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Critiques de Céline Minard (456)
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Faillir être flingué

Pour les amateurs de Western, tout y est...



Saloon, filles de joie, beuverie, élevage, attaque de diligence, cowboys, indiens, chevaux et leurs voleurs, chaman, bagarres, barbier, whisky, flingues, migrants en chariots, truands...



Pour les autres...



De multiples personnages, Brad, Josh, Jeff, Elie, Zeb, Sally, Silas,... convergent dans une ville naissante du Farwest et participent à sa construction...



L'histoire de leur voyage, de leur arrivée et de leur installation...



Style saisissant, roman étonnant, ce western littéraire est une jolie surprise.

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Faillir être flingué

WAOUH !

Quel roman !! Vivant, vibrant, différent ! Une vraie belle histoire à la fois sauvage et poétique, brute et délicate, un souffle vrai, des pages que j'ai tournées sans m'en rendre compte !

Une vraie formidable épopée dans l'Ouest américain, au milieu de la prairie, des collines peuplées d'indiens, dans cette petite ville au milieu de nulle part où des hommes que le destin réunit se rejoignent, s'entraident, hésitent à s'entretuer, s'aiment et aiment.

Un vrai beau roman, avec une histoire qui tient la route, qui tient en haleine, qui donne à voir le choc des cultures, la peur, l'espoir. Le tout dosé de descriptions savamment travaillées où le souffle du vent dans les hautes herbes emporte les hommes, les chevaux, où les colts sont à portée de main et le verre de whisky servi au saloon ! Pas seulement un western à la John Wayne mais une atmosphère, une ouverture vers les grands espaces !

Mille bravos à Céline MINARD, elle m'a fait voyager, frissonner, rêver et franchement, c'est une prouesse ! J'aime cette littérature forte, chargée d'émotions et d'images et je me suis laissée entrainer par les destins de Brad, Josh, Jeffrey, Elie, Zébulon, Eau-qui-court-sur-la-plaine, Sally, ses filles de joie et les autres ;o)
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So Long, Luise

Une femme écrivain rédige son testament qu'elle a commencé de nombreuses années auparavant. Elle revient sur les évènements marquants de sa vie. Sa rencontre avec Luise. Des moments dignes d'Alice au pays des merveilles. Je n'ai pas pu finir.
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Faillir être flingué

Prix du livre Inter 2014

je n'avais entendu que de bonnes critiques de ce livre. Je me suis donc plongée dedans très enthousiaste. Et ? la magie n'a pas opéré.

Je n'ai pas aimé. J'ai trouvé le récit fade. Je me suis embrouillée dans les personnages, leurs relations. Pourtant l'écriture est agréable.

Les grandes plaines du far-west me sont restées hermétiques.

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Faillir être flingué

L'histoire de la création d'une ville dans l'ouest américain en suivant différents personnages plus déjantés les uns que les autres. Des indiens bien sûr, des pionniers écossais, des chinois, des femmes de petites vertues, des chercheurs d'un idéal lointain.

Histoire aussi d'amitié, de solidarité dans ce milieu inhospitalier, on revoit tous nos westerns favoris, le saloon, le barbier, les bains, les chevaux, les vaches beaucoup de plaisir à cette lecture qui sort de la ordinaire.
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Faillir être flingué

Je suis déçu par ce livre, le roman parfois abrupt d'accès, on se perd dans les personnages, on n’arrive pas toujours à suivre le roman. Une histoire totalement décousue.
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Faillir être flingué

Un livre étonnant, au sujet et à l'écriture très originaux ! On pourrait dire que c'est un "livre western", mais c'est loin de n'être que cela; c'est surtout une histoire d'êtres humains, de destins qui se croisent. Il y a des Blancs et des Indiens, des chevaux, l'immensité de la plaine, la chaleur, une certaine brutalité dans les rapports entre êtres vivants. L'auteure raconte, place des faits; et un peu plus loin dans le récit, le lecteur comprend comment ces faits-là se rattachent à l'ensemble de l'histoire; les personnages, dont on a parlé précédemment se retrouvent et interagissent; l'ensemble est très habilement construit et le récit y gagne en intensité. L'écriture, poétique et très évocatrice, permet des représentations sensorielles vives au lecteur. Avec humour souvent, C. Minard nous raconte l'odyssée de deux frères et de leur vieille mère à travers le désert, les histoires des Indiens Dakota et Pawnies, d'"Eau-qui-court-les-plaines" et de Gifford le médecin qui voulait vacciner les indiens, les aventures de Zébulon, de Bird Boisverd, de ceux qui peuplent cet endroit incroyable et qui, presque tous vont se retrouver dans une petite ville naissante. Un livre d'aventures et d'espace où ils sont un certain nombre à faillir être flingués ...
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Faillir être flingué

