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Critiques de Charles Exbrayat (471)
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Des filles si tranquilles

Il y'a 3 histoires dépendantes les unes des autres.

Le rythme n'est pas spécialement rapide mais les histoires sont courtes donc ça se lit rapidement.

De plus, on veut savoir jusqu'où iront ces 3 femmes par amour. On est intrigué de savoir comment un homme (Exbrayat) voit la psychologie féminine.



Je recommande ce livre qui se lit sans prise de tête.
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Ne vous fâchez pas, Imogène !

Le bienheureux Charles Exbrayat (je l’appelle bienheureux, vu que, compte tenu des miracles de bien-être qu’il nous procure depuis des décennies, sa canonisation n’est plus qu’une affaire de jours), le bienheureux Charles Exbrayat, donc, nous a offert le cadeau somptueux de deux détectives hors pair : le commissaire Roméo Tarchinini, que j’ai eu l’honneur, l’avantage, le privilège, le plaisir et le grand bonheur de vous présenter ici même, et Imogène MacCarthery. Imogène c’est … comment dire ? une femme ? … sans doute, sa fémininité, elle l’assume et la revendique, tout comme son âge (48 ans), moins toutefois que son caractère écossais : de la tête (rousse) (on la surnomme « the red bull ») aux pieds (qu’on imagine proportionnés à sa taille : 1m78, la taille, pas les pieds), en passant par le tartan, le haggis, la cornemuse et le parapluie à carreaux. Sans oublier le whisky (écossais bien sûr) qui ne la quitte pas. Cliché ? Bien sûr, mais c’est le but du jeu. Exbrayat veut un personnage excentrique : c’est bien simple, Imogène est excessive en tout : cette tornade dont l’impulsivité est une seconde nature dit toujours ce qu’elle pense mais ne pense pas toujours ce qu’elle dit, et de toutes façons, agit la plupart du temps avant de penser. Mais elle pense, car elle ne manque pas de jugeote, et elle est aussi capable de sentiments et de dévouement pour les causes qu’elle défend (à condition qu’elles n’aillent pas à l’encontre de ses convictions écossaises).

Pourtant « Imogène MacCarthery, vieille fille au cœur large, toujours amoureuse et toujours déçue, grand amateur de la boisson nationale, a ceci de particulier qu’elle est non seulement la terreur des criminels, mais aussi celle des policiers, ainsi que de la plupart des femmes qui jalonnent sa route, jalouses de son franc-parler, de ses allures de garçon manqué, et surtout de ce grain de folie celtique qui fait d’elle une meneuse d’hommes hors pair… » mais « ce sont ses carences, ses failles, qui la rendent sympathique : sa confiance toujours renouvelée pour le genre humain, son respect quasi religieux pour son père défunt, son goût inné de la bagarre, sa susceptibilité, sa propre conviction – que personne ne partage – d’être une femme fatale dont tous les hommes, nécessairement, doivent un jour ou l’autre s’éprendre… » [Alexis Lacaye : Préface à « Exbrayat : Intégrale Les Imogène » (Le Masque)]

Malgré ses idées radicales (les rois d’Angleterre, venus du continent, ne sont en rien légitimes), elle est secrétaire à l'Intelligence Department de l'Amirauté à Londres. Sérieuse et dévouée, elle est un jour désignée pour une mission de la plus haute importance par le directeur des services secrets : apporter en Écosse les plans ultraconfidentiels du Campbell 777, un avion à réaction révolutionnaire… Et c’est le début d’une grande aventure.

La saga d’Imogène compte sept titres : « Ne vous fâchez pas, Imogène » (1959) « Imogène et de retour » (1960), « Encore vous, Imogène ? » (1962), « Imogène, vous êtes impossible ! » (1963), « Notre Imogène » (1969), « Les Fiançailles d’Imogène » (1971), et « Imogène et la veuve blanche » (1975).

Inutile de préciser que ces titres sont hautement recommandés à tous, y compris et surtout aux plus dépressifs, aux mal-dans-leur-peau, aux revenus-de-tout et aux pisse-vinaigres en tous genres.

