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Critiques de Céline Minard (457)
Plasmas

Très contente de retrouver Céline Minard, j'ai dû abandonner ma lecture. Les premières nouvelles qui recréent un monde futuriste, acrobatique, scientifique m'ont paru incompréhensibles. Comme d'habitude, l'autrice ne laisse rien au hasard mais cet univers m'est étranger.

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Faillir être flingué

Finalement, je n'ai lu que très peu de western en roman. Genre très visuel plutôt réservé aux films et aux BDs...

C'est donc avec plaisir que j'ai abordé ce livre, porté par une critique élogieuse, une auteure reconnue et un résumé séduisant.

Le style est abordable, l'écriture soignée et le découpage assez dynamique. La découverte des différents personnages nécessitent une lecture attentive pour ne pas se perdre rapidement.

Deux qualités indéniables: le réalisme froid et brutal, et la place très intéressante de la culture indienne, finalement plus incluse qu'on ne pouvait le croire avec les villages des colons occidentaux. Un mélange pour le meilleur, parfois, mais aussi pour le pire, quand la violence se déchaine...

En tout cas, une approche originale et intelligente de cette période particulière de l'histoire américaine, avec une intrigue agréable et des personnages forts et travaillés.

J'ai trouvé la première partie et le final enlevés et percutants, alors que le milieu du livre m'avait un peu lassé...
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Plasmas

10 nouvelles SF pour réinventer le monde. Sur Terre, sous la mer, dans les arbres ou dans l'espace, des humains survivent à l'apocalypse climatique en mutant, en se métamorphosant, en interagissant avec d'autres formes du vivant, évoluant parfois même vers une autre espèce. Il y est question d'adaptation physique, de réinvention mentale, de changement de paradigme émotionnel. Cette approche de la transformation et de l'altération se retrouve aussi au niveau du style. La langue virevolte, la poésie s'enchâsse dans la hard sf, le vocabulaire de la botanique côtoie des termes inventées. Tous les mots y sont les bienvenus – y compris les références à la pop culture – pour créer un langage nouveau, cohérent, qui ne ressemble jamais à un patchwork. Tout est effervescent, impalpable, déconcertant, puisqu'il ne s'agit plus de notre monde, ni de nous-même, mais d'un après différent, où la nature de la vie a changé, où le capitalisme a disparu, où la politique et le concept même de société ne font plus sens. Plasmas de Céline Minard s'inscrit dans une filiation avec Vermilion Sands de J. G. Ballard et Aucun souvenir assez solide d'Alain Damasio. Son approche volontairement opaque et déroutante contribue à en faire un de ses rares textes capables d'inventer des futurs possibles, où il ne reste aucune trace du monde actuel.
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Plasmas

Roman étrange,un peu difficile d’accès dans le premier quart du livre. Après on prends progressivement la foulée de l’étrange, au rythme d’une prose magnifique, végétale et opulente. Y a t il un début, une fin, un fil conducteur ? Pas évident . C’est un récit de récits, certains sont fascinants, d’autres un peu lassants de trop d’étrangeté. A lire pour les amateurs d’anticipation bien écrite, d’uchronie échevelée et d’amoureux de belle écriture.
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Plasmas

Malgré une écriture précise et travaillée nous plongeant directement dans l’ambiance de chaque récit, je suis ressortie toute déboussolée et incapable de savoir ce que j’avais pensé de ces lectures.

[...]

Peut-être est-ce que j’en attendais un peu trop de l’autrice, ayant énormément apprécié son écriture à la découverte de Faillir être flingué.



Vous pouvez lire mon avis en entier dans ma chronique sur le blog Rêve Général
Lien : http://reve-general.fr/?p=7486
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Plasmas

Je n’avais jamais lu Celine Mignard et j’avoue avoir été quelque peu perdu. Aussi bien par la densité du texte (beaucoup de descriptions, de mots techniques, de personnages complexes) que par la forme du livre (des textes courts, autonomes mais qui semblent inachevés, des situations inhabituelles), je n’ai pas accroché. Il n’empêche que le texte est très ciselé et le vocabulaire riche.
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Bastard Battle

