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EAN : 9782080239273
224 pages
Flammarion (07/04/2021)
3.03/5   19 notes
Résumé :
Katherine, riche New-Yorkaise, ancienne icône de la mode, n'a aujourd'hui plus personne pour l'admirer. Elle décide donc d'en finir avec la vie, mais avec panache. Elle veut partir en beauté et se rêve en magnifique suicidée. C'est alors qu'elle croise la route d'une drôle de fille tout juste sortie de prison à qui elle propose une petite fortune pour l'assassiner. Seules conditions : agir par surprise et ne pas toucher le visage - pensons à la Une des journaux. >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Voici un livre sur la vie, la vie de Katherine une riche New-yorkaise qui vit dans l'opulence.
Ancienne icône de la mode cette femme qui a réussi et a qui a tout pour bien vivre, fortune, amies et santé, se sent fatiguée de cette vie, elle n'arrive plus a y trouver du plaisir.
Elle décide donc de mettre fin a ces jours mais voilà, elle ne veut pas souffrir et veut partir en beauté, dignement.
C'est alors que sa route va croiser celle de Georgia qui sort de prison, les deux femmes qui niveau argent s'oppose totalement vont ensemble décider d'un plan pour finaliser le projet de notre héroïne.
Une histoire rocambolesque va s'en suivre car pas évident d'aider quelqu'un a mourir... et si la vie de Katherine d'un seul coup changeait de trajectoire ?
Je vous laisse découvrir ce drôle de roman ou le désespoir, la mort et l'amour se côtoie.
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Nous suivons Katherine, sorte de grand gourou de la mode, maintenant à la retraite, qui n'a plus vraiment foi en la vie et décide de mettre fin à ses jours. Seulement voilà ce n'est pas si simple… Lorsque la femme de ménage fait son entrée dans l'appartement elles commencent finalement à parler et les langues se délient… C'est alors que Katherine va proposer à Georgia…de la tuer!

Je me suis beaucoup attachée au personnage de Katherine, que je voyais un peu comme la Miranda Priestly du Diable s'habille en Prada! On sent qu'elle a pris de l'âge mais qu'elle garde toute sa superbe, et ne se laisse jamais démontée. Seulement voilà, internet et la technologie sont passées par là, et il faut savoir se remettre en question, ce que Katherine n' absolument pas envie de faire! Elle choisi donc de sortir par la grande porte, celle du suicide! Georgia est également une femme surprenante, et j'ai beaucoup ri de certaines situations cocaces du roman.

Les rebondissements sont nombreux et au cours du récit, l'auteur prend une direction que je n'avais aps vu venir, et qui va repenser totalement notre façon de voir Katherine et Georgia. J'avoue, je n'aurais pas vu cela comme ça, mais au final ça fonctionne et cela soulève justement pas mal de problématiques très intéressantes.
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livre recommandé par François Busnel… LGL spécial New-York. j'ai été séduite par Benoît Cohen ancien journaliste ayant pas mal bourlingué et qui est aujourd'hui taxi driver dans New-York.
son roman se passe dans cette ville et l'héroïne une diva de la mode y a vécu une vie de rêve, à 68 elle est toujours une belle femme mais depuis qu'elle est veuve la vieillesse a du mal à passer… Alors lui vient une idée… Sa femme de ménage aura un rôle déterminant dans cette drôle d'aventure…
j'ai aimé le style, l'intrigue et imaginer les différents quartiers de New-York… j'ai aimé à travers les personnages la sociologie qui se dégageait et les anecdotes sur les bancs qui peuvent être adoptés à Centra Park, j'avais trouvé cet écrivain sympathique, son livre ne m'a pas déçue… très envie d'en découvrir un autre…
Même si je suis déçue, l'auteur n'en resta pas moins sympathique.
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Dans la récente émission de la Grande Librairie qui se déroulait à New York, Benoît Cohen a transporté François Busnel en taxi dans les rues de la Grosse Pomme. En longeant Central Park, la 5th Avenue et l'Upper East Side, l'auteur raconte comment lui est venue l'idée d'écrire « le Prix du Paradis ». Évidemment, cela m'a donné l'envie de le lire.

