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Citations de Bernard-Henri Lévy (73)


La responsabilité de ces morts d’enfants n’en revient pas d’abord à Israël mais à ceux qui s’en sont fait des boucliers.
Elle n’incombe pas aux petits-enfants des rescapés d’Auschwitz dont les témoignages ont ouvert la conscience universelle à ce scandale de la mort des enfants, mais aux terrorisées qui, après des années passées à persécuter et embrigader leurs enfants, militariser et arraisonner leurs parents [..]pétrir leur peuple comme une pâte ou mieux comme un métal dont ils allaient faire une bombe destinée à Israël et très exactement calculée pour le faire voler en éclats.
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Il s’agit d’Israël et 82% des états de la planète exigent de lui la retenue qu’ils n’ont jamais demandé à aucun autre État agressé et menacé d’être détruit.
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Bernard-Henri Lévy
Jean-Marie Guénois : Votre livre sonne comme une défense du judaïsme : serait-il si affaibli qu’il ait besoin d’être défendu ?

Bernard-Henri Lévy : Le judaïsme, non. Mais les Juifs, oui. L’antisémitisme est en train de devenir cette religion planétaire dont j’annonce et redoute l’avènement depuis 30 ans. Et, contre cette nouvelle haine ou, plus exactement, contre cette haine ancienne mais qui se donne des habits neufs, il faut, plus que jamais, les défendre.

J.-M. G. : Comment caractériseriez-vous ces habits neufs ?

B.-H. L. : L’antisémitisme d’aujourd’hui s’appuie sur trois propositions. Les juifs sont les amis d’un Etat assassin : c’est l’antisionisme. Les juifs sont des trafiquants de mémoire, ils se servent de leurs martyrs pour intimider le monde : c’est le négationnisme. Les juifs, enfin, sont haïssables parce qu’ils monopolisent le capital mondial de compassion disponible et qu’ils empêchent les hommes de s’émouvoir sur le sort, par exemple, des Palestiniens : c’est le thème, idiot mais terriblement efficace, de la compétition victimaire. Ces trois propositions sont les trois composants d’une véritable bombe atomique morale. Si on les laisse s’assembler, faire nœud, être mis à feu, l’explosion sera terrible. Car il sera de nouveau possible, pour de larges masses d’hommes et de femmes, d’être antijuifs en toute conscience.

J.-M. G. : N’exagérez-vous pas ce risque ?

B.-H. L. : Non. Car la vraie question de l’antisémitisme a toujours été de trouver les arguments, les mots, donnant à sa passion une forme de rationalité et, au fond, de légitimité. Haïr sans en avoir l’air… Faire le mal en donnant le sentiment que c’est un bien… Dire : « nous n’avons rien contre les Juifs, mais ils ont tué le Christ (l’Eglise), mais ils l’ont inventé (Voltaire), mais ils sont les amis du grand patronat et les ennemis de la classe ouvrière (les socialistes du début du XX° siècle) »… Telle a toujours été la démarche… Eh bien c’est la même chose, aujourd’hui, avec ce cocktail détonant qu’est l’association de l’antisionisme, du négationnisme et de la compétition mémorielle : ensemble, les trois peuvent de nouveau donner le sentiment que l’antisémitisme est un discours, certes regrettable, mais normal, presque salubre.

J.-M. G. : Et en même temps, dîtes-vous dans votre livre, le judaïsme lui-même ne s’est jamais aussi bien porté…

