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Critiques de Bernard Chambaz (153)
À tombeau ouvert



Dans son nouveau roman, Bernard Chambaz nous livre une réflexion sur la vitesse autour de l'exression "rouler à tombeau ouvert". à travers la vie et la carrière 'd’Ayrton Senna, et sonde le lien étroit entre la. mort et vitesse, sur la mort.



Mais Chambaz ne s'arrête pas seulement à la vie de Senna : l'auteur mêle souvenirs personnels- son fils est mort à deux ans dans un accident de la route et rencontre posthumes convoque les témoignages d’un Juan Manuel Fangio ou d’un Jules Bianchi qu'il imagine avec d'autres coureurs automobiles sacrifiés sous l'autel de la vitesse.



Un propos interessant sur ces pilotes qui ont payé tribut de leur passion, mais si pour les fans de F1 ce livre doit être passionnant, les autres- comme moi pourront traiter l'ensemble restant trop à la surface des choses..
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À tombeau ouvert

Un magnifique roman biographique sur Ayrton Senna, mais pas seulement ! L’auteur aborde la douleur de la disparition, et en filigrane l'histoire d'un sport ayant fait son lot de victimes, la carrière de Senna constituant le fil rouge.

A ne pas manquer !
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À tombeau ouvert

Les pilotes automobiles vus comme des héros antiques, la vitesse est le rêve d'Icare auquel ils se brûlent les ailes... A partir de l'accident mortel d'Ayrton Senna, qui fait écho à la mort accidentelle de son fils, B. Chambaz nous offre quelques portraits de fameux champions et réfléchit sur la mort et une certaine quête d'éternité. Un récit vrombissant qui recoupe sans cesse la vie de l'auteur.
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À tombeau ouvert

Il y a quelques années maintenant, l'homme avait lu Plonger de Chambaz. Une autre forme de biographie, celle d'un gardien de but allemand au destin tout aussi tragique puisque Robert Enke décida d'abréger sa vie en passant sous un train. A croire que Bernard Chambaz a une petite prédilection pour les sportifs aux destins brisés. Sauf que, dans A tombeau ouvert, Chambaz explore le sujet des accidents de voiture mortels et en profite peut-être pour exorciser les accidents qui marquèrent sa propre vie, à commencer par celui qui emporta son fils.



Dans ce roman à mi-chemin entre la biographie et le récit, Chambaz dresse le portrait d'un enfant puis d'un homme qui ne semblait de vivre que par et pour la course automobile. Dès son enfance, Ayrton Senna vibre pour la vitesse, exulte ans les caisses à savons puis les karts que son père lui offre et avec lesquels il explore les rues de São Paulo.



Entre ces étapes de vie, Chambaz ne se cantonne pas à Senna. Il convoque la mémoire de plusieurs pilotes décédés, s'imagine des rencontres avec plusieurs d'entre eux, de Fangio à Jules Bianchi, raconte l'évolution des risques sur les circuits, la concentration au moment d'entrer dans la monoplace, les rituels, la peur des compagnes et épouses au bord de la piste, ou à l'écart.



Des morts ayant eu lieu un 1er mai, il y en a eu sûrement plein, des anonymes surtout. Pour ma part, deux m'ont marquées : Pierre Bérégovoy, le jour de mes dix ans (vous devinerez donc rapido presto mon âge petits futés !), et celle de Senna l'année suivante. Je me souviens de cette voiture en bord de piste, de personnes accourant autour, images volées à la télé du salon à l'heure du dîner très probablement. Mais qui était cet homme, Ayrton Senna ? Grâce à Bernard Chambaz, j'en sais un peu plus, et même si je ne connais pas grand chose à la course automobile, voilà une lecture très appréciable !
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À tombeau ouvert