Les adaptations valent ce qu’elles valent, mais sont très loin d’avoir la puissance comique de l’original. Signalons pour mémoire « Imogène » une série télévisée de 1989 avec Dominique Lavanant et Jean Benguigui. Les adaptateurs ont cru bon de transposer l’histoire en Bretagne, pas sûr que ce soit le bon choix. Et puis « Imogène » un film de 2010 d’Alexandre Charlot et Franck Magnier, avec Catherine Frot dans le rôle titre, pas très convaincant non plus.

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Ne vous fâchez pas, Imogène !

Imogène McCarthery, explosive recrue écossaise des services de renseignements britanniques, est chargée de transporter en Ecosse les plans confidentiels d'un avion à réaction.

Ce roman a été adapté en 2010 au cinéma par Alexandre Charlot et Franck Magnier sous le titre Imogène McCarthery. Catherine Frot y incarne à merveille une irrésistible Imogène !

Normal car une nouvelle fois encore Exbrayat nous enchante avec sa tornade rousse, Imogène McCarthery, secrétaire à l'Intelligence Departement de l'Amirauté à Londres, elle y sème la zizanie mais se fait remarquer par ses supérieurs pour son sérieux et son dévouement et qui serait prête à mourir pour la couronne !

Alors merci Monsieur Exbrayat pour cette parodie comico-polardesque irremplaçable. Moi je dis vive "The Red Bull"
Lien : https://collectifpolar.com/
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Les menteuses

Voilà un auteur que je découvre dans le cadre du challenge ABC. J'ai souvent vu des romans de lui étant plus jeune et j'avais développé l'idée que c'était du roman noir, policier très macho, qui s'adresse à un public masculin ... Pourquoi? Aucune idée, peut-être les couvertures des exemplaires présents dans le grenier de mes grand-parents? Les titres alambiqués?

Je me suis lancée tout de même, en me disant "il n'est pas bien gros, si c'est nul, ça sera vite fini!"

Et bien j'ai été agréablement surprise! Oui il s'agit d'un roman policier mais non, ce n'est pas du tout macho ou archi noir.

Il s'agit dans ce roman-ci, d'une histoire de vendetta, de vengeance dans le quartier corse. Trois personnes de la même famille ont été assassinées et le commissaire chargé de l'enquête est bien embêté pour trouver des témoins : le silence est absolu, personne ne veut parler.

Et pourtant les coupables (soupçonnés) des assassinats sont éliminés, l'un après l'autre.

Le rythme est plaisant et les personnages bien croqués.

Me voilà débarrassée de mes a-priori!

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Un joli petit coin pour mourir

Un joli petit coin pour mourir.. Ou le bouquin qui était glissé entre deux Agatha Christie dans ma pile... Tiens donc ! Je l'ai lu celui-là ? ….



Pitch :



Phil Rothesay est au bout du rouleau... et même plus que ça... Il attend la mort, la souhaite, l'appelle de tous ses voeux. Pourtant, c'est pas dans ses habitudes la mort c'est plutôt lui qui la donnait... bin oui quand on est espion, agent du M.I.5, on a l'habitude de donner la mort... Mais voilà, alors qu'il était sur une mission, réussie d'ailleurs la mission, assassiner un assassin mais de l'autre bord, qui bosse pour les Russes, et bien comme qui dirait, y a eu retour de feu... dommage collatéral... retaliation de la part des Russes, et c'est sa femme, sa douce Laura qui s'est retrouvée avec un nouveau sourire au niveau de la gorge, alors qu'elle l'attendait bien sagement à Genève... Alors maintenant la vie Phil, il s'en fout.. Parce qu'une vie sans Laura n'a aucune espèce d'importance, ça ne vaut rien, plus rien... Il fait ses adieux au service, même s'il sait qu'on viendra lui faire la peau.. tant mieux qu'on vienne lui faire la peau, au contraire même. Il sait même qui, enfin il a son nom, un autre assassin, un autre espion, même si son visage est inconnu des services, un bon, très bon même Hazdurian. Même s'il sait aussi, que le M.I.5 va mettre quelqu'un en place, sans doute pas pour le protéger d'ailleurs, si ça les amuse, il s'en fout... il s'en fout de tout !

