AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Catherine Ecole-Boivin (70)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les bergers blancs

Catherine Ecole-boivin a une passion pour la "ruralitude" des choses. La France profonde lui parle. Les chemins qui sentent la noisette. Les haies d'aubépines. Les murs de pierre sèche. Les hommes simples et honnêtes, courbant le dos sous le poids des fagots et des ans. Tout cela, c'est l'univers de Catherine Ecole-Boivin.



Dans Les Bergers blancs, elle aborde la première moitié du XXè siècle dans le Cotentin. Un monde sauvage encore. Rural. Où les gens se contentent de peu. Où les croyances jouxtent la foi. Le guérisseur, c'est à la fois celui dont on ne parle qu'à voix basse, et celui chez qui on va souvent sans vouloir être vu.



Léo Jodran est un homme comme cela. De larges mains. Des savoirs ancestraux. Un bon sens paysan dans le meilleur sens du terme. Il recueille un bébé abandonné sur les rochers et promis à une mort certaine. Il l'adopte. La nomme. Lui apprend l'art de soigner et guérir. L'art des simples. Et ainsi va la chronique de Catherine Ecole-Boivin, du début du XXè siècle à la fin de la seconde guerre mondiale. Celle-ci marque la fin du monde des bergers blancs, ces hommes venant de la mer, tatoués d'un symbole qui signe leur appartenance à un groupe spécifique. Ils louent leurs bras quand il le faut. Ils ne se font pas payer les soins qu'ils prodiguent, chacun donne ce qu'il peut ou ce qu'il veut. Don de soi et existence simple. Le bonheur est là, dans la simplicité, dans la frugalité. Ne cherchons pas ailleurs, ce que nous pouvons réaliser de nos mais, semble nous dire Catherine Ecole-Boivin.



Ode à la ruralité. Ode à l'amitié vraie, celle qui ne demande rien en échange. Celle qui permet aux hommes "de bien" de se reconnaître entre eux.



Chronique, ai-je dit... et c'est là -pour moi- que le bât a blessé. Il m'a manqué (pendant plus de la moitié du roman) un fil conducteur, une tension, un quelque chose qui m'aurait poussé en avant. Cette tension vient vers la fin, quand l'autrice aborde les années de guerre, et quand le lecteur entrevoit le drame inévitable qui s'annonce. Les choses sont écriteset il ne sert à rien d'essayer d'aller à leur encontre...



Dans une langue simple, classique, teintée de mots de patois, l'autrice nous raconte la vie, dure, cruelle mais aussi belle et pleine.
Commenter  J’apprécie          50
Mémoires d'un rebouteux breton

Un très vivant et très instructif témoignage. témoignage de la vie d'un rebouteux, mais aussi de la vie dans les campagnes, bretonnes et normandes. De sa jeunesse pauvre où il a travaillé comme un esclave pour un boucher sans vergogne à la tranquille aisance qu'il a acquise au fil des années, grâce à son travail de rebouteux notamment mais aussi son sens des affaires, ce rebouteux anonyme (il a choisi au moment de la publication de retirer son nom et bien lui en a pris) nous étonne et nous charme par sa personnalité entière et son sincère désir de soulager les gens de leurs douleurs, quand on sait que pour un paysan ou une paysanne, rester bloqué du dos ou boiteux, c'est une perte significative de force de travail donc de revenus. J'ai lu très rapidement ce livre, tant la plume alerte de Catherine Ecole Boivin est agréable à lire. Elle, que j'avais découvert avec Paul Bedel, sait admirablement s'effacer pour raconter la vie des gens.
Commenter  J’apprécie          52
Embrasser l'eau et la lumière

Ce roman est un hymne d’amour pour la Bretagne. Chaque mot, chaque phrase nous dévoile un peu cette terre du marais et tout l’amour que ressent cette protagoniste.



Dès les premières pages, j’ai pu constater que l’auteure avait une bien jolie plume. Elle a un style assez singulier et la poésie entoure les mots qui forment ce joli récit. Par contre, pour la petite québécoise en moi, j’ai senti que parfois la lecture n’était pas aisée. J’ai dû prendre mon temps pour lire, mais également relire certains passages.