Le 1er mai 1994, des millions de téléspectateurs assistaient en direct et avec horreur à l’accident qui fut fatal à Ayrton Senna. Sur le circuit d’Imola, un des plus grands coureurs automobiles du monde sortait de la piste pour la dernière fois. Le narrateur revient sur la jeunesse de ce conducteur hors pair aux allures de héros grec, ce champion des courses de chars modernes. « Il a les moyens de courir deux lièvres à la fois, il va plus vite que les lièvres. » (p. 55) Il a suffi qu’il touche un volant pour devenir un prodige de la course automobile. « En course, il est exalté : il double à droite, il double à gauche ; il mène un train d’enfer, il donne l’impression qu’il vole. Sa précision et sa capacité de prévision font merveille. Et en matière de prévision, il fait déjà les temps qu’il annonce qu’il va faire. » (p. 47) Ayrton Senna s’impose au fil des saisons, sur tous les circuits et remporte tous les titres. Il fréquente, avec plus ou moins de bonheur, des femmes superbes et enflamme l’asphalte dans ses bolides. Pourtant, il y a comme des signes annonciateurs, des présages funestes sur sa route. « Au début de l’automne, c’est le souffle de la mort qu’il sent sur sa nuque. » (p. 113) Mais comment faire autrement que rouler, toujours plus vite, et vouloir atteindre les plus hauts sommets ? Ayrton Senna met les gaz. « La vitesse est la grande affaire de sa vie. Dieu aussi, mais la vitesse est d’essence divine. Avant le Dieu des chrétiens qui a repris l’éclair et la foudre à Zeus, c’est Hermès qui l’a incarnée. Hermès va à la vitesse du vent. » (p. 121) Même s’il a conscience des dangers de la course et qu’il œuvre pour la sécurité des coureurs, il ne peut pas lever le pied jusqu’au jour fatal que l’on sait.



En parlant d’Ayrton Senna, Bernard Chambaz convoque le souvenir de Martin, son fils décédé en 1992 dans un accident de voiture. Il évoque aussi l’accident bénin qu’il a eu avec sa compagne. La mort au volant est une peur puissante qui entre certainement dans ma décision de ne jamais passer le permis de conduire. J’avais neuf ans le jour tragique de la disparition d’Ayrton Senna. Et il me semble bien que mon papa regardait cette course. J’ai gardé de cet accident un souvenir puissant, sans doute parce que j’avais à l’époque le béguin pour Alain Prost et que j’avais bien peur qu’il lui arrive la même chose. D’une manière ou d’une autre, la disparition d’Ayrton Senna a probablement marqué tous ceux qui avaient entendu parler de lui. Et c’est avec tendresse et admiration que Bernard Chambaz rend hommage au sportif brésilien.

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Vladimir Vladimirovitch

Après une centaine de pages, je me suis dit: voilà un bon "livre de vacances". Qui raconte la vie banale d'un citoyen russe lambda, à ceci près qu'il se nomme Vladimir Vladimirovitch Poutine, comme le Président.

L'arrivée au pouvoir de ce dernier perturbe notre brave Vladimir, qui est loin d'éprouver une sympathie profonde pour son homonyme, mais se sent quand même lié à lui par ce nom commun. Le quotidien de Vladimir est raconté avec humour, comme ses allusions au Président.

Mais l'auteur a la mauvaise idée, selon moi, d'insérer plusieurs chapitres intitulés "cahiers" qui constituent une sorte de biographie du Président, faite de courts et critiques rappels à des événements connus ou méconnus de son ascension vers le sommet de l'Etat. Ce n'est pas mal écrit, mais cela trouve mal sa place dans ce roman distrayant. Je me suis senti soulagé à chaque fois que réapparaissait le brave Vladimir bis!

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Le Match de foot qui dura tout l'été

Ce livre m'a plu parce que j'aime le foot. J'ai aimé la manière dont le match de football est raconté parce qu'il y a beaucoup de suspense, on ne sait pas qui va gagner.
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Vladimir Vladimirovitch

Dérangeant



Le personnage principal porte le même nom que le Président de la Russie : Vladimir Vladimirovitch. Cet homonyme est un handicapant dans sa vie de tous les jours.

Il enquête sur la vie de l'homme derrière le Président, de son ascension au pouvoir et de ses déboires : du naufrage du sous-marin Koursk à la prise d'otages dans le théâtre du Beslan.

Dérangeant, il nous laisse entrevoir une part d'humanité dans l'homme de pouvoir.
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Viva Fausto, tome 4 : La grande fête du rugby

Fausto a déménagé à Bagnol . Il fait du Rugby, bien sûr. Avec son équipe ils vont partir en Angleterre pour faire un tournoi. Mais Boubacar le leader de l’équipe ne pourra pas faire partie du voyage ,à moins que la solidarité de ces amis change tout...

J’ai aimé ce livre parce que le thème m’a beaucoup plu. J’adore le Rugby et justement ça parle de Rugby.Ca se passe au Sud-Ouest . Il y avait une grande solidarité dans l’équipe.

