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Critiques de Arnaud Devillard (22)
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Journal des canyons

Si il y a un lieu qui m’a fait rêver depuis l’enfance c’est bien l’Arizona, Monument valley ou le grand Canyon, j’ai toujours aimé les westerns, les films sur l’ouest américain et leurs paysages. Outre les récits d’Edward Abbey, j’ai lu il y a quelques années le journal de John Wesley Powell qui fut le premier à descendre le Colorado pour le goût de l’aventure mais aussi pour le cartographier.

Des risques incensés pris par un groupe d’hommes à bord de bateaux en bois, partis avec 3 mois de vivres !!



Ce livre m'avait étonné d’autant que Powell s’y révélait très respectueux de la nature et, plus rare à l’époque, des tribus indiennes rencontrées qui l’aidèrent à terminer son parcours.

Ce livre publié en 1995 chez Actes Sud n’est plus disponible mais si vous êtes anglophones vous pouvez le télécharger sur vos ebooks ou encore en MP3

Tout ce préambule pour vous expliquer que j’ai sauté sur le livre d’Arnaud Devillard qui est parti avec sa compagne sur les traces d’Edward Abbey « Quarante ans après Désert solitaire » et a pendant tout son périple tenu un journal où très simplement il nous raconte ses journées.



Il y met de belles doses d’humour et de rage qui font très bon ménage.

Je saute allègrement son étape New-Yorkaise et je le rattrape dans sa voiture de loc sur les routes de l’Arizona vers l’Ouest mythique, brûlant sous le soleil mais à l’abri dans un énorme 4x4 climatisé « le genre d’engin que nous n’avons pas arrêté de critiquer »avoue-t-il, mais fournaise oblige.

Et commence ce qui va devenir un rituel : l’entrée dans un parc national où un ranger vous remet « la liste des sentiers de randonnée avec description et niveau de difficulté » trouver un place pour la voiture, acheter un pique-nique à la supérette et ... suivre le flot des touristes.

Car comme l’avait prévu Edward Abbey « les parcs nationaux sont devenus des parc d’attractions, des centres commerciaux » et les visiteurs se sont multipliés

« En 1956, le parc des canyons accueillait 30.000 visiteurs par an. Déjà la foule pour Edward Abbey. Aujourd’hui, Arch Canyon attire entre… 900.000 et 1 millions de touristes !"

Mais voilà nos deux touristes ne perdent ni le moral ni le sens de l’humour et le programme est énorme : Le lac Powell, le désert Moab, Bryce Canyon, Monument Valley et bien sûr le Grand Canyon

Ils sont en permanence partagés entre, l’admiration totale devant les paysages grandioses ou « Tout est trop grand » un « Désert de poussière gris-rose » un « Océan de grès rouge » et la colère devant les complexes hôteliers, les autoroutes du tourisme et leurs embouteillages, les hordes de touristes en tongs et canettes de coca là où il faut chaussures, sac à dos et litres d’eau !!



Pourtant jamais ils n’oublient qu’ils font eux aussi partie de cette horde,

« foule acceptée, accueillie avec nécessité par les autorités pour remplir les caisses et rentabiliser les investissements. Tout cela au détriment de la nature, réduite à l’état de pur produit marketing, déclinée en produits de merchandising dans les boutiques de souvenirs. »



Partez avec Arnaud Devillard à la poursuite d’Edward Abbey, de John Muir et des westerns de votre enfance, c’est un livre sympathique et réjouissant.




Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Camping California

L'auteur effectue avec sa compagne un road trip en Californie du Nord, au milieu des séquoias géants (qu'il évoque parfaitement bien).

Les humains eux, qu'ils soient Américains, Français ou même Italiens, ne trouvent aucune grâce à ses yeux de misanthrope dans leurs diverses manières d'envahir un camping !
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Journal des canyons

Arnaud Devillard part, avec sa femme, sur les traces d’Edward Abbey. 40 ans séparent leurs visites des grands canyons et quels changements ! C’est pire que ce qu’avait envisagé l’écrivain écologiste sur les grands parcs : tourisme de masse, embouteillages, etc. Le premier était à pied, à cheval, maintenant c’est en voiture. Le parallèle est intéressant. Des scènes fortes. Et en plus, leurs expéditions sont rythmées par la musique qu’ils écoutent : Hendrix, Joplin, Led Zep, etc. A compléter avec les livres d’Abbey et de Peacock. Quel beau voyage dépaysant et instructif !
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Grizzly Park

Ce livre m'a accompagné lors de mon séjour aux États-Unis. J'ai parcouru une région légèrement plus au sud, mais les descriptions qu'Arnaud Devillard donnent des parcs nationaux, de son rapport aux américains et à leur culture, de ses randonnées y ont trouvé un véritable écho. Son humour et l’œil étonné qu'il pose sur chacune de ses découvertes sont tout-à-fait caractéristiques du ressentis des touristes français que nous avons croisés sur place : cette culture américaine, quoi qu'on en pense avant de débarquer d'avion, nous fascine et nous étonne dès les premiers pas sur place. Certaines scènes m'ont beaucoup fait rire et j'ai compris tous les sous-entendus qu'il pouvait y mettre (le passage de la douane, la complaisance des serveurs, les "touristes" américains en voiture/RV grand luxe...).

