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Critiques de Camille Bouchard (104)
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Exploratus, tome 1 : Les grossièretés de Jacque..

Le premier tome de la série Exploratus, Les Grossièretés de Jacques Cartier, fait découvrir aux jeunes les bons coups du navigateur, mais aussi son petit côté crasse !
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Crimes à la librairie

Seize nouvelles littéraires dont le thème est le même: un crime (presque tous des meurtres) dans une librairie. Plusieurs de ces nouvelles sont très intéressantes, d'autres le sont moins. J'ai beaucoup aimé la librairie comme scène de crime, cela donnait des meurtres cocasses, des mobiles intrigants, une atmosphère bien différente des polars habituels.



J'ai été amusée par Public cible de Patrick Senécal, Jungle jungle de Jacques Côté et par un Cadavre au crépuscule de Robert Soulières.

J'ai bien aimé le libraire et l'enfant de Martine Latulippe, même si on voit tout de même venir la fin. J'ai beaucoup apprécié la nouvelle de Mario Bolduc intitulée «Mon combat», car le thème politique et le lieu (Croatie) étaient originaux et fascinants.



Ce que je trouve dommage des recueils, c'est qu'après coup, on ne se souvient plus trop de ce qu'on a lu et même si plusieurs nouvelles m'ont plu, deux jours après je ne me souviens plus des titres ni des intrigues.
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La puanteur des morts

Printemps 1861. La Nouvelle-Orléans est survoltée. Tandis que la guerre de Sécession se profile, une jeune esclave noire est retrouvée assassinée, des symboles vaudou gravés dans la chair. Le Cap’taine Hube tient à résoudre l’affaire, mais le mystère s’épaissit à mesure que les cadavres s’accumulent. Lorsque son supérieur le détourne de son enquête, il comprend qu’il est désormais seul face à une machine devenue beaucoup plus forte que lui. L’aide d’un joueur de cartes professionnel, de collègues corrompus, d’une bande de pirates et d’un groupe de contrebandiers s’avère essentielle. Et comme si les choses n’étaient pas déjà si compliquées, voilà qu’il tombe amoureux d’une sorcière vaudou à laquelle il ne devrait peut-être pas accorder toute sa confiance.

J'ai été transporter par cette enquête atypique et ce Cap'taine Hube révolté par le meurtre de cette petite esclave noire, qui indiffère. Il se lance dans cette enquête qui ira bien loin. La « manbo » Marinette Amande vaut le détour.



La condition des esclaves détermine ce roman, l'intrigue montre la lutte faite aussi bien par les noirs que par des blancs, convaincus par une cause juste. Des mots peuvent choquer, mais correspond avec l'époque choisie. Ce qui rend la lecture encore plus précise sur l'esclavagisme et sa perception.

La description visuelle et odoriférante de La Nouvelle-Orléans est incroyable, j’y étais…

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La puanteur des morts

Nous sommes à la Nouvelle-Orléans, nous suivons l'enquête du Cap'taine Hube, un homme de coeur, indigné que tout le monde se fiche pas mal de cette petite esclave noire, retrouvée assassinée le corps recouvert de symboles vaudou. Même son supérieur fait tout pour le détourner de son enquête...



Une enquête qui avance pas à pas, des descriptions très précises qui rendent la lecture très visuelle et odorante, les reconstitutions historiques nous téléportent en Louisiane, à la veille de la guerre de Sécession.
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Les vendredis ennuyeux de Sébastien Landrieux

Les vendredis ennuyeux de Sébastien Landrieux est le 100e roman de l’auteur Camille Bouchard et, à cette occasion, il signe un hommage à la littérature jeunesse franco-canadienne, entrainant son personnage à la rencontre de multiples auteurs et lui permettant de peu à peu quitter ses idées reçues pour découvrir que lire… peut être agréable, oui, oui !
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Maddie Maud

Camille Bouchard a définitivement du talent pour nous livrer des romans historiques jeunesse aussi intéressants que passionnants. Avec "Maddie Maud", il nous amène au Far West de la fin du 19e et du début 20e, dans ce coin du monde "où Dieu ne pose pas les yeux".