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Dernières nouvelles du martin-pêcheur

Je n'ai jamais encore pu lire "Martin cet été", où Bernard Chambaz raconte le décès de son fils et ce qui en suivit, peu de temps après: trop impressionnant!



Je me suis résolu à aborder ce récit en me disant que 20 ans plus tard, au cours d'une traversée d'est en ouest des Etats-Unis à vélo, le ton serait différent: je pourrais l'entendre.



La mélancolie qu'expriment les souvenirs liés aux derniers moments de son fils, la traversée des paysages "fin du monde", l'évocation de Lindbergh et de T Roosevelt (dont la perte d'un enfant a bouleversé leur vie), ainsi que sa fuite en avant sur le vélo, tout concourt à supporter encore mieux cette vie, malgré sa cruauté et son absence de sens.
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Vladimir Vladimirovitch

Dernières nouvelles du martin-pêcheur a été pour moi une claque. C'est pourquoi je me suis précipitée sur le dernier roman de Bernard Chambaz. A 200 pages, j'arrête. Impossible de rentrer dans l'histoire. Deux personnages portent le même nom, un effort à faire à chaque fois pour savoir lequel. De plus, l'histoire russe ne m'intéresse pas vraiment. Manque de concentration de ma part ?
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Martin cet été



J'ai aussi perdu un enfant. Ce livre est l'un des plus émouvants témoignages de parents, suite à la mort de son enfant.

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Viva Fausto, tome 4 : La grande fête du rugby

J'ai apprécié la lecture de ce livre car c'est une histoire de rugby, d'esprit d'équipe, d'amitié.C'est un roman très agréable parce qu'ils sont très solidaires entre eux.
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Vladimir Vladimirovitch

Tout d’abord, je tenais à remercier Babelio et Flammarion pour cette MC mais aussi a m’excuser pour le retard de cette critique.

J’avoue que, quand j’ai reçu le mail, j’étais toute heureuse à l’idée de découvrir cette histoire ! Je pensais retrouver un peu le même style que dans « La part de l’autre » d’Eric Emmanuel Schmitt, mais mon engouement a été de courte durée…



Et voilà que je commence ce livre de Bernard Chambaz, premier bouquin que je lis de cet auteur. Je rentre dans la vie de Poutine, le vrai, oui oui, le vrai de vrai, mais aussi dans le Vladimir fictif, celui que Chambaz a inventé pour nous, comme si le premier n’était pas assez complexe…



Et malheureusement, je n’ai pas accroché du tout.



La biographie romancée de Poutine est pourtant intéressante, j’ai appris énormément de chose sur la Russie, le KGB, sa montée au pouvoir, ses différents voyages…

J’ai aussi apprécié la présentation du roman. C’était bien défini et du coup, on savait réellement à qui l’on avait à faire, même si parfois cela ne m’a pas empêché de me perdre (mais peut-être seulement à cause du manque de concentration).

Par contre, le Vladimir fictif lui, m’a ennuyé au plus haut point, et je n’ai pas totalement compris son importance dans ce roman. J’ai donc trouvé cela dommage…



En revanche, même si les phrases sont parfois extrêmement longues (oui, j’ai même essayé d’en lire certaines à voix haute, et franchement, il faut avoir du souffle !), j’ai trouvé l’écriture vraiment très belle et elle vaut la peine d’être connue.



Alors je pense tout simplement que ce n’était pas le moment pour moi de lire ce bouquin, qu’il faut le lire à tête reposée, calmement, ce qui n’était pas mon cas, mais comme j’ai tout de même remarqué des points positifs dans ce roman, je suis heureuse de le compter dans ma bibliothèque afin de pouvoir retenter le coup quand le moment sera venu…

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Vladimir Vladimirovitch

Un grand merci à Babelio Masse Critique et aux éditions Flammarion pour Vladimir Vladimirovitch, roman de la rentrée littéraire 2015, aux nombreuses critiques élogieuses qui m’ont amenée à participer à cette opération.



Bernard Chambaz nous livre la vie de Vladimir Vladimorovitch, plus exactement de deux Vladimir V. Une histoire, un double regard sur deux destins. Voici l’histoire du double, de l’homonyme du puissant Vladimir Vladimirovitch Poutine. Un deuxième Vladimir V. qui mène une existence simple et banale et qui décide de raconter la vie du despote politique suite à la défaite de l’équipe de hockey russe aux Jeux Olympiques de Sotchi. Il le voit fragile et empli de tristesse, désemparé pendant la retransmission télévisuelle du match. Quelle est la vie de cet homme ? Cette question le taraude au point de commencer à noter sur un carnet les détails de la vie de ce personnage politique. Du jeune Poutine à l’homme médiatique, Vladimir V. nous retrace sa vie : sa jeunesse, son ascension au sein des services secrets, du KGB au monde politique, sa perpétuelle mise en scène médiatique (lorsqu’il remonte des amphores, lorsqu’il participe à un combat de judo, il ne cesse de jouer avec les caméras).