Un vrai moment de détente et de bonheur. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre et ai pris beaucoup de plaisir à le feuilleter à nouveau à mon retour.
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Camping California

Chers Arnaud (et Cécile)



Après Journal des canyons, pouvais-je résister à cette nouvelle chronique de vos pérégrinations états-unisiennes? Pouvais-je me priver de cet humour pince-sans-rire, cette autodérision, mais aussi de cet amour de la nature, de la randonnée, ainsi que de ces avis parfois tranchés sur le mode de vie américain? Quand l'homo americanus campe, c'est grandiose, rien ne manque au confort du 'comme chez soi'. La bagnole est reine, un peu moins la marche. Mais avouez-le, vous les aimez... Capables de zieuter sur le moindre cours d'eau histoire de construire un barrage pour alimenter Los Angeles, de tailler un sequoia en allumettes, mais aussi d'établir des parcs protégeant justement des merveilles! Hommage à John Muir et à ses camarades! Quand on pense que John Muir et Le président Roosevelt se sont fait une sortie camping SEULS dans le futur parc Yosemite... Parc Yosemite hélas surpeuplé et en proie aux embouteillages et ayant établis des quotas de randonnée. Incroyable!



Cependant existent encore des coins tranquilles, où, oui, Cécile je craque comme vous, l'on peut croiser des ours*...



Arnaud, vous, ce sont les séquoias, longtemps attendus, enfin contemplés, qui vous ont absolument conquis et épatés. Il y a de quoi : "chez les séquoias, le taux de production de bois augmente avec l'âge. Un séquoia de plus de cent ans grossit plus en une année qu'un séquoia de cinquante ans. Ces arbres ne sont pas seulement surnaturels. Ils sont carrément contre-nature." "Les flammes ne peuvent rien contre les séquoias géants. Leur écorce est si épaisse qu'elle forme une armure - y compris contre les parasites. Des arbres qui résistent au feu, qui l'eut cru? Mieux, du feu dépend la survie du séquoia. La chaleur dilate les cônes, qui s'ouvrent et libèrent les graines contenues à l'intérieur."



Votre livre c'est donc du pur bonheur pour moi, d'autant plus que vous avez fort bon goût dans le choix de vos lectures le soir à la lampe : après le récit de Cabeza de Vaca, vous attaquez Lonesome Dove. Tout en ayant auparavant bavé devant les rayonnages d'une librairie : John Muir, Edward Abbey, John McPhee, Doug Peacock... (dans mes bras!)



Sans doute de grands espaces vous restent à explorer là-bas, alors, à bientôt!



Je vous embrasse.

keisha



* Il me reste à lire Grizzly Park.


Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Grizzly Park

Avec sa compagne Cécile, Arnaud Devillard a traversé en voiture le Colorado, le Wyoming et le Montana, de Denver à Glacier National Park. C’est le récit de ce voyage qui lui a permis de visiter de multiples parcs nationaux que Grizzly Park nous propose. Et, que l’on soit passionné ou pas par la culture américaine, on se laisse emporter par les multiples anecdotes de l’auteur, son talent pour raconter des évènements banals de manière passionnante et avec humour. Le style d’Arnaud Devillard ne manque en effet pas d’autodérision, ce qui ne l’empêche pas d’être émouvant lorsque l’écrivain voyageur évoque sa relation avec son père, ou très pédagogue à l’occasion. Au passage, vous découvrirez ainsi des informations aussi essentielles que ce qu’est la bearanoïa, mais aussi pourquoi il ne faut surtout pas emmener de thon en miettes avec soi en randonnée dans les parcs nationaux.



Un récit de voyage plein de charme, qui donne envie de partir aux États-Unis pour quelques semaines !

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Journal des canyons

Direction le sud ouest des Etats-Unis, en compagnie d'Arnaud Devillard et de sa compagne Cécile. Nourri de rock-folk (d'où des passages marrants sur son écoute au volant) et de Désert solitaire d'un certain Abbey, Arnaud Devillard va donc découvrir sans trop d'étonnement que quarante ans après, les craintes d'Abbey étaient bien fondées. Place au touriste roi. Visitor centers, parkings, shop gifts, chemins goudronnés et balisés, plateformes d'observation, hôtels, restaurants, agences de voyages, s'agglutinent tout près (mais vraiment tout près) du moindre site grandiose (les sites grandioses sont légion dans le coin).



