Claire Mazard

Bouleversant.  Un livre bouleversant.

Il est présenté comme littérature ado et jeune adulte...mais il peut et il doit être lu par tout le monde...

Quel magnifique bouquin!  Je vous défie de ne pas finir en larmes. A partir de la page 350, c'est bouffée d'émotion sur bouffée d'émotion et on a la larme à l'oeil quasi constamment.  Mais revenons d'abord au début...

Claire Mazard raconte ici son histoire dans une série de chapitres courts, voire très courts. Tout part non pas d'une madeleine mais d'une photo. Une photo où elle se reconnaît en compagnie d'une "marraine " dont elle ne se souvient pas. Après une enfance et une adolescence où pour vivre et survivre il a fallu résister à une mère maltraitante et à un père indifférent quand il n'était pas carrément méprisant, hostile, cassant. Heureusement, il y avait des grands-parents aimants et chez Claire une capacité à se blinder, malgré le mal-être qui en eut conduit d'autres à un geste fatal.

Mais Claire est résiliente, elle a une personnalité hors du commun et elle se bâtit une carapace. Derrière laquelle la sensibilité est là. Et elle s'interroge, ce qui est toujours bon signe.

Jusqu'au moment où sa mère  (que nulle part elle n'appelle maman) commence à souffrir d'un Alzheimer et où se révèle la vraie personnalité de celle-ci.

Jusqu'au moment où Claire Mazard prend conscience de la réalité des rapports entre ses parents et de la vraie personnalité de son père. Alors malgré l'hostilité,  elle va mener l'enquête pour comprendre. Qui est cette "marraine"? Pourquoi et comment cette femme est-elle dans sa petite enfance ? 

Peu à peu,  le puzzle est reconstitué,  les images remontent et parlent. L'une après l'autre. Fouille après fouille,  trouvaille après trouvaille. 

Jusqu'à ce qu'elle ait enfin accès à ce passé lointain et à la compréhension de tout ce qui a fait ce qu'elle est aujourd'hui. 

Larmes, éclats de rire, cruauté,  hymne à la nature, quel beau et bon livre ! Une édition aérée qui donne l'impression de flashs souvenirs, qui permet de respirer entre deux scènes dures, et qui donne paradoxalement une formidable fluidité à ce récit.  

On ne peut pas lâcher les 100 dernières pages pris par l'émotion,  l'envie de savoir, le besoin de lire certaines scènes qu'on  attend, qu'on devine.  On finit par ressentir Claire Mazard comme une amie qui vient de vous confier les jours de sa petite enfance et on a envie, nous aussi,  d'aller dire merci à la "marraine " là où elle repose. Envie de rencontrer Claire  (je n'arrive pas à dire: l'auteure) pour lui dire merci à elle aussi. Envie d'offrir ce livre autour de soi pour faire connaître cette belle et cruelle histoire.  Pour qu'elle aide d'autres Claire, d'autres ados, d'autres adultes pour qu'ils voient qu'on peut vivre avec, qu'on peut survivre. Aimer et créer.  Après.  

Merci à Syros pour ces beaux moments d'émotion. Je serais sans doute passé à côté de ce livre, c'eut été dommage. 

A bientôt,  Claire, dans un salon... j'espère. 

Lilou a 16 ans et son père, c’est le meilleur papa du monde : attentionné, drôle, complice... il est toujours là pour elle. D’ailleurs, tout ce qu’il fait c’est pour son bien... comme par exemple, lui épargner les éprouvantes visites à l’hôpital pour voir sa mère, qui se meurt d’un cancer. Avec tout ce qu’il fait pour elle, Lilou lui doit bien quelque chose en retour, non ?

Au fil des pages, Lilou va découvrir que l’addition présentée par ce papa « merveilleux » est bien salée. Qu’elle s’éloigne un rien du chemin qu’il a tracé pour elle, et la sanction tombe : des mots cruels, qui culpabilisent, qui la font douter d’elle-même et l’enferment dans la gratitude qu’elle croit lui devoir, dans l’empathie qu’il suscite en se posant en victime. D’empathie, lui n’en a aucune : son incapacité à faire le deuil de sa femme ou à comprendre celui de sa fille le démontrent. Les mensonges et les escroqueries s’accumulent, il y a toujours quelqu’un à accuser à sa place.