Les mots fusent comme les balles dans ce roman, on part à la conquête de l'ouest avec ces personnages, qui se croisent, luttent et traversent un désert autant personnel que réel...



Céline Minard nous fait faire un bond dans le temps, et dans les grand espaces de l'Ouest américain... elle nous offre des descriptions incroyables, de très beaux moments contemplatifs.

Nous nous retrouvons à marcher ou chevaucher en pleine nature, belle et dure, sauvage, où assurer sa survie, manger, boire, savoir se défendre, garder ses bêtes en vie, est tout ce qui compte.



Mais Céline Minard, dans cette trame qui pourrait sembler classique, renverse aussi des codes, on croise une vieille femme blanche qui est l'incarnation d'un grand chef indien, un homme qui crée des bains où se prélasser... Un monde où ne règne pas que la lutte entre cow boys et indiens, mais aussi les femmes qui doivent défendre leur place, et un fils sa dignité face à un père...`



L'intégralité:
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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Faillir être flingué

Je ne pensais pas que l'on pouvait innover dans ce genre tellement propre aux auteurs américains ou aux grands westerns à la Morricone, et bien c'est la bonne surprise de cette rentrée littéraire.

Un puzzle qui se met en place, personnages, décors et histoires avec talent et inspiration. Suivre en parallèle des personnages aussi divers (cow boys, indiens, gérante de saloon, barbier, voleurs de chevaux, éleveurs de moutons), chacun au coeur de son histoire, d'horizons différents mais dont les destins et les aventures se croisent dans la naissance et le développement de la petite ville du far west typique.

Un véritable tour de force sans massacre sordide, des tensions mais aussi et surtout des échanges entre chacun et une certaine intelligence dans la gestion des rapports de force pour un bien être commun et la réalisation des intérêts de ces héros.

Bon moment de lecture en résumé sur un style ou une époque qui, à priori n'était pas facile à illustrer.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Faillir être flingué

Lu n'est pas le statut exact concernant ce livre car je ne suis pas arrivée à rentrer dans l'histoire et ai laissé tomber au bout de 70 pages environ... trouvé le récit confus, trop de personnages peut être... ou commencé cette lecture à un mauvais moment je ne sais pas...
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Faillir être flingué

J'ai eu beaucoup de mal à finir le livre car il n'y a pas d'intrigue.



J'ai aimé le tout début avec une description intéressante de la vie de tous les jours à l'époque du far-ouest, mais très vite mon intérêt/envie s'est évanoui.

- trop de personnage qui vivent en parallèle leur tranche de vie,

- il faut attendre plus de la moitié du livre pour que ces tranches de vie convergent enfin,

- en plus d'histoire en parallèle des explications viennent beaucoup plus loin dans la lecture quand on a oublié pourquoi elles manquaient au moment des faits.

Donc exercices de mémoire un peu pénible pour moi.



Dommage : la construction complexe de l'histoire et le manque d'intrigue a effacé pour moi les bons points descriptifs ou burlesques qui s'y rattache.

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Faillir être flingué

Voyager au pays du Far-west ! Déguster du whisky! Apprécier de longues chevauchées à travers des paysages somptueux! N'hésitez pas : partez à la conquête de cette histoire quelquefois drôle, dramatique mais aussi romantique!

