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Critiques de Catherine Millet (97)
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Une enfance de rêve

Catherine Millet est une femme d'exception, qui semble avoir réussi sa vie et qui n'a pas froid aux yeux. J'ai connu sa prose dans ses livres "scandaleux" comme celui où elle évoque sans vergogne ses multiples aventures sexuelles. Il faut qu'elle soit forte (et narcissique) pour écrire un tel livre.

Dans "Une enfance de rêve", ce n'est pas du tout la même ambiance. Certes, l'auteure est toujours aussi franche. Mais on ne trouve rien de croustillant dans cette collection de souvenirs. Il y a une bonne raison à cela: sa famille, petite-bourgeoise, était peu fortunée et surtout déchirée. Son père et sa mère ne s'entendaient absolument plus, leurs disputes violentes étaient fréquentes, sous le regard de la grand-mère. La petite Catherine a vite compris que sa (médiocre) famille sortait de l'ordinaire et qu'il lui fallait assumer cet écart par rapport à la norme. Elle a grandi à côté d'un frère instable. Elle s'est éveillée à la vie, a découvert la lecture, puis l'écriture. Elle a entretenu une relation avec Dieu. Cela ne l'a pas empêchée pas de se livrer à la masturbation… A la fin du livre, qui ressemble à un sinistre épilogue, Catherine Millet indique le devenir des personnages qui ont peuplé sa jeunesse.

Le mérite de ce long témoignage est de décrire tous les aspects de l'enfance, telle que l'auteure l'a vécue puis revisitée dans sa psychanalyse. Elle ne passe rien sous silence, elle n'hésite pas à évoquer des faits et des états d'âme que je trouve très banals. C'est pourquoi je me suis ennuyé en lisant certains passages. J'aurais préféré lire un livre plus bref et - sans être scandaleux - plus percutant peut-être.
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La Vie sexuelle de Catherine M., précédé de

Lu assez rapidement en survolant des passages...la chair est là, monotonie des corps qui s enchevêtrent à n en plus finir page apres page...Le ton n'est pas froid mais il est sans passion et sans grande,saveur, il ne se veut pas transgressif et provocateur et ne l est pas...anatomie du plaisir peut être ?

Le sexe comme sujet sans sujet, ou est "je", qui est "je" dans ce texte ? Il se cache et se perd dans l infinie perspective des corps à tous les stades de l excitation d une vague extase.

Ne rien inventer, decrire sans fard et sans psychologisme...

Bref, la chair jouit parfois ou même souvent...mais elle est triste

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La Vie sexuelle de Catherine M., précédé de

La vie sexuelle de Catherine M. /Catherine Millet

En 233 pages, l’auteure nous livre pêle-mêle la multitude d’aventures sexuelles qu’elle a connues, sous forme d’autoportraits que ce soit en chambre, en voiture, au Bois ou Porte Dauphine, à deux, à trois ou plus, beaucoup plus ! Un récit pornographique totalement débridé sans concession, froid presque scientifique et chirurgical et finalement sans beaucoup d’intérêt. Une fois le premier chapitre lu, on continue dans la banalité avec des scènes répétitives qui nous plonge peu à peu dans l’ennui. On se demande si le plaisir existe ! La quantité ne fait pas la qualité !! Trop mécanique, obsessionnel et sans imagination : pas de sentiment, pas de désir ! La distanciation que met l’auteure en narrant ses ébats fait penser à un compte rendu de psychanalyse. Aucun interdit, aucune inhibition chez Catherine. Distanciation telle qu’elle avoue qu’écrire un livre à la première personne relègue celle-ci au rang de troisième personne. Plus elle détaille son corps et ses actes, plus elle se détache d’elle-même. Soit !

Le ton est donné dès le premier chapitre où le nombre seul compte : « Finalement, je ne me sentais à l’aise que lorsque j’avais quitté ma robe ou mon pantalon ! » et où la banalité de la phrase se fait déjà jour. N’allez surtout pas chercher de la littérature : il n’y en a pas. On ne peut pas dire que ce soit mal écrit, mais c’est un compte rendu froid et circonstancié. Souvent de simples descriptions anatomiques. Nourrie de fantasmes salaces dès l’adolescence, l’auteure met à jour avec audace une libido totalement débridée, une obsession copulatrice et un prosélytisme qui selon elle relèvent d’un ludisme juvénile. Tout en annonçant qu’elle n’a jamais appartenu à la catégorie des femmes qui recherchent l’aventure, elle n’en a pas moins le goût des rendez-vous par téléphone avec des inconnus. Pour elle curieusement, avoir des relations sexuelles et éprouver du désir sont deux activités séparées.