N’empêche que je me suis laissé charmer par le personnage de Lucille. J’ai senti parfois sa révolte face à ce monde d’hommes et sa volonté d’être encore meilleure pour leur démontrer que malgré le fait qu’elle soit une femme, elle pouvait aussi effectuer le même travail. Elle est si déterminée et courageuse. À aucun moment je n’ai ressenti de doutes.



L’auteure a bien situé l’époque et les aventures de Lucille, lorsqu’elle est à Nantes, nous démontrent à quel point elle est au tout début de l’émancipation de la femme. Il était intéressant d’être témoin de son évolution au sein de cette ville.



Ce ne fut pas une lecture aussi aisée que je me l’étais imaginé au tout début, mais j’ai aimé découvrir cette culture unique ainsi que le métier de salinière. Un récit tout en poésie qui m’a permis de découvrir la Bretagne.


Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
Commenter  J’apprécie          50
La Métallo

Je n'apprécie que moyennement la littérature dite de terroir; ce livre découvert lors d'une table ronde consacré au monde ouvrier dans un salon du livre me semblait en être issu. En effet l'auteure évoque la vie d'une jeune femme dans les années 50 et 60 ouvrière dans une aciérie nantaise. Mais s'il s'agit d'une histoire personnelle - réelle, vécue - l'auteure la transfigure grâce à une plume formidable. Au delà de la vie de Yvonnick le Bihan, c'est le monde du travail dans ces années d'après-guerre qui y est évoqué. Et être une femme métallo est une gageure: interdiction de porter le pantalon, rémunération inférieure (bien sûr) ou encore quolibets quotidiens (avant les posters pornographiques). Il faut assurément une force de caractère pour supporter ces conditions mais pas de misérabilisme! L'héroïne assume cet emploi (proposé après le décès accidentel de son mari). Elle y trouve aussi de la camaraderie, le plaisir du travail bien fait et le sens du collectif. Enrichissant.
Commenter  J’apprécie          50
Mimi Guillam : Cahier de vie d'une institut..

Catherine Ecole-Boivin nous raconte l'istoire, la vie de cette enseignante, amoureuse de son métier et éprise de nouveautés pédagogiques. Un souffle d'air et d'espoir pour tous les enseignants qui se trouvent découragés par les difficultés de ce dur et passionnant métier!
Commenter  J’apprécie          50
Testament d'un paysan en voie de disparition

Ignorant tout de Paul Bedel, qui semble, je l'ai découvert ensuite, avoir eu son moment de gloire avec un premier livre et un film, j'ai fait deux ou trois tours sur moi-même et j'ai plongé dans la lecture.

sur le site de l' éditeur

« Paul Bedel pensait que sa vie n’avait servi à rien, puisqu’il n’a pas de descendance. Depuis quatre ans il est invité à des conférences et a accueilli plus de 7 000 visiteurs chez lui. À 79 ans ce sage nous offre son testament avec humour et clairvoyance. »

Et c'est sans doute ce qui m'a surtout plu en lui, ce bonheur qu'il a à transmettre, lui qui, après deux déconvenues sentimentales, à cause d'un certain amour de sa terre, et de la mer toute proche, si proche qu'on la voit des champs, parce qu'il y avait ses soeurs célibataires aussi, était resté avec elles, gardant les habitudes de culture apprises, sans trop de matériel, comme autrefois, y trouvant une sagesse (« Le vrai silence, comme là avec toi, ça te porte à l'apaisement de solitude, la réflexion donc. T'as la brise légère, elle te souffle sur le corps, tu entends beaucoup de choses dans l'air »), qui se disait « j'allais vieillir seul, sans même apprendre à personne mon métier. » et voilà que :

« ma descendance ce sont les gens qui viennent me dire merci, c'est une grande satisfaction, pas une fierté.