"Edward Abbey raconte son affolement quand il apprend que le Bureau des routes publiques projette de tracer une route goudronnée dans le parc des Arches. Il pouvait retenir son souffle, ce n'était qu'un gentil début."



Tout est fait pour que le touriste soit pris en main et fasse le moins d'efforts possible. Et business is business, par exemple un million de visiteurs au parc national des Arches. En 2008. Quand Abbey y était ranger, en 1956, pas de route goudronnée, voitures interdites, 30 000 visiteurs sac au dos.



L'auteur est parfaitement conscient que lui aussi est un touriste qui suit les mêmes sentiers balisés (comment faire autrement si on veut découvrir le coin?) et parfois ressent du malaise, en particulier en visitant des villages indiens.



Cependant, quels coins fabuleux! Durant ma lecture j'avais les images plein la tête. Même si depuis 1995, date d'un voyage par là-bas, cela a dû changer, et pas en s'améliorant.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Camping California

Un livre assez surprenant à mon avis.

J'y entrais sans a priori, je ne connais pas du tout l'auteur, le livre m'est passé entre les mains à la bibliothèque.

Comme j'arrivais de Californie, je l'ai feuilleté, sans regarder la 4e de couv' selon mon habitude. Ayant vu qu'il parlait dans les premières pages de Mendocino, sans conteste le coup de coeur de mon voyage, je l'ai emprunté, pensant probablement ne lire que le début, correspondant aux endroits que je connaissais. Parce que près de 300 pages sur les séquoias, et le camping, ça risquait de faire beaucoup.

Et bien pas du tout. J'ai eu grand plaisir à le lire jusqu'au bout.

Il s’agit d'un mélange assez improbable entre un carnet de voyage, et une chronique un peu ironique et impertinente sur les Américains (ou sur les Français aussi parfois). Assorti d'uen belle découverte de la nature.



Un regret bien entendu : qu'il n'y ait pas de photos pour découvrir ce dont il parle.

Et aussi, pas de carte du parcours. (mais j'avais une carte routière de Californie Rand McNally, sur laquelle j'ai suivi pas à pas leur parcours)



En résumé, un livre sympathique pour découvrir avant un voyage, pour retrouver ensuite ce qu'on a vu, ou pour rêver à tout ce qu'on ne verra jamais. Pour partager une envie d'y aller aussi.

Je regrette un peu de ne pas l'avoir découvert avant mon voyage car il nous parle de lieux pas forcément les plus connus, que j'aurais volontiers visités.



Sur mon blog, quelques photos des lieux.
Lien : http://livresjeunessejangeli..
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Grizzly Park

Arnaud Devillard partage ici le voyage qu'il a effectué avec sa compagne Cécile de Denver dans le Colorado à Glacier National Park, au nord du Montana. Le couple arpente les routes et visite les parcs nationaux avec toujours en tête la bearanoia. Là réside l'ambivalence des touristes des grands espaces américains : avides d'aventure, ils viennent voir des animaux sauvages sans penser que lesdits animaux sont effectivement sauvages et peuvent les réduire en pièces en cinq minutes. Les park rangers essaient de raisonner les touristes, en vain, ceux ci n'hésitant pas à s'agglutiner dés qu'un ours pointe son nez, et ce au péril de leur vie. Arnaud et Cécile suivent quant à eux les instructions des park rangers à la lettre : faire du bruit en marchant, éviter toute odeur forte, et si on se retrouve nez à nez avec un ours au détour d'un chemin ne surtout pas partir en courant, mais bomber le torse pour impressionner l'animal sauvage... Plus facile à dire qu'à faire me direz-vous ? Arnaud et Cécile en ont bien conscience, raison pour laquelle ils redoutent à chaque pas de rencontrer LA Bête !



Pour l'heure, point d'ours, mais des marmottes, des tamias, des biches, et surtout des paysages à couper le souffle ! Mais là encore le paradoxe du tourisme fait rage :



"Avant d'y pénétrer, j'avais une vision très extrémiste du système des parcs ; naïve, je le reconnais. Des espaces inviolés, difficiles d'accés, où il serait aisé de se perdre, loin de tout et sans sa voiture. En réalité, il y a des routes, dans les parcs nationaux. Des parkings, des navettes, des abribus, des campings, des hôtels et la queue aux douches." p. 51



"C'est le paradoxe des parcs nationaux américains. Ils ont été inventés pour préserver des écosystèmes et des paysages de l'activité humaine, empêcher les forages, les exploitations minières et forestières. Or les zones naturelles alentour sont laides, saccagées. Mécaniquement, prolifère aux lisières des parcs nationaux tout ce qui est interdit à l'intérieur." p. 48