Maddie Maud, de son vrais nom Rita Antonia Fairbanks, est issue d'une famille bourgeoise, qu'elle quitta de son pleins gré suite à une prise de conscience pour le moins effarante: tous les membres de sa famille savait que l'oncle riche abusait sexuellement ses nièces, dont elle-même. Rita, dépourvue de sa mémoire de jeunesse, à peine âgée de 14 ans, prend le paris d'utiliser son corps pour s'enrichir elle-même. D'abord prostituée à New York, la jeune fille prend un jour la route de l'Ouest, dont la beauté, l'instruction et l'élégance feront d'elle une incontournable dans son domaine, sous le pseudonyme "Maddie Maud". La jeune femme est également très intelligente et bientôt, elle devient également femme d'affaire, soutenue par Big Butt Kate, sa patronne. Naviguant dans divers commerceslégaux comme illégaux, les choses ne s'arrêtant néanmoins pas là pour elle. Bientôt, elle est impliquée dans les complots politiques entre les mexicains révolutionnaires et un espion allemand juif, à l'aube d'une suite de révolutions en sol mexicain et d'une guerre mondiale en Europe.

Pour une fois, en contexte d'histoire de l'ouest américain, la tribune est occupée par une femme. Dans ce coin de pays peuplés d'ouvriers, de truands à la gachette facile et de shériffs, disons le simplement: c'est une Terre d'hommes. Le peu de femmes qu'on y trouve sont clivées entre les épouses "respectables" et les putes qui ne le sont pas. Mais pour une femme solide, débrouillarde, spirituelle et entreprenante telle que Maddie Maud, c'est l’occasion de se faire un nom. La prostitution était légale dans ce coin de pays, mais il fallait un système de règles pour préserver la paix sociale, surtout entre les femmes. Un sujet très intéressant qui nous donne le point de vue de celles qu'on cherche très souvent à ignorer et qui, pourtant exerce le "plus vieux métier du monde".

Au-delà de la prostitution, Camille Bouchard nous livre aussi un pan d'Histoire entre mexicains et américains, dont les frontières constituaient déjà une source de conflits. On aura aussi droit à quelques précision sur un commerce devenu illégal: celui des drogues, dont l'opium ( laudanum), qui arrivait de l'Asie.

Le récit est monté de manière à faire parler Maddie Maud, avec son langage de charretier et son humour caustique pour pimenter le tout. Maddie Maud semble parler à quelqu'un, mais on ignore qui jusqu'à la fin. Elle attend, dans un hôtel, le début d'un raid. Le récit est donc un chassé-croisé entre son histoire et le présent où elle attend le raid, qui se situe en 1916, à Colombus, Nouveau-Mexique.

Si le personnage de Maddie Maud est fictif, les hommes qu'elle croisera et les évènements sont historiquement avérés. Elle est néanmoins elle-même inspirée de réelles femme du Far West, donc le caractère trempé aura marqué l'Histoire.

J'aime bien le personnage de Maddie Maud, une femme coriace, suffisement maitresse d'elle-même pour se prendre en charge et assez brillante pour s'élever dans la vie sans compter sur le protectorat parfois dégradant des hommes de l'époque. J'apprécie aussi que Maddie soit une prostitué qui sort de la veine que l'on voit majoritairement. Elle se perçoit comme une femme de métier, une entrepreneuse et non comme une moins que rien. Un point de vue qui se défend tout-à-fait: après tout, les femmes sont maitresses d'elle-même. Mais bien sur, il est triste de voir que les américains rangeaient les femmes dans des rôles extrêmement étroits et peu nombreux telle qu'épouse, religieuse ou pute. Mais bon, c'est une réalité qui a marqué presque tous les pays.

C'est donc un autre bon roman signé Bouchard, pertinent, drôle par moment et à saveur féministe. Compte tenu de ses thèmes, de son sujet principal et du langage de Maddie Maud, ce roman conviendrait aux vieux ados de 15 ans et plus. Vous y trouverez quelques pages explicatives à la fin qui précisent les faits réels et qui font office d'épilogue. Il y a également deux cartes du territoire.