Ta fierté tu l'emmènes avec toi dans le trou, la satisfaction tu 'emmènes avec toi partout dans la vie. »

Au début, une petite gène de ne pas savoir ce qui, dans ce que je lisais, était sa voix, ses mots (malgré ses carnets qu'il évoque à la fin) et au premier chapitre je sentais que cela passait par Catherine Ecole-Boivin, qui, bien que bienveillante et familière de la région, n'est pas exactement de ce monde, assez démuni, même si les mots de patois sont repris abondamment. Mais cela s'oublie vite (et à la fin on a droit à un certain nombre de phrases recopiées des carnets)

Il y a, comme je m'y attendais, un plaidoyer pour ses méthodes (dont je ne suis pas certaine qu'elles puissent être totalement reprise par des jeunes soucieux de payer leur terre et de sortir d'une médiocrité assumée) - refusant de se voir comme « écolo » mais l'étant parfaitement - sans doctrine, avec de belles phrases, la dureté du travail, mais un plaisir presque sensuel.

« Un grain nature sous la dent ça ramollit comme un bonbon ; un grain de l'INRA ça te casse une dent !»

« Si tu abîmes une poignée de terre, c'est comme une cicatrice, tu t'en sors mais ça prend des années pour réparer ».

« Le fumier, tu sais qu'il est bon tellement il sent bon sur tes mains, tu en mangerais mais personne ne viendra te le voler, c'est pratique ».

alors si : « J'suis resté à la traîne du progrès ça pesait lourd parfois » il y a la fierté d'être reconnu et de recevoir des classes et de transmettre.

« Je serais juste content qu'ici des jeunes continuent à cultiver les cailloux ».

Il y a aussi l'habitude de tout faire soi-même, y compris une barrateuse à partir d'un moteur récupéré, parce qu'en vieillissant on n'est plus capable de battre le beurre aussi longtemps et régulièrement qu'il le faudrait.

Et puis il y a, et j'y ai trouvé autant de plaisir que lui, qui le raconte pendant un premier tiers du livre, la mer qui est là à côté et vers laquelle il s'évade pour la pêche à la main, au casier, à la ligne, et ses endroits cachés qu'il tient de son oncle, et « manger la mer », les homards, avec leurs petites pattes et le « goût très prononcé du fond de l'eau,"les poissons, (et les femmes s'occupent des crevettes). Et puis c'est bien puisque « les vents bons pour la terre ne sont pas bons pour la mer » et le contraire.

Et la mer, ses jeux sur les rochers, la pêche la nuit sont si bien dits que j'en étais heureuse avec lui et que c'est pour ces pages que pour moi le livre mérite d'être lu.
Lien : http://brigetoun.blogspot.com
Commenter  J’apprécie          50
Écrivains d'Italie

Il est des ouvrages où le plaisir du lecteur est démultiplié. Habituellement un livre fait pénétrer dans l'univers d'un écrivain à travers une de ses oeuvres. Écrivains d'Italie propose au lecteur quatorze écrivains italiens choisis par quatorze auteurs français à qui Philippe Vilain a demandé ”de décrire un écrivain italien qui a particulièrement marqué leur parcours d'écriture et qui a contribué à nourrir sa pratique et son imaginaire”. Or comme une lecture entraîne souvent une autre lecture, l'envie vient non seulement de lire ou relire l'oeuvre décrite mais aussi les ouvrages de celui où celle dont la plume a su si bien partager sa prédilection. Un effet domino qui offre un vaste choix et une grande variété de styles et d'époques. De Dante à la mystérieuse Elena Ferrante en passant par Pasolini, Primo Levi ou Pirandello, et d'autres encore, plus ou moins connus, avec Pierre Adrian, Mona Azzam, Pierre Vilain et d'autres auteurs français contemporains, confirmés ou novices, l'Italie vient à nous pour un voyage littéraire, amoureux, intimiste, passionné et passionnant. Bravo à Philippe Vilain d'avoir eu l'idée de ce recueil, palette haute en couleurs et belle occasion de découvrir une littérature italienne quelque peu méconnue de notre hexagone. Une réussite.

Commenter  J’apprécie          40
Les bergers blancs

Catherine Ecole-Boivin place cette histoire en Normandie, fin XIXème siècle.

Un berger vaguement ermite recueille une enfant abandonnée aux vagues. Il la prénomme Katica, et l'élève de façon très libre.