S’agit-il d’une forme de thérapie quand on relate sans aucune subjectivité les relations les plus intimes d’un corps qui passe de mains en mains, quand on s’expose ainsi au monde, quand on s’exhibe sans aucun voile telle une machine sexuelle offerte à toutes les perversités ? Sans doute une auto-psychanalyse.

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La Vie sexuelle de Catherine M., précédé de

La vie sexuelle de Catherine M. – Catherine Millet



Dérangeant !



Je n’ai jamais lu un livre qui me dérange à ce point. Ce récit a d’ailleurs lors de sa parution surpris le monde entier. Catherine Millet décrit ses expériences sexuelles érotiques sous une forme littéraire que vous ne penseriez même pas.



J’ai noté que ses expériences sont nées lors de multiples contraintes (un travail accaparant et anxiogène, un fatum marqué par manque d’argent, et, plus entravant que tout, la pelote des conflits familiaux et relationnels).



Une femme qui a besoin d’affection sans éprouver le besoin de bâtir, sur la base de relations sexuelles, des histoires d’amour, occasionne bien des dommages.



650 000 exemplaires en France ont été vendus. Prix Sade 2001. Et je parierai qu’un bon nombre d’hommes l’ont acheté pour savoir s’ils n’étaient pas cités dans l’ouvrage.

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Les commencements

Quatrième de couverture, un résumé engageant, Catherine Millet adolescente est attirée par un groupe de lycéens, ils réfléchissent à une revue de poésie. Ce sera le début de sa carrière littéraire avec une bifurcation rapide vers le monde des arts et et plus particulièrement celui des galeries.



L’histoire d’un commencement est toujours et à priori intéressante, mais là une impression s’impose rapidement, celle que Catherine Millet écrit surtout pour elle même et pour un microcosme, désolé les adjectifs mondain hermétique et élitiste me viennent à l’esprit, microcosme d’un entre soi où, y a t il une place pour nous ?, je ne sais pas.



Négatif, je dirais volontiers sans aller jusqu’au mépris qu’une autre impression de condescendance tinte à ma lecture, mais bon, complexe peut être d’un néophyte qui s’est fourvoyé en terre inconnue.



Pourtant car il y a un pourtant, quelques phrases sur la figuration narrative, un courant pictural, Fromanger, Monory, Klasen et consort, aurait pu m’intéresser mais Catherine Millet étant plus adepte du catalogue noms lieux et autres inconnus au bataillon, que d’explications descriptions ressentis et autres pesanteurs, je reste sur ma faim.



Dommage donc qu’un tel sujet n’ai pas été plus exploité afin de mieux faire découvrir au lecteur un monde qui n’est pas le sien.



Faut il rester sur de réserve ou être dans le partage, pour certaines personnes, le partage, connaissent pas.



Lecture intéressante donc si on arrive à entrer dans le livre sans clés.



Désolé, j’aime à écrire une critique sur une page mais là je peine un peu.



Tu connais Catherine Millet ?



Non, sauf un livre où elle décrivait en long et en large sa vie sexuelle. Gros succès.



Ah bon.



Commencements.



Futur gros succès ?



Ce n’est probablement pas le souci de l’auteur.
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Les commencements

Catherine Millet vient de pondre son plus beau livre : les Mémoires d'une jeune fille délurée, dans les années 1960.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Les commencements

Commencements - Catherine Millet



Ce livre est un récit et comme le souligne la 4e de couverture, un récit d’une éducation sentimentale, également sexuelle et de formation intellectuelle.



Pour moi, il existe deux récits : celui qui apporte aux lecteurs par son contenu, une expérience qui peut lui servir, ou un récit plus confidentiel qui va rester le témoin pour la famille ou ami(e)s proche.



C’est dans cette seconde pensée que je classerai ce récit. L’écriture autobiographique et soignée des lieux et noms qui ont formé Catherine Millet n’apporte pas d’intérêt. On retrouve quelques lignes, comme une promo de son livre à succès de 2001.



