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Critiques de Benoît Cohen (59)
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Mohammad, ma mère et moi

Alors là, je me suis fait offrir un très bon moment de lecture !



Et au-delà, un très bon moment d'humanité ! Et qu'est ce que ça peut faire du bien de regarder ce qu'il se passe au-delà de son petit quotidien …



Benoît Cohen raconte comment sa mère a accueilli Mohammad, migrant afghan, dans son hôtel particulier du 7ème arrondissement de Paris.



Des mondes qui se percutent et s'apprivoisent. Se tendent la main.

Pour offrir au monde un livre précieux sur la tolérance dans une époque ou migrant rime avec ennemi.



La lecture est très plaisante car dans des chapitres courts, l'auteur raconte le ressenti de tout un chacun ainsi que le passé de Mohammad.



Et si chacun à sa manière, on changeait les choses ? Et si chacun d'entre nous ne plongeait pas dans la facilité de juger quelqu'un parcequ'il est riche et donc une mauvaise personne. Et si un étranger pouvait devenir un membre de la famille. Et si les clichés n'avaient pas autant la dent dure ?



Ce livre est un pas, une main tendue vers les autres et je ne pouvais qu'apprécier le voyage.



Benoît Cohen, sa maman et Mohammad resteront dans ma mémoire comme des artisans d'un monde meilleur … Comme la preuve qu'on peut parfois être moins nombriliste…



Si vous voulez vous aussi toucher du bout du coeur une histoire vraie, un roman sensible, cocasse et très bien écrit, rejoignez la famille !


Lien : https://labibliothequedejuju..
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Mohammad, ma mère et moi

Sa mère attend Mohammad un réfugié afghan, qui va habiter sa maison. Elle n’a pas prévenu ses enfants, pour elle c’est une évidence, ce n’est pas quelque chose dont on doit parler, c’est quelque chose qu’on doit faire. Sa mère est une belle femme de 70 ans, une guerrière. Benoit décide d’écrire l’histoire de Mohammad et de sa mère comment ils se sont rencontrés.



Mohammad est né en Iran, c’est là que ses parents se sont réfugiés après avoir quitté l’Afghanistan pour fuir la guerre avec les Soviétiques. Dès son plus jeune âge, il doit être un bon musulman. Il faut se fondre dans le moule, sans rien remettre en question, mais il s’interroge de plus en plus. Il a 14 ans aime le rap et rêve de New York. Il faut être invisible, ne pas exister. Il lui est interdit de conduire une voiture, de travailler ailleurs qu’à l’usine, d’être propriétaire. le retour à Kaboul, une ville dévastée par la guerre. Ici aussi, il est considéré comme un étranger. La lecture d’un livre sur le développement personnel et c’est le déclic, penser librement, vivre pleinement, il a 16 ans et il vient de renaître.



La guerre contre les talibans, un poste d’interprète entre les militaires français et les villageois. Les embuscades, la peur, les combats. Il commence à s’intéresser aux sciences politiques et rêve d’intégrer une école prestigieuse. Les soldats français vont quitter le pays, les interprètes sont des traites, des collaborateurs, il faut qu’il parte au plus vite. La France enfin, Paris, les centres d’accueil, la rue, dormir à droite à gauche, éternellement condamné à être traité comme un sous-homme, n’être plus rien, faire face à une indifférence totale. Les gens le voient comme un jeune homme, mais il est déjà vieux.

Benoit Cohen nous raconte en parallèle son parcours et celui de Mohammad. Benoit fils de juif tunisien, déraciné à Paris lors de l’indépendance de la Tunisie, Benoit qui s’envole pour vivre son rêve américain, alors que dans le même temps Mohammad arrive enfin en France après des mois d’errance.



L’auteur nous fait partager le quotidien terrible des migrants aujourd’hui, ils sont trahis, ils ont risqué leur vie, ils sont chassés et rejetés lorsqu’ils arrivent chez nous. Il nous parle avec amour de sa mère qui accueille naturellement un réfugié, ne lui force pas la main, l’écoute avec attention, sans jamais être intrusive.