En cachette, Lilou se rapproche de sa mère mourante. Ces derniers jours auprès d’elle ramènent des souvenirs d’enfance et des clefs qui vont lui permettre, avec l’aide de sa tante Jo, de lever le voile sur les agissements de ce père manipulateur et pervers. Mais cela ne sera pas suffisant pour la convaincre : il faudra des preuves, et une intrusion majeure dans sa vie privée, pour qu’elle se décide enfin à agir pour se libérer.



Ce roman est un pavé mais il se lit très vite, les pages se tournent sans qu’on s’en rende compte. Les personnages sont bien brossés et les paysages aussi, avec la montagne Sainte-Victoire en toile de fond. J’ai été très touchée par la justesse de ce que ressent Lilou, sa descente aux enfers à partir du moment où elle prend conscience de l’emprise que son père exerce sur elle. Il ne semble alors y avoir aucune porte de sortie : on se coupe de tout, se recroqueville en soi comme un animal blessé, on voudrait disparaître.



Un très beau roman sur la perversion narcissique et les dégâts qu’elle engendre. J’ai découvert que cette autrice avait écrit d’autres ouvrages pour les jeunes traitant des violences au sein de la famille. En tout cas elle sait y faire et nous emporte au cœur de la tourmente pour mieux nous montrer le chemin de la sortie.

Lilou, 16 ans, est très proche de son père depuis toute petite, plus encore depuis que sa mère est hospitalisée pour un cancer en phase terminale. Un jour, sur un coup de tête et le conseil d'un ami, elle se rend à l'hôpital et s'aperçoit que son père a menti sur quelques détails. Elle se rapproche de sa mère, révisant avec elle le bac de français. A la mort de celle-ci, sa tante vient les voir...Un roman ado angoissant qui tisse le portrait d'un pervers narcissique et de ses différentes façons d'agir, ici avec sa propre fille. Parfaitement réaliste, il s'attache autant à la relation père/fille qu'à celles qu'entretient une adolescente normale -ses amis proches, ses professeurs, sa tante. A conseiller pour les 3e/lycée et dès la 4e

Attention : roman qui se dévore !

Ah ! Qu'elle l'aime son papa chéri, son papa si fort, qui prend si soin d'elle. Pas comme sa mère. Bon, elle a un cancer mais il faut dire qu'elle n'a jamais été très avenante. Heureusement, Lilou peut compter sur son papa.

Bien sûr, le lecteur voit bien avant Lilou qu'un problème sévit. Les mots pervers narcissique parviennent bien vite à l'esprit du lecteur attentif. Et alors, tremblant, fou de devoir resté immobile, nous devons subir l'incompréhension du personnage. Et quelle force, alors, de mettre ainsi en mots toute l'ampleur de la perversion et de nous y faire assister, impuissant. Le roman se dévore, on espère, on a hâte. Que le lecteur inquiet se rassure, il sera comblé au dénouement.

Voilà un nouveau roman sur la perversion narcissique qui est mené avec un grand talent. Une lecture absolument nécessaire, éprouvante et enivrante, à conseiller à tous.
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Qui adresse du courrier à Lola sans le signer ? Pourquoi un inconnu l'a-t-il choisie comme confidente ? Pour la jeune collégienne, ces lettres anonymes sont d'abord agaçantes, puis touchantes et finalement intrigantes. Lola décide de mener son enquête. La réponse est pourtant si proche d'elle...

J'ai complètement adoré, le récit est super bien écrit, l'auteur nous fait ressentir plusieurs émotions, dont la tristesse que j'ai beaucoup sentie, j'ai eu énormément de peine pour un certain personnage.



Ce livre montre des leçon de vie, et de bien vivre.

Lola est une jeune fille toute à fait vive, on peut facilement s'identifier à elle.



Il y a beaucoup de suspens sur l'identité de l'écrivain des lettres, ce qui nous donnes envie de lire la suite.

Un petite souris raconte Boris Vian à un chat. Ses lieux et modes de vie, ses multiples et impressionnants talents, son oeuvre foisonnante, ses amis, ses femmes,...

Un court ouvrage qui permet de présenter aux ados ce génial créateur. J'aime énormément Boris Vian et j'ai toujours été impressionnée par son oeuvre, mais aussi par sa fugace et pourtant si riche et intense vie. Ici Claire Mazard lui rend joliment hommage, donnant envie de se (re)plonger dans ses textes.

Ce livre nous raconte une belle et vraie histoire d'amitié entre deux adolescentes très différentes avec une passion commune pour les livres.

Ce témoignage est court , prenant et surtout très touchant.

En plus, il est très agréable à lire .

