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Citations de Charles Bukowski (2091)


Une autre chose qui m’a plu chez toi, c’est la saleté. Des canettes de bière plein le plancher. Des ordures un peu partout. Les assiettes sales et le dépôt de merde dans tes chiottes, plus la crasse dans la baignoire. Et toutes les lames de rasoir rouillées qui traînent sur ton lavabo. J’savais bien qu’t’arriverais à bouffer de la chatte.
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« Tu as un gosse merveilleux, Harvey. Ton fils, Pierre...
- Paul.
- Excuse. Tous ces apôtres...
- J'avais compris. »
(Les riches comprennent ; le problème, c'est qu'ils n'en tirent rien.)
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" Monsieur Bukowski, on ne peut pas vous donner de sang. Vous n'avez pas de crédit sanguin."
Elle souriait. Elle m'apprenait qu'on allait me laisser mourir.
" D'accord, j'ai dit.
- Voulez-vous voir le prêtre ?
- Pourquoi faire ?
- Il y a marqué "catholique" sur votre fiche d'admission.
- Parce que je l'ai écrit.
- Pourquoi ?
- J'ai été catholique. Si vous écrivez "sans religion" les gens vous posent tout un tas de questions.
- Vous êtes inscrit comme catholique, monsieur Bukowski.
- Ecoutez, j'ai du mal à parler. Je vais mourir. D'accord, d'accord, je suis catholique, faites-en ce que vous voulez.
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et nous mourrons de toute façon
morceau par morceau
dans les parkings
à bouffer de la glace ou
dans les igloos
ou dans des amours
qui s'effilochent
ou
ou.
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J'avais tiré maints enseignements de mes expériences de boulot; Voici la méthode des pro : vous laissez de côté les petits boulots et vous décrivez les meilleurs à fond, en passant aussi sous silence les longs passages à vide ou vous étiez alcoolique depuis six mois ou à la colle avec une nénette sortant d'un asile de cinglés ou d'un mariage foireux. Bien sûr comme tous les boulots précédents étaient minables, je caviardais les pires des minables
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On expérimentait sur les pauvres et si ça marchait, on étendait le traitement aux riches. Quand ça ne marchait pas, on se disait que des pauvres, il y en aurait toujours assez pour continuer à expérimenter autre chose.
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Sauf que j'avais besoin de vacances. Besoin de femmes, pas moins de cinq. Besoin de me curer les oreilles. Même ma voiture avait besoin d'une vidange. Et en plus, je n'avais pas été foutu de rédiger correctement ma putain de déclaration d'impôts. L'une des branches de mes lunettes pour y voir de près était cassée. Des fourmis avaient envahi mon appartement. Fallait encore que je me fasse détartrer les dents. Mes chaussures agonisent. J'avais des insomnies à répétition. Et mon assurance auto ne valait plus tripette. Sans compter que, chaque fois que je me rasais, je me coupais. En six ans, je n'avais pas franchement ri une seule fois. J'étais tout le temps angoissé, même quand je n'avais pas de raisons de l'être. De toute façon, quand j'avais matière à me ronger pour de bon les sangs, je ne faisais rien que de me soûler.
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Pourtant, au départ, j'avais tous les dons. Par exemple, mes mains. De temps en temps, je les regarde et je réalise que j'aurais pu être un virtuose du piano, ou d'autre chose. Alors que, finalement, à quoi elles m'auront servi, ces mains ? A me gratter les couilles, à remplir des chèques, à cirer mes pompes, à tirer des chasses d'eau, etc. Conclusion, je les ai salopées, ces mains. Comme mon esprit, d'ailleurs.
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Je suis entré.
"Asseyez-vous."
Type derrière bureau. Toujours pareil. Je m'assieds.
"Monsieur Bukowski ?
- Ouais."
Le type m'a dit son nom. Aucun intérêt.
Il s'est renversé sur son dossier, m'a regardé.