Mais à côté de ce Poutine, dur et froid, il y a le Poutine qui s’effondre devant la défaite. Derrière ce masque, il y a un Poutine qui éprouve des sentiments, qui a une vie de famille. Malgré ses yeux en amande qui vous transpercent et vous glacent le sang, y-a-t-il un homme fragile ? Peut-il souffrir lui aussi ?

A travers des faits objectifs à la fois négatifs et positifs, son double nous décrit la vie de Vladimir Poutine avec une certaine volonté de véracité. J’ai apprécié le fait qu’il y ait des références à l’histoire de la Russie. Il y a toute une ambiance russe tout au long du roman qui est très plaisante. On sent le souffle de la grande Russie, sa force historique et sa beauté.

Les deux destins se mélangent, le lecteur est balloté de l’un à l’autre, tant que parfois j’ai eu l’impression que les deux personnages fusionnaient, ne faisait plus qu’un.



L’écriture de Bernard Chambaz porte ce roman. Sa construction avec cette succession de chapitres relativement courts rend la lecture fluide et met en lumière des événements importants et symboliques dans la vie des Vladimir V. Par delà la forme de son écrit, l’auteur dénonce également le détournement du pouvoir politique, la puissance et la manipulation des médias et la souffrance infligée par ce despote.

Ce roman prend son sens au vu des événements politiques de ces derniers années : l’Ukraine, la position diplomatique russe en Syrie, la Tchétchénie…



J’ai regardé cette semaine l’émission « Entrée Libre » sur France 5 et, justement, Bernard Chambaz était interviewé sur son nouveau roman et, plus particulièrement, sur cette envie d’écrire sur un personnage de Vladimir Poutine. En parallèle, le reportage intitulé « Les puissants, héros de romans » faisait un rapprochement entre plusieurs romans relatant la vie de personnages autoritaires, de dictateurs sous une forme romancée : le nouveau Yasmina Khadra « La dernière nuit du Raïs » (biographie romancée de Kadhafi) et le livre de Josette Elayi relatant la vie de Saddam Hussein dans « L’ombre de Saddam ». Alors, oui, pourquoi ce besoin d’écrire, de romancer la vie de ces despotes ?

A la lecture de Vladimir V., je me suis posée cette question à maintes reprises. Il me semble qu’il y a une volonté d’entrer dans la tête de personnages despotes et puissants afin de comprendre les mécanismes psychologiques qui régissent leur logique interne, une logique qui leur est propre. Bernard Chambaz dit très justement en évoquant son ouvrage « se mettre à la place d’autrui en en éprouvant les souffrances » pour entrer dans les pensées les plus profondes et sombres de son personnage.



En résumé, c’est un bon roman, mais j’avoue que dans certains chapitres, il m’est arrivée de décrocher et de ne plus savoir qui était qui, mais peut-être était-ce justement l’effet escompté. Néanmoins, je recommande vivement ce roman pour l’originalité de cette biographie romancée.
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Vladimir Vladimirovitch

Bernard Chambaz utilise le roman pour parler d'un homme de notre époque qui fait déjà couler beaucoup d'encre : Vladimir Vladimirovitch Poutine. Intriguée, par l'idée de base (l'homonyme de Poutine voit sa vie basculer, lorsque ce dernier arrive au pouvoir), j'ai saisi l'occasion que me proposait Babelio (que je remercie) de lire ce livre.

Mon impression au commencement



Vladimir Vladimirovitch est un homme normal qui regarde le hockey, suit les jeux de Sotchi, qui porte une attention à tout ce qui concerne le président Poutine, au point de reporter sur un carnet diverses informations à son sujet, et qui a aimé une femme Tatiana. Mais c'est aussi un personnage que j'ai trouvé apathique assez rapidement, qui restitue des choses, mais ne suscite pas d'émotions. Dis comme cela, cela peut paraitre rédhibitoire, mais non ça n'a pas vraiment été le cas. Il y a un abîme entre les deux Vladimir, et j'ai voulu en apprendre plus sur les deux.



