénuité très "seventies", et tout ! Nadine est A LA MODE (de son temps), aussi simple que ça !!! Aussi pour ça qu'on l'aime mais pas que...



On retrouvera notre cher Sigismond (Bourdon), bien sûr, avec son immanquable manteau brun à carreaux doublés marronnier d'Inde, Ric bien sûr avec sa collection de pulls à cols roulés écarlates (diabolique !), ses magnifiques vestes pied-de-poule à motifs noirs sur laine blanche, et surtout UN SMOKING... que lui prépare Nadine, consciencieuse et attentionné (avec lui comme avec son Tonton), comme toujours... !!! Bref, "THE" smoking dans la valoche Samsonite pour lui permettre de partir en aéroplane enquêter dans une boîte de nuit cannoise où sévit "Marcus le Diable" (que vous verrez "bientôt à Paris !") ...



Bref, le diable passe D'ABORD par Cannes, où il est en ce moment ("après Broadway et Rome") et on remarquera que Paris passe seulement en quatrième dans sa tournée, l'insulte est conséquente !!! (Bah, ça leur fera les pieds, à tous ces "Parigots à-gros-becs" comme disait le grand-père pyrénéen de ma douce !).



Et savez-vous quoi ??? Ric descendra au "Carlton", rien que ça !! (Bon sang, le salaire de ces journalistes à "La Rafale", VIIIème arrondissement avec vue sur la Tour Eiffel par la grande baie vitrée... Oui, mais Ric est spécialisé dans les enquêtes criminelles, il paraît que ça paye bien, mieux que les chroniques sportives de son pote Bob Drumont, qui se contente de pêche sous-marine pour ses loisirs).



Et bref, on verra "Le Pestacle" (comme disait un gamin de colo, je le laissais dire, trop marrant !!!) : et il y aura des fumigènes bleus, mais tout de même ce ne sera pas au niveau du très beau film, mystérieux et romantique, "The Illusionnist" / "L'Illusionniste" [2006] de Neil Burger (avec Edward Norton, Jessica Biel et Paul Giamatti et Rufus Sewell), ni même de "Le Prestige" [2006] de Christopher NOLAN (avec Christian Bale, Hugh Jackman, Scarlett Johansson et Michael Caine). La scène des "diableries pour music-hall" (où Ric arborera son smoking blanc) ne dure qu'une seule planche (la 18), dommage...



Est-ce que le Diable ne serait pas LE Diable, au fond ? Diable...

Fichtrement déconcertant, tonnerre de tonnerre !!!

Son numéro est si "cheap" et on l'a vu déjà faire par le fakir des "Sept boules de Cristal" de HERGE" en 1948... et alors ? Serions-nous un rien blasés ?



En fait, le Diable peut être cet illusionniste-de-couverture mais p't'êt' bin plutôt un d' ces ultracapitalistes éhontés avides de Pouvoir (double pléonasme) genre Bolloré-Bernard Arnaud... "Le pouvoir pour pouvoir pouvoir" [Coluche]... C'est louche, tout d' même !!!



Franchement Marcus le Diable a une bonne tête... malgré la gueule de l'emploi. Profil aquilin, menton en galoche mais aussi sportif bodybuildé qui fait du Kite Surf tiré par un canot à moteur... Bref, le cerf-volant géant posé roues flottantes s'envole, embarquant son passager skis nautiques aux pieds, tout le machin étant tiré par une corde depuis le hors-bord, exactement comme un planeur (sauf qu'on ne détachera pas ce grand Cerf-Volant de plage... ). Ric va faire son numéro d'acrobate après Marcus (qui le défie, à sa manière) et... y aura une séance d'hélico belmondesque dans les péripéties, des prouesses à la corde au-dessus de 40 mètres de vide entre Ric et la surface de la Grande Bleue, je vous promets !!!



Et ce fat de Professeur Hermelin (qui a inventé dans sa tête le super-laser, commandable depuis sa tête, capable d'anéantir à distance quelque chose d'assez encombrant et moche, bref d'un peu inutile comme l'Arc-de-Triomphe : je lui montrai bien les trucs de Jeff Koons... ), ce Prof' Hermelin-à-barbichette et bésicles à gros verres [Cf. "Rapt sur Le France" pour sa 1ère apparition] qui veut humilier Bourdon, le rabaissant sans cesse en lui montrant de façon allusive son incompétence professionnelle (toutes les techniques sournoises ou plutôt, "facettes technologiques", du harcèlement moral, en fait !). mais ne "spoïlons" point (comme on dit bêtement, donc clich'tonnement sur AlloCiné ou ailleurs...) : sauf que Sigismond (qui a une mémoire affective d'éléphant où la vengeance est un plat qui se mange à retardements) se vengera à la fin en le menaçant d'incarcération judiciairement justifiable. Et paf !!!



Non, plutôt : "ET TOC !". Ce très chouette commentaire de Nadine quand Ric "qui passe à la télé" se fait défier (et même menacer) par cet andouille de Diable ricanant en fauteuil-coque cramoisi (pratique ! ça permet qu'on n'aperçoive point son visage, comme dans les films d'espionnage de Fritz LANG)... Comme un con de complotiste ou djihadiste, protégé par l'anonymat, et avant cette diablerie d'internet !



Patience, ce (pas si) pauvre Diable ne perd rien pour attendre puisqu'on découvrira ENFIN sa fiole de faux-jeton en première case de la planche 43 !!! [Pitié !! N'ouvrez pas l'album à la dernière ou avant-dernière page comme quand je faisais gamin...]



C'est beau et attendrissant, et ultra-bien dessiné et colorié, comme d'habitude !

Franchement, ça vaut mieux que les dernières bêtises à Nothomb ou à la mère Despentes ["Cher connard", Baise-moi" : décidément la reine de l'élégance] et c'est BEAUCOUP moins cher : 9,99 € l'album, et pas un poil vulgoss' en cette somptueuse réédition (à partir du début 2022), immédiatement dispo. ou commandable chez votre marchand de journaux — Quelle fichtrement belle série que "Les enquêtes de Ric Hochet", avec leurs huit pages de dossier final !!

Bref, amusez-vous et nostalgiquez comme des oufs avec, c'est du bon !!!



"Dubon, Dubo, Dubonnet !" [Cf. affichages muraux antiques]



P.-S. : ... allons, iriez-vous jusqu'à ignorer que M'sieurs TIBET & A.-P. DUCHÂTEAU furent des génies (en flacons cylindriques) ? Alors un rendez-vous DIRECT à notre "Liste Auteurs" en 98 pavés célébrant la Belle ouvrage de notre fameux Duo : "TIBET (1931-2010) & A.-P. DUCHÂTEAU (1925-2020) : duettistes de choc au Service de ce "bon vieux" Ric Hochet, jeune journaleux-aventurier à "La Rafale"... (!!!)



THE lien = https://www.babelio.com/liste/20426/TIBET-1931-2010A-P-DUCHTEAU-1925-2020-
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Les aventures de Chick Bill, Tome 1 : Le fi..

Une BD antropomorphique où l’on retrouve tous les éléments d’un western ;

Des visages pâles, des peaux rouges oui ils étaient encore dénommés ainsi au moment de la parution, des animaux sauvages, des duels et des personnages patibulaires qui vont et viennent dans un joyeux capharnaüm.

Des dessins assez primaires voire primitifs, drôles à retrouver en 2022.

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