Un livre pour la jeunesse qui aborde des themes importants et profonds telles que le colonialisme et le racisme, à travers la touchante histoire de cette petite Emmy.. cependant les enfants de 9/10 ans ont un peu de mal à accrocher aux personnages et à la narration..dommage..

On vit avec les gens qu'on aime mais les connaît-on vraiment ? Prend-on le temps d'apprendre à les connaître ? Est-ce qu'on leur laisse suffisamment l'occasion d'exprimer leurs choix sans les influencer malgré nous ? Claire Mazard offre ici un récit court mais puissant. En très peu de pages elle nous amène à réfléchir.

David meurt à 17 ans dans un accident de moto alors qu'il vient d'obtenir le bac avec mention et a l'avenir devant lui. Deux ans plus tard, son frère Ugo reçoit un cahier rouge. Dans ce cahier, David, passionné de littérature, a rassemblé des citations de grands auteurs. Il parle de la vie, de l'amour et de la mort. Un message et une citation à l'intérieur du cahier bouleverse toutes les certitudes d'Ugo qui va maintenant chercher les réponses à des questions qu'il avait oublié de se poser, oublier de poser à David...

Un roman dévoré en une heure que je compte vite faire partager à mes élèves !

arine savoure sa dernière semaine à Paris en bavardant avec son lapin Merlin : bientôt des vacances méritées pour la commissaire. Et puis non : un cadavre vient heurter la péniche qui lui tient lieu d’habitation. Une jeune fille de 15 ans qui s’est vraisemblablement noyée et qui a du sable provenant de Paris-Plage dans ses chaussures.

Accompagnée de Kamill et Salomé et aidée par l’efficace diagnostic du nouveau médecin légiste, Erika Jouval, Karine va réussir à ne pas repousser ses vacances.

Un meurtre dont la résolution va permettre de démanteler un réseau de violeurs aux bras longs et de démasquer un amoureux de longue date.

meurtresLes histoires sont nombreuses dans ce roman : la vie privée de Karine (tant passée avec ce secret qui la hante, que présente avec le scientifique spécialiste des abeilles qu’elle vient de rencontrer), le réseau de violeurs-voyeurs qui se fait aider par un plagiste pour trouver ses proies, l’histoire personnelle de la jeune fille retrouvée dans la Seine.

Ce livre est très intéressant,il parle de l'histoire de deux lycéennes âgées de 16 ans. Claire passe ses vacances chez ses grands-parents,Hélène passe ses vacances avec sa maman avec qui elle a des conflits. Claire tient un journal pour raconter ses vacances et ses sentiments. Toutes les deux se retrouvent chez les grands-parents de Claire:Mouna et Poupa ou alors au Cigalou,l'endroit ou Hélène ramasse les abricots,elles y allaient sur la mobylette d’Hélène. Les deux adolescentes avaient des sentiments l'une pour l'autre mais personne n'osait l'avouer. Hélène décida de partir vivre chez son père à Lille car elle ne supportait plus le lycée et sa maman,elle veut de la liberté. Avant son départ Hélène déposa toutes les lettres qu'elle avait écrites pour Claire et partit prendre son train. Sur ses lettres Hélène avait avoué ses sentiments pour Claire. Après elles ne s’étaient jamais revues. Vingt-huit ans plus tard elle reprirent contact et décidèrent de se revoir.



Tout d'abord j'ai trouvé ce livre très instructif car il parle d'amour entre deux jeunes fille qui ont peur de s'avouer leurs sentiment d’amitié ou plus .Pour ma part j'aurais aimé que le livre soit un peu plus long car on ne sait pas ce qui va se passer quand elles vont se revoir. Mais d'un autre côté je trouve ça plutôt intrigant. Je trouve l'idée de montrer l’avis,les sentiments des deux personnages principales assez bien grâce à ça on peut savoir ce que pense Claire et aussi Hélène.

Héléna

Une arme dans la tête est un roman glaçant sur l’itinéraire d’un enfant soldat en Afrique, heureusement arraché à la terreur par un prêtre qui l’envoie en France où il se retrouve « mineur isolé ». En 74 pages, le lecteur suit l’itinéraire d’Apollinaire, ce frêle adolescent qui tente de survivre avec ses souvenirs de guerre qui resurgissent constamment dans son esprit. Petit à petit le jeune homme va relever la tête, malgré ses addictions, aidé par les poèmes de son aîné, le poète Apollinaire.