Les deux voyageurs peignent avec humour les moeurs américaines, ces hommes toujours en mouvement pour qui la voiture a tant d'importance :



« La première chose qu’un touriste américain nous demande en arrivant à Yellowstone, c’est jusqu’où il doit rouler pour voir un ours ; la première chose que me demande un touriste européen, c’est où il doit aller marcher pour voir un ours »



Les passages humoristiques alternent avec des pages plus lyriques :



"En reprenant la route, je ressens partout la torpeur crépusculaire qui s'est emparée du parc. L'impression est trompeuse. Plutôt que de torpeur, il s'agit de la sauvagerie véritable qui reprend ses droits et impose son rythme après avoir cédé à celui des hommes durant la journée. Les bruits du soir et de la nuit seront les siens. Les mouvements seront les siens. Les ours pourront arpenter les parkings qui, pour tout dire, n'existeront plus. Cette heure que j'apprécie tant envoie le message que nous n'appartenons pas à ce monde. En saisir quelques bribes me remplit d'une jubilation muette." p. 133



Le récit se teinte d'émotion quand l'auteur évoque ses souvenirs d'enfance de fils d'instituteurs et ses rapports privilégiés avec son père. C'est un peu pour lui qu'il continue à voyager, par fidélité pour cette passion qu'il lui a léguée.



Un récit drôle et intelligent, placé sous l'égide de Pete Fromm et de Doug Peacock...



Mes réticences : un peu lassant sur la fin : promenade, peur de l'ours, voiture, puis repos bienvenu, camping déserté, pizza et bière, nuit agitée par la peur de l'ours, etc...



Bilan : Je veux y aller....
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Journal des canyons

Raconter son séjour de plus de 3 semaines avec sa compagne dans les grands parcs américains, c’est ce qu’à entrepris Arnaud Devillard en 2008 à son retour en France. Là où la majorité d’entre nous auraient couché ces lignes sur un blog, ce journaliste de profession l’a fait sur papier sous le titre de « Journal des Canyons », aux éditions Le Mot et le Reste.



Ce carnet de voyage au jour le jour est d’emblée placé sous le signe de l’hommage à l’écrivain et essayiste américain Edward Abbey, auteur notamment de « Désert Solitaire » et « Le Gang de la clef à molette », dans lesquels il défendait ses prises de position d’écologiste radical. Celui que l’on surnomme le « Thoreau de l’Ouest américain » a travaillé dans les années 50-60 comme ranger dans ce qui deviendra Arches National Park. Il prônait la défense des espaces naturels, redoutait de voir les parcs nationaux devenir des parcs d’attraction, des centres commerciaux.



Quarante ans plus tard, Arnaud Devillard et sa compagne vont constater que les craintes de Edward Abbey s’avéraient justifiées. Au cours de leur road-trip de 3 semaines dans l’Utah, l’Arizona et le Colorado, ils vont éprouver des sentiments contradictoires face à ces paysages grandioses défigurés par le tourisme de masse, à ces Amérindiens (Anasazis, Navajos et Hopis) parqués dans des terres impropres à l’agriculture (les badlands) ou tout simplement disparus. De Moab et Arches National Park à Grand Canyon en passant par Zion, Bryce Canyon, le Lake Powell, la Forêt Pétrifiée et Monument Valley, Arnaud Devillard parvient à nous faire voyager avec lui sur les interminables lignes droites des autoroutes de l’Ouest américain, au son des Creedence, Bob Dylan, Townes Van Zandt, Neil Young et autres monuments de la musique américaine.
Lien : http://www.fromnewyorktobigs..
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Journal des canyons

Cet ouest mythique, indissociable du rêve américain, creusé par l'eau, usé, pétrit du temps et du vent, est la destination à laquelle beaucoup aspirent. Bercé au rythme des fusillades au cœur des canyons, chant d'indien et feu de camp entre cow-boys fatigués; puis plus tard, emporté par la plume furieuse de Ed Abbey, Arnaud Devillard rêve de voir un jour ces territoires sauvages, empli de solitude.

Seulement voilà, j'ai dis "à laquelle aspire beaucoup"! Et même avec des rêves plein la tête, un touriste est un touriste, un parmi tant d'autres. Ce n'est pas vraiment une déception pour l'auteur, il savait déjà ce que le bulldozer touristique avait fait de ces lieux immémoriaux.

Voici donc le récit d'un voyage réaliste au cœur des canyons. Pas de virées en 4*4 sur des chemins boueux mais des parking surchargés, pas de balades solitaires bercées par le vent mais une foule de touristes pressés, pas de feu de camp à la belle étoile mais des motels et des aires de pique nique....

Malgré un portrait un peu morose, le voyage en vaut la peine. La magie est là, au fond d'une crevasse, face à une étendu vierge et même sur la lac Powel ( celui qui a rendu Abbey si furieux...).

