AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Antonin Varenne (267)


Vous ne croyez pas, comme Saint-Simon, que les ingénieurs seront les grands hommes de ce nouveau siècle ? Que la technologie apportera la paix et la prospérité ?
Il lui fallut encore un peu de silence pour trouver ces mots, ou le courage de répondre.
- Je suis un pacifiste, madame Bowman , mais je sais que ce ne sont pas les ouvriers ni la masse des pauvres qui lancent les nations dans des guerres. Il faut avoir le pouvoir des politiciens pour le faire. Et politiciens ne se lanceraient pas dans des conflits armés s’ils n’avaient pas le soutien des scientifiques, qui garantissent les chances de victoire grâce à leurs découvertes et leurs inventions. Non je ne partage pas l’optimisme du comte de Saint-Simon.
Commenter  J’apprécie          00
La maîtrise du temps, l’instruction, est aux mains des puissants. Les peuples, occupés à survivre, n’en possèdent pas assez pour le capitaliser, le faire jouer en leur faveur. Ils empilent seulement les pierres des bâtiments qui leur survivront.
Commenter  J’apprécie          00
Le Santo Christo va dans la bonne direction, Pete. Mais avant d'arriver à l’Équateur, il faudra faire une étape.
Où ça?
Dans la plus grande décharge d'Amérique. La poubelle du pays des droits de l'homme. La Guyane française, mon ami. Une prison aussi grande que le Guatemala.
Commenter  J’apprécie          00
"Ce que l'on voit du métropolitain, à la surface, ce sont seulement ses bouches. Mon coeur s'emballe pour un autre artiste, architecte inspiré, M. Hector Guimard. Qui a été fidèle à l'évidence : ces bouches devaient être des plantes. Des glycines, des vignes et des muguets plongeant leurs racines dans le sous-sol électrifié et minéral du métro, qui nourrit une végétation de fonte."
Commenter  J’apprécie          00
Il s'était alors imaginé les révolutionnaires comme des flibustiers, des aventuriers menant des batailles à cheval, suivis par des armées de populace en liesse; il avait découvert des rats de cave se tapant dans le dos en lisant leurs textes ronflants, des intellectuels fébriles étouffant dans la clandestinité.
Commenter  J’apprécie          00
D'avoir toujours une arme au poing, de tuer pour vivre, de plonger les mains dans la viande pendant des jours, d'être des survivants de la Guerre civile, de n'avoir ni famille ni foyer, tout cela faisait des coureurs de bisons des hommes calmes, au bord des larmes dans le vent et assaillis de mauvais souvenirs, des personnalités plus craintives que dangereuses au contact de leurs semblables.
Commenter  J’apprécie          00
Mais on peut pas faire entrer un vieil esprit dans un corps jeune. Ils se craignent trop.
Commenter  J’apprécie          00
Nous pouvons trouver ce savoir aussi bien dans un article de journal que dans une autobiographie. Autant dans une autobiographie que dans une biographie, une biographie qu’un récit romanesque, un récit qu’un roman. Il est aussi réel dans un roman que dans une fable, peut-être même que dans nos rêves. Quand la vérité est un guide et non un ordre, le savoir un bien et non une obligation, ils peuvent prendre toutes les formes qui nous chantent.
Commenter  J’apprécie          00
Mon père a toujours détesté être propriétaire, persuadé que s’il en tirait confort et sécurité, il y perdait aussi sa liberté. Ma mère m’a dit avant de mourir de me débarrasser de tout. J’ai laissé à un oncle la gérance de cette entreprise familiale. Je possède encore beaucoup,mais cela ne m’empêche pas de me méfier des combats pour obtenir autant que les autres. Parce que les autres ne vous l’accordent jamais avant d’être certains
que vous êtes devenu un des leurs. Que vos différences sont effacées. Les hommes accorderont le droit de vote aux femmes quand ils seront sûrs qu’elles voteront comme eux. Je n’ai aucune envie de rejoindre les rangs des femmes américaines ou françaises qui veulent être les égales des hommes. Pas tant qu’hommes et femmes porteront un jugement sur qui je suis et si je le suis de la
bonne manière.
Commenter  J’apprécie          00
On pouvait sans s’émouvoir, ni avoir peur de l’ombre de son sexe, regarder ces allégories de la féminité et leur attribuer les qualités idéales qu’on attendait d’elles : discrétion, fécondité et grâce.
Commenter  J’apprécie          00