Mais au-delà de cette histoire de Mohammad valeur de symbole, Benoit Cohen nous entraîne dans une réflexion sur l’obscurantisme de la religion qui verrouille les cerveaux et les cœurs, il faut douter d’un Dieu qui contrôle tout, qui régit tout. Un plaidoyer aussi contre Donald Trump, président raciste et mégalomane qui chaque jour par une nouvelle provocation, une nouvelle incitation à la haine démantèle le rêve américain, terre d’immigration et de mélange de cultures.



Une belle aventure que celle de Mohammad, qui désire entrer à Sciences-Po, obtenir la nationalité française, changer de prénom pour effacer la souffrance, la religion, l’ignorance, le passé, devenir une autre personne, sans jamais oublier ses parents et son pays. Merci à Benoit Cohen pour ce récit salutaire.

















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Mohammad, ma mère et moi

Voilà un livre qui m'a passionnée, interpellée sur le thème des migrants. Dans ce récit, il nous est donné de connaître le parcours de Mohammad qui a fuit son pays parce qu'il risquait de mourir, de connaître la famille de l'auteur. Deux destins qui n'auraient, dans l'absolu, du ne jamais se croiser et qui par la force des choses, se sont rencontrés, aimés et soutenus. Un livre remarquable sur le thème des migrants, de la place de chacun face à ce problème. Et pour les réflexions que ce livre apporte quant à notre vision des migrants, du traitement fait par la presse, des prises de position des différents états.
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Mohammad, ma mère et moi

Qu’est-ce que ça fait du bien de lire un livre comme ça ! Une histoire magnifique, une histoire qui vous fait croire en l’être humain, une histoire qui se termine bien, une histoire vraie….



Benoit Cohen, écrivain et réalisateur, est parti vivre aux Etats-Unis pour vivre une autre vie, loin de Paris et de ses habitudes. Avec femme et enfants, il a choisi de s’exiler. La tête pleine de l’idéal américain, il vit en direct l’élection de Donald Trump, véritable cataclysme.

Sa mère, vit à Paris, dans une splendide demeure du 7ème. Marie-France est veuve, à l’abri du besoin. C’est une (très) élégante dame de 70 ans qui a créé et géré de belles entreprises avec Bernard, son mari, son double, son amoureux (Bompoint, Merci….).



Quand au détour d’une conversation téléphonique, Benoit apprend que Marie-France a décidé d'héberger un réfugié afghan, il ne peut s’empêcher d’être un peu inquiet pour elle. Mais il est surtout curieux. Qui est ce jeune homme ? Qu’est-ce qui est encore passé dans la tête de son infatigable maman ?



Benoît fait un aller-retour pour rencontrer ce jeune homme. Ce sera la première rencontre d’une longue série.

De rendez-vous en rendez-vous, un lien se tisse entre les deux hommes et Mohammad livre le récit de sa vie. Entre Benoit, l’exilé volontaire et Mohammad, l’exilé politique, la confiance grandit et l’amitié nait.



Mohammad a 20 ans et a dû quitter sa famille pour ne pas mourir. Marie-France va prendre soin de lui mais c’est un homme en morceaux, brisé et dépressif. Comment aider une personne qui a un tel passif ?



Je ne vous raconterai pas le parcours de Mohammad ; il vous faut lire le livre pour découvrir ce destin qui oscille entre horreur et miracle. Mais ce livre est un récit à tiroirs où au-delà de la condition des exilés en France, Benoit Cohen nous parle de son incroyable mère et de son optimiste de père, un livre qui célèbre notre propre capacité à nous réinventer, un livre sur le respect, sur la générosité.