J’ai par conséquent noté son livre à lire qui a reçu le prix Sade en 2001 pour « La Vie sexuelle de Catherine M. »
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La Vie sexuelle de Catherine M., précédé de

Il y a d'excellentes critiques et bien meilleures que celle que je pourrai faire.

Je rajouterai simplement car je viens de le relire que je n'avais pas mesuré à quel point certains passages sont certes crus mais surtout d'un comique extraordinaire

Et la qualité d'écriture magnifique

C'est le Proust de la littérature pornographique !!!!!

Et quel plaisir de lire une autrice qui s'assume et ne va pas chercher des justifications psychiques voire psychanalytiques pour vivre sa sexualité...

C'est autre chose que le pipi caca d'Ernaux et de dizaines d'écrivaines françaises qui découvrent le sexe à la ménopause... Elles appellent cela la passion...

Courageuse en plus C.M ..car elle au moins elle pense à ses enfants... puisqu'elle en a pas .
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Les commencements

Catherine Millet nous raconte ses commencements qui sont aussi ceux de l’art moderne et de l’art contemporain.

Dans une langue impeccable et précise elle nous explique comment de très jeunes gens, plutôt incultes, mais aussi très culottés, se sont emparé de leur liberté pour oser créer ou donner à voir et mettre en avant des œuvres que la bien-pensance de l’époque ne voulait pas appeler « œuvre d’art ».

La jeune fille qu’elle était, plutôt passive et pleine de doute sur elle-même, mais aussi confiante dans la vie, devient, sans plan de carrière, une critique d’art avertie qui fait autorité auprès des artistes et des amateurs d’art.

Catherine Millet mesure le chemin parcouru et en tire un enseignement plein d’humilité et de bienveillance, notamment sur les jeunes adultes.

Leur superficialité et leur désinvolture leur permettent de faire face aux tourments qui les travaillent en profondeur.

Elles leur font défendre avec conviction des causes importantes dont ils ne peuvent mesurer ni les

enjeux ni les conséquences (conséquences dont d’ailleurs ils ne veulent pas s’encombrer).

Les jeunes adultes « maintiennent en eux ces tiraillements, s’autorisent des volte-face mal argumentées et s’épanouissent pleinement dans ces contradictions qui traduisent l’ouverture à la vérité complexe du monde(…) »

Et je trouve cette bienveillance, et cette humilité aussi, terriblement rafraîchissantes et tellement loin des « c’était mieux avant » qu’on nous sert à tout bout champ, qu’elles en sont revigorantes.



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Les commencements

L’écrivaine et critique d’art poursuit son œuvre autobiographique avec « Commencements », qui retrace ses débuts dans le monde des galeries d’art et du libertinage : bouleversante naissance.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La Vie sexuelle de Catherine M., précédé de

Woody Allen a réalisé en 1972 le film : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander. Eh bien, en lisant ce livre, pas besoin de demander, vous en saurez encore davantage !

Vous saurez tout, tout sur le zizi .... et plus encore.

Plus encore, car en prime vous aurez un panorama complet de la géographie des folles nuits parisiennes et des lieux qu'il vous faut fréquenter si vous désirez vous encanailler.



Non, ce n'est pas pornographique et pas toujours érotique, même si certains passages sont particulièrement émoustillants. C'est surtout clinique avec une description très précise des ébats, des partouzes et de la meilleure façon de les organiser.



Mais ne vous méprenez pas, il ne s'agit absolument pas d'un traité sur la sexualité. Ici, point de vaines considérations psychologiques et psychanalytiques. Non.

C'est le récit cru et nu de la vie sexuelle de Catherine M., au demeurant timide et réservée, selon ses dires, qui se raconte avec une franchise brutale, mais jamais vulgaire, et avec un style certain ; on demeure ébahi par cette individualité totalement désinhibée, qui s'accouple spontanément avec qui voudra, les partenaires n'étant que des objets de plaisir voués à accomplir des performances sexuelles hors norme.





En fait, la sexualité, c'est très simple, en tous cas pour Catherine M. qui associe l'amour physique à une conquête de l'espace et affirme :"mes expériences sexuelles sont indissociables du besoin de prendre l'air".



Voilà qui clarifie et démystifie définitivement la sexualité !