C'est bien bel histoyre que nous chante le trobar Minard. Et dame, elle empile le vray, le fault, le hors temps et le merveilleux, avec force horions et grands navrements. Sans qu'on souffre la soif tant les muids de Gevrey item ceulx de Chambertin défilent heureusement et prestement. Les sept samouraïs en terre de Bourgogne, il faut clamer bien haut que ses oeilz n'appréhendent point la froidure. Dans cette aventure, mon compaing préféré est Vipère d'une toise, parentèle de Li Kui dit le Tourbillon Noir et ayant le même goût pour le garbouil. J'en sors ravi et tout esbaudi. Mon avis : Sus au bastard et à ses sbires, for ever !
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Bacchantes

Policier, braquage, hédonisme, humour, délire, parodie...... inclassable

La Bombe, La Brune et La Clown se sont retranchées dans le bunker ultra sécurisé de Coetzer. Cette place forte renferme la plus impressionnante collection de grands crus du monde. Estimation : plusieurs centaines de millions de dollars. Jackie Thran, la flic et Marwan Cherry, le négociateur essaient de comprendre et de gérer.

Le récit commence comme un roman policier, il utilise les mêmes codes pour un mise en tension rapide (indices minimes, recherches scientifiques et informatiques...), puis il glisse vers la parodie avec le portrait plutôt délirant des trois braqueuses. Au fil des pages, ces trois bacchantes des temps modernes croquent la vie à pleines dents, jubilent de boire ces bouteilles pieusement conservées, se moquent des émois provoqués par leurs demandes souvent floues.

C'est également une ode au vin et à l'ivresse que nous propose l'auteure : précieux breuvage qui n'est certainement pas fait pour être collectionné, pour devenir placement financier ; émerge ainsi en arrière plan une interrogation philosophique autour du sens de la vie.

Le final, sorte d'explosion de sons, d'images et de sensations où se mélangent hurlements, crissements, vrombissements et typhon ressemble au final d'un film à gros budget..... où à l'ouverture d'une bouteille de champagne.

Ce récit court à l'écriture jubilatoire emprunte à de nombreux genres, il m'évoque beaucoup la série ''La casa de Papel''. J'ai aimé le côté vivre vite, boire tout ce qu'il y a à boire avant le déluge mais il me laisse aussi un peu sur ma faim (ma soif?).
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Le Dernier Monde

Mon avis :

Du même auteur, j’avais lu, il y a quelques mois, le flamboyant western Faillir être flingué, et j’en avais dit le plus grand bien. Le dernier monde est cité comme le roman qui a fait connaître Céline Minard au grand public. Dans ce dernier, elle reprend le thème du roman Le nuage pourpre, de l’écrivain britannique Matthew Phipps Shiell, publié en 1901, soixante-quinze ans après Le dernier homme, de Mary Shelley, et plus de cinquante ans avant Je suis une légende, de Richard Matheson (1954). En 1805, Cousin de Grainville avait déjà abordé le thème de la fin de l’humanité avec un titre similaire au roman de Mary Shelley, et plus récemment, on pourrait aussi citer cet autre « dernier homme » de la Canadienne Margaret Atwood. J’en oublie certainement, et je ne serais pas étonné si cette année 2020 et son coronavirus poussent quelques auteurs à traiter du même sujet…

Mais revenons à celui qui nous intéresse ici. Céline Minard, en le modernisant (l’action se déroule de nos jours), reprend le cheminement du roman de M.P. Shiell, et l’histoire de cet homme qui, dernier humain vivant sur terre, sombre dans une espèce de folie rédemptrice et cherche à racheter tous les « péchés » de l’humanité. Si l’on en croit les critiques (je n’ai pas lu cet ouvrage) Le nuage pourpre est un roman assez médiocre, plein d’invraisemblances et d’approximations, et bourré de références bibliques sur un mode assez manichéen. Le dernier monde, s’il reprend la trame narrative du précédent, en corrige largement les défauts. Du moins, une fois qu’on a accepté, par convention, l’incompréhensible (et inexpliquée) disparition de la race humaine dont on ne retrouve aucun cadavre. Contrairement au héros de Shiell, Jaume Roiq Stevens n’est pas sous l’influence de prédicateur illuminé ; il ne se réfugie pas derrière une pensée binaire où le Bien et le Mal le pousseraient tour à tour à faire telle ou telle chose. Non, chez lui, la schizophrénie dans laquelle il sombre lui offre un peu plus de compagnons imaginaires, et ensemble, ils convoquent bien plus de Dieux, plongeant aux racines mêmes de l’humanité, selon les pays visités. Ce qui ne l’empêche pas se suivre le même chemin de « rédemption » en cherchant, dans un premier temps, à détruire ce que l’homme a construit.

