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Citations de Blanche de Richemont (132)


Se résigner, c’est subir son destin, bras ballants. C’est dire : fais-toi une raison, ça ne peut pas être autrement. Tant que la vie est là, tout peut être autrement. Si nous nous résignons, nous nous enlisons. Aucune situation n’est figée, c’est nous qui le sommes si nous baissons les bras, si nous laissons le découragement ronger nos entrailles. Si nous nous habituons à la tristesse.
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L’orgueil des hommes, leur convoitise et leur amour du pouvoir ont-ils soulevé la colère des dieux ? Le mythe de l’Atlantide nous livre un message déconcertant à l’heure des changements climatiques et du transhumanisme.
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Ce n’est rien, la vie. Elle n’est pas belle. Elle est évidente. La vie, ce n’est rien, c’est toi. C’est nous. C’est ce que nous en faisons. (..) Être à la hauteur, c’est être toi. Simplement toi.
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Quand on attend un retour, on n'est pas dans l'amour, on est dans une négociation.
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L'amour nous veut tout nus, sans fard, sans voile, juste là, dans une présence qui se montre, pleine de rides, de failles, de vigueur, de candeur, de blessures. On se donne comme nous sommes.
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J’ignorais que l’infini était en fait la voix de l’amour qui brise toutes les limites.
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« Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur. C’est un peu, en chacun de ces hommes, Mozart assassiné.» [Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes]
Assassiné par qui ? Par la société ? Par lui-même ? Ne nous laissons pas assassiner, partons au désert. Partons nous brûler à une lumière qui éveillera en nous une puissance inconnue et éclairera nos dons enfouis dans l’ombre de l’hésitation. Car cette immensité nous grandit, elle fait de nous des hommes durs et curieux, résistants et fascinés.
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Je rêvais aux journées que je venais de vivre, encore très troublée par l'enseignement de Babaji : pas de dogmes car chaque voie est particulière pour atteindre le divin en soi. Voir la vie à travers le prisme du divin élève chaque instant de notre existence. On médite pour s'unir à l'univers. On cherche le silence mental, ennemi du mystère, pour trouver la lumière. Si les grands Sages sont des êtres réalisés, c'est parce qu'ils ont poussé à l'extrême leur faculté humaine.
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Il vaut mieux finir mal que ne pas avoir commencé à vivre.
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On ne part pas en prenant l'avion, ni la route, mais en posant un regard vierge sur le monde.
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À l’ashram de Kankhal, on leur parla d’un vieux Sage français qui pourrait peut-être les aider. Mais Izou refusa de le rencontrer, épuisée de chercher en vain. Michel alla le trouver. Il lui confia que la douleur de sa femme semblait sans issue. Ce Sage vivait coupé du monde dans sa chambre, mais il accepta de rencontrer cette femme à bout de souffle. De son côté, Izou suivit les conseils de son mari et attendit le moine sur un banc, dans la cour face au Samadhi. Il s’assit près d’elle. Elle ne le regardait pas, les yeux tournés vers sa souffrance. Il lui dit tout doucement : « Il paraît que vous avez un gros problème. » Elle répondit : « Oui, je cherche un vieux monsieur qui m’appelle en rêve et je ne le trouve pas. » Furieux, il rétorqua : « Pas si vieux que ça quand même ! » Elle se tourna vers lui. C’était lui. Elle ressentit alors un choc immédiat. La conscience en arrêt, le corps qui tremble, l’âme qui explose, une joie douloureuse, trop immense pour son cœur meurtri. L’évidence qu’elle était enfin à sa place auprès de Vijayananda. Le lendemain, il lui lança : « Mais pourquoi avez-vous tant tardé ? »
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Vivre vite avant de mourir
Le désir est une petite mort car il est le signe d'un manque d'être. Mais il est aussi la projection de l'excès qui nous habite. Il devient paradoxalement l'expression de notre faille et de notre abondance. Nous ne pouvons nous suffire à nous-mêmes et, en même temps, il y a un torrent en nous qui ne demande qu'à jaillir...
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On donne tout puis on se quitte dans les reproches. Les secrets de soi se retournent contre nous. Tant pis. Donnons encore, donnons sans cesse. Si la vie nous a appris à fermer notre cœur, elle ne nous a rien appris.
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Avoir de l'amour inconditionnel pour ses enfants, c'est donc accepter leurs chemins de traverse, les encourager même à les emprunter tout en mettant des vivres dans leurs bagages. Non pas pour les charger, mais pour les nourrir de confiance.
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Je m'enlisais dans un livre que je n'arrivais pas à écrire, dans des amours que je ne parvenais pas à vivre.
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Grandir. Non pas gagner en années, mais en conscience, en maturité. Non pas vouloir gagner de l’argent, mais surtout de la joie. Donner le meilleur de soi dans ce qu’on a choisi. Ne pas perdre l’élan confiant et émerveillé de l’enfance. Viser la féerie. Grandir et faire grandir. Être un roc tout en restant aérien. Être un acrobate ancré dans le sol. Et toucher la lumière. Ai-je grandi ?
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Soudain, le temps resta en suspens. Il reprenait son souffle avant l’ardeur du jour. Lumières roses, gestes rituels en attente d’un mantra., postures du yoga figées, sadhus en méditation. Un instant de perfection où Bénarès gardait la pose de la grâce. Puis la foule reprit ses cris, la flûte sa musique, le soleil sa course lente. Seuls les sadhus restaient encore immobiles, enveloppés de silence.
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Elle se détailla devant la glace. Dommage de vivre seule avec un si beau corps, plus élancé, fin et musclé à trente ans qu'il ne l'était à vingt. Sa peau mate, ses grands yeux verts et ses lèvres trop délicates lui donnaient un air grave que démentaient des boucles brunes en bataille. Les hommes la disaient tour à tour garçon manqué, sauvage, sensuelle, femme fatale. Âme androgyne, elle ne se reconnaissait pas dans leur regard.
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Quand je la voyais par hasard, j'étais subjuguée par son regard perçant et lumineux. Elle semblait voir plus loin que nous. J'arpentais les déserts en quête de sens, de vérité, de beauté, de souffle, de pureté surtout. Tout ce que je cherchais, je le devinais en elle, mais je ne m'approchais pas, respectant sa distance.
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J'avais réalisé dans le désert que notre vie servait un autre but que la réussite.
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