Une écriture descriptive très riche qui nous plonge dans un pays légendaire que nous connaissons et pourtant que l'on découvre au fil des pages! Peut-être prix littéraire en vu ......
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Les ales

Mais que sont donc les ales, ou plutôt, qui sont-elles ? Une simple déformation du langage ou l’incarnation malicieuse et bavarde d’une fée tombée du ciel ? Toujours est-il que ces petites créatures ont un rôle essentiel à jouer dans la grande représentation des esprits qui a lieu chaque année et au cours de laquelle chacun fait montre de son talent et de sa singularité. Défilent alors sirènes, lutins, griffons, dieux et rois d’antan, dans un somptueux ballet accompagné d’une symphonie tonitruante qui effraie les mortels et provoquent bien souvent des cataclysmes…



Quel étrange petit ouvrage que celui-ci… Impossible à raconter tant il paraît insaisissable, atypique. La première chose qui me vient à l’esprit en refermant « Les ales », c’est d’avoir eu affaire à un ovni littéraire, surprenant et inclassable dans le monde relativement confiné de la littérature française… Véritable objet d’art, qui entrecoupe le texte de tableaux, « Les ales » est un ouvrage composé à quatre mains sous la plume de Cécile Minard et le pinceau de Scomparo. Le lecteur assiste à une symphonie étrange, enchanteresse, à laquelle il ne saisit pas tout, mais qui parvient néanmoins à la séduire par son rythme envoûtant et irréel. Un texte qui laisse libre cours à la création, où le langage est transformé, remodelé et s’accorde parfaitement à cet univers hors du temps.
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Bastard Battle

En 1437, la ville de Chaumont est prise d’assaut et sauvagement pillée par le Bastard de Bourbon. Mais, au milieu des combats, apparaît un étrange adversaire, une femme-samouraï qui manie le sabre à la perfection et maîtrise au mieux le kung-fu et les techniques d’arts martiaux de l’Orient. Profitant de l’intervention d’un autre routier, Enguerrand, une poignée de combattants, las des exactions sanglantes du Bastard, réussit à reprendre la ville, à organiser sa défense et à repousser les assaillants. Cet échec ne portera pas chance au ravageur des campagnes…

Ce livre ne peut pas être considéré comme un véritable roman historique. Ce « bastard de Bourbon » semble n’être qu’un pur produit de l’imagination de l’auteur. Les seuls bâtards ayant laissé une trace dans l’histoire de l’époque, étant Jean II dit « le connétable de Bourbon », né en 1426 et Hector, archevêque de Toulouse, n’ont rien à voir avec ce monstre sanguinaire assez improbable au demeurant. Ce n’est pas non plus un roman fantastique car on ne trouve aucune fantaisie, aucune féérie et aucune poésie là-dedans. Juste un bouquin d’horreurs, très gore. Le sang coule à flot, les sévices les plus sadiques s’accumulent et Céline Minard semble s’y complaire. Une longue suite de combats, tueries et tortures sadiques qui finit très vite par lasser alors que le livre ne comporte qu’une centaine de pages. Seul intérêt : la langue utilisée. En apparence moyenâgeuse, truculente et exotique, mais en réalité un simple trompe l’œil, sorte de canada dry langagier. De plus, Minard truffe ses phrases de mots et expressions anglaises modernes aussi anachroniques et incongrues que la femme-samouraï de son histoire dont on se demande ce qu’ils viennent faire sous la plume d’un clerc de l’époque. L’écrivaine croit sans doute inaugurer un nouveau genre : le « Gore Pseudo-historique ». Les vrais amateurs d’Histoire n’y trouveront pas leur compte, seuls peut-être les lecteurs de bouquins d’horreur… et encore…
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Le Grand Jeu

Bof...vraiment bof...

Désolée d'attaquer ma critique comme cela, mais je suis vraiment passée à côté de ce roman.

Et pourtant, J'avais aimé Faillir être flingué.

Et pourtant, l'écriture de Céline Minard est précise, concise, belle.

Et pourtant, l'idée de départ avait tout pour donner une histoire riche et intéressante.

Et pourtant, je me suis laissée embarquée par certains passages où la narratrice marche en montagne.



Mais l'existence de ce 2ème personnage déroute, certaines scènes sont carrément absurdes, certains passages complètement incompréhensibles et la sur-abondance (le mot est faible) de vocabulaire technique du domaine de l'alpinisme m'ont totatement laissée de côté.



Je n'ai fini le roman que parce qu'il est court et par curiosité pour voir si cela s'améliorait.
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Olimpia

Pour cette chronique, parlons d’histoire et plus précisément d’histoire pontificale avec Olimpia de Céline Minard.