Je le répète, je n’ai pas lu le roman de M.P. Shiell et je ne peux en juger que par rapport à ce qu’il en a été dit. Sur ces bases, je dirais que Céline Minard a majestueusement réussi cette « reprise » du Nuage pourpre. Son roman est traversé par un souffle de poésie épique parfois digne des grands textes de la Mythologie antique. Cependant, quand je lis que Le dernier monde est le roman qui l’a fait connaître du grand public, je ne peux m’empêcher de penser que ce grand public-là a quelque chose de très germanopratin !

Du moins, si l’on considère que le grand public est celui qui fait vivre de leur plume les auteurs les plus « bankable » du moment. Et dans ce cas, on a affaire à un texte un peu trop érudit pour être facile d’accès, et surtout, cette plongée dans le voyage schizophrénique du héros peut avoir quelque chose d’un peu dérangeant, sans compter que ce dernier, en changeant de personnalité, impose au lecteur un effort supplémentaire pour comprendre qui fait la narration. Personnellement, si j’ai apprécié les qualités de ce bouquin, je l’ai trouvé souvent difficile à suivre. On n’a pas toujours envie de se frotter à la folie, même si celle-ci ne manque pas de lyrisme.

Il est vrai qu’il m’a laissé une impression mitigée, mais je l’ai lu en temps de canicule… Il est sans doute préférable d’être dans de meilleures conditions de bien-être pour aborder un livre comme celui-ci. Alors, si vous ne craignez pas de vous égarer dans les méandres de l’esprit humain, et même si vous n’habitez pas le sixième arrondissement de Paris, ce roman ne manque d’intérêt, tant du point de vue purement littéraire que de celui du débat d’idée et de l’enrichissement des connaissances. Plus que de la disparition de l’humanité, c’est de ces fondements et de notre rapport au reste du monde vivant dont nous parle Céline Minard. Et treize ans après sa première parution, ce roman n’a jamais été autant d’actualité !
Lien : https://poljackleblog.blogsp..
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Bacchantes

Aucun intérêt. Et si vous comprenez la fin, faites moi signe. C'est quoi ce brouillon de roman avec des moitiés de personnages, un bon début et puis plus rien... Ça doit être un teaser !!!

On le sait pourtant quand c'est encensé par la presse parisienne : il faut se méfier !
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Bacchantes

Un grand jeu avec le genre polar dans un format bastard.

J'ai failli être passionné, en vain.

So long, Céline.
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Bacchantes

A Hong-Kong, un ancien ambassadeur a fait aménager une série d'anciens bunkers de l'armée anglaise pour abriter la plus grande collection de grands crus millésimés au monde !



Alors qu'un typhon menace la ville, un gang de trois braqueuses menace de tout consommer / faire sauter ! 



La police cerne les lieux, mais les trois femmes annoncent qu'ils sont reliés et prêts à sauter.



Leurs exigences : un nécessaire à maquillage comportant, entre autres, la plus chère des crèmes de jour ...



Atmosphère tendue : on tremble avec les policiers  quand parviennent les sons d'une partie de bowling avec des bouteilles  pour quilles 



Mais au final je suis restée sur ma faim (ou plutôt ma soif) ... un compte à rebours dans l'attente du typhon , soit, mais trien n'a filtré des motifd du braquge juste quelques bribes sur le passé des brqueuses et leur outil de prédilection ! 



Pour une fois, j'aurais aimé un livre plus long ! 



Dommage !
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Le Dernier Monde

Je prendrai sans doute le temps de relire ce livre. Mais qu'elle fut difficile, cette lecture d'un texte compliqué, à la poésie parfois intacte et non artificielle, mais au déroulement sans vie.

De la difficulté d'avoir tué tous les personnages potentiels du roman, sauf un !
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Bacchantes

Mouais pas exceptionnel rapide à lire, un résumé de ce qui aurais pu être un livre sympa
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Faillir être flingué

Comment dire encore une fois, j’etais enthousiaste, les critiques étaient élogieuses et définitivement Cecile Coulon et moi ça ne le fait pas....
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Bacchantes

La cave à vin la plus sécurisée du monde vient d’être infiltrée par trois braqueuses aux objectifs peu clairs. Leur atout : de précieux otages : une collection de flacons évaluée à trois cent cinquante millions de dollars. L’équipe de Jackie Tran doit résoudre le problème avant qu’un typhon s’abatte sur la baie de Hong Kong.