Merci énormément à l’auteur de m’avoir proposé cette lecture. Merci de mettre un prénom sur tous ceux que l’on appelle « les afghans » , « les syriens » comme s’ils n’avaient pas d’identité. Merci de nous présenter cette belle personne qu’est cette mère et je vous avoue que… je la volerai bien, cette maman.

Med et Marie-France vont rester un moment dans ma tête et dans mon cœur.
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Mohammad, ma mère et moi

Le sujet est tellement actuel à l’heure où l’on évoque les camps de migrants, les bateaux en perdition et les enfants migrants séparés de leurs parents aux Etats-Unis et placés dans des centres de Rétention. Une actualité qui révolte et donne la nausée. Alors, lire ce livre, c’est s’immerger encore davantage dans les problématiques mondiales et en avoir des frissons. C’est découvrir Mohammad et entendre son histoire, l’écouter partager ses errances et ses peines. Benoit Cohen lui octroie cette parole – un geste indispensable. Le migrant est un Homme, un Etre Humain qui ne fuit pas par plaisir. Se déraciner n’est pas un acte anodin. Benoit Cohen l’évoque, lui-même exilé à New-York, bien que ce ne soit pas comparable – absolument pas comparable.



Ce roman est une bouffée d’humanité que l’on reçoit en pleine face. Un acte fort. Un cheminement sur l’Homme, sur l’aide et la compassion.



Un écrit fondamental.

A lire.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Yellow Cab

Que vous connaissiez New York ou pas, vous savez très certainement que les yellow cabs sont une institution.

Pour les besoins d'un prochain scénario, Benoit Cohen, auteur et narrateur se met dans la peau d'un chauffeur de taxi new-yorkais. Il passe la licence et se rend presque chaque jour louer un taxi dans un garage. Il se munit d'un carnet pour prendre des notes et branche un enregistreur afin de récolter les conservations. il note ainsi une multitude d'expériences qu'il introduira dans son film. L'auteur vit réellement à New York avec sa famille depuis 2014.

Par la même occasion, il fournit au lecteur de bonnes adresses de restaurants. Oui, oui il y est possible de manger correctement à New York.

Cette ville, que j'adore, est tout sauf la véritable Amérique. Elle recèle un je ne sais quoi d'exotisme où tout est permis et qui jouit d'une exceptionnelle vitalité.

Ce livre est amusant et très vrai. Pour reprendre les termes de Benoît Cohen "New York est peuplé d'êtres humains hors normes, étranges et désinhibés qui rendant cette ville si particulière". Une adaptation BD est également disponible mais je ne l'ai pas lue.





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Formidable

Ce témoignage poignant de Benoît Cohen nous plonge au coeur du débat sur l'euthanasie.



Ce récit est le drame d'une famille unie dans laquelle le père est atteint d'un cancer foudroyant et sans aucun espoir de guérison.



Ses deux aspects essentiels sont : une mère et ses trois fils plongés dans le malheur et un pays, la France, où le problème des soins palliatifs est loin d'être réglé. A ce sujet, ce passage est tout à fait clair :



"Nous ignorons que beaucoup de gens meurent encore dans des conditions terribles. Que malgré de nouvelles lois censées permettre la sédation, vingt-six départements français ne sont pas équipés en soins palliatifs. Que seulement un cinquième des personnes qui le réclament ont accès à ces soins. Que la complexité administrative et le manque de moyens font que la grande majorité des Français ne reçoivent pas d'accompagnement digne de ce nom. Que, même si, les médecins ont l'obligation de soulager les malades, beaucoup se limitent au protocole et refusent d'aller plus loin. Que le seul moyen de mourir sereinement chez soi est d'avoir recours à ce qu'on appelle l'"euthanasie clandestine". Que la plupart des gens meurent au sein d'établissements inadaptés dans une grande détresse. Pendant des siècles, on mourrait chez soi ; cela ne posait de problème à personne. Aujourd'hui, ceux qui font ce choix sont ostracisés. Ils doivent se débrouiller seuls. Comme à l'époque des avortements clandestins."



