Anne B. Ragde

J'avais beaucoup aimé le premier tome de la trilogie, La terre des mensonges.

Le deuxième tome, La ferme des Neshov m'avait déçue et ce dernier tome m'a carrément ennuyée.

On sent la stratégie commerciale avec les deuxième et troisième tome, l'histoire traîne en longueur avec beaucoup de redites.

Les personnages deviennent caricaturaux, et, oui je suis allée au bout mais sans enthousiasme. Dommage !

Une découverte heureuse dans une boîte à livres…



Anne B. Ragde est une conteuse hors- pair ; jouant avec la chronologie et les points de vue, son roman reconstitue par strates ou plutôt de façon circulaire l histoire compliquée d une famille déchirée, en consacrant chaque chapitre à l histoire personnelle d un des personnages centraux du noyau familial resserré qu’ on nous présente en tout début de récit.

Sans effet de style mais avec un sens du détail assez bluffant,elle fait vivre au fil des chapitres ces personnages multiples dont elle parvient toujours à faire ressortir la touchante humanité lorsque le récit en vient à se focaliser sur eux, nous faisant oublier les atroces travers qui pouvaient sembler être les leurs dans les autres chapitres, centrés sur les autres personnages….

C ´ est là un tour de force et à mes yeux la marque des vrais auteurs, sans doute : cette façon de varier les éclairages, cette attention aux menus faits, aux tout petits détails, mais aussi aux décors, aux modes de vie… ce sens de l anecdote évocatrice, le monde entier qui bruisse dans un roman, et le regard tendre porté sur ses personnages…

J admire et je dis : bravo !

Impossible à terminer ! Encore pire que le second tome !!! On est même plus au niveau du roman de gare et je continue à me demander si c'est le même écrivain que pour le tome 1 ...

Et son histoire de gay / pleureuses, obnubilés par le matérialisme, l'argent, le luxe est vraiment méprisable.

Même si on retrouve avec plaisir les personnages de la trilogie d'Anne B.Ragde ainsi que son style.

Ce tome est sûrement celui de trop.

En effet, les intrigues sont beaucoup moins intéressantes que les précédentes et on l'impression de tourner rapidement en rond.

A lire mais pour les fans de la trilogie mais ce n'est pas celui que je conseillerais pour découvrir le travail de l'auteur.

Ceux qui n’ont pas beaucoup aimé le livre se plaignent souvent d’une mise en place assez longue. En effet, on entre dans le vif du sujet vers le milieu du livre, après une présentation assez poussée des quatre protagonistes. Cela ne m’a pas gênée, la vie de ces Norvégiens des villes et des champs présentant à mes yeux l’avantage de l’exotisme.

Après cette entrée en matière, une histoire de famille assez dense et rugueuse nous est contée, avec ses conflits et ses secrets.

C’est assez cru, sans aucun glamour. J’ai appris en cours de lecture, qu’il s’agissait du premier tome d’une saga de 6. Je lirai la suite, même si le présent tome est conclusif, sans passion, mais avec un intérêt certain.

Je viens de relire ma critique du 3e tome des Neshov…elle date de 2014 !

Je comprends alors mon errance dans les premières pages de ce 4e volet.

Mais l’attachement à cette famille norvégienne est vite revenu :

- Margido, le frère croque-mort, très pointilleux, très professionnel, et plein d’empathie. C’est le personnage qui m’attire le plus, je pense.

- Erlend, le petit dernier, homosexuel à la vitalité débordante, surtout depuis que son compagnon et lui s’occupent de leurs enfants, des jumelles et un petit garçon, portés par leurs amies, un couple de lesbiennes.

- Le « grand-père », Tormod Neshov, enfin parfaitement heureux dans une maison de retraite.

- Et Torunn, la nièce, que l’on retrouve à quarante ans, pleine de désillusions mais aussi avec un fol espoir au cœur.