J’avoue que je ne connaissais pas du tout l’autrice avant de voir son nom sur plusieurs livres à la table de cette fameuse librairie. Et sur les conseils avisés d’un festivalier, j’en pris deux — un western dont je vous parlerais plus tard et ce court pamphlet, Olimpia. La dame qui donne son nom au titre est Olimpia Maidalchini, belle-sœur du pape Innocent X qui profitera de sa proximité avec le pontife pour faire fructifier la fortune de sa famille et asseoir son pouvoir personnel. À la mort de celui-ci, la chute est rude et menacée d’un procès, elle quitte Rome en maudissant la ville et la famille qui l’a trahie. Et le très court roman de Céline Minard, ou plutôt le long discours de cinquante pages, qui porte son nom est cette malédiction. Rageuse, truculente, menaçante, l’Olimpia telle que l’imagine l’autrice a le verbe haut, le sens de la formule et ratisse large dans sa rage. À quelques siècles de distance, disons le tout net : l’amatrice d’argot et de mythologie que je suis s’est régalée à lire ce concentré de venin souvent hilarant et a parfois haussé un sourcil en visualisant ce que la narratrice impliquait. Et pour justifier le prix de ce petit livre (5 € en poche), Céline Minard y adjoint un second texte, Olimpia Maidalchini la papesse, qui est une biographie tout aussi enlevée de cette faiseuse de pape de son enfance à Viterbe à son exil et à sa mort de la peste. Et pour une première rencontre avec la plume de cette autrice, Olimpia m’a séduite et j’en lirai certainement d’autres.
Lien : https://www.outrelivres.fr/o..
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Plasmas

En 10 chapitres qui n’ont, apparemment, pour seul point commun que de se situer dans un temps futur, nous visitons autant d’univers possibles et inéluctablement post-apocalyptiques. Nous découvrons la coexistence avec les robots, avec les grands singes ou au fond des abysses, en symbiose avec d’autres formes de vie. Nous en sortons transformés, hybrides, mais toujours dans un élan de relations à l’autre et de découverte curieuse, émerveillée ou effrayée. Céline Minard, sous couvert d’une exploration fragmentée du genre de la science-fiction, nous propose, en véritable démiurge, une invention écologique, fluide, ouverte, et fervente sur les frictions et les fusions des différentes formes de vies entre elles. Son texte foisonnant en acquiert ainsi la force des mythes fondateurs.
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So Long, Luise

Il y a chez Céline Minard du Rabelais, du Lewis Carroll, du Nerval (ses contes)… et du Joyce. Lorsqu’elle se lâche, le style s’envole pour laisser place à une langue jubilatoire. La force du texte, très écrit, est paradoxalement son oralité. Une lecture à haute voix (une mise en bouche), voire une adaptation théâtrale (pourquoi pas une mise en scène?) devraient pouvoir en donner une mesure.
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Le Grand Jeu

Entre « Faillir être flingué » ( le titre déjà interpelle et nous fait pressentir qu’on va avoir droit à quelque chose de nouveau, certes c’est bien ) et « grand jeu » un tel gouffre que j’en suis resté sur les fesses : Le grand choc thermique et à l'altitude des pâquerettes

Autant l’un apporte un certain renouveau dans le genre western et une grande fraîcheur autant l’autre d’une préciosité insupportable n’est que pédanterie. Minard par un effort de style incessant essaye certainement de tirer vers son absolu, c’est-à-dire vers le haut forcement , le lecteur paresseux , celui qui lit des « romans de gare » voir commerciaux mais à une certaine altitude on manque d’air et on ne suis plus

Pourquoi dire cela

Parce que voilà

- Compte rendu d’ énumération de faits parfois suivies d’une description formulée de façon quelque peu (et là je minimise) précieuse.

- Énumération exemple …j’ai mangé des tomates séchées et un cornichon… j’ai enlevé mon soutien-gorge…etc.