Benoît Cohen est révolté à juste titre : "Il est révoltant que l'Etat continue à refuser le droit à l'euthanasie sans proposer un accès aux soins palliatifs pour tous, que notre société, qui se veut laïque, ne s'est pas complètement débarrassée de l'idée christique d'une souffrance rédemptrice et salutaire."



Une lecture douloureuse mais salutaire.



Et si ce livre bouleversant était une arme de combat pour mourir dignement ?
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Le prix du paradis

Voici un livre sur la vie, la vie de Katherine une riche New-yorkaise qui vit dans l’opulence.

Ancienne icône de la mode cette femme qui a réussi et a qui a tout pour bien vivre, fortune, amies et santé, se sent fatiguée de cette vie, elle n'arrive plus a y trouver du plaisir.

Elle décide donc de mettre fin a ces jours mais voilà, elle ne veut pas souffrir et veut partir en beauté, dignement.

C'est alors que sa route va croiser celle de Georgia qui sort de prison, les deux femmes qui niveau argent s'oppose totalement vont ensemble décider d'un plan pour finaliser le projet de notre héroïne.

Une histoire rocambolesque va s'en suivre car pas évident d'aider quelqu'un a mourir... et si la vie de Katherine d'un seul coup changeait de trajectoire ?

Je vous laisse découvrir ce drôle de roman ou le désespoir, la mort et l'amour se côtoie.
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Mohammad, ma mère et moi

De la condition précaire du migrant, c’est à travers cette grille de lecture que j’ai suivi cette histoire qui alterne les récits de Mohammad, de Benoît Cohen et de sa mère.

Inutile de reprendre les périples (Kaboul-Colombo-Paris) de ce migrant afghan qui l’ont mené de son pays natal, où il n’est plus bon d’y rester, à un autre pays, dont le socle constitutionnel repose sur l’obligation morale de solidarité, mais devenu insidieusement hostile aux migrants.

Sur fond d’élection américaine - on se souvient qu’un clown-dictateur est au pouvoir depuis, l’auteur aussi a quitté son pays pour un autre horizon culturel bouillonnant de paradoxes. Eh oui, c’est ainsi que je vois les Etats-unis. Mais là n’est pas le sujet.

L’auteur lui-même a fait l’expérience du déracinement. Il propose alors à Mohammad de raconter son histoire. Le jeune cinéaste se lance dans un projet de reportage (qui n’aboutira pas) sur la situation misérable des migrants en CAMP de rétention; et non en centre, car il faut appeler un chat un chat ! A cette occasion, il publie (en mai 2009) une tribune dans Libération pour dénoncer ces CAMPS : « Tous des êtres humains ». Et il place ce mémorable témoignage de Jeanne Moreau (qu’il reprend dans son livre) : «C’est en ma qualité de citoyenne française, plus que jamais attachée à la liberté, à l’égalité et à la fraternité que j’ai le devoir de vous rappeler que vous n’avez pas, monsieur le ministre, le droit de vie ou de mort sur des hommes et des femmes ou des enfants qui travaillent, vivent, étudient ici en France, pays aujourd’hui déshonoré.»

Un livre sur le sens de l’hospitalité, de l’accueil, de l’écoute et de l’humanité qui est encore présente dans le coeur de cette France qui, parfois, semble ne plus en avoir.

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Yellow Cab

Qu’il fait bon le temps d’un livre de s’évader un peu…Direction New-York ! C’est à bord d’un Yellow cab, que je m’installe durant 240 pages pour sillonner un monde à la fois connu et pourtant insolite !



Benoît Cohen vit et travaille à NY ; il est réalisateur de cinéma. Avec sa femme et ses enfants, il y mène une vie confortable. Pour les besoins d’un projet de film, il n’hésite pas une seconde à s’engager comme taxi driver. Pour cela il passe tous les examens et tests nécessaires, afin d’accéder au graal : conduire les célèbres voitures jaunes. Il aurait pu choisir la facilité de devenir chauffeur Uber, mais cela l’aurait coupé d’une grosse frange de la population.