Je vous invite aussi à regarder la petite série "Godless", dans lequel nous suivons un village du Far West peuplé presque exclusivement de femmes, les hommes ayant presque tous péri dans un accident minier. Un autre beau témoignage de la force des femmes dans ce coin du monde "où Dieu regarde ailleurs".
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Les vendredis ennuyeux de Sébastien Landrieux

C'est l'histoire de Sébastien qui fait les 400 coups en classe et auquel le directeur donne pour conséquence d'assister à toutes les rencontres du club littéraire de l’école, sous peine d'être expulsé. Bien que n'ayant pas du tout l’intention de vraiment lire les livres et manifestement très mécontent d'être là, Sébastien changera petit à petit son attitude puisqu'il aimerait bien plaire à Sabine la présidente du club. C'est intéressant quoique le style ne m'a pas totalement emballée, certains passages sont longs, il y a beaucoup de références littéraires pour la jeunesse, mais pas toujours amenées de manière à donner envie de découvrir les romans en question, les personnages sont peu réalistes (je n'ai pas mis le doigt sur ce qui donne exactement cette impression, mais elle était constante au cours de ma lecture, je ne reconnaissais pas les manières d'agir ou de parler des ados). Toutefois, la morale est intéressante et il y a une certaine intrigue.
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Pirates, tome 5 : Trésor noir

La rivalité entre les capitaines pirates Cape-Rouge et Luis Merliton de Navascués perdure depuis quatre tomes. Leur affrontement ultime approche et est mêlé à la découverte d’un trésor caché. Alors que, dans les volets précédents, je n’étais pas toujours parvenu à démêler quelques uns des personnages, ce cinquième, Trésor Noir, s’ouvre avec un nouveau protagoniste. Encore! Ce vieillard (à l’identité mystérieuse) se trouve entre les mains de la justice et raconte les événements qui ont mené à son arrestation. Rapidement, on découvre que ces événements, vieux de quarante ans déjà, sont le fruit de cet affrontement ultime entre les deux rivaux.



Ceux qui ont lu mes critiques des premiers tomes de la saga Pirates savent que mon opinion est sévère. L’univers est fascinant et riche, visiblement bien documentée et rendue, mais l’intrigue est complexe. Et pourtant, il ne s’agit pas d’un roman-fleuve et je suis loin d’être un lecteur débutant! Incidemment, cette narration en deux temps (le vieillard qui raconte et les événements eux-mêmes) constituent une couche de difficulté supplémentaire et inutile.



De plus, les propos du vieillard son confus (c’est volontaire, mais quand même!) et truffés de digressions, certaines n’ayant qu’un lien vaguement indirect avec son histoire. Ça fonctionne dans certains cas, ça ajoute de la profondeur à l’univers. Dans beaucoup d’autres, ça ne m’a pas convaincu. Était-ce l’occasion pour l’auteur de faire valoir ses connaissances? Ou d’essayer d’en transmettre quelques unes à ses lecteurs? Ce n’est pas un cours d’histoire. Elles alourdissent l’intrigue et cassent le rythme.



Un élément m’a agacé particulièrement et ce sont les notes de bas de page renvoyant aux tomes antérieurs, par exemple, quand un élément de l’intrigue est mentionné brièvement. Était-ce vraiment nécessaire? J’en ai fait l’expérience, les livres de cette série peuvent difficilement se lire séparément. Incidemment, rendu au cinquième tome, on devrait avoir lu les précédents, il n’est pas nécessaire de rappeler régulièrement à quel tome se réfère tel événement. Ce n’est pas comme si on allait se retaper leur lecture pour retrouver l’information. J’aurais utilisé les notes de bas de page pour des éléments de l’histoire (la vraie) dont l’explication alourdirait le texte, par exemple, pour expliquer les Jésuites, la vice-royauté de Nouvelle-Espagne, etc.



Malgré ces points négatifs, Trésor Noir compte aussi plusieurs points positifs, à commencer par une intrigue bien menée par l’action. Le mystère persiste, le suspense également. Qui est ce narrateur? Quel est son rôle dans l’histoire? Qui gagnera entre Cape-Rouge et Navascués? Trouvera-t-on le trésor? Même si mon opinion est sévère, visiblement teinté par mon appréciation négative des tomes précédents, je reste persuadé qu’il y a un public pour ces romans de littérature jeunesse.
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Pirates, tome 4 : Les armes du vice-roi