Il n'a qu'un souhait, l'endroit.. l'endroit où Hazdurian viendra le tuer.. un joli endroit, un joli coin de France entouré de campagne et de château, là où il avait passé de merveilleux moments avec Laura... il retournera même dans la pension de famille, chez madame Noyer, où ils avaient séjourné la première fois... La pension est pleine de monde, pleine de ses compatriotes, il se doute bien que dans le tas, Hazdurian est là... d'un côté il s'en fout, d'un autre il essai de le trouver, plus pour faire passer le temps qu'autre chose, les habitudes ont la vie dure...



Alors Cornemuse en plein pays de Loire, cornemuse et kilt... hum je suis pas certaine que je serais folle de joie si on me réveillait à 6 heures du mat à coup d'air de cornemuse...

Alors aussi, c'est très bizarre de se retrouver à lire du Exbrayat alors qu'on vient de s'enfiler pléthore d'Agatha Christie, m'enfin il était là, au milieu de ma pile...

Un style si différent... si complètement différent... et ce même si c'est du polar. Même si c'est du vieux polar, Exbrayat était un contemporain de la mère Agatha et ce polar a été édité en 1968. c'est juste pour replacer l'époque...

Nous sommes dans de l'humour pur et dur, même si au final le sujet est tragique. Vraiment tragique.

Et même s'il y a vraiment une enquête pour découvrir l'assassin, les espions infiltrés, ( ceux des deux bords)... en plus vu que l'Hazdurian peut être une femme aussi, même ça ils n'en sont pas sûrs alors ^^... ça laisse beaucoup de place à la spéculation...et vu les pensionnaires, tous plus différents les un que les autres, c'est amusant.

J'ai parfois eu l'impression de lire une comédie, par moment j'avais l'impression d'être dans du théâtre de boulevard, non pas que j'ai quelque chose contre le théâtre de boulevard, du tout...

Ils en font tous tellement des caisses... ^^



Et puis ce n'est pas vraiment surprenant, je dirais même que c'est assez facile de repérer qui sont les espions parmi tout ce petit monde, assez facile.. Mais ça c'est peut-être parce que j'ai plein d'Agatha à mon actif, et que la dame m'a fait travailler mes petites cellules grises comme dirait Poirot, mais je savais, et pour les deux bords...

Donc pas vraiment une surprise transcendante à la fin...



Mais malgré ça, c'était pas une lecture désagréable du tout, et ça m'a donné envie de découvrir plus cet auteur, je dois en avoir d'autres qui traînent par là... et sinon, ça doit pas être dur à trouver d'ocaz, je me le garde dans un coin de ma tête, pour le jour où nos routes se croiseront.. ^^
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On se reverra, petite...

Charles Exbrayat, nom de plume de Charles Hubert Louis Jean Exbrayat-Durivaux, est l’auteur, entre autre, de la série « Imogène ». Mais Exbrayat nous a également alimenté en roman policier.

« On se reverra, petite… » Est un roman policier plein d’humour et de gaîté. Les personnages sont attachants ce qui ne gache rien au plaisir que l’on a lors de la lecture de ce livre. Comme à son habitude, Exbrayat met en œuvre son savoir-faire pour nous faire plaisir et nous enchanter.



Bonne lecture à vous.

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Notre Imogène

A Callander, tout va bien, ou presque. Le village est quasiment paisible. Du moins, jusqu’à ce qu’un malotru, un homme qui a amassé une fortune assez conséquente grâce à son métier de boucher, refuse que sa fille unique Janet épouse Angus un jeune homme valeureux, certes, mais orphelin et mécanicien. Le premier défaut suffit à lui seul à rayer le jeune homme de la liste des gendres potentiels. Janet est désespérée, réellement désespérée, que la seule personne à laquelle elle pense pour convaincre son père est Imogène ! Oui, Imogène elle-même, toujours sensibles aux sorts des amoureux. Et quand Imogène fait une promesse, elle la tient !

Callander est un village toujours aussi paisible. Je pense qu’il faudrait envisager un jumelage avec un irréductible village gaulois. Callander a cependant résolu un problème essentiel. Ils n’ont pas besoin d’attendre que les ennemis arrivent, ou que le barde tente de chanter, il suffit qu’Imogène soit là et boum ! Heureusement, elle a désormais sympathisé avec le médecin du village, qui reconnait ses grandes qualités.