D’abord, chacun croit que là-bas, l’administration est beaucoup plus cool, et moins tatillonne. Erreur ! La législation change souvent, et les aspirant driver sont soumis en permanence aux évolutions des modalités d’obtention de la précieuse licence. Et même si l’apprentissage est réputé moins ardu que pour les taxis parisiens, à NY les règles et usages sont stricts, la police est impitoyable ; on ne resquille pas, gare aux stationnements illégaux et manquement en tous genre.



Nanti de son précieux sésame, Benoît Cohen nous invite, sous la forme d’un journal à bord de son taxi qui change chaque jour. Règle numéro un, se mettre le régulateur dans la poche pour obtenir un véhicule correct, règle numéro 2, arriver tôt pour être servi en premier ; règle numéro 3, ramener le bolide en bon état et à l’heure pour éviter autant que possible les pénalités.



L’expérience de notre ″Jo le taxi″ durera 6 mois ; un semestre durant lequel il rencontrera NY dans toute sa diversité ; des gens qui ne craignent d’afficher ni leur religion, leur sexualité, leur richesse, leur extrême pauvreté, leur générosité ou pingrerie.

Conduire un taxi à NY, est finalement une leçon de vie que nous l’auteur nous relate en toute simplicité, et avec humilité. Il est de plus en plus difficile d’y gagner dignement sa vie ; le développement des courses Uber ont considérablement réduit le nombre de courses alors que les frais fixes ( location notamment du taxi) sont onéreux. On comprend d’autant mieux l’importance du pourboire, partie intégrante de la rémunération dans la profession (aux USA, en général du reste).


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Yellow Cab

Benoit Cohen, réalisateur et scénariste, qui a déjà quelques films à son actif, décide de partir à New York avec femme et enfants. Il a un projet, tourner un film qui mettrait en scène une femme venue à NY pour devenir chauffeur de taxi. Projet un peu flou qui va se construire au fur et à mesure de sa propre expérience. Effectivement, il va suivre toutes les étapes pour devenir lui-même chauffeur de taxi (et il y en a !) et enfin, il tiendra un journal notant toutes ses rencontres, susceptibles de lui donner de la matière.

Cela pourrait être lassant. Mais non. On est avec lui, dans le taxi. Il nous glisse quelques références cinématographiques.

On découvre ou revit NY mais un NY de l'intérieur pas celui des touristes.

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Yellow Cab

Après l'avoir étendu dans une émission du programme estival 2017 de France Inter et de revenir d'un grand week-end à New-York, j'ai aimé cette coïncidence et surtout envie de me faire une autre idée de cette ville qui m'a un peu écrasée.

Benoît notre Français scénariste décide en famille de changer de vie et d'aller vivre à New-York, aux sources de l'énergie, de l'inspiration et du rêve Américain. Pour les besoins de son futur film, il décide de devenir Yellow Cab driver, chauffeur de taxi NewYorkais. Un récit de vie de famille entrecoupé par les quinzaines de courses qu'il effectue chaque jour. Les débuts sont difficiles financièrement parlant mais on sent vite que ce n'est pas le problème. Malgré cette "tromperie" assumée, l'expérience est intéressante, sincère et culottée. C'est un métier un peu ingrat, les piétons, les flics, les voitures particulières, les bus détestent les taxis sauf quand on a besoin d'eux !

Une visite guidée, en profondeur parmi ses habitants divers et multi-culturels qu'on a seulement effleuré durant nos quelques jours en visite où l'on veut faire comme tous les touristes et on passe à côté du plus important...

Un regret de n'avoir pas lu ce livre avant car c'est aussi une liste d'adresse de restos qui semblent plus intéressant que ceux trouvés un peu au hasard de nos pérégrinations.