J'ai trouvé très attachant le personnage de Katherine, sorte d'Anna Wintour déchue qui, une fois veuve et retraitée, ne sait plus quoi faire de sa vie. Désoeuvrée au point de vouloir mettre fin à ses jours, elle organise son suicide en engageant une tueuse à gages. Jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse…

« le Prix du Paradis » est un récit plein de rebondissements, à la fois drôle et émouvant. C'est aussi une satire sociale assez mordante. Vraiment sympa !
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Benoit Cohen s'amuse beaucoup en nous proposant une héroïne haute en couleurs, qui n'est pas sans rappeler Meryl Streep dans le Diable s'habille en Prada. Cependant, derrière cette légèreté apparente, se cachent des thématiques plus graves. Il s'agit d'un livre très engagé sur la folie des milieux mondains, l'argent, l'opulence dans le monde de la mode ; mais aussi celui de l'humanitaire ou les conditions de vie des amérindiens. On y retrouve l'énergie de New-York avec ses contradictions entre l'Amérique profonde et celle plus intellectuelle et bourgeoise.
Du côté des personnages, leur confrontation les amène à se transformer totalement, ce qui apporte une histoire en perpétuel mouvement, pleine de contrastes.
Un roman très construit, très imagé, quasiment cinématographique. Sans doute est-ce dû au talent de réalisateur de Benoit Cohen.
Une comédie mordante, une satire sociale rafraîchissante à souhait.






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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Bruno a terminé. Katherine est sublime. Ce type est un magicien. Après une licence de philosophie à l’université d’Aix-en-Provence, il a, sur un coup de tête, abandonné études, famille et amis pour passer un brevet « maîtrise coiffure » dans une prestigieuse école londonienne. Ses voyages à travers le monde lui ont ensuite permis de se spécialiser dans le traitement du cheveu frisé et crépu. De passage à New York, ville de toutes les excentricités capillaires, sa vie a basculé le jour où il a croisé Katherine dans les coulisses d’un défilé de mode. Elle l’a pris sous son aile, faisant de lui, en l’espace de quelques mois, la coqueluche des fashionistas de Manhattan.
Katherine partage avec Bruno un jus détox à base de persil, concombre et gingembre. En rétablissant l’équilibre entre l’alcalinité et l’acidité de son corps, ce cocktail renforcera naturellement son immunité, lui explique-t-elle. Il la remercie puis prend congé.
 
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L’homme est un humaniste, un philosophe, un poète. Je ne résiste pas au plaisir de vous lire une de ses déclarations : « En réalité les pauvres ne sont pas ceux qui ont peu. Les pauvres sont ceux qui veulent beaucoup. » L’article se conclut sur l’annonce de sa retraite politique à l’âge de quatre-vingt-trois ans, il explique être « fatigué par un trop long voyage » et renonce à ses indemnités de sénateur… Vous savez que je suis une capitaliste endurcie mais ce type me plaît bien. Voilà quelqu’un à qui je pourrais donner mon argent.
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L’idée que sa femme de ménage ait elle-même une femme de ménage la laisse sans voix. À une époque, les classes sociales étaient organisées de manière à éviter les malentendus. Chacun sa place. On pouvait savoir au premier coup d’œil à qui l’on avait affaire. Aujourd’hui, les signes extérieurs de richesse sont accessibles à tous et il est de plus en plus compliqué de… Katherine se ressaisit, accepte la proposition de Mariela, raccroche et reprend sa position dans la baignoire. Elle pose de nouveau la lame sur son poignet en fixant le dessin de ses veines sous sa peau. Ses cours de biologie du lycée catholique St. Augustine de Tucson sur la circulation sanguine lui reviennent en mémoire. À moins de couper en profondeur pour atteindre une artère fémorale, un corps humain, qui contient en moyenne cinq litres de sang, met plusieurs heures avant de se vider.
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Katherine a toujours été fascinée par l’idée de pouvoir rajeunir un visage d’un coup de scalpel, redessiner le galbe d’une cuisse, doubler la taille d’un sein, masquer une calvitie, remonter le temps, corriger la laideur, mais à l’époque John l’avait implorée de ne pas y avoir recours. Il lui répétait qu’elle était belle, qu’il était ému par leurs rides respectives qui racontaient la longévité de leur amour et qu’il serait triste d’en effacer la trace. Katherine s’était laissé convaincre, avait assumé son visage marqué par le temps et avait musclé naturellement le reste de son corps. Elle était d’ailleurs prête à mettre au défi ces femmes siliconées de vingt ans ses cadettes de comparer leurs cuisses, leurs fesses et leurs seins aux siens sculptés quotidiennement sans aucun artifice.
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Elle aimait profondément cette jeune fille à qui sa grand-mère avait transmis la passion de la mode. Une juive polonaise rescapée des camps, petite main dans une grande maison de couture parisienne, qui lui avait enseigné l’amour des belles étoffes et des belles coupes. D’une grande élégance, elle avait coutume de dire : « Après Auschwitz, on ne peut être que coquette. » Leur séparation fut un déchirement.
Lorsque Katherine a refusé de prendre le virage des nouvelles technologies, Hannah, qui avait compris bien avant elle les enjeux pour la survie du journal et se préoccupait autant de son avenir que de celui de son amie, a tout fait pour essayer de la convaincre. Mais Katherine s’obstinait. La situation d’Hannah est devenue intenable.
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