Seulement, là où Imogène passe, il ne tarde pas à y avoir des cadavres, en l’occurence celui de Reston,pharmacien, beau-frère de Leadburn, et adversaire du sympathique docteur Elscott aux prochaines élections. Autant dire que le sergent tient un coupable tout trouvé – j’ai bien dit « un », il ne tient pas du tout à avoir Imogène dans sa cellule, il a dépassé depuis longtemps ce degré de folie. Autant dire qu’il se fourvoie, et que le Superintendant du compté de Perth se fait une joie de leur envoyer un enquêter. Et un bon ! Un de ceux que le Superintendant a envie de mettre au vert pendant un certain temps, sachant qu’Imogène est largement de taille à …. le remettre dans le droit chemin.

L’action se passe en Ecosse, elle pourrait fort bien se passer au fin fond de la France des années d’après-guerre, tant l’étroitesse d’esprit, les préjugés, le pouvoir de nuisance et la volonté de puissance de certains membres de la communauté sont un modèle du genre. Tous les Roméo et Juliette des coins perdus auraient mérité de rencontrer une Imogène.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Deux enfants tristes

Un bon Exbrayat, mais assez sombre.
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Encore vous, Imogène !

Par notre envoyée spéciale à Callander.

Bonjour à tous. Comment vous parlez d'une affaire aussi délicate que celle qui a fait trembler d'effroi l'Ecosse tout entière, si ce n'est en me rendant à Callender et en obtenant une interview des principaux protagonistes ?

Je vous rappelle les faits : Norman Fullerton, professeur de civilisation britannique au collège de Pemberton, est venu demander l'aide d'Imogène Mac Carthery, dont la réputation n'est plus à faire. Il craint qu'un meurtre ne soit commis au collège. Malheureusement, c'est lui qui est poignardé. Un autre professeur est assassiné à son tour, et Imogène elle-même risquera sa vie à plusieurs reprises, avant de démasquer le coupable. Voici donc quelques témoignages :

Archibald MacClostaugh, sergent chargé de la sécurité à Callander :

Je leur avais dit, ils ne m'écoutent jamais. Je voulais partir de Callander, être mis à la retraite anticipée, n'importe quoi plutôt que d'affronter... Non, il n'est pas de mots pour désigner ce dragon, cette furie, cette terreur des Highlands. Là où elle passe, les cadavres poussent.

(Il marque une pause et boit la moitié de son verre, contenant un liquide ambré non identifié).

La mettre à la retraite était déjà une idée saugrenue, l'engager dans un collège de Pemberton était (sa barbe frémit) une erreur monumentale. Cette femme est pire qu'une vampire, pire qu'une créature de légende, pire que tout. j'avais dit qu'elle n'était qu'une criminelle mais non ! Je n'aurai de cesse qu'elle ne soit condamnée pour tous les crimes qu'elle a perpétré, dont le pire, le pire, est sans doute d'avoir assassiné MON CASQUE au cours du corrida.

(La suite de l'interview ne peut être écrite. Je n'ai jamais entendu autant de juron).

Une corrida dans les Highlands ? Je ne pensais pas qu'elle faisait partie des traditions écossaises. Pour en savoir plus, je me suis rendue chez Ted Boolitt, patron du Fier Highlander.

Ted Boolitt :

Une corrida ici ? Non. Juste du rugby. Les rencontres ne sont pas plus houleuses qu'ailleurs, même s'il arrive qu'une oreille soit arrachée, qu'une morsure nécessite une piqûre antitétanique. nos joueurs et notre entraîneur sont très motivés à laver les affronts qui nous sont affligés sur le terrain. Puis, certaines personnes ne comprennent pas la beauté du sport, alors que d'autres... Tenez, prenez Imogène, elle sera toujours notre meilleure supporter, notre mascotte presque. Notre équipe rougirait de perdre devant elle. Grâce à une ruse magistrale au cours du dernier match, elle a permis à notre équipe de marquer un essai décisif. Bien sûr, Mac Clostaugh s'est plaint parce que son casque avait un peu souffert. Qu'est-ce qu'un casque auprès de l'honneur de Callander ?