Curieux maintenant de voir le prochain film de Benoît C... inspiré de ce récit.
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Yellow Cab

Séduite par l’émission LGL qui se passait à New-York et par la simplicité de Benoît Cohen et l’originalité de son livre. Même si j’apprécie la déambulation dans les rues new-yorkaises, au fil de la lecture, j’ai ressenti une distance et peut-être un agacement du privilège que s’offre l’auteur qui n’a aucune difficulté financière… une famille idyllique et issu d’une bonne famille avec un bon réseau social. Les séquences sur les passagers un peu superficielles à mon goût . De bonnes adresses de bars et de restaurants peuvent être utiles pour un futur voyage à New-York et on serait tenter de prendre davantage un Yellow cab plutôt qu’un Uber ! Un peu déçue, pourtant j’ai été enthousiaste,… mais l’auteur n’en reste pas moins sympathique !









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Yellow Cab

On monte à bord d'un yellow cab qui est quand même très emblématique de la ville de New York. Une ville en mouvement continuel, un immense melting-pot où chacun mène sa vie souvent indifférent à celle des autres. Il y a un côté très intimiste et très touchant dans les livres de Benoit Cohen, il nous partage des moments de sa vie et des souvenirs personnels. De multiples anecdotes viennent agrémentées le récit. Bref, je vous conseille cette immersion directe dans la grosse pomme grâce à un récit anecdotique et franchement dépaysant. (...)



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Le prix du paradis

Quel bon moment !!!

On a vraiment l’impression d’être dans un film. Les descriptions sont très imagées, les scènes s’enchaînent avec fluidité, le scénario est parfaitement maîtrisé. Une comédie légère et mordante qui fait du bien !!! À lire pour se changer les idées !!!
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Mohammad, ma mère et moi

Certains romans vous touchent en plein cœur. C’est le cas de Mohammad, ma mère et moi de Benoit Cohen. C’est l’histoire de deux hommes qui ont quitté leur pays, pour des destinations différentes et des raisons différentes. L’un a quitté la France pour les Etats-Unis, parce qu’il avait envie d’une nouvelle vie. Il pensait avoir fait le tour en France et souhaitait avoir de nouvelles perspectives. Il pensait avoir le goût du risque. Il a serré les fesses pour obtenir la précieuse carte verte, avant de se voir vite offrir la possibilité d’emménager avec femme et enfants à New York. C’est l’auteur. Le deuxième est un jeune homme qui a connu la guerre en Afghanistan. Il a travaillé sur place pour l’armée française jusqu’à ce qu’elle se retire, et s’est soudain vu menacé de mort. Pour survivre, il a dû quitter son pays à la hâte, sans papiers ni famille. Il a erré de pays en ambassades avec l’espoir d’un sésame : un passeport et une carte de séjour pour une vie moins violente. Au bout de très longs mois, il a atterri en France. Mais une fois sur place, il a découvert qu’il était invisible. Pire encore, un nuisible que personne ne voulait voir près de chez soi.

Benoit Cohen signe un roman sur l’immigration particulièrement touchant et nous confronte à notre vision de l’autre. Sans jamais culpabiliser son lecteur, il nous met face à nos propres contradictions. En racontant sa famille et le parcours de Mohammad, l’auteur retrace une incroyable aventure humaine faite de renoncements, mais aussi de beaucoup d’amour.
Lien : http://laroussebouquine.fr/m..
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Formidable

C’est un roman qui est plus que d’actualité. Légalement, l'euthanasie et l'aide au suicide sont interdites en France. Les lois pourraient changer en cette année 2023.

De possibles changements sur les conditions de la fin de vie sont possibles. Il y a de l’espoir. Il était temps. On y croit.



Ce témoignage est bouleversant, il m’a profondément émue.