Avec de belles hanches et des seins attirants. Un rayon de lumière dorée, entre les feuillages, faisait comme une main en coupole à une poitrine aux tétons roses.
L’autre nymphe, en réponse à la caresse du soleil sur sa collègue, riait en tenant l’un de ses seins dans sa main, fermement, ses ongles légèrement enfoncés dans la chair. Tournée vers son amie, une mèche de cheveux sur ses yeux cachant en partie son expression, on devinait seulement qu’elle mordait sa lèvre inférieure.
Commenter  J’apprécie          00
Les Américains, pour compenser la brièveté de leur histoire et parer de gloriole les complexes de leur jeunesse, cherchaient sans cesse à prouver leur identité, à la refonder dans des postures nationalistes caricaturales. Les pavés parisiens, sous le cuir de ses semelles, obtenaient le même résultat par leur seule présence et un peu de bruit. L’Amérique peinait encore à se construire des mythes solides. Ceux de sa fondation, par les pères de la Constitution, avaient volé en éclats moins de cent ans après l’indépendance, quand le pays s’était entre-dévoré, abîmé dans la rage de la guerre civile. La fable douteuse de l’abolition de l’esclavage était tout ce que l’on avait pu sauver de ce naufrage.
Commenter  J’apprécie          00
Certaines se battent depuis que je suis enfant pour améliorer les conditions de vie, d’éducation et de travail des femmes. Toutes, nous luttons pied à pied pour l’adoption d’une loi nous accordant le droit de vote. Bien que non éligibles, nous présentons à chaque élection des candidates et défendons publiquement des programmes pour l’avancement de la cause des femmes, pour affirmer notre présence et légitimer nos arguments. Il y a dans ce journal des socialistes, des anarchistes, des libertaires, des croyantes et des athées, des femmes mariées, célibataires, jeunes, vieilles, coquettes ou révoltées à l’idée de se maquiller. Parmi les coquettes, aucune ne l’est autant que moi et je demande à nos collaboratrices assurant l’accueil de nos visiteurs de s’habiller avec bon goût.
Commenter  J’apprécie          00
Antonin Varenne
Super un très bon livre Pour moi merci
Commenter  J’apprécie          00
Pourquoi as-tu cherché querelle à tous ceux que tu rencontrais en ville ? Provoqué le vieux Meeks qui avait perdu son fils à la guerre, toi le déserteur ? Tu les détestes tous, Pete, tous ces pères, à cause du nôtre.
Commenter  J’apprécie          00
L’or ne rapporte rien aux hommes qui remuent la boue du fleuve. La vie sur place est chère, tout y est vendu hors de prix par les boss. Ceux qui travaillent là-bas parviennent tout juste à économiser un peu d’argent qu’ils envoient à leurs familles. Si je lui pose la question, il me racontera la même histoire que tous les orpailleurs clandestins : qu’il a trouvé un jour, en creusant, une pépite de trois ou quatre cent grammes qu’il a réussi à cacher ; qu’il a payé avec une maison pour sa mère ou acheté un beau terrain au bord d’une rivière dans son village natal.
Tous les chasseurs ont tué leur premier jaguar à treize ans, tous les orpailleurs ont trouvé un caillou d’un kilo. Contre leur destin pourri, les hommes qui travaillent dans la forêt n’ont que des histoires fabuleuses à raconter.
Commenter  J’apprécie          00
La nature n’est pas un point de vue à envisager selon différentes perspectives, c’est un bien commun et ce qui se passe chez un privé affecte tout autant ceux qui vivent autour et qui n’ont rien demandé.
Commenter  J’apprécie          00
C’est l’intérêt, le besoin et parfois le manque qui décident de vos choix, L’homme parfait, pour une junkie, c’est un dealer. Avoir ce dont on a besoin, ne jamais manquer. Les amis, les connaissances, tous ont à voir avec ce qu’on veut obtenir.
Commenter  J’apprécie          00
On est comme les chiens avant les tremblements de terre, les premiers à partir avant que personne ait rien senti encore.
Commenter  J’apprécie          00
Le sel, qu’il a dit, c’est pour que la vie ait toujours du goût, et le pain pour que tu manques jamais de rien.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Antonin Varenne (1439)Voir plus

Quiz Voir plus

trois mille chevaux vapeur

Comment se nommait l'homme qui mort au tout début du livre dans un accident de cheval ?

Cole
Neville
Rooney
Scholes

20 questions
17 lecteurs ont répondu
Thème : Trois mille chevaux vapeur de Antonin VarenneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}