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Jour de souffrance

Parfois la médiathèque refait surgir des DVD du passé. J’ai écouté attirée par le titre en espérant passer à autre chose que des histoires sexuelles. Il y en a mais qui n’apportent rien à mes attentes sur le thème de la souffrance. Pas d’empathie, pas d’intérêt, j’ai juste découvert une femme qui a eu un beau parcours pro dans le domaine de l’art et j’ai entendu des idées personnelles sur l’introspection pleines de bon sens. Très bien lu par Marie-Christine Letort.
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La Vie sexuelle de Catherine M., précédé de

Catherine Millet a écrit soi-disant un récit autobiographique alors qu'il s'est avéré, dès les premières pages, que j'étais clairement en train de lire un roman pornographique. L'impression ne m'a pas quittée tout au long de l'ouvrage et s'est même raffermie à la toute fin, au dernier chapitre, le plus explicite, intitulé « Détails ».



L'autrice, critique d'art à Paris, publie cette petite bombe en 2001 pour se faire connaître du grand public. À mon avis, si cet ouvrage devient, de quelque manière que ce soit, intéressant, ce n'est pas autrement – malgré ce que voudrait son auteure - qu'en étant divertissant. En effet, il m'a semblé assez drôle de suivre la protagoniste, une femme du monde cultivée qui se livre à toutes sortes de jeux et de partouzes, soi-disant librement alors qu'il faut la suivre, à défaut d'un ordre chronologique dans son récit, à travers ses innombrables justifications et réflexions qui la placent sans cesse en contradiction. Il est drôle de voir à quel point elle se sent dans l'obligation d'élever, de défendre constamment son ouvrage notamment en truffant sa narration de théories de psychanalyse et de grandes réflexions. Sorte de pudeur même si elle s'assume totalement, tandis que l'une de ses inspirations, Dominique Aury, à qui on attribue Histoire d'O, a signé sous un pseudonyme et a pris la peine de romancer.



D'un point de vue critique, ce stratagème est agréable, et il rend presque l'héroïne sympathique. Nul doute que la Millet écrit bien et qu'elle demeure, dans son milieu, même après cette histoire, une intellectuelle qui se respecte. En revanche, elle se défend moins bien j'imagine pour le grand public, qui n'achète pas cette idée qu'elle essaie d'instituer dans son introduction, selon laquelle elle n'écrirait pas de la littérature érotique ou enfin à caractère sexuel mais bien une sorte de traité philosophique qui aurait pour mission d'affranchir hommes et femmes, faire avancer les moeurs et qui (le grand public) sait peut-être moins apprécier sa névrose.



Elle-même prétend, d'ailleurs, avec sa prose « spéculaire », ne pas parvenir ni tenter de provoquer de sensation ou d'excitation chez son lecteur. Sa manière de tout révéler avec exactitude et sans tabou des scènes torrides qu'elle a vécues jusque dans le menu détail appartient à l'art et est censée, selon elle, laisser froid un lecteur qu'elle suppose fait en bois, et qui s'intéresse, voyons, à ce qu'elle raconte dans un tout autre but et pour une autre raison que d'en arriver à ce plaisir inférieur des sens dont elle nous partage, de façon finalement si naïve et étrange, l'étendue et de son expérience et de sa connaissance.



Bref, je me suis demandée si Catherine Millet, dans la vie sexuelle de Catherine M., était réellement édifiante, et si oui, comment, et je n'ai toujours pas trouvé de réponse satisfaisante. D'une part, elle ne m'apparaît pas du tout en phase avec le progrès du féminisme, elle qui, en se laissant piller par des hommes incapables de tenir leurs braguettes fermées, que ce soit au Bois ou à la porte Saint-Cloud, devient objet totalement soumis au patriarcat dominant. D'autre part, elle éprouve tant de plaisir à décrire les sensations, les techniques et les positions qu'il est impossible, pendant cette lecture, de ne pas se sentir incitée à passer à l'acte sexuel plutôt que d'y réfléchir, voire de commencer à le faire, justement, sans réfléchir.



Dans tous les cas, si ce n'est pas dans le scandale bourgeois, Catherine Millet laisse son lecteur pantois.
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La Vie sexuelle de Catherine M., précédé de

Tu aimes les livres torrides carrément chauds bouillants mais très intellos aussi et tu n'as pas froid aux yeux, ce livre est fait pour toi !