B.-H. L. : Oui. Parce que les Juifs, face à cela, craignent de moins en moins d’affirmer leur judaïsme. Longtemps, ils ont eu la tentation de l’ombre. Longtemps, jusqu’à la génération, en fait, de mes parents, ils ont été tentés de penser : « il faut en faire le moins possible, donner le moins de prise possible à l’ennemi, car l’affirmation juive est source de malheur ». Eh bien ce temps-là est révolu. Et je crois que les Juifs de France ont globalement compris que c’est en se cachant qu’on se désarme et en s’affirmant qu’on se renforce.
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Bernard-Henri Lévy
Bernard-Henri Lévy : « La mémoire de la gauche, c’est le souci du monde contre cette saloperie qu’est le souverainisme »
En pleine crise identitaire, que peut apporter le judaïsme ? Est-il universel au sens du souci, de la pensée de l’Autre ? Cet « Autre » qui peut revêtir tant de visages. C’est ce à quoi tente de répondre le philosophe, au travers de questions d’actualité politique et intellectuelle.
« La Torah est un livre infini, un livre-homme… Lire le texte juif, le lire comme il doit être lu, c’est produire un universel… » Le juif dogmatique n’est donc pas celui qui lit des livres et ne lit que le Livre, mais celui qui ne le lit pas assez. Telle serait l’essence même du judaïsme, tenant moins à la foi qu’à la Loi, et, surtout, à l’interprétation sans fin, laquelle, ainsi, ne donne jamais le « dernier mot » à personne. Cette idée, et celle, adjacente, du « souci de l’Autre », venue d’Emmanuel Levinas, sont au centre de l’ouvrage de Bernard-Henri Lévy, l’Esprit du judaïsme, qui s’ouvre par une analyse des différentes formes d’antisémitisme et affirme à la fin, sous la lumière de Rachi, Maïmonide ou Jonas, que « les juifs sont venus au monde moins pour croire que pour étudier, non pour adorer, mais pour comprendre », et que « la plus haute tâche à laquelle les convoquent les livres saints n’est ni de brûler d’amour ni de s’extasier devant l’infini, mais de savoir et d’enseigner ». On y découvre aussi les linéaments de l’itinéraire personnel et familial, de la formation de Bernard-Henri Lévy. Et de nombreuses remarques qui interrogent, irritent, laissent perplexe, appellent la contradiction. Le philosophe reprend ici des thèmes de son livre, mais ouvre aussi sur des questions d’actualité politique et intellectuelle.
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Bernard-Henri Lévy
BHL : « Identité ? je n’aime pas ce mot. En tout cas, si j’ai une identité, elle est heureuse par rapport au Judaïsme. Je suis un Juif heureux. Il y a eu tellement de Juifs malheureux. D’une manière générale, l’identité douloureuse, malheureuse, a été un élément de l’existence des Juifs pendant si longtemps. Je me réjouis de voir aujourd’hui tant de Juifs qui sont juifs de manière heureuse et je suis l’un d’entre eux. »
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Bernard-Henri Lévy
Joe Biden, c'est la réapparition de la grandeur américaine.
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"C'était une insulte à ceux qui n'avaient pas de chez soi ou rester. "
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(...) c'est qu'à la différence du microbe "petite vie", le virus est un "poison", il n'est ni vivant ni mort et n'est peut être que la radicalisation et la métaphore de l'être pour la mort ! "
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"On dira que, face à un épisode sanitaire dont les ressorts restent inconnus, il vaut mieux une blouse blanche qu'un gilet jaune. (...) au États-Unis, qu'un président irresponsable qui recommande de se soigner en ingurgitant du désinfectant- et c'est vrai. "
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"... Mais le confinement de la ville entière, l'assignation à résidence, les surveillants de quartier qui patrouillent et verbalisent les récalcitrants, et à la nuit tombée, tout le monde au balcon."
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Rudolf Virchow, "une épidémie est un phénomène social qui comporte quelques aspects médicaux"
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Mai 1968, la fameuse grippe de Hong-Kong où un million de terriens moururent les lèvres cyanosées, d'hémorragie pulmonaire ou d'étouffement ( en réalité, pas si fameuse puisque j'avais vérifié, ne lui consacrant au tour début de la crise, un de mes bloc-notes, qu'elle était presque complètement oubliée !)
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Bernard-Henri Lévy
« Sollers ? Ce fragment de Comédie est clair, il me semble. Il dit que la catégorie fondamentale de l’époque n’est pas le zapping mais la redite, non pas l’amnésie mais l’hypermnésie. Il dit : nous vivons un âge paresseux ; une fois qu’il a enregistré une image, il ne veut surtout pas en démordre ; une fois qu’il a enregistré un son, c’est le même son qu’il veut entendre, encore et toujours, à l’infini. Il dit, encore, que la loi du temps c’est cette stupeur de l’entendement, cet engorgement de la faculté d’oubli que Nietzsche, encore lui ! appelait le ressentiment. Et il dit enfin que cela vaut, plus que pour quiconque, dans le cas des écrivains : qu’un grand écrivain surgisse, qu’il s’engage dans une aventure d’écriture et de vie ultra-singulière, qu’il oppose à ce temps répétitif, visqueux, le mouvement d’une énergie qui, aveugle ou pas, le fait devenir, à chaque instant, autre que celui qu’il est, et alors l’époque s’affole et va tout faire, ou presque, pour l’étouffer sous les clichés.