Je me suis lancé dans le quatrième tome de la saga Pirates, Les armes du vice-roi, alors que je n’avais pas réussi à démêler correctement qui fait quoi en terminant le tome précédent. Encore curieux pour me lancer dans la suite mais pas suffisamment pour m’imposer la relecture de L’emprise des cannibales. Je ne suis pas certain que ça m’aurait tant aidé, il y a quelque chose avec la plume de Camille Bouchard (que d’habitude je trouve facile à lire) qui me dérange ici. Peut-être est-ce le style qu’il s’est imposé? Peut-être est-ce le sujet? Quoiqu’il en soit, je n’ai pas plus accroché à ce tome qu’aux précédents. D’emblée, alors que j’éprouvais de la difficulté à me rappeler des personnages connus (les pirates rivaux Cape-Rouge et Luis Meliton de Navascués, le cacique François, le marin N’a-Qu’un-Œil), il en ajoute des nouveaux (Lionel et la jolie Anahi). Ouf! Le vice-roi de la Nouvelle-Espagne, dont il était vaguement question auparavant, joue un rôle plus actif également. L’intrigue devient trop complexe pour un roman de littérature jeunesse relativement court. J’avais l’impression, avec toute cette galerie de personnages, que ça partait dans toutes les directions. Il faut dire que Camille Bouchard a mené un projet ambitieux. C’est tout à son honneur mais, en même temps, je crois que cela l’a désservi. En effet, cette ambition se voit dans la rigueur historique à laquelle il s’est tenue. Toutes les précisions sur la couronne des Habsbourgs, les titres de Charles Quint, les subdivisions de l’empire colonial espagnol, les rangs dans une tribu caribe, les Jésuites, etc. Peut-être qu’il aurait été pertinent d’ajouter des appendices pour ceux qui ça intéresse énormément? Le roman est également surchargé de termes maritimes (beaucoup étaient nécessaires, mais tant?), et des expressions que les gens de l’époque utilisaient, allant des jurons aux salutations. Même des courtes phrases en espagnol Tout cela ajoutait beaucoup de crédibilité mais ça constituait également une difficulté supplémentaire. Je suis un lecteur habile, avec de grandes connaissances, mais cela n’est pas le lot du lecteur adolescent moyen. Dommages…. Ceci étant dit, je dois terminer sur une bonne note : la description de l’attaque et de l’abordage d’une caravelle était excellente, on a même inséré un schéma la représentant. C’était une excellente entrée en matière.
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Pirates, tome 3 : L'emprise des cannibales

Encore une fois, j’ai trop tardé avant de poursuivre la lecture d’une série. J’ai lu il y a plusieurs mois (années)les deux premiers tomes de la saga de littérature jeunesse Pirates, de Camille Bouchard. L’intrigue était loin derrière moi et le résumé en quatrième de couverture ne m’a pas éclairé tant que ça : je ne me rappelais d’aucun personnages. Dans L'emprise des cannibales, il est question de deux capitaines de navires pirates, Cape-Rouge et Luis Meliton de Navascués. Rivaux implacables, comme s’il n’y avait qu’eux deux à sillonner la mer des Caraïbes au XVIe siècle. C’est l’occasion de rencontrer toutes les sortes de gens qui se retrouvaient dans ce paradis dangereux : galions espagnols, bateaux marchands, pirates, etc., venus de tous les coins d’Europe. Aussi, quelques tribus de Naturels, des natifs des iles, dont quelques uns sont cannibales…



Cet univers est fascinant. Dans ce cas, quel est le problème? Eh bien, je n’arrivais pas à saisir l’enjeu. Je comprenais assez bien cette rivalité entre les deux pirates, qui avait commencé dans le tome précédent et qui se poursuivra sans doute dans les prochains, mais quelle était la spécificité de ce tome? Aussi, qui est le protagoniste? Lequel suis-je supposé suivre les aventures, auquel suis-je supposé m’attacher particulièrement? Cape-Rouge? C’est assez étonnant parce que, d’habitude, dans les romans de littérature jeunesse, on tend à donner de l’importance à un protagoniste plus proche de l’âge des lecteurs, soit un adolescent. Ce n’est pas le cas ici.
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L'Après-Monde, tome 1

Voici l’après-monde, un livre dans lequel trois adolescents nommés Oliver, Florence et Nathan, des passionnés de science, ont été victimes d’une expérience ayant mal tournée menée par Nathan un gars plutôt maladroit dans ses expériences. Après s’être réveillés du choc les triplés remarquent que la maison est dans un sale état et que la neige qui était là avant l’explosion avait disparu. Ils décident de sortirent pour voir qui se passe et découvrent qu’il n’y a plus personne et qu’il ne reste plus qu’eux et des chiens qui sont revenus à l’état sauvage. Vont-ils trouver solution à leur problème ?