Ma foi, mon enthousiasme est retombé assez vite. La première partie (jusqu’à la moitié du livre à peu près) relate la vie quotidienne de chaque protagoniste, sans heurts ni malheurs.

La deuxième partie ne parle plus que de Margido et surtout Torunn, qui va changer de vie.

J’aime beaucoup m’immiscer dans les pensées et les sentiments de ces deux personnages, mais il faut reconnaitre que le ménage, les courses, la cuisine occupent la majorité de l’espace des pages.



Bref, j’espérais suivre avec béatitude les aventures des Neshov, je me suis enlisée dans les torchons, les problèmes de personnel de Margido, les gaufres au fromage (bêrck) et j’en passe.



N’empêche, je lirai le 5e volume. Mon espoir reste intact.

Comment peut-on écrire une suite aussi mauvaise alors que le premier opus frisait la perfection ! La ferme des Neshov est d'une telle platitude que l'on a l'impression que cette suite n'a pas été écrite par l'auteur de la Terre des mensonges. On s'ennuie à mourir à la lecture des niaiseries des 2 homos de Copenhague doués d'une superficialité digne d'un roman de gare, du soudain élan mystique du croque mort et des amours contrariées d'une adulescente affublée d'un père caricatural. En plus l'auteur se délecte manifestement dans des travers de mauvais goût qui semblent flatter son ego ... comme la description imbécile de l'univers "soi disant luxueux" dans lequel baigne les 2 énamourés, les aventures scato du père, ou la manière d'élever des chiens ... Bref évitez de perdre votre temps.

J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de la famille Neshov. Heureusement, il y a un rappel des évènements et des personnages principaux. Cela fait quand même 4 ans que j'ai lu les trois premiers tomes. il y a moins de rebondissements et de surprises dans ce tome. Il s'agit de suivre l'évolution des personnages, ce qu'ils deviennent, leur questionnement sur le sens à donner à leur vie.

J'aime beaucoup cette autrice norvégienne. Elle sait remarquablement bien écrire sur les choses de la vie, les différents caractères de ses personnages.

Cependant, ce tome 4 est en dessous des trois autres, à mon avis. Il m'a moins touchée.

Très très spécial ! Pas du tout aimé, même pas un peu !

J'avais été marquée par la trilogie des Neshov, un coup de cœur et la découverte d'Anne B. Ragde. J'avais donc envie d'en lire plus.



Cette fois nous sommes embarqués à bord d'un bateau à destination du Spitzberg, archipel norvégien dans le cercle polaire.

Béa, trentenaire écorchée et alcoolique, a pris son billet avec une idée en tête. Le séjour ne se terminera pas sans drame.



Si j'ai aimé l'intrigue de départ, rapidement elle s'essouffle et la révélation n'en est plus vraiment une. Il y a beaucoup de facilités, la rédemption par la nature, pourquoi pas, mais j'ai trouvé ça un peu sirupeux.



En revanche, le cadre est là. Le huis-clos sur le bateau, et l'immense Nature autour. Il y a une ambiance très particulière, une lourdeur palpable. Un cadre hostile et grandiose.



Surtout, en toile de fond, la question de la survie des espèces, de l'impact de l'homme, de ce tourisme nauséabond, font tout l'intérêt de ce roman. L'homme qui paye pour posséder la nature n'a pas idée de sa petitesse.

Les 2 premiers tiers du livre nous amène à bord du Ewa, voguer dans le grand nord, Béa, la narratrice est un personnage attachant, trop porté sur l 'alcool, on devine un malaise ; Les 11 passagers s'entendent bien, des couples se forment, sauf pour une  : Turid

Puis survient un drame, on apprend pourquoi Béa est sur ce bateau et le lourd passé qu'elle porte, cela la rend encore plus attachante, puis la croisière continue,,,

J'ai été septique au départ, je me suis laissée portée avec eux dans cette croisière, puis de pages en pages, j'aimais de plus en plus ce livre

J'avais envie de retrouver les grands paysages norvégiens, les fjords, les lacs, les arbres givrés et les maisons colorées, mais ce n'est pas tellement le cas dans ce roman.