J’ai connu Sollers en 1977. C’était, il me semble, une de ses périodes les plus productives (écriture de Paradis, probablement Femmes en chantier). Or ce fut aussi sa période la plus silencieuse (il n’avait rien publié depuis quatre ans, il n’allait rien publier pendant encore quatre ans). Et le souvenir que j’ai de lui, à ce moment là, est bien celui d’un joueur inquiet, aux aguets, convaincu, à tort ou à raison, d’être cerné par une malveillance quasi générale, rattrapé, dès qu’il paraissait, par son propre stéréotype et engagé dans une lutte à mort avec l’époque. Le temps a passé, là aussi. On a peine a imaginer cela, quand on songe au Sollers triomphant d’aujourd’hui. Et pourtant ! Voilà ce que j’entends quand je parle de la « détresse » de Sollers. »

Bernard-Henri Lévy , in Récidives, Grasset, 2004, p 68 (Nouvelles réponses à l’Infini, Gallimard, 1998)
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Bernard-Henri Lévy
Chacun y pense.

Mais personne ne semble décider à en parler.

Zemmour est juif.

Et, parmi les questions posées par sa candidature, il y a ce qu’elle implique quant au destin de l’être juif en France.

La matière est délicate.

Et je ne voudrais pas qu’elle dissuade de s’interroger : ni sur ce que le phénomène révèle d’un système politique à bout de souffle ; ni sur l’atomisation par le pugiliste de ce qui reste, en France, de droite républicaine ; ni sur le remake en gestation du fameux « appel des 43 » qui siphonna, en 1974, l’électorat de Chaban-Delmas et qui permettrait de faire main basse, en 2021, sur le trésor de guerre des Républicains ; ni, enfin, sur les idées qu’il brasse, les infamies qu’il profère ou la piteuse idée de la France qu’il promeut quand il affirme qu’elle n’a « rien à faire » du sort des femmes afghanes, qu’elle « ne saura jamais » la vérité sur l’affaire Dreyfus ou qu’elle réprouve les petits anges assassinés par Mohamed Merah dont les parents ont « inhumé les os » à Jérusalem.

Sur chacune de ces vilenies, je m’exprimerai si nécessaire.

Et, ayant eu l’occasion d’en débattre quand il n’était encore, comme le premier Mussolini, qu’un journaliste ivre de lui-même, je connais assez ses ficelles pour y revenir, le moment venu, si la bulle tarde à se dégonfler.

Aujourd’hui, c’est cette autre question que je veux poser.

Celle de ce que M. Zemmour fait, qu’il le veuille ou non, au nom juif.

Et je souhaite y réfléchir posément, froidement.

On notera, si l’on est optimiste, que c’est l’électorat, non de Mme Pécresse, mais de Mme Le Pen qu’il a commencé par atomiser et que cela, quarante ans après l’apparition du Front national, n’est pas forcément une mauvaise chose.

On trouvera plaisante, si on a l’humeur à sourire, l’ironie, la ruse ou le piège de l’Histoire qui font que la vieille extrême droite antisémite se donne un champion répondant à un type d’homme qui n’était pas précisément son genre.

Peut-être se trouvera-t-il même des amateurs de romanesque pour s’émerveiller qu’une fable pareille, il n’y avait, pour l’inventer, qu’un Philip Roth (celui d’Opération Shylock) ou un Romain Gary (celui qui, dans La Danse de Gengis Cohn, imaginait un ancien nazi habité, ventriloqué, dibboukisé par un petit juif rescapé de la Shoah).

Il y aura, à l’inverse, les pessimistes qui, voyant cet homme chevaucher les pires obsessions de l’ultra-droite, craindront que cette identification n’alimente, en réaction, un antisémitisme d’ultra-gauche qui ne demandait qu’à prospérer et dont il sera d’ailleurs, lui, Zemmour, l’une des victimes.

Et sans doute y aura-t-il, un jour, des historiens pour voir dans cette affaire un cas extrême de la mécanique décrite par Hannah Arendt : on vit bien des « israélites » si éperdument épris de francité qu’ils en nourrirent, comme le Bloch de Proust, une définitive honte de soi ! des juifs allemands ressortant du placard leur casque à pointe de la guerre de 14 quand les nazis vinrent, en 1933, les chercher pour les mener au Lager ! pourquoi pas un Zemmour dont les parents furent, comme les miens, déchus de leur nationalité par Vichy et qui vocifère sur les plateaux que Pétain les a protégés ?

Mais la question la plus brûlante est encore ailleurs.

J’observe sa rage à embrasser la rhétorique barrésienne et maurrassienne la plus criminelle comme s’il voulait arracher les yeux de la synagogue sur le fronton martyrisé de Notre-Dame.

Je regarde sa façon de s’engager dans la zone marécageuse, fangeuse, du fascisme français et, tantôt d’y barboter comme un poisson dans l’eau, tantôt d’y caracoler comme un Bonaparte de carnaval au pont d’Arcole.