Un court roman très fort qui montre bien l’embrigadement de jeunes enfants dans des conflits qui les dépassent. L’auteure Claire Mazard montre aussi combien la reconstruction est difficile mais possible. Un très beau roman.

Deux nouvelles sous forment de journal intime, facile à lire mais qui ne font qu’effleurer des thèmes « importants »….un bon moyen d’ouvrir à la discussion mais sans plus ! Dommage !
Lien : https://lecturesfamiliales.w..

Je remercie les éditions Oskar et tout particulièrement Angélique pour l'envoi de ce roman en partenariat



Du coté de l'histoire: Anton, un jeune ado à la chevelure rousse est depuis sa plus tendre enfance le souffre-douleur des autres enfants. Ses parents décident donc de déménager pour prendre un nouveau départ et le jeune garçon arrive dans un nouveau lycée dans lequel il va enfin se faire des amis. Mais, depuis déjà quelques temps, Anton subit de nouveaux harcèlements, en effet, des photos le mettant en scène et le ridiculisant circulent par le biais des téléphones portables des élèves de sa classe et sont même diffusées à la vue de tous sur le réseau Facebook. Un jour, Anton, reçoit la photo de trop, cette dernière étant expédiée par Jérémy, son meilleur ami. Anton, hors de lui, fixe un rendez-vous à celui-ci dans un square, le soir même, voulant mettre cette histoire au clair. Malheureusement, il ne se contrôle plus et décide alors de se venger en mettant une bonne raclée à celui qu'il pensait être son ami. Jérémy est retrouvé mort le lendemain dans ce même square, selon l'autopsie réalisée, le jeune ado aurait été mis à mort, roué de coup, avec en prime, l’empreinte de la chevalière d’Anton gravée sur le visage. La commissaire Raczynski, qui est en charge de ce dossier, soupçonne l'affaire beaucoup plus complexe qu'elle ne le parait.



Du coté de l'écriture: C'est un excellent polar que nous livre ici Claire Mazard de sa plume fluide et agréable. Elle aborde avec des mots simples mais justes le thème du harcèlement par la technologie actuelle et notamment l'envoi des MMS et du réseau social Facebook avec les dénouements malheureusement trop fréquents de nos jours. Cette enquête est très agréable à lire avec des passages assez durs mais qui reflètent exactement ce que peux endurer les victimes de harcèlement et les répercutions que cela peut engendrer ensuite. Cette enquête devrait à mon avis aider bon nombres d'adolescents à se sensibiliser sur ce thème abordé, je pense aussi que certaines victimes pourraient se retrouver dans le personnage d'Anton et ce livre pourrait aider à dénoncer ce qu'ils peuvent endurer au quotidien.



En conclusion: C'est un thème très dur qu'aborde ici l'auteure mais son roman est d'une fluidité qui nous fait rentrer dans l'histoire en quelques pages, cette enquête au dénouement plus qu'original est très bien menée et les mots utilisés sont des mots d'une justesse exemplaire qui touchera bon nombre de jeunes lecteurs.

Je le conseille fortement aux adolescents dès 12 ans.




Lien : http://aupaysdelire.blogspot..

Il flotte un parfum d'école d'ancien temps dans ce roman. C'est plein de nostalgie et très tendre.

deux nouvelles très fortes, témoignages de l'amitié entre adolescentes, sur le thème de la séparation. Le premier texte, On s'était dit pour la vie, est déjà paru chez La Martinière dans la collection Confessions en 2004. Il est écrit sous forme de journal intime, le second est un regard croisé entre les deux amies. C'est poignant et bien écrit.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..

J'ai découvert l'écriture de claire Mazard il y a peu ! C'est très réaliste, elle se positionne du côté de l’enfant/ado et cela fonctionne bien ! Ceux sont souvent des sujets graves qui sont traités avec beaucoup de finesse. Ici c'est de l'enfance maltraitée dont il s'agit, avec comme point de vu, le copain, l'ami en devenir, c'est aussi comment donner sa parole de garder pour soi le lourd secret mais jusqu’à quel point !

Dans un Paris glacial du mois de décembre, un cadavre est découvert dans une poubelle. La commissaire Raczynski est appelé avec son adjoint. Elle va se jeter corps et âme dans cette enquête (comme toutes les enquêtes qu'elle mène !). Dans le même temps, Alix et Maxence, mal dans leur peau, trouve du réconfort dans une correspondance Internet. Chacun a trouvé un interlocuteur pour dire tout son mal-être. Ils ont un comportement à risque pour eux-mêmes. Comment cela va-t-il finir ?