J'étais sûr qu'il s'attendait à quelqu'un de plus jeune et de plus reluisant, plus flamboyant, l'air plus intelligent, plus futé... et moi j'étais vieux, éteint, crevé, avec la gueule de bois. Le type grisonnait sur les bords avec distinction, vous voyez de quelle distinction je parle. Pas le genre à ramasser les betteraves au milieu d'une bande d'immigrés mexicains, ou à passer vingt fois la nuit au trou avec les poivrots. Ou à cueillir les citrons torse nu à six heures du matin sous prétexte qu'à midi il fera 40 à l'ombre. Il n'y a que les pauvres qui connaissent la vie ; pas les riches ni les planqués. Là, bizarrement, je me suis mis à penser aux Chinois. Les Russes avaient molli ; si ça se trouvait, les seuls à connaître la vie étaient les Chinois, les seuls qui piochent la merde, qui crachent sur le ramollo. Pourtant je ne fais pas de politique, trop d'anarques : l'Histoire nous encule toujours et tous, à la fin des fins. Sur ce terrain j'avais de l'avance : plumé, baisé, enculé, pour des prunes.,
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Mason se leva de son bureau et se dirigea vers Underwood.
- Espèce de sale fils de pute, dit-il. J'vais te tuer. Que ta salope de mère syphilitique avale ses pertes blanches.
- Je ferai bouffer de la merde de chat à ta mère à toi, dit Underwood
[............]
- Les nénés de ta sœur pendouillent de son cul et barbotent dans l'eau quand elle chie, dit Mason à Underwood.
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Les rêves de mon père ne devaient pas se réaliser. On attrapa le poivrot qui m'avait renversé et on le mit en prison. Il avait une femme et trois enfants mais pas de boulot. Un poivrot sans le sou que c'était. Il resta en prison pendant quelque temps mais mon père ne porta pas plainte.
Ainsi qu'il devait le dire : " Autant essayer de faire cracher du sang à un putain de navet de merde ! "
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Dieu terrasse l'homme ; l'homme déboulonne Dieu ; et alors que le mal étend son empire, les mères continuent de faire leur conserves de fraises.
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Harvey a débouché un nouveau litre. On a parlé de Kafka, Dosto, Tourguéniev, Gogol. Tous les emmerdeurs.
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Je m'assis sur le canapé. Se soûler était agréable. Je décidai que j'aimerais toujours me soûler. Ça faisait disparaître ce qui était évident et peut-être qu'en réussissant à se tenir assez longtemps loin des évidences on évitait d'en devenir une soi-même.
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- TAIS-TOI TRAÎNEE ! TU AS VIDE PLUS DE COUILLES QU’IL Y A DE BOULES SUR UN SAPIN DE NOËL.
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« Bon dieu de merde, je crie à Linda, il a explosé comme une vieille tomate ! Voilà de quoi nous sommes faits : des tripes, de la merde et du jus gluant ; viens voir, grouille-toi ! »
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Nous entrons dans un Âge Nouveau, l’Âge Atomique, l’Âge de l’Espace et surtout, l’Âge de la Surpopulation. Je vais sauver le monde. Je vais résoudre le problème de la Surpopulation. C’est le point crucial. Laissons à d’autres la Pollution. La solution à la Surpopulation réglera la Pollution, et plein d’autres choses.
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Je pense que si Nancy t’a laissé tomber, c’est à cause d’un autre. Noir, blanc, rouge ou jaune. Note bien cette règle et tu ne seras jamais pris par surprise : une femme quitte rarement une victime sans en avoir une autre à portée de la main.
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Elle s’intéressait vraiment à moi, elle voulait que je sois bien, elle voulait que j’écrive bien, elle voulait que je baise bien, que j’aie l’air bien. Je le sentais. Ç’a m’allait.
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J’ai décidé de vivre au moins jusqu’à quatre-vingts ans. Je m’imagine à quatre-vingts ans, baisant une fille de dix-huit ans.
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