AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Christian Signol (1112)


La mère paraissait rêveuse et aussi impatiente que sa fille. Elle ne cessait d'aller de la bassine à son ouvrage de couture, de prendre plusieurs fois des mesures et, en même temps, de préparer la soupe de midi. cette journée paraissait ne devoir jamais finir.
Commenter  J’apprécie          80
"chaque chose appartient à qui la rend meilleure"
Commenter  J’apprécie          80
Il n’y a de beauté que sobre et délicate.
Commenter  J’apprécie          80
La vie ne devait pas être orientée vers l'ombre mais vers la lumière. C'était ainsi qu'elle voulait continuer à vivre.
Commenter  J’apprécie          80
- ils semblent tellement fragiles ! a remarqué Charlotte
- Ne t'inquiète pas : la force des arbres se trouvent dans leurs racines, non dans ce qu'ils laissent apparaître à l'air libre.
Commenter  J’apprécie          80
La bêtise,la laideur, l'absurdité de la guerre le hantaient. Était-ce lâche de les refuser, N'était-ce pas plutôt faire preuve de sagesse? Qui pouvait s'approprier le droit d'envoyer à la tuerie toute une jeunesse?
Commenter  J’apprécie          80
J'ai toujours pensé que la beauté du monde était déstinée à nous faire oublier la brièveté tragique de nos vies. Peut-être un cadeau de Dieu, s'il éxiste, comme je l'éspère. Mais nous n'en sommes pas conscients, hélas! Non seulement nous infligeons à la terre qui nous porte les pires blessures, mais nous ne savons pas voir à quel point elle est belle. Et pourtant le monde vit. Auprès de nous. Sans nous ou avec nous. Regardez-le! Ecoutez-le! Il est source de bonheur, du vrai bonheur, celui qui éblouit et qui rassure, car il vient de la nuit des temps. Il représente notre vérité profonde, notre histoire, notre mémoire.....
Commenter  J’apprécie          81
Habitués à vivre ensemble, les villageois, quoique divisés, tenaient à cohabiter dans le calme et la sérénité. Ils avaient trop besoin les uns des autres et, dans le fond, s’estimaient. Le maître, lui, n’était pas exempt de reproches. Son intolérance et ses menaces avaient fait franchir à bien des familles un seuil qu’elles ne souhaitaient pas dépasser. Celles-ci ne l’oubliaient pas et commençaient à prendre des distances : après tout, le château n’était pas le village mais un monde à part, dont il convenait sans doute de se méfier sous peine d’être pris dans un engrenage dont tout le monde aurait à souffrir un jour ou l’autre.
Commenter  J’apprécie          80
Marie frissonna, murmura :
- Elina, elle, dit que notre rivière, c'est l'espérance. Même pour ceux qui n'habitent pas sur ces rives.
- Elle a raison, dit Benjamin. Sans elle, que serions-nous devenus ?
Ils se turent, écoutèrent respirer la nuit, scellant leur alliance avec la beauté du monde. Les mots étaient devenus dérisoires. Leur vie avait pris les couleurs de l'éternité.
Commenter  J’apprécie          80
Il n'avait pas trouvé ses mots, car ceux du médecin s'entrechoquaient encore dans sa tête : "Leucémie aiguë avec anémie grave. Il faut agir vite." Sébastien ne se sentait pas malade, pourtant, à part ses saignements de nez, cette pâleur étrange de son visage, cette impression d'extrême faiblesse et cette sensation de vivre dans un froid intense, un froid jamais ressenti jusqu'alors, un froid qui circulait dans ses veines, pétrifiait son cœur, comme s'il battait dans la neige.
Commenter  J’apprécie          80
Il me regardait. Il regardait son fils. Passait dans ses yeux la même lueur que lorsqu'il poussait la porte en revenant de la pêche et qu'il apercevait Albine. Il faudrait faire d'avantage attention au regard de son père tant qu'il est là, près de soi. Mais qui prend le temps de soupeser cette reconnaissance, ces remerciements muets de seulement exister? p.50
Commenter  J’apprécie          80
Ma mémoire sélectionne ce que je vis de meilleur et occulte le reste. Quoi qu'il en soit, je demeure persuadé que les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale ont été des années plus heureuses que les autres. Ne possédant presque rien, les gens, surtout dans les campagnes, se contentaient de peu.  C'est le superflu qui nous dépouille.
Commenter  J’apprécie          80
Malheureusement, il y a déjà longtemps que ce ne sont plus les idées ou la morale qui gouvernent le monde, mais les lois économiques d'une société mercantile dont le moteur est le profit permanent.
Commenter  J’apprécie          80
Regarde bien les arbres. Ils savent, comme nous, qu'ils doivent mourir un jour, mais ils ne pensent qu'à une chose : grandir, monter le plus haut possible. 
Nous écouterons notre père nous expliquer pourquoi les arbres, dans l'immensité de leur coeur, rêvent d'atteindre le ciel : c'est pour mieux nous hisser vers lui, nous les hommes, si petits, si perdus, si étrangers aux secrets merveilleux de nos vies. 
Commenter  J’apprécie          80
Voilà pourquoi ce métier (instituteur) est si beau, et pourquoi il peut être passionnant : éveiller des enfants au monde et au savoir, leur donner les forces nécessaires pour devenir ce qu'ils rêvent d'être. Se trouver à la source de cet éveil, les accompagner pendant quelques années en veillant fidèlement sur eux , les voir partir enfin, pour accomplir leur vie, mais plus forts, plus sûrs d'eux, plus confiants et, si possible, épanouis.
Commenter  J’apprécie          80
Les brebis traquaient l'herbe rase d'où émergeaient les camées bleus des chardons, sous un soleil plus tardif qui retrouvait sa force dans des crépuscules déclinant en apothéose de couleurs, étonnamment vives pour la saison.
Commenter  J’apprécie          70
Et moi, j'étais là, au coeur de ce monde, un chien fidèle à mon côté, des brebis devant moi, toujours aussi incrédule de l'avoir rejoint mais désormais rallié à lui -- peut-être pour toujours, me disais-je en sentant mon coeur s'affoler délicieusement dans ma poitrine.
Commenter  J’apprécie          70
"C'est pour toi que je guérirai"
Puis il se recoucha, avec en lui la conviction d'avoir noué un lien supplémentaire avec la vie, la vraie vie, celle qu'embellisait à chaque seconde la certitude de n'être pas seul, mais au contraire d'être aimé, retenu en ce monde par des mots, des regards, des présences qui l'aideraient à gagner le combat.
Commenter  J’apprécie          70
page 209 Christian Signol indique qu'ils sont allés visiter Padoue et Assise en Italie avec Julie. Ils ont admiré les tableaux de Giotto Saint François prêchant aux oiseaux et le rêve de Johachim.
C'est vrai que ces tableaux sont très beaux ; cela donne envie de les copier.
Commenter  J’apprécie          70
Il me faut dire qu'à l'époque on savait se contenter de peu. C'était un temps où le superflu n'était pas encore devenu le nécessaire.
Commenter  J’apprécie          70



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christian Signol Voir plus

Quiz Voir plus

Christian Signol, l’enfant du Quercy

Christian Signol est né en…

1947
1957

10 questions
27 lecteurs ont répondu
Thème : Christian SignolCréer un quiz sur cet auteur

{* *}