- Description précieuse «… posée sur mes ischions… » wouah dites donc sur ses ischions ….si elle avait été posée un peu plus haut elle l’aurait été sur ses « pubis » (si si on a deux ischions 2 pubis et 2 ilions: vérifié ) oui mais ça passe moins bien dans un ouvrage d’une telle intelligence! par contre au niveau préciosité là d’accord ! le style fait la différence

- pédanterie «… pression de Lachenmann… » qu’est-ce que c’est ? un morceau de violoncelle fait de bruitages en faisant glisser le doigt sur les cordes du violoncelle ou l’archet tenu à deux mains comme une « feuille de boucher » réservé à un musicien averti et expert qui seul peut connaître (et moi maintenant)

- Pas de sujet, pas d’intrigue, cela ressemble quelque peu au nouveau roman toutefois ici le personnage est remplacé par du matériel de bricolage, de technique d’alpinisme et de jardinerie et bien que le narrateur soit maintenu il se voit confier un rôle différent et primordial par exemple en racontant qu’il a eu un flashback existentialiste et a été téléporté New-York en lavant son hublot avec du vinaigre d’alcool ( ce détail ici semble important )

Du personnage , on ne sait absolument rien de lui ah si c’est une femme qui aurait décidé de faire retraite par misanthropie voir misandrie (qui sait ? le genre masculin est si peu présent dans cet ouvrage ) pour se questionner Mais enfin, qui suis-je, que fais-je … ? vous connaissez.

Personnage invraisemblable Une chinoise qui fait des saltos sur une sangle ou en position du lotus sur un poteau télégraphique à huit mètres de haut en pleine montagne Bon c’est vrai on fait se qu’on veut avec une histoire une chinoise ermite ,moine, nonne qui picole de l’alcool blanc pourquoi pas si ça répond aux questions de l’autre personnage préoccupés par ses courgettes et bambous

Un style énumérateur très dépouillé, froid que ne défigurerait pas un rapport de légiste

Phrases courtes, lapidaires comme si Minard se débarrassait de son compte-rendu pour aller aux questions existentielles qui la turlupinent et nous le faire savoir

Un Intellectualisme et un questionnement peut-être intelligent mais en tous cas d’un nombrilisme très intello et auquel il est impossible de répondre d’ailleurs même Minard ne s’y risque pas car déjà la(es) question(s) interpelle(ent) et il faut la(les) comprendre et ce n’est pas donné à tout le monde Préciosité ?

Le grand jeu ?

Einstein disait « Dieu ne joue pas aux dés » et minard ajoute « On ne peut pas jouer seul aux échecs » oh que c’est fin ! Dieu ne joue même pas à la belote On remarquera que l’élite joue aux échecs pas à la belotte Préciosité ?

Roman ?Fiction ? récit ? Carnet d’aventure ? compte-rendu de thérapeute ? essai ? journal d’une droguée ? non ! Minard a inventé le roman quincaillerie de rando /Survival / jardinerie/questionnaire de psychiatrie Un pot-pourri pour aventurier moderne et GSB

Quand on a une réputation d’écrivaine à part , atypique, c’est bien mais je ne vois pas pourquoi il faudrait faire n’importe quoi pour l’assurer. On peut certainement éviter le roman de gare sans toutefois verser dans l’écrit élitiste et confidentiel. Les farces c’est bien mais bon on y trouve aussi celle de Jean-Baptiste Poquelin (précieux ?) : les précieuses ridicules. Il n’y pas que Minard qui soit exigeante le lecteur aussi

A-t-on vraiment le droit de malmener autant le lecteur à ce point surtout quand on connait la facilité à laquelle il se laisse aller? Doit-on le tirer si résolument vers le haut et si haut si c’est bien vers le haut qu’il tire? La confection d’une bulle d’écriture élitiste aussi maniérée, affectée et pédante est pour moi un déni d’écriture. A réserver aux lecteurs influençables qui pourront toujours se targuer d’avoir saisi la quintessence de l’ouvrage et Il y a en aura. Personne n’aime être pris pour un imbécile

Minard a failli … je la flingue… attendons la suite aha ça m’a mis de mauvaise humeur

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Faillir être flingué

L'histoire a très bien commencé, avec des personnages farfelus perdus dans la pampa, qui se croisent et règlent leurs comptes, puis j'ai fini par ne plus savoir qui était qui, et donc j'ai dû souvent chercher dans les pages précédentes, mais j'ai tenu bon grâce à l'humour, aux personnages hauts en couleur, et puis j'ai eu l'impression qu'au lieu de conclure, l'auteur a voulu étirer, puis étirer encore... et j'en ai eu assez. Dommage...
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