Arnaud Devillard à la plume légère, au delà du simple récit de voyage, il vous emporte, vous plonge au cœur de l'ouest, de son histoire de sa musique. Par anecdotes et digressions, il fait de son voyage un hymne à cet ouest qu'il aime et qu'il a fantasmé. "Journal des canyons" est un incontournable pour ceux qui sont, vont ou rêvent de partir.
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Streets of London

Les deux auteurs ont eu l’idée de fragmenter leur livre quartier par quartier et dans chaque chapitre, chaque adresse, lieu, bâtiment ou endroit particulier a droit à son histoire. Et cette présentation m’a réellement séduite car on visite Londres tout en découvrant l’histoire du rock et des grands noms qui ont marqué la capitale anglaise au cours des décennies passées. Cela permet d’éviter la lassitude de lire de manière linéaire et chronologique la biographie de tel ou tel groupe mais aussi de visiter Londres avec un autre regard.



Alors que vous vouliez suivre les pas des Beatles en traversant le passage pour piétons d’Abbey Road ou que vous soyez plutôt plutôt Rolling Stones, à vouloir connaître tous les endroits où Mick Jagger et Keith Richards ont vécu, ont joué et se sont drogués ou encore que vous préfériez Pink Floyd et vouliez aller suivre leur traces à Camden, ce livre est pour vous ! Mais les fans de David Bowie ne seront pas en reste, ni ceux qui ne vibrent que pour le punk ou la New Wave ou encore le métal. Tous les mordus de rock trouveront leur compte dans ce guide qui pourra vous accompagner en city trip ou tout simplement vous fera voyager dans le temps et l’espace.



J’ai adoré me plonger dans ces pages qui m’ont appris mille et une anecdotes sur plusieurs de mes groupes favoris. Le travail journalistique mené par les deux auteurs est fouillé et sérieux et le livre est agrémenté de nombreuses photos qui en rendent la lecture encore plus agréable. Bien sûr, on sent un peu trop les goûts musicaux des deux chroniqueurs dont les propos m’ont parfois fait dresser les cheveux, notamment leur position sur les New York Dolls, groupe que j’adore (« …disques foireux… ») ou de The Cure, mon groupe culte entre tous (qu’ils citent après avoir parlé de pop dans sa version « soupe » ) Mais cela n’a pas été suffisant pour gâcher mon plaisir.



A la fin, plusieurs parcours sont aussi proposés permettant de suivre la jeunesse de, entre autres, Elton John, Mick Jagger, David Bowie ou Johnny Rotten. Pour ma part, je n’ai jamais eu de côté groupie et je n’ai pas l’envie d’aller prendre en photo une maison ou un appartement où a vécu une célébrité, d’autant plus que parfois, ces immeubles ont été détruits et remplacés par d’autres. Mais je comprends que cela plaise à certains. Par contre, je suis plus sensible à l’ambiance qui émane d’anciens clubs célèbres qui ont vu défiler les concerts mémorables ou de quartiers qui ont réellement été témoins de l’émergence d’un genre musical.



Un livre que je conseille vivement aux fans de rock’n'roll et aux amoureux de la ville de Londres !
Lien : http://www.chaplum.com/stree..
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Grizzly Park

Je l’avoue sans fausse honte : j’ai repéré ce livre un soir où je cherchais un titre qui compte plusieurs lettres à 10 points dans un Scrabble – pas forcément dans l’idée de les lire aussitôt, mais plutôt pour agrandir ma WL, et puis qui vivra verra. Plusieurs mots me venaient en tête (yeux ou mystérieux par exemple, les deux avec un Y et un X), et puis tout à coup bingo ! je pense « grizzly » (deux Z et un Y)… et me voici, après quelques recherches sur l’un ou l’autre sites, avec en plus le K du Park ! Les notes que je vois ici ou là ne sont pas hyper-emballantes, mais pas tout à fait négatives non plus, et la couverture ne me déplaisait pas, donc j’ai craqué…



Tout le livre correspond assez bien au synopsis : ce n’est rien d’autre qu’un carnet de voyage, de l’auteur lui-même accompagné de sa compagne, à travers plusieurs parc nationaux américains, du Colorado au Montana en passant par le Wyoming, où ils visitent brièvement l’une ou l’autre ville plus ou moins typique, dorment généralement en camping, et font un certain nombre de randos à la journée, tout en dégustant systématiquement une bière dans les nombreuses brasseries locales. Ce livre est l’occasion, aussi, de rappeler les vacances de l’enfance de l’auteur, en camping dans divers pays européens, avec ses parents tous deux instituteurs ; il en profite pour regretter (avec un certain réalisme désenchanté) comme il comprend désormais que son père aurait sans doute aimé plus de complicité entre eux, mais qu’il n’était pas capable de lui offrir à cette époque-là. C’est aussi une playlist, au fil de ce que l’auteur et sa campagne entendent sur l’autoradio – et autant de souvenirs d’enfance, à nouveau, de l’auteur, qui se dit fan de rock depuis le jour où il l’a découvert.