Le sujet, qui me tient à coeur, a été traité avec brio. On ressent beaucoup d’émotions et d’amour dans la plume de l’auteur, qui met en évidence les liens familiaux, le soutien d’une famille dans un moment compliqué. L’écriture est sensible, délicate, tout en restant lucide.



C’est un témoignage qui soulève de vraies interrogations.



Bien que le sujet soit peu joyeux, il est important. Cet ouvrage raisonne comme un cri du coeur, une hymne à la vie.



J’ai vraiment été touchée par ce récit, ça a été une très belle lecture.


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Le prix du paradis



Nous suivons Katherine, sorte de grand gourou de la mode, maintenant à la retraite, qui n’a plus vraiment foi en la vie et décide de mettre fin à ses jours. Seulement voilà ce n’est pas si simple… Lorsque la femme de ménage fait son entrée dans l’appartement elles commencent finalement à parler et les langues se délient… C’est alors que Katherine va proposer à Georgia…de la tuer!



Je me suis beaucoup attachée au personnage de Katherine, que je voyais un peu comme la Miranda Priestly du Diable s’habille en Prada! On sent qu’elle a pris de l’âge mais qu’elle garde toute sa superbe, et ne se laisse jamais démontée. Seulement voilà, internet et la technologie sont passées par là, et il faut savoir se remettre en question, ce que Katherine n’ absolument pas envie de faire! Elle choisi donc de sortir par la grande porte, celle du suicide! Georgia est également une femme surprenante, et j’ai beaucoup ri de certaines situations cocaces du roman.



Les rebondissements sont nombreux et au cours du récit, l’auteur prend une direction que je n’avais aps vu venir, et qui va repenser totalement notre façon de voir Katherine et Georgia. J’avoue, je n’aurais pas vu cela comme ça, mais au final ça fonctionne et cela soulève justement pas mal de problématiques très intéressantes.
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Le prix du paradis

Benoit Cohen s’amuse beaucoup en nous proposant une héroïne haute en couleurs, qui n’est pas sans rappeler Meryl Streep dans le Diable s’habille en Prada. Cependant, derrière cette légèreté apparente, se cachent des thématiques plus graves. Il s’agit d’un livre très engagé sur la folie des milieux mondains, l’argent, l’opulence dans le monde de la mode ; mais aussi celui de l’humanitaire ou les conditions de vie des amérindiens. On y retrouve l’énergie de New-York avec ses contradictions entre l'Amérique profonde et celle plus intellectuelle et bourgeoise.

Du côté des personnages, leur confrontation les amène à se transformer totalement, ce qui apporte une histoire en perpétuel mouvement, pleine de contrastes.

Un roman très construit, très imagé, quasiment cinématographique. Sans doute est-ce dû au talent de réalisateur de Benoit Cohen.

Une comédie mordante, une satire sociale rafraîchissante à souhait.












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Mohammad, ma mère et moi

Mohammad, ma mère et moi est un récit sur l’attention, l’écoute et le partage. Un récit aux bras ouverts qui réfléchit à la signification du « autre », lorsque l’on arrive dans un nouveau pays, volontairement ou non, contraint ou non.



L’auteur nous donne à lire deux regards : le sien (fraîchement arrivé aux Etats-Unis puis vivant l’arrivée au pouvoir de ce nouveau président) mais aussi et surtout celui de Mohammad (qui lui raconte son histoire, celle de sa vie, de son parcours et de ses rêves) ! Un témoignage aussi entraînant que poignant qui ne tombe jamais dans le « trop ». C’est un recueil de propos, orné par une narration douce, touchante et plaisante qui fait vraiment réfléchir !



Que dire de plus, mis à part que l’entreprise de l’auteur est belle. A l’image de l’acte qu’accomplit sa mère : héberger, recueillir, accueillir un migrant afghan chez elle. Lui donner une nouvelle famille, lui donner de l’attention et de l’amour.



Un livre qui fait grandement échos à l’actualité et qui me semble nécessaire de lire !
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