Alors que je sortais du Fier Highlander, Mrs Margaret Boolitt m'appela discrètement. Elle avait des renseignements à me fournir sur Imogène :

Mrs Boolitt :

Mon mari est son ami d'enfance. Il a littéralement été ensorcelé par cette tornade rousse, tout comme Samuel Tyler, le constable. Il est normal qu'elle ne trouve pas de mari, elle a déjà assassiné trois hommes. Est-ce une manière de traiter ses galants ? Elle a été suspecté d'en avoir tué deux autres mais (Ted Boolitt appelait sa femme) si vous voulez en savoir plus, allez parler au directeur de Pemberton.

Keith McDougall :

Oui, elle a identifié le coupable. Elle a aussi fait preuve d'un tempérament de feu. Elle a giflé la marmelade et boxé le linoléum, avant de contraindre le père de la marmelade à reconnaitre la supériorité du clan des Mac Gregor. Si je lui en veux ? A un moment, quand j'ai cru que tout était fini, que la réputation de mon établissement était réduit à néant, oui. Mais grâce à elle, il ne m'en reste plus qu'un mauvais souvenir. Tout est bien qui finit bien.

Je laisse le mot de la fin à Sir Woolish :

Imogène Mac Carthery ? Un de nos meilleurs éléments.
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Deux enfants tristes

En juin 1922, à Beltonville, petite cité pourrie du New Hampshire, cohabitent un maire corrompu, Red Torphins, et une forte communauté italienne tenue de main de fer par Salvatore Busselo, parrain de la mafia locale, assisté de son « capo », Guilio Alcamo. Mais Bruce, le fils du maire, a séduit et engrossé Gelsomina, fille d’un très modeste cordonnier italien, lequel vient demander réparation au maire qui le renvoie illico comme un malpropre. Pourtant Bruce est prêt à se marier avec Gelsomina, mais son père, ne voulant pas entendre parler de la moindre mésalliance, l’éloigne en l’envoyant étudier à Harvard. Comme le parrain ne veut pas non plus se mêler de cette affaire, histoire de garder de bonnes relations avec le maire, le cordonnier s’énerve et menace de faire justice lui-même, ce qui lui fait perdre tout appui mafieux. Craignant pour sa réélection si ce scandale est étalé sur la place publique, Torphins a alors les mains libres. Il décide de faire liquider le bonhomme et sa fille. Mais les quatre tueurs, hommes de main de la police locale, arrivant dans la famille en pleine célébration d’anniversaire, font un véritable carnage en laissant la bagatelle de huit morts sur le carreau. Seuls, deux jumeaux âgés d’une dizaine d’années échappent à ce massacre. Ils sont récupérés par un ami de la famille qui les cachent dans une autre ville. Mais dix années plus tard, les voilà qui réapparaissent à Beltonville…

« Deux enfants tristes » est un roman policier de bonne facture tel qu’on en produisait dans les années 70 de l’autre siècle. En fait, c’est plutôt un roman noir ou un thriller, tant les morts sont nombreux. C’est même une sorte de fable ou de parabole sur la justice immanente, le fait que la vengeance se mange froide et que nos actes nous suivent toujours. Les deux enfants témoins de l’horreur ont été tellement traumatisés par ce qu’ils ont vu qu’ils n’ont survécu et grandi que pour pouvoir assister à la manifestation d’une justice divine qu’ils appellent de tous leurs vœux. Et il est étonnant pour le lecteur de voir que leur seule apparition dans la petite ville suffit à déclencher un processus d’auto-destruction des méchants qui finissent tous soit par s’entretuer, soit par devenir fous, soit par être enfin mis en taule par la police fédérale. Un ouvrage agréable, divertissant, facile à lire et qui n’a pas pris une ride en raison de la qualité du style d’Exbrayat, auteur prolifique et à grand succès, sans oublier l’intemporalité du thème. Que demander de plus ?
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Les filles de Folignazzaro

Un régal !

Voir ce pauvre inspecteur de police mis en boîte par tout un village qui fait montre d'énormément d'ingéniosité pour défendre un des siens accusé de meurtre !

J'ai beaucoup aimé...



Merci Monsieur EXBRAYAT pour ce très bon moment avec les diaboliques filles de Folignazzaro !
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Un joli petit coin pour mourir

L’histoire est moins « rigolarde » que dans la majorité des Exbrayat. Le côté comique est tout de même assuré par les deux policiers, le chef et le gendarme Praroué.. (voir ma citation)

Le côté policier est bien. Le suspense est bien préservé, jusqu’à la fin.