Mais bien sûr, le sujet central de ce livre, ce sont les parcs, ces espaces où la nature sauvage est soi-disant préservée mais hyper-aménagée, tout en gigantisme, pour que les touristes américains ou internationaux puissent la découvrir en toute sécurité. Il dénonce ce tourisme de masse qui prétend respecter la nature mais où certains animaux sont tellement habitués à l’homme qu’ils s’en approchent au moindre prétexte, et inversement : ces hommes et femmes ont perdu toute notion de danger, ou de simple respect face à cette nature sauvage, et s’approchent inconsciemment au plus près des animaux, le temps d’une photo, parfois même au risque de leur vie ! Il a ainsi une vue très cliché sur l’Américain moyen, cette vision assez réductrice que l’on peut avoir depuis l’Europe, et que les propos du journaliste qu’il est semblent corroborer… sauf qu’il semble oublier qu’il observe là des comportements de masse de touristes en vacances. Or, n’observe-t-on pas les mêmes comportements de nos touristes bien européens, sur certains sites particulièrement attractifs chez nous ? ce sont les mêmes qui arrivent en masse au plus près du Mont-Blanc (je parle du téléphérique de l’Aiguille du Midi) en short, t-shirt, et tongs, parce qu’il faisait soleil dans la vallée… sont-ils pour autant aussi abrutis que semblent l’être ces Américains tournés en dérision par l’auteur ? Du coup, même si j’ai tendance à être d’accord avec lui, même si j’ai vécu plus qu’à mon tour, dans mes jeunes années, le plaisir de sortir des sentiers battus (que ce soit dans les Alpes suisses ou françaises, ou dans les Pyrénées, même si ces dernières étaient à l’époque nettement moins aménagées pour les touristes, et dès lors plus agréables à mes yeux) pour trouver une « vraie » nature, une « vraie » paix, une vraie connexion avec les éléments et avec soi-même ; bref, malgré tout cela, cette vision très stéréotypée du touriste américain, que l’on sent très souvent étendue à l’Américain moyen en général, c’est quelque peu dérangeant…

Bon, ok : ces Américains entretiennent en plus un culte de la voiture (et de préférence de gros SUV ou des chars à bœufs urbains), qui reste nettement plus circonscrit chez nous, et qui dès lors paraît aussi incompréhensible que choquant…



Alors, bien sûr, l’objet du titre : tous ces parcs ont la caractéristique d’être des lieux de vie de toujours de différentes espèces d’ours – les ours noirs et l’incontournable grizzly, devenu même un symbole… mais contre qui les rangers, ces fameux gardiens des parcs, ne cessent de mettre en garde, rappelant autant la nécessité de préserver ces espèces que la plus élémentaire sécurité des randonneurs et autres campeurs, ces ours étant restés sauvages et naturellement plus dangereux qu’un tamia par exemple ! Or, l’ours est bel et bien chez lui, pas assez craintif face à cet homme qui empiète de plus en plus sur son espace vital et qui n’hésite pas à le tuer (même s’il est protégé) quand la vie d’un autre humain semble en danger. Et l’auteur de se moquer de cette paranoïa qui, à l’américaine, est devenue une bearanoïa – avec ses affichettes « be bear aware » (soyez conscients de l’ours) dans tous les coins, jusque sur les portes des sanitaires des campings ! Il décrit comme cette beranoïa finit par les étreindre, lui et sa compagne, à la moindre rando… tout en espérant secrètement en croiser un quand même, histoire de pouvoir le raconter et pourquoi pas le montrer en photos, lors de leur retour chez eux !



Ainsi donc, ce livre n’est pas inintéressant, d’autant plus que, comme écrit plus haut, je partage le point de vue de l’auteur sur toute une série de sujets, même ramenés à ma petite échelle européenne – j’ai certes aussi voyagé sur le continent américain, mais jamais aux États-Unis (sauf en transit, et de ce point de vue-là, les contrôles absurdes et excessifs, de même que les visages blasés et inexpressifs des forces de l’ordre dans ces aéroports, c’est tout à fait ça !), et même si j’ai fait un peu de tourisme dans les pays visités, c’était davantage pour retrouver des amis que pour aller m’agglutiner au milieu d’autres touristes, même si j’ai quand même vu quelques sites incontournables ici ou là ;) ...