On oscille entre le récit ordinaire de la vie plate de Vladimir Vladimirovitch et le récit de l'arrivée de Poutine au pouvoir. Tout y passe : son enfance, son entrée au KGB, son ambition, sa personnalité, son accession au pouvoir. Le roman laisse place à 3 reprises aux carnets que rédige Vladimir sur son homonyme présidentiel. Au fil de ma lecture, je trouve plus d'intérêts aux passages concernant le président qu'au reste et pour dire, la vie de Vladimir à force de stagner devient lassante. J'imagine que l'auteur a volontairement créé ce fossé entre eux, mais le procédé a ses limites. Et la vie de Vladimir aurait basculé à l'arrivée de l'autre Vladimir au pouvoir ? Et bien je me demande bien en quoi... C'était quand même sur cette axe que ce roman est censé être bâti...

En tout cas, la vie de Vladimir Poutine, bien documentée, est rendue plus intéressante, je la suis avec intérêt et curiosité, je dois l'avouer. Certaines anecdotes font sourire, ou sont consternantes aussi.



J'ai trouvé ce roman en partie intéressant, mais voilà l'un des deux Vladimir n’est pas à la hauteur et le suivre devient ennuyeux. Certes, c’est un moyen détourné pour mieux parler du président Poutine, mais pour le coup, Bernard Chambaz n'a pas réussi à rendre le tout convaincant.
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Vladimir Vladimirovitch

Deux histoires se mêlent dans ce roman. Celles de deux Vladimir Vladimirovitch Poutine. Un homme du peuple, machiniste bientôt retraité, raconte l’histoire de son homonyme – le surnommant Volodka –, depuis son enfance jusqu’à ces mandats successifs en tant que président.



La forme alternant les chapitres sur la vie de l’un ou de l’autre est intrigante. L’idée d’aborder la biographie du président russe par le biais d’un homme anonyme qui voit sa vie dérangée par l’ascension de son homonyme est originale. En outre, l’écriture est belle, souvent poétique.



Mais je n’ai pas réussi à véritablement accrocher à ce livre. Je l’ai lu sans trop de déplaisir (mais avec lenteur au début). Ce n’était pas de l’ennui car la manière dont on nous livre les informations sur le président nous conduit à réfléchir, mais les passages sur la vie de Vladimir Vladimirovitch (le narrateur) m’ont laissée indifférente.



En revanche, j’ai apprécié le voyage à travers l’histoire de la Russie. De grands hommes, des écrivains de talent ou encore des cosmonautes, pionniers dans le domaine de l’exploration spatiale, sont à plusieurs reprises cités car admirés par le narrateur, ce qui permet d’évoquer des événements marquants pour le pays. Cependant, on découvre aussi les côtés plus sombres de la vie des Russes avec, notamment, cette URSS toujours omniprésente.



Je le relirai plus tard afin de voir si mon opinion a évolué. En attendant, je pense garder un souvenir flou de cette pseudo-biographie de l’homme politique aux yeux de phoques.
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Vladimir Vladimirovitch

Bernard Chambaz témoigne dans ce roman de sa solide connaissance de la Russie et de son histoire, mais exprimant d'une vraie tendresse pour ces personnages. La vie quotidienne y est décrite avec justesse, les petits bonheurs quotidiens (le pique nique, les ballades en forêt, les sports de glisse, ...) parsèment une vie quotidienne frugale mais sans grand heurt. Les références à la littérature russe ponctuent régulièrement ce roman.

Notre héros est né en 1952, un an avant avant la mort de Staline, et a grandi dans un pays (l'URSS) qui pouvait rendre fiers les Russes : les hockeyeurs infligeaient défaite sur défaite au monde entier, Gagarine était le premier homme dans l'espace, l'Armee Rouge paradait, crainte ....Notre héros poursuit ses études de lettres, enseigne à l'Université. Lorsque l'URSS s'effondre, il perd son poste, conduit un tramway, voit ses amours contrariés (les discussions politiques devenaient trop envenimées, entre autres ...). Notre conducteur de tramway acheve sa carrière ; ses collègues lui offre un voyage de 3 jours à Paris (en fait il s'agira de visiter le Kremlin Bicetre, Malakoff, de déambuler boulevard de Sébastopol, sur le pont Alexandre III, ....). Il s'éprend de sa voisine et entame, à son égard, une campagne de séduction "à l'ancienne", presque à la soviétique.