L'histoire se situe bien en Norvège, aux alentours de Noël, mais la place est faite à l'histoire d'une famille avec ses secrets et leurs conséquences sur la vie de chacun plus qu'à la description du décor.

Les personnages sont très bien étudiés, et malgré quelques longueurs qui ont pu décourager certains lecteurs, j'ai été pour ma part captivée par cette histoire.

Le roman est divisé en trois parties dont la première - un peu longue - est consacrée à la description des personnages principaux en en dressant des portraits détaillés tant physiques que psychologiques.

C'est dans la deuxième partie que l'on rentre vraiment dans le vif du sujet, et seulement dans la dernière que l'histoire prend tout son sens.

On y voit comment des mensonges sur l'homosexualité et l'adultère vont impacter la vie d'une famille sur plusieurs générations, le poids de la religion et des interdits, mais aussi l'évolution des mœurs qui se fait malgré tout, même si c'est au prix de nombreuses souffrances.

Anne Birkefeld Ragde est une autrice norvégienne qui a reçu le prix Riksmal, équivalent du prix Goncourt pour cette trilogie.

J'ai beaucoup aimé son écriture, précise et fluide et l'étude aiguisée de ses personnages.

Un roman que j'ai trouvé passionnant et dont je me réjouis de lire les deux tomes suivants.

Encore du plaisir en perspective.

Merci à ninosairosse@ de m'avoir donné envie de lire ce livre !

Je retrouve avec plaisir la famille Neshov dans ce deuxième tome.



La situation a un peu évolué, notamment les relations entre les différents personnages, même si parfois cela peut rester difficile. Il y est ici question de la dure réalité de l'exploitation d'une ferme, douloureux héritage et gouffre financier.



Les descriptions du quotidien sont très bien faites, avec des accents de vérité criants.

Je compatis au destin de Torunn qui souhaite aider son père tout en sacrifiant sa vie actuelle, mais ne sais pas trop comment s'y prendre et comment dialoguer avec lui. J'ai été touchée également par les autres personnages, le (faux) grand-père que je trouve assez drôle malgré tout, Tor et son amour pour ses bêtes, Margido qui s'empêche de beaucouo de choses sous couvert de sa foi, mais également Erlend et ses interrogations quant à son avenir.



Par contre, ce n'est pas possible de terminer comme ça ! Je veux absolument savoir la suite !

C’était une torture de finir ce livre, je n’ai presque pas compris l’histoire, il me dégoûtait : les cochons, le vieux, le suicide… bref un cauchemar, j’ai hâte de passer a autre chose car j’étais pas loin d’une panne de lecture ! je suis quand mème fière de l’avoir lu jusqu’au bout (je suis trop pauvre pour me permettre le contraire lol)

Un sujet intéressant, des personnages attachants avec leurs faiblesses et leurs failles, un choix narratif original, tout concourt à une lecture plaisante. En revanche, je n'adhérerai pas à lire les suites: il me semble que cela n'apportera rien de plus à l'idée de départ de l'auteur, à part "exploiter le filon".

Douce nuit, sainte nuit…



La terre des mensonges, c'est la ferme des Neshov près de Trondheim (Norvège). Là où tout s'est noué, enfoui, enraciné. Là où la crasse s'est incrustée. Là où la famille a éclaté : deux frères ont fui, le troisième est resté rejetant son enfant.



La mort d'Anna la mère, despotique, avare, inhumaine va les réunir malgré eux.



Les retrouvailles, télescopage entre plusieurs générations, plusieurs univers, ont lieu dans un féérique décor de Noël baigné par un climat morbide. Quelques jours passés ensemble à essayer d'être une famille, à tenter un grand nettoyage, jusqu'au soir où tout bascule : le secret fuse jetant un éclairage nouveau sur tout ce qui vient d'être lu.