L’après-monde est surement le meilleur roman que j’ai lu! Il est incroyable, ce livre. Ce n’est pas que l’histoire qui me fait dire cela, mais les images et surtout la calligraphie, c’est-à-dire la façon dont les lettres sont formées.Je suis quelqu’un qui apprécie un roman par rapport à l’histoire, mais en grande partie le style et la taille de l’écriture. L’écriture est grosse et ne m’ennuient pas comparer à certain roman qui ont une écriture tellement petite que ça en devient lassant et ne donne pas envie de lire le livre. Le seul problème avec le livre est que l’écriture est un peu lente par exemple à la place de dire nous descendons la rue eux ils vont dire : «Nous scrutons la rue qui descend vaguement en pente, à l’ouest, puis la montée, à l’est.» (p. ) En gros, le livre est excellent, un très bon roman qui à tout ce que j’aime et à changer ma vision de la lecture. Lisez-le !

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Maddie Maud

Il faut d’abord se faire au ton. Maddie Maud est un personnage haut en couleur qui n’a pas la langue dans sa poche et les « chiasse », « bordel » et autres jurons parsèment les phrases de la narratrice qui nous dépeint avec beaucoup d’acuité la violence et l’intensité du « Far West » à travers le prisme des maisons closes.
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Le coup de la girafe

Je me suis plongé dans ce livre longtemps après en avoir entendu parler. Eh bien je n'ai pas été déçu du tout. Avec juste ce qu'il faut d'intention, l'auteur réussit à nous faire entrer dans le monde de notre héros, à nous surprendre et à nous émouvoir.
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Crimes à la librairie

Seize écrivains québécois nous livrent de courts polars. Tous les drames ont lieu dans des librairies. Personnages hauts en couleurs, situations inusitées, scénarios variés. Il y en a pour tous les goûts. C'est une excellente façon de découvrir rapidement des auteurs. Le concept est intéressant, mais je n’ai pas vraiment été charmée. En fait, je me suis vite lassée, sauf pour quelques-unes du point de vue de l'imagination et du style d’écriture. C’est parfois trop morbide. C'est sûrement ça qui m'a fait décrocher et ce particulièrement pour l'écrivain, Patrick Sénécal . Certains textes ne se prêtent pas bien à une courte histoire, mais d'autres vivent très bien sous cette forme. Formules à exploiter pour d'autres genres littéraires.

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Le siècle des malheurs, tome 4 : Ténèbres

Je me rends compte, encore une fois avec Ténèbres, de comment Camille Bouchard est efficace pour synthétiser un épisode de l'histoire en l'incorporant à une aventure. Cette fois, le roman a été particulièrement pertinent pour moi, puisque j'ai encore presque tout à apprendre sur l'histoire du colonialisme en Afrique! Subtilement, l'auteur intègre à son récit plusieurs aspects de cette ancienne réalité et de l'Afrique : les prétentions confessionnelles, la myriade de cultures qui se côtoient, les rapports entre Blancs et Noirs et le racisme en découlant, les moyens de communication du début du 20e siècle, les mariages forcés, etc. Le plongeon historique et culturel est assuré pour le lecteur!



En dépit des nombreux thèmes abordés, c'est celui de l'exploitation des populations africaines locales par les Occidentaux qui retient le plus l'attention. Bien que l'esclavage ait été aboli par la France près de 100 ans plus tôt, plusieurs scènes du roman rappellent inévitablement des pratiques supposément révolues. Aux côtés d’Ovila, le lecteur découvre avec horreur les punitions infligées aux « travailleurs » qui n'atteignent pas les quotas de récolte ainsi que les dommages collatéraux de ce système. C'en est révoltant.



Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2277
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Le coup de la girafe

Ouf! Excellent! Court mais très intense. Ne nous laisse pas indifférent face à la différence des autres. Je le recommande. Littérature jeunesse.
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Nouvelle-Orléans

"Zazur", de son vrai nom , Napoléon Trouvé, est le narrateur de ce livre. Suspecté à tort d'un crime horrible, il se défend devant un jury qui le condamne déjà. Littéralement. Il raconte au jury, avec son humour et son sens du théâtre, l'histoire qui l'a mené devant le juge. Ce drôle de personnage contraste avec l'horreur de son récit, car il n'y a rien de drôle dans son aventure. Elle prend place en Nouvelle-Orléans, en 1842, ville damnée et criminelle qui voit les racines africaines et vaudou croiser celles de la bourgeoisie raciste blanche et distinguer les autres par leur degré de mélange éthique. Dans ce contexte, Napoléon survis de menus larcins avec ses amis. Lorsqu'il croise la route d'une superbe "négresse" ( au sens d"Africaine") Marinette Amande, prostituée, forte de caractère et experte de la lame, il devient le complice d'une chasse à l'homme. Seulement, lorsque Marinette et lui ramène l'esclave enfuis à sa propriétaire, les deux jeunes gens découvrent avec horreur qu'elle pourrait bien être le mal incarné.