Un bon Exbrayat, différent de ce que l’on connait de cet auteur. Je recommande.

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Pourquoi tuer le pépé ?

Les personnages sont haut en couleur, comme souvent avec Exbrayat. L’humour est d’ailleurs omniprésent.

Nous assistons souvent à des bagarres, style Obelix et Astérix dans leur village d’irréductibles.

Personnellement, j’ai senti venir la fin de très loin, mais l’intérêt n’est pas là ; il est dans une ambiance.

Les gendarmes ne sont pas épargnés, surtout leur chef en la personne de Chatonnay, imbu de son importance. On sent que l'auteur s'est amusé à peindre ce personnage !
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Vous manquez de tenue Archibald !

Charles Exbrayat s’est à nouveau lancé dans un roman policier, et, ma foi, celui-ci est pas mal réussi.

Le suspense est tenu jusqu’au bout. Exbrayat, c’est aussi l’humour, et le côté amusant, voire pitre est assuré par Archibald, un lord anglais plein de principes.

J’ai bien aimé cette lecture, et me suis amusé. Du bon Exbrayat !

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Une brune aux yeux bleus

Dans ce livre, Exbrayat choisit de nous narrer une histoire policière, avec meurtres et vol de bijoux, un peu à la façon d’Agatha Christie. Bien sûr, il y a une (belle) histoire d’amour !

Qui dit Exbrayat dit humour, et il est en effet de voir comment Deborah la belle huguenote traite les hommes qui lui manquent de respect !

J’ai lu énormément de romans de Charles Exbrayat, mais j’avoue que celui-ci a une place particulière, car , au-delà de l’histoire policière, il y a aussi une peinture sociétale, et t une réflexion sur la religion, et l’attachement à sa terre.

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Ma belle Irlandaise

J’ai retrouvé -avec plaisir- le syle humoristique de Charles Exbrayat : l’auteur n’a pas son pareil pour décrire les bagarres ! Cela n’empêche pas, de temps à autre, l’émotion…

* Le roman est très documenté, et nous fait vivre l’ambiance et les lieux de l’Irlande.



Ce n’est pas un grand roman policier, mais on ne s’ennuie pas, et j’ai lu ce polar avec grand plaisir.

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Ne vous fâchez pas, Imogène !

Nous voici dans la Grande Bretagne des années 50. Imogène McCarthery est une écossaise chauvine, vieille fille au caractère bien trempé, qui a un poste de secrétariat à l'Amirauté à Londres. Sa vision de la vie est peuplée de héros de l'histoire écossaise. Sa personnalité hors norme va conduire sa hiérarchie à lui confier contre toute attente une mission très importante pour la sécurité nationale : apporter un document secret à un correspondant dans sa ville natale. Imogène va vivre des aventures loufoques où le document va passer de mains en mains.



Adolescente j'avais lu un autre tome des histoires d'Imogène (Encore vous, Imogène) et j'en gardais un très bon souvenir. Il faut croire que le temps a changé ma perception car je n'ai pas retrouvé les mêmes sensations. J'ai bien sûr souris aux mésaventures de cette folle Imogène mais je me suis aussi un peu ennuyée. Il y a un côté comique de répétition qui fini par devenir lourd. La naïveté d'Imogène m'a fait lever les yeux aux ciel.



L'humour est présent dans tout le livre. Les coup de poêle à frire pleuvent. La tornade Imogène fait tourner en bourrique le chef constable local. Les verres de whisky s'enchaînent. Les quiproquo amoureux dérident.



L'un dans l'autre, il s'agit d'une lecture facile, sans prise de tête, qui peut faire rire à plusieurs moments mais je ne me lancerai pas dans la lecture de la suite de la série.
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Le Château des amours mortes

Nous sommes dans le village de Revezat, au château de la Rabatelière (à prononcer avec la bouche en cul-de-poule). Certains personnages valent le déplacements : Mireille Tillieux, la danseuse invétérée, et Clotaire, l’avocat qui plaide tout et n’importe quoi…

Si Exbrayat sait créer des personnages surprenants, il sait aussi créer des situations complexes ; chaque habitant du château peut être coupable !