Ce drame familial est raconté avec une certaine lenteur. Pas d'action. Pas plus de psychologie. Beaucoup de descriptions. Dialogues pudiques. L'auteure se plait à développer avec force détails le parcours des principaux protagonistes, leurs vies souvent étriquées, le sentiment de mort qui plane d'un bout à l'autre. Et ce n'est pas un hasard si nous débutons le roman avec l'histoire de Margido, le frère croque-mort, chargé des mises en bière. Suivra celle de Erlend effrontément gay et décorateur de vitrines, Tor éleveur attentionné de cochons et sa fille Torunn spécialisée dans l'élevage de chiens difficiles.



L'histoire n'est pas joyeuse. Mais on se laisse happer par le rythme lent, le style quasi impersonnel, l'ambiance feutrée étouffée par la neige, les personnalités de cette fratrie morcelée, leurs relations ambigües et conflictuelles, les timides gestes de tendresse, et toute la construction du roman qui nous conduit patiemment au point de rupture.



Premier tome d'une saga familiale en 3 volumes.

Après la grande révélation du premier tome, je m'attendais à un changement dans la dynamique familiale - et il y en a eu un, sans pour autant que soit abordé plus de deux ou trois fois, et par dessus la jambe, l'éléphant dans la pièce.



J'ai trouvé au final que les personnages restaient tous très antipathiques - il y a certes une grande diversité, pleines de clichés (le gay extravagant et égoïste, la mère éplorée d'avoir été trompée, l'homme de foi, le vieux paysan acariâtre et dépressif, la jeune femme amoureuse). Et heureusement que les personnages autour sont doux, compréhensifs et à l'écoute, parce que cette histoire ne serait jamais allé plus loin que "et il prit l'insulte comme elle devait être prise, parti et ne revint jamais" à décliner avec tous les personnages.



Pour un roman traitant également de la déshérence dans le milieu agricole et fermier, de leur perte de repère, des nécessités de toujours plus avec moins, des dettes incroyables, j'ai également lu de meilleurs livres (notamment Pleine terre de Corinne Royer, inspiré de l'histoire vraie de Laronze), mais je pense surtout qu'à vouloir traiter autant de sujets sociaux et explorer de psyché différentes, on ne parvient à faire la part belle à rien du tout.



En soi, ce n'est pas une lecture désagréable, et pêche probablement à cause de son genre : la saga familiale - elle ne permet pas d'explorer réellement un sujet (qui sont pourtant tous intéressants - la perte de foi, la pauvreté, les mensonges familiaux, avoir des enfants dans un couple homosexuel, la maladie, etc.) et les réactions du coup paraissent disproportionnées et désagréables.

Le second tome de la famille Neshov.

Des longueurs, une certaine lassitude mais juste ce qu'il faut pour avoir envie de lire le troisieme tome.

Le secret final du tome 1 n’a apporté que peu de rebondissement.

Chacun s’enferme dans ses priorités.

Dernier opus de la trilogie.

Nous retrouvons les même personnages, plus accablés, plus dans le dénie, et plus alcoolisés.

On souffre avec Torunn, on la voit vaciller sous le poids de la culpabilité. On découvre l’égoïsme d’Erlend. ;

En résumé c’est un effondrement total.

C’est avec le cœur lourd que je finis ce dernier tome de la famille Neshov



J’ai aimé les 6 tomes que nous a proposé l’auteure.



Une échappée dans la Norvège profonde, dans cette campagne ou en hiver les nuits sont très longues



Je laisse Torunn Erlend Krummer Anna et les autres avec un petit espoir que l’auteure décide un de ces jours de nous proposer un nouveau tome.



Pourquoi pas, même si le grand père a eu un échange avec son amour de jeunesse et que qtorunn semble avoir trouvé l’âme sœur ..



Je vais aller mettre un cierge 😂 en espérant que l’auteure reprenne la plume pour continuer à nous divertir et nous enchanter



Quelle saga lire après ça L