Katica se découvre le don de guérir et son "père" va l'y aider.

Ce roman se lit sans peine, mais j'ai trouvé le style très pauvre, et je n'ai pas éprouvé de plaisir à suivre cette histoire, dommage.
Commenter  J’apprécie          40
Paroles d'un paysan

Ce livre est une petite merveille d'humanité, de délicatesse, d'authenticité, de poésie et de bon sens paysan, une expression trop souvent employée péjorativement. Un témoignage joliment illustré de photos, et des propos de Paul Bedel, qui pourraient passer pour des maximes !

Un bel album pour les amoureux de la nature et les nostalgiques d'un temps que les moins de vingt ans...
Commenter  J’apprécie          40
Mimi Guillam : Cahier de vie d'une institut..

une magnifique biographie racontee avec simplicite des joies des peines des rencontres avec la guerre mais aussi la vie avec cette soif de montrer comment apprendre quels que soient les chemins empruntes. Merci a cette avant gardiste de ledycation
Commenter  J’apprécie          40
La Métallo

Certains livres sont particulièrement utiles pour rappeler à nos bons souvenirs que nous sommes l'humanité !



Catherine Ecole-Boivin nous propose d'entrer dans la vie d'une femme, Yvonnick. C'est une femme ordinaire à qui le destin va jouer un drôle de tour. Elle va affronter des événements aussi terribles que durs tout en gardant toujours son incroyable féminité.



Yvonnick va devoir aller à l'usine remplacer son mari qui vient de décéder. Elle est un peu une pionnière en la matière puisqu'il s'agit d'un monde en majorité masculin. Elle va avoir pour objectif de se faire une place, d'arriver à percer dans ce milieu un peu hostile au début. Et puis au fil du récit nous la verrons évoluer que ce soit dans sa carrière professionnelle mais aussi dans sa vie personnelle. C'est une femme qui n'a jamais été épargnée par les drames mais elle a su les affronter.



L'histoire ne se déroule pas à notre époque, où on peut penser que la femme a gagné une place plus respectée dans notre société, non ! Le récit est situé des années 60 à 80 et la femme avait encore un vaste chantier devant elle pour gagner en égalité.



J'ai parfois du mal à lire les récits de vie jusqu'au bout parce que parfois je perds l'intérêt, soit c'est lié à la personne dont il est question soit parce que l'écriture n'arrive pas à me happer.



Si j'ai choisi de lire Catherine Ecole-Boivin c'est parce que je connais la texture de ses écrits. Ils sont brillants et passionnants.



J'ai été surprise de me voir accrocher autant à Yvonnick. C'est une femme qui n'est pas féministe spécialement, elle a juste su comment faire naturellement pour montrer qu'elle valait autant qu'un homme et qu'elle pouvait assurer dans la vie.



Je suis admirative de son parcours car il démontre que souvent les limites que nous nous fixons sont parfois guidées par nos peurs et Yvonnick nous prouve qu'elles sont toutes franchissables.



La lecture de ce roman est un moment très agréable que vous pouvez prévoir à n'importe quel moment. Il est percutant et particulièrement bien écrit pour vous donner l'impression d'être face à Yvonnick et que sa vie déroule sous vos yeux sans efforts à fournir. Au travers des yeux de son auteure, Yvonnick passionnera par sa spontanéité, son courage, son optimisme, son naturel.



C'est une héroïne du quotidien qui prouve que ce qui compte dans la vie c'est d'avoir du cœur, tout le reste est somme toute futile !



Certains livres marquent car ils sont ancrés dans le réel et qu'ils rendent compte de ce qu'est la vie.



J'ai besoin de lire pour me détendre et pour rêver mais j'ai aussi besoin qu'on me dise, qu'on me transmette, une culture, une histoire, l'amour de notre prochain, la connaissance de mon pays et surtout de ceux qui le façonne. C'est tout ce que je retrouve dans les ouvrages de Catherine et c'est pour cela que je m'y attache particulièrement.