Je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement avec Agatha Christie, et je trouve qu’Exbrayat soutient la comparaison.

Des questions, et des rebondissements jusqu’à la fin : C’est vivant !

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Le quintette de Bergame

La réputation du commissaire Tarchinini n'étant plus à faire, c'est lui qui se voit confier la délicate mission d'assister les collègues bergamasques sur les traces d'un vaste trafic de drogue. Voilà donc notre bon Romeo en voyage à Bergame, loin de sa chère Vérone et de sa famille adorée !

Les années passent et j'ai toujours autant de plaisir à lire les enquêtes de Romeo Tarchinini. Le personnage est pittoresque et, avec Exbrayat, la rigolade est assurée. Même si je suspectais quelque chose depuis pas mal de pages, le petit coup de théâtre de la fin du roman n'en était pas moins palpitant. Ce fut une lecture très agréable.



Challenge XXème siècle 2022
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Chewing-gum et spaghetti

Roméo et Juliette, vous connaissez ? Mais si, les amants de Vérone, les Montaigus et les Capulets, vous savez bien, le spectacle musical de 2001, enfin ! Avec Damien Sargue et Cecilia Cara… Ah, je vois que ça vous revient, il vous reste quand même un peu de culture ! C’est pas dieu possible, toute une éducation à refaire !

Si je vous disais qu’ils existent vraiment, les amants de Vérone, vous ne me croiriez pas, bien sûr ; vous me diriez : ce sont des personnages fictifs, créés par un anglais imaginatif il y a près de six siècles (tant que ça, comme le temps passe !), et vous auriez sans doute raison (encore que ça peut se discuter : les personnages de fiction ont bel et bien une existence réelle dans nos esprits). Eh bien, à Vérone, petite ville du nord de l’Italie, pas très loin de Venise, il y a un Roméo : Roméo Tarchinini, commissaire italien, petit, bedonnant, volubile et fin gastronome, et une Juliette : sa femme, Giulietta ,amour de sa vie, ex-prix de beauté reconvertie dans la maternité et la cuisine, la vraie mamma italienne, quoi, soupe-au-lait, tempérament de feu et tout et tout... Et puis, comme nous sommes à Vérone, il y a l’amour, bien sûr, « l’amore », qui régit toutes choses de A à Z. Ce n’est pas Roméo qui vous dira le contraire : quand il ne rêve pas aux femmes qui rêvent de lui (c’est un rêveur quasi professionnel, notre Roméo), c’est sa Giulietta qui occupe ses pensées, pas la vraie, mais celle, idéalisée, qu’il voit partout… même dans son épouse. Chez les Tarchinini, on est ridicule peut-être, mais on est touchant et attachant, certainement. Et drôle, à coup sûr.

Un jour débarque à Vérone un Américain, Cyrus A. William Leacock, enquêteur de Boston, venu comparer les techniques policières de son pays, avec celles plus traditionnelles de la vieille Europe. Il n’y a pas que ça qu’il va pouvoir comparer, c’est carrément le choc des cultures. Cyrus et Roméo vont devoir enquêter de concert sur un meurtre (à Vérone, c’est forcément un meurtre passionnel, dixit Roméo). Notre Américain, bon gré mal gré va se trouver embarqué dans le tourbillon tarchininesque, et n’en sortira pas indemne. Pas malheureux pour autant, car succomber aux délices conjugués de la vie italienne et d’une belle véronaise (Giuletta Tarchinini, la fille des ses ineffables parents), n’est pas à proprement parler une mauvaise fin.

Amis névrosés, neurasthéniques et pessimistes de tous poils (et de toutes plumes, je ne suis pas raciste), croyez -moi, mettez vos médocs à la poubelle (oui, même le… véronal) et prenez un Exbrayat. Celui-ci est le premier de la série des Tarchinini (8 romans), je vous assure une guérison rapide et durable. Et puis à titre préventif, entamez la série des Imogène (7 romans), suivie de la centaine de volumes écrits par ce médecin Tant-Mieux (les seuls vraiment efficaces)

Et dans la foulée, écrivez à la Sécu pour que le traitement soit remboursé au 100%.

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