Livre lu dans le cadre de l'opération Masse Critique
Catherine Millet nous parle de son enfance à Bois Colombes, dans les années 50. Elle évoque ses parents, qui ne s'entendaient pas, la grand mère qui vivait avec eux, l'arrivée du frère, l'exiguité de l'appartement.
Ce livre me laisse une impression mitigée, mais certains passages sont vraiment intéressants. Catherine Millet nous montre qu'assez jeune elle se voyait comme quelqu'un de différent, d'original. Elle évoque aussi son envie d'écrire.
Commenter  J’apprécie         10
Lu assez rapidement en survolant des passages...la chair est là, monotonie des corps qui s enchevêtrent à n en plus finir page apres page...Le ton n'est pas froid mais il est sans passion et sans grande,saveur, il ne se veut pas transgressif et provocateur et ne l est pas...anatomie du plaisir peut être ?
Le sexe comme sujet sans sujet, ou est "je", qui est "je" dans ce texte ? Il se cache et se perd dans l infinie perspective des corps à tous les stades de l excitation d une vague extase.
Ne rien inventer, decrire sans fard et sans psychologisme...
Bref, la chair jouit parfois ou même souvent...mais elle est triste
Commenter  J’apprécie         00
Il y a d'excellentes critiques et bien meilleures que celle que je pourrai faire.
Je rajouterai simplement car je viens de le relire que je n'avais pas mesuré à quel point certains passages sont certes crus mais surtout d'un comique extraordinaire
Et la qualité d'écriture magnifique
C'est le Proust de la littérature pornographique !!!!!
Et quel plaisir de lire une autrice qui s'assume et ne va pas chercher des justifications psychiques voire psychanalytiques pour vivre sa sexualité...
C'est autre chose que le pipi caca d'Ernaux et de dizaines d'écrivaines françaises qui découvrent le sexe à la ménopause... Elles appellent cela la passion...
Courageuse en plus C.M ..car elle au moins elle pense à ses enfants... puisqu'elle en a pas .
Commenter  J’apprécie         00
D.H. Lawrence, à cause de sa figure de mauvais coucheur, à cause de l'extraordinaire sensibilité de son écriture androgyne a donné envie à Catherine Millet de lui consacrer un essai. Pour elle, l’écrivain maudit (et encensé après sa mort) est un des premiers a avoir parlé ouvertement de la jouissance féminine et de l’aspiration des femmes à vivre pleinement leur sexualité et leur liberté. Catherine Millet se déclare notamment stupéfaite par ce qu'écrivit Henry Miller (dans son livre "touffu" sur D.H.L., sorti en 1980 mais qu'il mit près de... cinquante ans à rédiger. Il il y note qu'on ne peut être qu’abasourdi par la violence des antagonismes et par la haine de la femme dont il fait preuve. Elle relève entre autres que D.H.L. ne trouvait pas grâce aux yeux de l'écrivaine et féministe américaine Kate Millctt. Un essai qui remet plusieurs points sur les i !
Commenter  J’apprécie         00
Courageuse catherine M ; de se mettre à nu devant toute la France .
J'ai donc aimé , cela m'a aussi rappelé des souvenirs de certaines nuits fauves ...
Commenter  J’apprécie         00
Un livre que je n'ai pas terminé, j'ai du en lire la moitié environ. Certains passages sont intéressants, mais dans l'ensemble j'ai trouvé que je tournais un peu en rond. Certes il s'agit d'un témoignage et non d'un roman, mais je m'attendais davantage à une ligne progressive.
L'auteur parle vrai, sans pour autant être vulgaire, (c'est du moins mon ressenti) et j'ai trouvé cette façon de parler pas déplaisante.
Pour moi, c'est le genre de livre qui peut être sympa si on en lit un extrait, de temps à autre, mais pas à lire d'un traite.
Je reste sur un avis mitigé...
Commenter  J’apprécie         00