Antonin Varenne

Le sel, qu’il a dit, c’est pour que la vie ait toujours du goût, et le pain pour que tu manques jamais de rien.

Quand on revient d’un enterrement, on n’a pas tellement envie de parler.

L’alcool, ça amortit les coups, mais le lendemain ça fait quand même mal. Et puis c’était pas un truc de pochtrons, c’était de la rage.

Ce n’est pas parce qu’il y a du boulot qu’il n’y a plus d’adolescence. Et s’il n’y avait pas grand-chose d’autre comme injustice que l’ordre établi, ça suffisait bien à mettre quelques têtes brûlées en colère.

[…] – Et une dernière chose : quand on sera là-bas, tu me laisseras parler. Tu es peut-être blanc, mais tu ne connais pas ces endroits.
– Je ne dis rien ?
– Tu restes comme tu es, tu fais peur aux gens et moi je parle.

[…] Des meurtres qui se ressemblent… d’un côté du monde à l’autre… Jamais je n’ai entendu une chose pareille. Mais alors, monsieur Bowman, vous êtes une sorte de policier international ?
Arthur avala son whisky de travers et toussa.
– Pas vraiment.