Tout irait pour le mieux si son homonyme, Vladimir Vladimovitch Poutine, n'avait pris le pouvoir, et notamment le pouvoir de hanter les médias, qui bâtissent, jour après jour, le "culte de la personnalité" de Poutine ; ce "Staline le petit" veut marcher sur les traces des terribles autocrates qui ont mené le peuple russe avec le knout, avec la bénédiction du clergé orthodoxe. Par réflexe (soviétique ?), notre héros entre en "dissidence mentale" ; il décide de laisser une trace, qu'il sait invisible aujourd'hui, de se révolter, vainement : les tableaux peints avec rage dans son petit appartement, et les cahiers Moleskine, qu'il remplit, renferment les faits biographiques sur l'ancien étudiant déjà tricheur devenu le maître du Kremlin, que notre héros a pu glaner sur internet ou dans les journaux. Comme si la catastrophe était imminente, allait tout emporter de la mémoire, de l'histoire.

À mes yeux, c'est un roman résolument politique : notre héros subit, plus qu'il n'agit, cette histoire russe si terrible pour ses peuples. le style est limpide, l'ironie affleure par endroit.

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Vladimir Vladimirovitch

Nous avons deux personnages. le président Vladimir Poutine que l'auteur, Bernard Chambaz, décortique plus ou moins pour nous, en nous mettant sous le nez une lecture très enrichissante. Puis nous avons aussi, son homonyme Vladimir Vladimirovitch Poutine que l'auteur imagine.



Dans l'ensemble, j'ai assez bien aimé ma lecture mais je reconnais avoir eu du mal à avancer dans le livre ; sûrement à cause de la fatigue. Malgré tout, je suis allée jusqu'au bout et, j'ai appris des choses sur l'homme mais aussi sur la vie de Poutine avant et pendant sa présidence.

Par exemple : je ne savais pas du tout que Poutine avait frôlé mais limite, limite, la délinquance dans sa jeunesse. On le découvre également par son homonyme, le jour où l'équipe de Hockey joue pour les jeux olympiques d'hiver de Sotchi. Tristesse sur le visage du président Poutine. Choc pour l'autre Poutine. Triste jour pour la Russie. Défaite et on noie son chagrin dans la vodka.

Vladimir Vladimirovitch donc l'homonyme est veuf, conducteur de train, peintre le week-end et fan de patinage. Il note depuis quelques années dans plusieurs calepins aux différentes couleurs, toutes les infos (faits et gestes) de son président. Comme fier de son double et surtout un peu obsédé par lui depuis qu'il est au pouvoir ; mais être homonyme, n'est pas rien et ça, il va s'en rendre compte. Puis quand il est seul, il replonge parfois dans ses pensées. Tatiana, sa douce, lui manque ; la vie continue... et son coeur s'ouvre secrètement pour une autre.

L'auteur, Bernard Chambaz, nous retrace la vie de Poutine, comme une sorte de biographie romancée (vaut mieux, sinon ça serait peut-être un peu barbant) à travers les notes écrites des calepins de son homonyme en parallèle de l'autre.

Une belle surprise pour moi même si ma lecture a été longue à terminer. Je me rends compte qu'au final, j'ai passé un bon moment avec les deux personnages, sans compter, la plume que j'ai trouvée très intéressante à découvrir et qui me donne envie de lire d'autres livres de cet auteur.

Merci encore une fois à Babelio pour ce livre et aux éditions Flammarion pour cet envoi.



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Vladimir Vladimirovitch

Entre passé et présent, deux Poutine…



Vladimir Vladimirovitch Poutine, illustre inconnu retraité de fraîche date et dans l’incertitude sentimentale, décide d’écrire la biographie de son célèbre homonyme qui reste un mystère bien que son image envahisse les médias. Au fil des pages, se mêlent leurs vies...



Pendant l’année 2014, Vladimir Vladimirovitch Poutine, l’obscur, consigne la vie de son double dans des cahiers : deux rouges pour son enfance, deux gris pour son séjour en Allemagne alors qu’il est membre du KGB et deux noirs qui débutent avec son ascension à la présidence. Ce récit est ponctué d’évocations de sa propre vie, une vie simple de professeur à l’université devenu machiniste.

A travers ces deux Poutine, se construit la métaphore d’un pays tiraillé entre son passé et son présent. Avec cette pseudo-biographie, l’auteur nous conduit de l’URSS à la Russie d’aujourd’hui en nous plongeant dans l’âme russe.
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