Je le vois piétiner tout ce qui, dans le legs juif à la France, relève de la morale, de la responsabilité pour autrui ou de cet ancien et beau geste qui dessina, jadis, la lumineuse figure de l’étranger sur la terre et qui devrait nous inspirer dans notre hospitalité face aux migrants.

Et il y a, dans cette transgression, quelque chose qui glace les sangs.

Je l’ai dit, il y a cinq ans, aux juifs américains tentés par le trumpisme : faire alliance avec cela, abdiquer son jugement devant tant de vulgarité, s’incliner face à un mauvais berger qui ne respectait que la puissance, l’argent, les stucs et les ors de ses palais, pouvait s’apparenter à un suicide.

Eh bien je le dis aux juifs de France tentés de se reconnaître dans le simplisme funeste d’Éric Zemmour : cette hubris nationaliste et raciste, cette cruauté, ce renoncement à la générosité juive, à la fragilité juive, à l’humanité et à l’étrangeté juives, cette ignorance, non des fiches de lecture dont il s’est gavé, mais de la vraie science, inscrite en lettres de sang dans les mémoires familiales et qui implique une réserve face aux tornades de l’Histoire et aux jets d’acide de la persécution, tout cela est une offense au nom juif que tout juif porte en lui tant qu’il ne s’en est pas explicitement déchargé.

M. Zemmour n’est certes pas le premier à donner à penser que l’on puisse être juif et ultrapopuliste.

Et il restera toujours, heureusement, des juifs d’affirmation pour lui opposer que choisir entre Claudel et le Talmud, Claudel ne l’eût pas souhaité.

Reste que l’ampleur de la vague, l’engouement, l’obscure jubilation à voir cet homme, non seulement profaner son nom, mais devenir le porte-glaive de ce que l’espérance juive a combattu depuis des millénaires, est d’une obscénité insupportable.

Désastre politique en vue.

Mais aussi péril en la demeure métaphysique qui abrite, depuis la nuit des temps, un peu du sens de l’humain et de la France.
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Daniel Pearl, lui, n'était rien. Ce n'était, apparemment du moins, ni une cible ni un enjeu. Il était désarmé. Inoffensif. Il n'avait la vocation, ni du martyre, ni de l'héroïsme. C'était, comme dit l'épigraphe fameuse de La Nausée, reprise de Céline, « un garçon sans importance collective, juste un individu » qui n'avait aucune raison visible de voir se mettre en branle, face à lui, cette double et colossale machinerie.
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Juin 2020, dans « Ce virus qui rend fou », Bernard-Henri Lévy, s’interroge sur les enseignements de l'épidémie due au COVID-19, sur ce qu'elle révèle de la société et s’insurge contre la « terreur » qui a été insufflée.

Une épidémie à ce niveau est toujours un désastre sanitaire, en même temps qu’un drame social, mais BHL regrette la place, démesurée selon lui, accordée au COVID-19 dans l’espace médiatique, faisant pratiquement disparaître de l'actualité les sujets graves. Il fait la part belle à de nombreux auteurs car il a gardé de ses années de formation certaines références qu’il se flatte de pouvoir nommer : Platon, Foucault, Canguilhem, Althusser, Jankélévitch ou le psychanalyste Jacques Lacan… sans que ce soit toujours judicieux.

La position de BHL est que le confinement et le tapage médiatique causent autant de dommages que les méfaits de la pandémie. En raison de nombreuses lacunes, ce court livre n’apporte rien de nouveau aux lecteurs qui ont déjà maintes fois entendu ou lu les articles des journalistes ou les interventions des personnels médicaux.
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je brûlais de dire : « taisez-vous ! s’il vous plaît, taisez-vous donc  ».
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Bernard-Henri Lévy
Quand Bernard-Henri Lévy défend Polanski, il n'a strictement aucune position idéologique à opposer, si ce n'est, non pas d'atténuer le procès mais d'en faire fi, c'est bien ce que je réprouve en lui cette absence de moralité envers ses amis.
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Cette solidarité crépitante dont on était en train de nous bassiner, cette insurrection de fraternité sur fond de robinsonade et de « No conso », ce coté « moins de biens plus de lien, il faut parler aux arbres laisser entrer la lumière, s’écouter les uns les autres », était une duperie.
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Il fallait ne pas se laisser intimider, somme toute, par le faut débat de ´la vie’ et de ´ l’économie’ mais comparer le coût, en vies (...). Et le seul moyen de faire cela était s’ouvrir un grand débat démocratique et d entrer dans le détail, non de nos sympathiques utopies sur le monde d’après, mais des mesures à mettre en œuvre , ici, maintenant, concrètement, dans le monde pendant.
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