Catherine M. nous parle sans tabou de sa vie sexuelle, cependant elle nous fait cette confidence choc : " Jusqu'à ce que naisse l'idée de ce livre, je n'ai jamais trop réfléchi sur ma sexualité"...

Puis ça monte crescendo, Catherine est une femme totalement dépourvue d'inhibition : " On se croit dans une pièce close jusqu'à ce qu'une paroi coulisse découvrant une enfilade d'autres pièces, et si l'on avance, d'autres parois s'ouvrent et se referment et si les pièces sont nombreuses, les manières de passer de l'une à l'autre sont incalculables " . Cette montée progressive du plaisir provoque une tension sexuelle insoutenable : " Le temps se condense sur une surface all over et comme Pollock peignant, était dans sa toile j'étais, moi écrivant, dans le livre ". On n'en peut plus, c'est dingue, arrête Catherine. Mais non elle continue toujours plus fort : "Après m'être promené dans le parc avec mon amant, nous nous sommes assis côte à côte au bord d’une pelouse". C'en est trop, cette fois ci on grimpe carrément aux rideaux !

Enfin Catherine M. de conclure : " Les fantasmes sexuels sont bien trop personnels pour qu'on puisse vraiment les partager " ... Zut alors !

Un livre extrême sur la vie sexuelle d'une femme sans aucun interdit, un bouquin qui vous enverra directement au septième ciel intello.

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La Vie sexuelle de Catherine M., précédé de

Lu il y a pas mal d années.



Alors, évidemment, ça se lit vite.

Par contre, rapidement il n en reste rien.



Je n ai pas compris l intérêt de cette écriture, sauf à considérer que l exhibition de l'obscénité qui aurait dû rester la vie privée de cette femme fait partie intégrante de la dite sexualité. Dans ce cas, les amateurs du genre hurleront à l art.
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La vie sexuelle de Catherine M.

Bon, j'arrête au bout d'une cinquantaine de pages. Sentiment de perdre mon temps. Cette litanie de débauches sexuelles m'ennuie et je n'y vois aucun intérêt. Le sexe peut mener à beaucoup de choses mais parfois à rien.
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La prostitution.Théorie, pratique, illustration

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Aimer Lawrence

D.H. Lawrence, à cause de sa figure de mauvais coucheur, à cause de l'extraordinaire sensibilité de son écriture androgyne a donné envie à Catherine Millet de lui consacrer un essai. Pour elle, l’écrivain maudit (et encensé après sa mort) est un des premiers a avoir parlé ouvertement de la jouissance féminine et de l’aspiration des femmes à vivre pleinement leur sexualité et leur liberté. Catherine Millet se déclare notamment stupéfaite par ce qu'écrivit Henry Miller (dans son livre "touffu" sur D.H.L., sorti en 1980 mais qu'il mit près de... cinquante ans à rédiger. Il il y note qu'on ne peut être qu’abasourdi par la violence des antagonismes et par la haine de la femme dont il fait preuve. Elle relève entre autres que D.H.L. ne trouvait pas grâce aux yeux de l'écrivaine et féministe américaine Kate Millctt. Un essai qui remet plusieurs points sur les i !
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La vie sexuelle de Catherine M.

Un livre que j'ai apprécié du début jusqu’à la fin.

C'est une autobiographie qui plaira surtout aux gens intéressés par une vision de la sexualité chez une femme, et qui décevra ceux qui s'attendent à lire de l'érotisme.

Ce fut mon cas, au début, mais je me suis pourtant vite pris de curiosité pour cette femme avec une vision si simple du cul.

Ce livre est facile à lire, et c'est agréable, il est à l'image qu'a l'auteure d'aborder le sexe : sans fioritures.
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La vie sexuelle de Catherine M.

Cette mise à nue d’une sexualité réelle ou fantasmée, ou sans doute un mélange des deux, ne manque pas de courage. Certes, elle peut choquer par sa crudité, mais, on a tout de même l’impression qu’elle est honnête, et cela est important ! Catherine Millet ose, ce qui pouvait être considéré comme un tabou, tout peut-être pensé ou vécu, mais raconté, écrit, quel scandale ! Elle propose un point de vue, le sien, dans un domaine, où la retenue est la règle et le témoignage l’exception. L’aspect quasi documentaire de cette sexualité informe de ce qui peut-être vécu ou fantasmé par une partie (sans doute minoritaire, mais peut-être pas ?) de la gent féminine.
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