Cette histoire est en partis basé sur la célèbre criminelle meurtrière Delphine Lalaurie, responsable de la mort de centaine d'esclaves africains sous son toit, en Nouvelle-Orléans. Selon l'auteur, si l'aventure de Napoléon et Marinette est fictive, le contexte historique et social est réel. Et pour avoir fait personnellement des recherches sur Lalaurie, ce livre passe sous silence certains détails de torture vraiment horribles. Toutefois, pour moi, compte tenu de son lectorat jeunesse, c'est une histoire à classer "Horreur".
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Le sentier des sacrifices

Lorsque Loïc, jeune acteur de 15 ans québecois, se retrouve au Pérou pour un tournage, l'équipe est contrainte d'attendre le retrait d'un brouillard épais et persistant.



Alors qu'il attend comme les autres, il fait la connaissance de Diego, beau jeune homme péruvien aux yeux verts, qui souhaite joindre le casting. Prétextant lui montrer quelque chose, Diego entraine Loïc dans un piège. Kidnappé et soumis à un rituel inca censé le projeté dans un autre temps, Loïc apprend que les descendants des incas voient en lui ce qu'ils appellent "Intiqualla Churi", le fils du Soleil et de la Lune, en raison de sa peau blanche, ses cheveux blond doré et ses yeux bleus. Il semblerait que les Incas aient prévu son intervention dans leur passé afin de sauver ceux-ci d'un massacre par les Espagnols de Garcia.



Loïc est ramené dans les années de la conquête espagnole, parmi les Incas. Confronté aux horreurs des envahisseurs sur ce peuple de terres riches en or et en argent, Loïc, aidé de Diego, pourrait empêcher la découverte de Païtiti, légendaire cité d'or ( encore introuvée à ce jour) et découvrir pourquoi le mystérieux Macchu Picchu à été découvert intact, mais désert, à l'époque de la Conquête. Comment le Québecois s'y prendra t-il?



Camille Bouchard nous entraîne dans un mélange de légende et d'Histoire Inca fascinant, avec une twist inattendue à la fin.



Pour ceux qui se posent la question: Oui, Loïc est un québecois, mais non, le livre n'est pas écrit en jargon québecois, plutôt en français international.
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La Dame de Panama

Ce livre est basé majoritairement sur des faits réels. Les dialogues sont imaginés par l'auteur, mais les évènements, les lieux, les dates et même les faits divers sont authentiques, reportés par des journaux de bord.



1670. Panama, ville la plus riche du Nouveau Monde, est la cible d'une importante armée pirate sous le commandement de l'Amiral Henry Morgan. Si sa stratégie se révèle efficace contre la ville et que Panama tombe entre ses mains, il ne s'attendait pas à trouver sur sa route Maria Eleonora Lopez. La jeune et riche Maria est faite prisonnière sur l'Ile de Taboga où certains bourgeois ont tenté de fuir les pirates. Si ses amies se retrouvent aux mains des hommes, Maria se retrouve quand à elle enfermée dans les appartement de la maison bourgeoise où l'Amiral et ses capitaines établissent leurs quartiers. Là où Henry Morgan entreprend de la séduire.



C'est une histoire d'Histoire et d'amour singulier.



C'est un bon livre où se mêle la cruauté et la méthode pirate dans une ville espagnole rapidement mise à sac. Ce n’est pas une longue histoire, mais on apprend un petit bout d'Histoire de l'actuel pays du Panama et de l'aire pirate des Caraïbes. Certains actes sont odieux, mais ils n'ont pas tous été commis par les pirates seuls. Pensons au clergé notamment. Et force est de reconnaître qu'une fois de plus, le "courage des Français" est mit de l'avant. Compte tenu de l'époque et du contexte, je ne me doutais pas de le fin, c'est étonnant!



Un petit livre à découvrir
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Crimes à la librairie

Le but de ce recueil de nouvelles est de nous faire connaître des auteurs de romans policiers québécois. Certaines nouvelles sont excellentes et d'autres laissent à désirer mais il y en a sûrement pour tous les goûts.
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