Bref, oui, on partage assez facilement ce point de vue parfois réducteur, mais rendu agréable à lire grâce à un humour constant, proche de l’(auto)dérision, parfois caustique. Cependant, comme tout récit de voyage, c’est aussi très personnel, c’est une tranche de vie parsemée de souvenirs. Au début, c’est presque touchant, mais et au fil des pages ça devient un peu lassant, car c’est quand même répétitif - même si les régions visitées ne se ressemblent pas forcément, on perd peu à peu de l’enchantement de découvrir tout cela. Pour cet aspect, j’aurais apprécié un encart (au milieu ou en fin de livre) présentant quelques photos, et de préférence en couleurs – pas forcément de l’auteur même, il dit assez souvent qu’il a spontanément évité, la plupart du temps, de prendre des photos à temps et à contretemps – mais il existe tant et tant de cartes postales, qui auraient pu embellir le livre sans avoir besoin d’aller « vérifier » sur Internet, sans jamais être certain que ce qu’on voit correspond réellement à ce que l’auteur a vu, or lui il aurait pu faire une sélection !



C’est donc un bon livre-carnet de voyage, pas exceptionnel mais sympathique, parfois cliché mais plein d’un humour teinté d’autodérision qui rend les choses faciles et agréables à lire… et finalement on l’aura bien peu croisé, cet ours qui continue de faire bien un peu rêver !

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Dire Straits : L'Amérique fantasmée

J'ai lu cet ouvrage avec autant de plaisir que l'auteur en a pris à l'écrire. de la part d'un spécialiste du sujet, je suis étonné de voir aussi peu d'entrain dans le récit de ce groupe mythique des années 80. Certes, tout n'est pas rose dans le milieu de la musique, mais on eut apprécié un traitement plus chaleureux de ces icônes du rock anglo-saxon. L'analyse musicologique est d'une rare sécheresse et se contente d'une expertise technique, délaissant totalement la dimension poétique des chansons. On frise parfois le hors-sujet, notamment lorsque la mélodie au saxophone de "Your Latest Trick" est qualifié d'horripilante : l'auteur a-t-il seulement compris l'intérêt du morceau ? Au fil des pages, on en vient sérieusement à se demander le but initial de la démarche. On aurait aimé que le livre se consacre en profondeur aux thèmes de prédilections de Dire Straits. Au lieu de quoi, on a davantage l'impression de lire une très longue note de blog où l'auteur nous donne son avis entre deux analyses superficielles : un paragraphe seulement pour traiter de la chanson "Brothers In Arms", probablement la plus importante de toute leur carrière, juste pour nous dire que les paroles évoque la guerre, on croit rêver.

Assurément, Dire Straits méritait beaucoup mieux de la part d'une plume française.
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Laurel Canyon

Un guide passionnant qui retrace l'histoire d'un lieu mythique de la musique : Laurel Canyon. Si, en général on associe la ville de Los Angeles au milieu du cinéma, il ne faut pas oublier que s'y est écrit aussi une partie de l'histoire de la musique. L'ouvrage d'Arnaud Devillard nous fait revivre toutes les anecdotes de ceux qui s'installèrent sur cette partie des collines d'Hollywood en y créant des morceaux emblématiques : Jim Morrison, Frank zappa, Neil Young, Joni Mitchell... Rue après rue, maison après maison, on découvre à travers les reproductions et les pochettes d'albums, un lieu fascinant et exceptionnel.
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Streets of San Francisco - L'histoire du ro..

Ce bouquin va devenir la bible du rocker, celui qui aime le rock, le hard rock, et San Francisco est un ville qui inspire les artistes et particulièrement les musiciens contemporains. Le livre est scindé en deux parties qui somme toute sont assez similaire. La première prend les quartiers réputés musicalement et trace porte après porte dans les rues pour raconter les anecdotes liées au rock. La deuxième partie propose plutôt des parcours thématiques, sur les traces d’un musicien par exemple et vous font visiter San Francisco comme l’aura vécu untel ou untel.

Sans avoir jamais été là-bas, le livre propose une visite guidée particulière et le jour où vous aurez la chance de pouvoir parcourir ces rues, ce sera le moment d’aller découvrir les coins qui auront vu naître les musiciens que vous appréciez, naître, vivre ou mourir.



La narration met en évidence les événements avec beaucoup de présence, et de passion. Ecrit par des amoureux du rock et du metal, ce livre s’adresse donc aux mêmes amoureux de Metallica, Green Day ou Janis Joplin pour les plus anciens. C’est un livre particulièrement réussi, très fourni, proposant énormément d’histoires et d’anecdotes sur les musiciens qui ont bercé votre adolescence ou qui vous font encore vibrer. J’aurai adoré voir les photographies des lieux en couleurs, mais c’est le seul bémol que je pose.



Un gros merci à Le mot et le reste et Babélio pour ce partenariat.
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Streets of San Francisco - L'histoire du ro..

