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Citations de Antoine de Saint-Exupéry (3260)


Je me croyais riche d'un fleur unique, et je ne possède qu'une rose ordinaire.
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Est-ce un pays malheureux vraiment?
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Le bonheur de l'homme ce n'est pas la liberté, c'est l'acceptation d'un devoir.
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Antoine de Saint-Exupéry
« Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus
rien à retrancher. »
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"Trop beau", pensait Fabien. Il errait parmi des étoiles accumulées avec la densité d'un trésor, dans un monde où rien d'autre, absolument rien d'autre que lui, Fabien, et son camarade, n'était vivant. Pareils à ces voleurs des villes fabuleuses, murés dans la chambre aux trésors dont ils ne sauront plus sortir. Parmi des pierreries glacées, ils errent, infiniment riches, mais condamnés.
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Quiconque porte dans le coeur une cathédrale à bâtir est déjà vainqueur. La victoire est le fruit de l'amour.
L'amour reconnaît seul le visage à pétrir.
L'amour seul gouverne vers lui.
L'intelligence ne vaut qu'au service de l'amour.
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– Exact. Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L’autorité repose d’abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d’aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J’ai le droit d’exiger l’obéissance parce que mes ordres sont raisonnables.
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Antoine de Saint-Exupéry
Connaître, ce n'est pas démontrer ni expliquer. C'est accéder à la vision.
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Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n'y a plus rien à ajouter, mais quand il n'y a plus rien à retrancher.
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Je demande pardon aux enfants d’avoir dédié ce livre à une grande personne. J’ai une excuse sérieuse : cette grande per- sonne est le meilleur ami que j’ai au monde. J’ai une autre ex- cuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants. J’ai une troisième excuse : cette grande per- sonne habite la France où elle a faim et froid. Elle a bien besoin d’être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre à l’enfant qu’a été autrefois cette grande per- sonne. Toutes les grandes personnes ont d’abord été des en- fants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) Je corrige donc ma dédicace :

À LÉON WERTH
QUAND IL ÉTAIT PETIT GARÇON
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Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais : "Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu'il préfère ?Est-ce qu'il collectionne les papillons ?" Elles vous demandent : "Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ?" Alors seulement elles croient le connaître.
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On fait un travail d’homme (pilote) et l’on connaît des soucis d’homme. On est en contact avec le vent, avec les étoiles, avec la nuit, avec le sable, avec la mer. On ruse avec les forces naturelles. On attend l’aube comme le jardinier attend le printemps. On attend l’escale comme une Terre promise, et l’on cherche sa vérité dans les étoiles.
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Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente
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Antoine de Saint-Exupéry
Nous habitons une planete errante . De temps à autre , grace à l ' avion elle nous montre son origine : une mare en relation
avec la lune revele des parentes cachees - mais j ' en ai connu d ' autres signes
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Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir.

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Nous revenions solides, appuyés sur des muscles d'homme. Nous avions lutté, nous avions souffert, nous avions traversé des terres sans limite, nous avions aimé quelques femmes, joué parfois à pile ou face avec la mort, pour simplement dépouiller cette crainte qui avait dominé notre enfance, des pensums et des retenues, pour assister invulnérables aux lectures des notes du samedi soir.
Ce fut dans le vestibule un chuchotement, puis des appels, puis toute une hâte de vieillards. Ils venaient, habillés de la lumière dorée des lampes, les joues de parchemin, mais les yeux si clairs : égayés, charmants. Et, tout de suite, nous comprîmes qu'ils nous savaient déjà d'une autre chair.
Ils coururent chercher une bouteille de vieux Samos dont ils ne nous avaient jamais rien dit.
On s'installa pour le repas du soir. Ils se resserraient sous l'abat-jour comme les paysans autour du feu et nous apprîmes qu'ils étaient faibles.
Ils étaient faibles car ils devenaient indulgents, car notre paresse d'autrefois, qui devait nous conduire au vice, à la misère, n'était plus qu'un défaut d'enfant, ils en souriaient ; car notre orgueil, qu'ils nous menaient vaincre avec tant de fougue, ils le flattaient, ce soir, le disaient noble.
Alors ils nous interrogèrent. Nous étions sortis de cette maison tiède dans la grande tempête de la vie, il nous fallait leur raconter le vrai temps qu'il fait sur la terre. Si vraiment l'homme qui aime une femme devient son esclave comme Pyrrhus ou son bourreau comme Néron. Si vraiment l'Afrique et ses solitudes et son ciel bleu répondent à l'enseignement du maître de géographie.
Ils voulurent savoir l'ivresse de l'action, le grondement du moteur et qu'il ne nous suffisait plus, pour être heureux de tailler comme eux des rosiers, le soir.
Et voici qu'ils hochaient la tête, encore inquiets, déjà rassurés et fiers aussi d'avoir lâché par le monde ces forces neuves.
Mais, de peur de les attrister, nous leur dîmes les déceptions et le goût amer du repos après l'action inutile. Et, comme le plus vieux rêvait, ce qui nous fit mal, combien la seule vérité est peut-être la paix des livres. Mais les professeurs le savaient déjà. Leur expérience était cruelle puisqu'ils enseignaient l'histoire aux hommes.
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C'est véritablement utile puisque c'est joli.
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Ton coucher de soleil, tu l'auras. Je l'exigerai. Mais j'attendrai, dans ma science du gouvernement, que les conditions soient favorables.
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Ainsi, le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche:
-Ah! dit le renard…Je pleurerai.
—C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point du mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
-Bien sûr, dit le renard.
—Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
-Bien sûr, dit le renard.
—Alors tu n’y gagnes rien!
-J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
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"Il s'agit de les rendre éternels". Où avait-il lu cela ? "Ce que vous poursuivez en vous-même meurt". Il revit un temple au dieu du soleil des anciens Incas du Pérou. Ces pierres droites sur la montagne. Que resterait-il, sans elles, d'une civilisation puissante, qui pesait, du poids de ses pierres, sur l'homme d'aujourd'hui, comme un remords ? Au nom de quelle dureté, ou de quel étrange amour, le conducteur des peuples d'autrefois, contraignant ses foules à tirer ce temple sur la montagne, leur imposa-t-il de dresser leur éternité ? Rivière revit comme un songe les foules des petites villes, qui tournent le soir autour de leurs kiosques à musique. "Cette sorte de bonheur, ce harnais, pensa-t-il". Le conducteur de peuples d'autrefois, s'il n'eut peut-être pas pitié de la souffrance de l'homme, eut pitié, immensément, de sa mort. Non de sa mort individuelle, mais pitié de l'espace qu'efface la mer de sable. Et il menait son peuple dresser au moins des pierres que n'ensevelirait pas le désert.
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