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Citations de Christophe Léon (179)


C'est comme ce prénom de Fabienne... Elle y tenait à me rebaptiser ! Mais moi j'ai fait de la résistance. Au début je la reprenais :
- Je m'appelle Fatima
- Pas ici, Fabienne. Ici, c'est Fabienne. On n'est pas chez les sauvages. On est en France.
( p 33 )
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Je me demande ce qu'ils en font, de nos œufs ? Parce que cinquante mille poules qui pondent à longueur de journée... ( p 13)
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Marché sur la plage les pieds nus. Sentir le sable entre ses orteils, les tremper dans une mousseline d'écume blanche déchiquetée par le vent. Shooter dedans. En être saoule à tomber.
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Une overdose de rues, d'immeubles, de lumières, d'affiches, de voitures, de bus, de bruits, de couleurs, de gens... et soudain ce panneau qui éclate comme un obus, dévaste tout sur son passage, écrase et déchiquette Kimia, l'obligeant à se mordre la langue pour ne pas hurler-PARIS. Noir sur blanc. Paris!
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Maman a dégrafé le haut de son bleu de travail. Ses cheveux sont collés contre sa nuque et sur son front. Elle s'essuie le menton d'un revers de manche.
- On y est arrivés, murmure-t-elle.
Deux larges sourires s'épanouissent sur leurs visages et, par contagion, je les imite aussitôt.
Là, devant nous, resplendit notre nouvelle télévision, un écran plat de 127 centimètres plasma.
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- Papa?
- Hum...
- Tu me mens pas pour maman, hein?
- Si je te mens, alors c'est que je me mens à moi aussi.
- Ça veut dire quoi ça, papa?
Marius se gratte la gorge. Sa voix n'est plus qu'un filet.
- Ça veut dire qu'il faut faire confiance à ta tomate, au goût de la liberté et à ta mère...
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- T'es trop pessimiste, objecte Phil. Nous ne sommes pas dans la France de 1940, tout de même !
- Non, et c'est pire ! Aujourd'hui, nous voyons l'Histoire se répéter et personne ne lève le petit doigt.
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- Loulou-Antoine, ma grande , comment te sens-tu ?
- Comme une moule à marée basse un jour de canicule, répond Loulou-Antoine d'un air dégoûté.
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Mais Jeff disparaît, et tout devient inquiétant... La montagne est habitée. Ils ne sont pas seuls... Mais où est Jeff ?
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- Comment avez-vous pu vous laisser entraîner aussi facilement ? demande le président de la cour d'assises des mineurs. Pourquoi ne vous-êtes vous pas posé la question de la gravité des faits que vous alliez commettre ? Même si les psychiatres nous expliquent que l'effet de groupe a pesé lourdement sur vos décisions, ainsi qque le soit-disant "charisme" du jeune Aymar, aujourd'hui décédé, pouvez-vous nous éclairer sur les raisons qui ont fait qu'aucun de vous trois ne s'est interposé pour dire stop, ça suffit, nous allons trop loin ?
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Son père, l'école, le Parti, une trilogie que Daniel s'apprêtait à servir de son mieux. Son jeune âge l'incitait à se croire chargé d'une mission, d'un idéal qu'il devait porter au plus haut.
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Ca sert à quelque chose ce que nous avons fait aujourd'hui? Je demande d'une toute petite voix.
Papa se gratte le menton. Il réfléchit.
- Va savoir. Mais au moisn que nous l'avosn fait, non ? Crois-moi, il n'y a rien de pire que d'accepter l'inacceptable sans réagir.
- Et prendre une studette d'assaut, ça compte ? C'est une façon de refuser l'inacceptable, tu crois ?
- Ca ne changera pas le monde, c'est certain, mais ...
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Si ma force est aussi faible que je le suis, qu'ils soient certains que ma faiblesse est plus forte qu'eux.
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Mon père avait acheté Nestor pour combler le vide laissé par maman quand elle était partie en voyage.
Malheureusement Totor est mort écrasé par un camion qui transportait des aliments pour chats - une vraie destinée de chien.
( p9)
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Tout le monde veut devenir le meilleur joueur du monde et gagner un tas d'argent. Nous sommes des compétiteurs. Le football est un sport d'équipe, mais nous sommes en perpétuelle concurrence au sein même du groupe. Cet esprit est entretenu par le staff qui nous conditionne à devenir des gladiateurs modernes - amis dans la vie, ennemis sur le terrain.
( p 18)
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« Mes parents avaient mis leurs empreintes en bas d'un document officiel. Sans le savoir, ils m'avaient abandonnée. Je devenais la pupille d'un État qui me voulait du bien. »
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« Je ne connaissais que Grand Bassin et ses alentours. Jamais je n'avais quitté ce coin de terre qui était mon domaine, mon espace de vie, ma jungle. Je n'imaginais même pas qu'il puisse exister autre chose que les pierres, les arbres, les ruisseaux et les sentiers poussiéreux que j'empruntais du matin au soir. Un instituteur nous faisait cours la journée. J'allais à l'école comme on va passer un bon moment chez des amis. Je retrouvais les enfants du village qui, avec moi, récitaient à voix haute les tables de multiplication ou les règles grammaticales d'un français qui n'était que notre deuxième langue. »
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Ciudad, et ses parents — Ernesto et Isabel — débarquèrent un jeudi d’un mois de juin. Ils descendirent du train en fin de matinée.
Le père tenait dans ses mains deux énormes valises qu’une corde enserrait.
Enfilé sur les épaules de la mère, un sac à dos pesait lourdement. Ciudad, elle, transportait une sacoche gonflée de ses biens les plus précieux — une collection de trois poupées anciennes ayant appartenu à sa grand-mère maternelle.
La famille marqua un temps d’arrêt et laissa les autres passagers les devancer dans le hall de la gare.
— Bon, dit Ernesto au bout d’un moment, je crois qu’on peut y aller
maintenant.
Isabel acquiesça d’un geste du menton, tandis que Ciudad, dix ans, yeux de jais, teint de cuivre, frimousse parsemée de grains de son, leva la tête et fut aveuglée par un soleil haut perché dans le ciel étincelant du Pays de l’Homme.
Ils sortirent de la gare comme on naît au monde, baignés de chaleur mais frissonnants devant l’inconnu.
Ils traversèrent la rue, marchèrent longtemps, sortirent de la ville et gagnèrent la campagne par des petits chemins empierrés. Sous leurs pas, des rayons de poussières dansaient et des insectes voltigeaient devant eux qui les agaçaient, si bien qu’ils devaient incessamment les chasser de la main.
De temps à autre, ils entendaient le chant d’un coq ou encore de lointains aboiements.
Ciudad, qui avait peur des chiens, venait se réfugier dans les jupons de sa mère. Celle-ci lui passait la main dans les cheveux pour la rassurer.
Enfin, ils arrivèrent.
—Les vignes ! s’écria Ernesto, plein d’enthousiasme.
Il posa les valises et, d’un geste ample, il embrassa l’horizon de ses bras grands ouverts.
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L'amour est une bombe norvégienne - brûlant à l'extérieur et glacé dedans.
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je me levai et m'apprêtais à regagner mon enclos, la canadienne, et à y retrouver mes parents, les Archambault et ce quotidien qui maintenant me débectait. Pour me soulager, je donnai un coup de pied dans le flotteur d'un pédalo, me cassai un ongle, insultai en vain la nuit et me penchai sur mon arpion endolori.
C'est en me relevant que je la vis !
Elle était assise les jambes en tailleur à seulement une dizaine de mètres de moi. Comment ne l'avais-je pas vue ?
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Florance Cadier
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Benoit severac

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