C'est surement pour toutes ces qualités, entre autres, que Catherine Ecole-Boivin a reçu le Prix Ouest lors du Printemps du livre à Montaigu en avril 2019 !
Lien : http://leslecturesdelailai.b..
Commenter  J’apprécie          30
Testament d'un paysan en voie de disparition

En regardant la couverture du livre, j'ai l'impression de voir mon grand-père.

Paul raconte sa vie de modeste paysan, au sens noble du terme. Il parle très bien de "sa " terre, qu'il préserve pour ceux qui arriveront après lui.

C'est un sage. Il incarne le bon sens, le développement durable, le respect de l'environnement.

C'est un ambassadeur de son pays qui est le bout du Cotentin.

Lorsque j'ai terminé ce livre, j'ai eu envie de rencontrer ce bonhomme. En allant sur le net, je me suis aperçu que beaucoup d'autres avant moi avaient eu la même envie.
Commenter  J’apprécie          30
Enfuir l'hiver

Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/06/enfuir-lhiver-ecrit-par-catherine-ecole.html#more



Extrait de mon avis: Enfuir l'hiver est ma toute première lecture de Catherine Ecole-Boivin. J'ai eu la chance de rencontrer cette auteure à deux reprises lors de deux salons différents et je peux vous dire que c'est une femme vraiment sympathique et pétillante. Du coup, je partais assez confiante pour cette lecture puisque je me disais que des romans écrits par ce genre de personne ne pouvaient être qu'attrayants, vifs et plaisants.

Bon, je ne vais pas vous cacher que j'ai été assez surprise, car je n'ai pas tout à fait trouvé ce à quoi je m'attendais dans ce livre. Le résumé est fluide et prometteur, il donne l'impression que l'on va rentrer avec facilité dans l'histoire, ce qui n'a pas été le cas pour moi. J'ai mis du temps à me sentir à l'aise avec ce roman, je dirais qu'il m'a fallu une bonne cinquantaine de pages avant de m'imprégner de l'histoire et des personnages, l'ensemble est tellement singulier... Ce qui m'a rattrapée, c'est le drame qui tourne autour d'une enfant, cette fillette qui est surnommée La chose. Elle a ses propres passages en italique et c'est dans ces moments de lecture que je me suis sentie le plus submergée.

En fait, Enfuir l'hiver est un roman à deux voix, c'est vraiment intéressant parce que ça lui donne du rythme, surtout qu'il y a peu de dialogue. J'ai particulièrement aimé les descriptions faites par Catherine Ecole-Boivin, elles sont assez poussées et précises ce qui fait que nous n'avons aucun mal à imaginer les lieux. J'ai aimé également le côté mystique.[...]



Pour lire la suite, rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..
Commenter  J’apprécie          30
Jeanne des falaises



La vie de Jeanne, née en 1912 à Jobourg, une commune de la Hague dans le Cotentin.

Un destin de femme qui ne laissera personne indifférent.

Un amour contrarié entre cette jeune femme et celui qu'elle aime, Germain.

J'avoue avoir été révoltée par le pouvoir exercé par les parents sur leurs enfants pour décider à leur place de leurs faits et gestes, de leurs pensées, de leur métier, en bref de leur destin. [/J'ai trouvé la mère de Jeanne particulièrement égoïste en lui gâchant sa vie pour pouvoir la garder près d'elle et éloigner tous ses "prétendants". Lui interdire le bonheur, l'amour et aussi d'avoir des enfants.]

Je me dis.... que de vies gâchées! Une vie nous n'en avons qu'une seule. Elle est si courte aussi. Alors je suis colère en ayant terminé ce récit et j'ai sombré dans la mélancolie. Je me demande comment j'aurais réagi à la place de Jeanne tout en sachant qu'il faut se mettre à sa place, dans le contexte de son époque.

Jeanne et un de ses frères n'ayant pu se marier ont essayé de se rebeller à leur façon. Il n'empêche qu'à cette époque les parents ressortaient toujours "gagnants" et c'est ce qui m'a profondément révoltée.



Commenter  J’apprécie          30
Jeanne de Jobourg, paroles d'une paysanne d..

Quel plaisir que de découvrir des valeurs, des vraies !