Nouvelle plus que roman vu la brièveté du texte, Céline Minard parvient tout de même à nous emmener dans son histoire. Une cave à vin hypersécurisée, trois braqueuses et un typhon, quelle bonne idée ! Le texte est fluide, l’écriture efficace et l’intrigue s’installe rapidement.

On regrettera tout de même que le livre soit si court. L’auteure avait pourtant trouvé un très bon filon et aurait pu l’explorer plus en profondeur.

Du coup on a l’impression d’un texte inachevé, d’une histoire pas vraiment aboutie et de personnages superficiels. On cherche les pages manquantes. Une centaine de pages supplémentaires auraient été les bienvenues.



Bref, beaucoup trop court !
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Bacchantes

J’ai été très déçue par le dernier roman de Céline Minard, Bacchantes. Les critiques de la presse étaient bonnes, voire dithyrambiques. Matériellement, c’est un roman très court (106 pages), avec une police d’écriture grosse, un format étroit (le texte sur une page tient sur un espace de 8,5 cm sur 14 cm), des mini chapitres (d’où pas mal d’espaces blancs).

Il est question d’un braquage d’une réserve de vins prestigieux et coûteux sous fond de menace de typhon à Hong Kong. J’ai vécu l’arrivée d’un typhon à Hong Kong, il y a quelques années, je pensais que l’auteur développerait cet aspect (notamment la vie qui s’arrête dans la ville...) mais non, Céline Minard néglige cet aspect. On se demande même ce que vient faire ce typhon.

La fin, arrive brutalement, comme une autre personne, je n’ai rien compris. Je n’ai pas compris non plus ce que voulaient les braqueuses, comment elles étaient entrées.

Le sujet et le lieu étaient originaux, mais je pense que Céline Minard est passée à côté. Une impression aussi que les critiques étaient bonnes au vu de ses romans précédents.

Le seul avantage est qu’il se lit très vite. Mais est-ce cela que l’on recherche dans un roman ?

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Bacchantes

Récit rapide et enlevé, je ne l'ai pas trouvé aussi drôle que promis, mais par contre, il mérite bien ses 3.5 étoiles pour l'originalité.

Le style des braqueurs (des braqueuses, en l'occurrence), la méthode employée, le déroulement du récit, les personnages singuliers, tout a concouru à retenir mon attention.

Ce n'est pas mon livre préféré de l'année, mais je retiens le nom de l'auteure et je surveillerai ses prochaines parutions. J'aimerais bien voir ce qu'elle donne sur un récit plus long : il est certain que cette longue nouvelle diffère radicalement des récits habituels !
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Bacchantes

Honk-Kong. Un typhon s’approche. Dans un bunker hautement sécurisé se déroule une prise d’otage hors norme. Ici, ce ne sont pas des êtres humains qui sont retenus, mais des bouteilles de vin. Des bouteilles évaluées à près de 350 millions d’euros. Voilà le début de « Bacchantes » de Céline Minard. Trois séquestreuses, une capitaine chargée de l’enquête, un négociateur, le « gardien » des bunkers (un ancien ambassadeur à la retraite) : voici les protagonistes du roman.

Le livre va vite, servi par une langue ciselée. Les scènes s’enchaînent, qui se déroulent parfois vues du côté des enquêteurs, parfois vues du côté des séquestreuses. Tout est ellipse, les personnages sont esquissés, parfois on ne sait d’eux que les bribes d’information lâchées dans quelques dialogues. Mais cela suffit à les rendre bien vivants, et à laisser deviner leurs forts caractères.

Un très beau livre, extrêmement bien écrit, qui se lit facilement et emporte. L'oubli est dans le vin ou... dans la lecture !

En lire un peu plus sur le blog des Liseuses
Lien : https://lesliseuses.com/2019..
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Bacchantes

« Nous avons tout ouvert. Nous avons tout relié. » Un grand détournement du film de casse, vers tout autre chose.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/01/09/note-de-lecture-bacchantes-celine-minard/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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