Je n'en dirais pas plus car l'intrigue est très bien menée et tout les indices sont distillés au fur et à mesure de l'histoire. Je risque donc de vous dévoiler des détails importants.



J'ai grandement apprécié cette enquête. Les thématiques du mal-être adolescent, de l'identité numérique, les dangers du net et les non-dit entre les parents et les enfants qui amènent à la culpabilisation à outrance, ont été très bien traitées.



J'ai aimé la commissaire. Meurtrie par la perte de son fils. Elle ne cache pas ses fêlures, même si elle est très forte. Son adjoint l'aime beaucoup et fait tout pour lui faire retrouver le sourire. Ils font une belle équipe.



Bref, un roman très agréable à lire.
Lien : http://laptitesourisduweb.bl..

Nouvelle édition 2013 chez Oskar Editeur( 1ère édition 2006 chez Nathan, version réactualisée en 2010 avec le séisme)

La classe de sixième A de Céline bouillonne d'excitation devant le projet collectif qu'elle souhaite mettre en place. S'engager pour une bonne cause, tous seuls comme des grands !

Lorsque Céline a évoqué son idée à son meilleur ami Rodolphe, ses yeux se sont illuminés, les fossettes ont creusé leur sourire qui la fait tant craquer, il fallait en parler à tous les copains de l'ancienne Cm2 voire toute la classe.

Ni le père de Céline, ni sa mère et surtout pas son frère Edgar « pot de colle », n'ont eu la primeur de cette incroyable aventure.

L'opération s'appellera « L'opération Marcellin », voté à l'unanimité.

Pierrot, Loïc, Moulinette, Karine, chacun promet de donner 1 euro chaque mois afin d'envoyer les 30 euro qui permettront de subvenir aux besoins quotidiens en alimentation, éducation et santé d'un jeune garçon inconnu de l'île d'Haïti.

Les uns retiendront sur leur argent de poche, d'autres laveront des voitures, Marcellin aura la chance d'avoir 30 parrains et marraines qui investiront sur son nouvel avenir.

Mais Marcellin acceptera t-il aussi facilement cette main charitable tendue du bout du monde qui l'obligera à aller à l'école tous les jours ?

La classe aura t-elle les moyens d'offrir son don aussi sûr que 29 et un font 30.

Aïe ! Cette peste de Laura ne donnera pas son euro ce mois-ci !

Ca se chamaille dans la 6ème A !



: L'idée paraît trop extraordinaire pour être vraie mais l'intention est chaleureuse et séduisante. Tout parent serait fier de ses rejetons devant cet élan de solidarité mis en place, devant cette générosité désintéressé pour leur âge.



Mais bien entendu, l'affaire est bien trop sérieuse pour qu'elle ne soit pas guidée par un adulte et la charge de parrainage devient rapidement lourde sur ces petites épaules devant l'obligation.

Ces jeunes collégiens ne pourront grandir plus vite et assumer des tâches d'adultes.

Céline semble bouleversée devant l'opération qui risque de tomber rapidement à l'eau, aucun ne comprend sa peine excessive mais c'est bien entendu une astuce de l'auteure afin de réserver la chute qui explique ceci et rend tout cela extrêmement crédible.

Un bon petit roman qui nous permet de ne pas oublier les victimes du tremblement de terre de 2010 en Haïti.



NB: "Haïti, mon pays" aux éditions de la Bagnole et préfacée par Dany Laférrière. Une oeuvre à découvrir qui vient compléter ce roman. Une association inédite de portraits d'enfants d'Haïti et d'un recueil de poèmes d'enfants du lieu de 2008-2009.

Les enfants ont cédé généreusement leur droits d'auteurs afin de contribuer à la formation d'instituteurs en vue de la reconstruction de futures écoles en Haïti.

Un roman pour ados qui tient en haleine le lecteur : on y suit les aventures de Faustine, 16 ans, obligée de jouer les pick pockets pour survivre. Elle intègrera La compagnie de la Lune Rouge, une confrérie de voleurs, et chamboulera leurs habitudes...

Une façon originale de découvrir le Paris de la fin du 19° siècle avec ses Catacombes, ses grands travaux (Haussman), sa population ouvrière pauvre, ses nombreux métiers aujourd'hui oubliés mais aussi l'Exposition Universelle et les idées des grands écrivains de l'époque (Hugo, Dumas...), un petit air de Robin des Bois et une certaine idée de la solidarité en plus...