Vous aimez le rock ? Plus particulièrement celui que l'on pouvait entendre dans les années 60/70 sur la côte Ouest des Etats-Unis, et encore plus précisément à San Francisco ? Ce guide est fait pour vous !



N'ayant pas lu le précédent ouvrage des auteurs ("Streets of London, l'histoire du rock dans les rues de Londres"), je ne savais pas dans quoi je me lançais avec celui-ci. Résultat: j'ai fait un chouette voyage accompagnée d'une playlist d'enfer !



Ce document se propose de nous guider à travers le temps et les rues de la baie de San Francisco, à la recherche des vestiges du commencement du rock en cet endroit et des souvenirs qui y sont rattachés. De rues en rues, de quartiers en quartiers, de villes en villes, nous partons donc sur les traces de légendes de la musique, photos à l'appui, de leurs lieux de naissances à ceux où elles ont habité, étudié, travaillé, enregistré, où elles se sont produites en concert, parfois même où elles se sont éteintes; ce ne sont pas seulement des sites qui nous sont présentés, mais des existences.



Impossible de lister les groupes, chanteurs solo, écrivains de la culture beat, producteurs et autres salles de renom les ayant tous accueillis, ce sont plus de 200 personnalités qui sont mentionnées dans ces pages, avec en tête d'affiche: les Grateful Dead, Jerry Garcia, Santana, Metallica, Bill Graham, Jefferson Airplane, Janis Joplin, ... Quant aux lieux, je ne les ai pas dénombrés, mais sachez que si vous avez l'intention de faire un petit voyage sur place et avez la bonne idée de faire de cet ouvrage votre feuille de route/guide touristique, pas de doute: prévoyez de bonnes paires de chaussures, car de longues heures de marche vous attendent !



Les paragraphes se suivent et ne se ressemblent pas toujours, même si l'on peut noter de nombreuses répétitions, ce qui peut autant être au détriment de la lecture qu'à son avantage. Je m'explique: inévitables dans un tel projet de recensement, et apportant avec elles quelques lourdeurs, ces répétitions peuvent cependant être très pratiques si l'on ne lit pas le livre de manière classique (c'est-à-dire du début à la fin, mais ça vous l'aviez sans doute compris...); si le lecteur privilégie une lecture un peu plus aléatoire, il retrouvera donc parfois des informations qu'il n'aura pas pu lire précédemment.



L'ouvrage est fait d'anecdotes absolument passionnantes et de la présence manifeste de LSD, cocaïne et autres drogues (j'ai d'ailleurs rarement lu un ouvrage où il en est tant fait mention). Je trouve d'ailleurs, après coup, un peu dommage que les addictions des artistes mentionnés soient si mises en avant... mais peut-être était-ce infaillible. Quoi qu'il en soit, les différentes histoires concernant autant les personnalités que les lieux qui les ont accueillis m'ont vraiment captivé.

Semblant écrit par des passionnés pour des passionnés (il n'est pas dit si les auteurs, journalistes de métier, sont des rockeurs dans l'âme; quoiqu'il en soit, leur travail de recherche est admirable), ce guide très intéressant nous dépayse totalement: c'est une belle découverte !
Lien : https://letoucherdespages.bl..
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Grizzly Park

Une bonne dose d'humour, des descriptions grandeur nature et une bande-son rock sont les ingrédients de ce livre
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Grizzly Park

Un livre que je n'aurais pas choisi spontanément mais que j'ai lu dans le cadre d'un prix de livres de voyage. En effet je n'aime pas trop les récits d'aventuriers car j'ai du mal a m'identifier à ces sportifs téméraires et un peu masos aussi.

Or ce livre fut une bonne surprise : Arnaud Duvillard est un voyageur ordinaire,qui ne fait pas de parapente et ne mange pas des chenilles crues,..si ce n'est qu'il relate son voyage avec le talent d'un écrivain.

Dans ce livre nous découvrons avec lui et sa compagne, partagés entre la crainte et l'envie de rencontrer un grizzly, les parc nationaux Américains, leur faune et leur flore, le plaisir de la marche, les problèmes écologiques, "l'américan way of Life", le tout arrosé de bières artisanalessur fond de rock .

Ce voyage est aussi l'occasion pour l'auteur d'évoquer ses souvenirs de vacances, enfant, et surtout son père récemment décèdé. Une touchante déclaration d'amour.

Bref un livre qui malgré quelques longueurs permet de passer un bon moment dépaysant en compagnie de gens sympathiques: de vraies vacances.
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Spielberg, La Totale

En expliquant chronologiquement l’œuvre du cinéaste, «Spielberg – la totale» relève autant du beau livre richement illustré que de l’ouvrage analytique. Un must.
Lien : https://www.tdg.ch/nouvelle-..
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