Jeanne est une de nos ancêtres vivant au début du XXè siècle. L'auteure, originaire de La Hague, nous retranscrit page après page, les pensées et les sentiments de Jeanne. Elle parle aussi bien du bouillon de poule que de l'hygiène, de l'amitié, des tabous, des métiers que de l'arrivée de la centrale nucléaire dans leur modeste campagne. Après avoir lu ce témoignage, on peut se demander si la vie évolue de façon positive ou pas...
Commenter  J’apprécie          30
Le petit bonnet de laine rouge

J'ai découvert la Collection Terres de France il y a peu. Comme son nom l'indique, elle est consacrée aux auteurs français et chaque ouvrage se concentre sur une région particulière de notre pays.



Le petit bonnet de laine rouge se déroule essentiellement en Normandie, une région où j'aimerais me rendre un jour. On s'intéresse à Margriette, une petite fille un peu garçon manqué qui aspire à reprendre l'exploitation familiale, qu'importe le fait qu'elle ne sera jamais un homme, elle est forte et déterminée. Hélas, c'est une fillette qui vivra bien des traumatismes et dont la vie ne commencera pas très bien. Entre seconde guerre mondiale, guerre d'Algérie et les rudes conditions de travail, son quotidien n'est pas facile.



On s'attache vite à Margriette et aux personnages qui l'entourent. J'ai aimé la suivre sur une vingtaine d'années, on ne peut qu'espérer que le lendemain sera un jour meilleur pour elle. Le roman est plein de secrets et de surprises. La fin était très inattendue pour ma part, et elle m'a vraiment plu !



Je suis ravie d'avoir lu un livre de cette collection, il est très bien écrit, très touchant et donne envie de voyager dans son propre pays. J'en lirai d'autres avec grand plaisir !
Lien : http://x-livres-passion-x.sk..
Commenter  J’apprécie          30
L'enfant-loup de Blanche

Un livre qui se dévore, on se retrouve avec de dures vérités entre les dents et d'intenses émotions sous le palais. Une écriture rapide qui ne laisse peu de temps à la déglutition.
Commenter  J’apprécie          30
Testament d'un paysan en voie de disparition

Paul Bedel, soixante seize ans, paysan depuis toujours dans le Cotentin qu'il n'a jamais quitté. Agriculteur, éleveur et même pêcheur, l'homme nous raconte ses souvenirs se sentant peu concerné par le monde d'aujourd'hui et cette société de consommation qu'il a du mal à comprendre.

Un peu déçue par cet ouvrage où l'aspect un peu thématique m'a gêné et m'a freiné dans ma lecture. Les souvenirs sont plus ou moins rangés et de ce fait, j'ai ressenti parfois un effet de liste. Cependant, il y a des réflexions intéressantes sur le sens de la vie.
Commenter  J’apprécie          30
Testament d'un paysan en voie de disparition

Un livre de sagesse paysanne proche de la nature et des plaisirs simples, amoureux de sa terre et de la pêche en bord de mer. Un roman du terroir et des plaisirs authentiques de la nourriture bio sans pesticide et fier de ses vaches qui mangent des fleurs il nous livre plein de justes réflexions sur la vie
Commenter  J’apprécie          30
Embrasser l'eau et la lumière

Lucille passe son enfance dans les marais salants.

La vieille Agnès lui enseigne tout son savoir.

Extirper le sel de la terre est sa passion, mais son père refuse de la faire travailler avec lui et l'envoie à Nantes où elle passera son adolescence.

C'est vraiment l'historie d'une passion, une passion qui colle aux tripes.

Après des années en ville, Lucille reviendra dans ses chers marais.

La première partie nous enseigne tout sur le dur métier de saunier.

L'écriture est belle et souvent poétique.

La découverte de la vie en ville est très réaliste.

Une belle histoire que celle de Lucille.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Catherine Ecole-Boivin (278)Voir plus

Quiz Voir plus

Fairy Tail

Quelle est la magie de Lucy?

elle fait des poupées
constellationiste
joueuse de flûte
on ne sait pas

6 questions
144 lecteurs ont répondu
Thème : Fairy Tail, tome 1 de Hiro MashimaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}