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Citations de D.H. Lawrence (600)


La Nef de mort


V

Construisez donc la nef de mort, car il vous faut faire
le plus long voyage, vers l'oubli.
Et mourir de la mort, de la longue et douloureuse mort
qui du vieux moi sépare le nouveau.

Déjà nos corps sont tombés, meurtris, méchamment
                                        meurtris,
déjà nos âmes suintent par l’issue
de la cruelle meurtrissure.

Déjà l'océan noir et sans fin de la fin
pénètre par les brèches de nos blessures,
déjà le flot nous touche.

Ah construire votre nef de mort, votre petite arche
et pourvoyez - la de nourriture de galettes, de vin
pour la sombre descente vers l’oubli.


//Traduit de l’anglais par J.J. Mayoux
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- Quien sabe, senor? dit Rosalino, qui regarde les villages au -delà de la savane ensoleillée avec des yeux noirs, aveugles. Il y a dans sa voix l'inévitable accent d'indifférence résignée comme pour dire: il ne convient pas de savoir ces choses.
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On me disait autrefois qu'il y avait trop de la femme en moi. Mais ce n'est pas vrai. Ce n'est pas être femme que de ne pas aimer à tirer des oiseaux, à gagner de l'argent et à faire son chemin dans le monde. J'aurai pu faire mon chemin dans l'armée, facilement. Mais je n'aimais pas l'armée. Je me tirais très bien d'affaire avec les hommes; ils m'aimaient bien et avaient une sainte horreur de mes colères. Non; c'était l'autorité supérieure, stupide et mécanique, qui faisait de l'armée une chose morte, entièrement stupide et morte. J'aime bien les hommes et les hommes m'aiment bien, mais je ne puis supporter l'impudence prétentieuse et le bavardage des gens qui mènent le monde. Voilà pourquoi je ne puis pas faire mon chemin. Je hais l'impudence de l'argent, et je hais l'impudence de caste. Ainsi, dans ce monde tel qu'il est, que puis-je offrir à une femme?
- Mais pourquoi offrir? Ce n'est pas un marché. Nous nous aimons, voilà tout, dit-elle.
- Non, non, c'est plus que cela. Vivre c'est avancer. Ma vie ne veut pas couler dans les bonnes rigoles; elle s'y refuse. Donc je ne sers pas à grand-chose par moi-même.
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Les gens capables d'union intime avec les autres sont les seuls qui semblent ainsi solitaires dans l'univers, dit Constance. Les autres sont un peu gluants ; ils collent à la masse, comme Giovanni.
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Seulement, d'après mon expérience, la grande masse des femmes sont comme ça : la plupart veulent un homme, mais elles ne veulent pas le sexe, seulement elles s'en accommodent, comme d'un mal nécessaire. Les moins à la page font semblant de rien et vous laissent faire. Et après ça leur est égal, elles vous aiment bien. mais la chose en elle-même, ça n'existe pas pour elles, c'est juste un peu déplaisant. Et la plupart des hommes aiment bien que ça se passe comme ça. Moi, je ne peux pas le supporter.
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Même si l'on n'avait plus que dix minutes à vivre, on avait encore besoin de quelques sous pour une chose ou une autre. Ne serait-ce que pour aller à la machine, il était indispensable d'avoir de l'argent. Rien d'autre n'est indispensable. C'est comme ça.
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Et tandis qu'elle fondait si merveilleusement petite entre ses bras, il la trouva infiniment désirable, toutes ses veines s'embrasèrent d'un désir intense mais tendre, désir d'elle, de sa douceur, de la pénétrante beauté qu'il étreignait, et qui lui imprégnait le sang. avec douceur, de cette caresse de la main, merveilleusement grisante, douce caresse de pur désir, il effleura la soyeuse courbe des riens, descendit plus bas, jusqu'entre les fesses douces et tièdes, s'approchant insensiblement du plus vif de sa chair. Et elle l'éprouvait comme une flemme de désir, mais une flemme tendre, dans laquelle elle se sentait fondre. Elle s'abandonna. elle sentit le pénis dressé contre elle, s'imposant avec une incroyable force de silence, et elle s'abandonna à lui. elle se rendit avec un frisson pareil à la mort, complètement ouverte. et si maintenant il ne se montrait pas tendre envers elle, quelle cruauté ce serait ! Car elle était tout entière ouverte et sans défense !
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Mais maintenant que Clifford s'engageait dans cette nouvelle maladie d'activité industrielle, devenait presque un animal, avec, au-dehors, une dure carapace d'utilité pratique, et, au-dedans, une pulpe molle, un de ces extra-ordinaires animaux, crabes ou langoustes, du monde moderne, industriel et financier, invertébrés de l'ordre des crustacés, avec des carapaces d'acier, comme des machines, et des intérieurs de pulpe molle, Constance elle-même se sentait complètement perdue.
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Les hommes étaient tous les mêmes; ils omettaient l'essentiel. Ils s'élevaient en l'air comme de fusées et s'attendaient à ce qu'on les suive au ciel, eux et leurs petits bâtons.
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Et c'était la réussite qu'ils voulaient. Ils voulaient, tous deux, faire un bel étalage; tout l'étalage qu'un homme peut faire de soi-même, pour capturer quelque temps la faveur du public.
C'était curieux, cette prostitution à la déesse-chienne. Pour Constance, depuis qu'elle y était devenue étrangère, et qu'elle avait cessé d'en ressentir le frisson, ce n'était plus que néant. Même cette prostitution à la déesse-chienne, quelque fréquemment que les hommes se prostituassent, même cela n'était que néant.
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Les gens capables d’union intime avec les autres sont les seuls qui semblent aussi solitaires dans l’univers. Les autres sont un peu gluant ; ils collent à la masse.
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Après avoir parlé aux morts, Ramon pris de l'encens qu'il jeta sur le feu ; aussitôt des nuages de fumée bleue s'élevèrent, et il balança un encensoir au-dessus des cadavres que la fumée voila.
Alors les gardes de Quetzalcoatl soulevèrent les cercueils et la flûte se fit entendre.
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«  Le sommeil est encore plus parfait quand on le partage avec un être
aimé ……. »
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Le reptile sentit la présence de la femme, car avec une incroyable rapidité il rampa le long du roc et elle le vit entrer dans une toute petite fente au pied du mur. Le trou n'était pas très grand, il s'y faufila précipitamment, se retourna, la regarda, dressant sa méchante petite tête pointue et vive et dardant une langue noire frémissante. Puis il disparut, s'allongeant à son aise dans le trou obscur. Lorsqu'il y eut pénétré tout entier, Kate apercevait encore son dernier anneau sur lequel reposait sa tête plate ; il faisait penser à ces diables que l'on représente le menton appuyé sur les bras, regardant à travers une meurtrière. Du fond de sa retraite il épiait la femme, la suivait de ses yeux aux éclairs cruels. Elle songea alors à toutes ces choses invisibles, cachées dans les recoins secrets de la terre, et elle se demanda si ce reptile souffrait ou non de ne pas être plus élevé dans l'échelle des créatures, de ne pas pouvoir courir à quatre pattes au lieu de ramper, le ventre à terre...
Peut-être pas! Peut-être avait-il trouvé sa paix à lui.
Kate se sentit réconciliée avec l'animal.
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Et Constance se trouvait libérée entrée dans un autre monde ; elle se sentait respirer autrement.
Mais elle se demandait encore avec crainte combien de ses racines, peut-être des racines vitales, restaient emmêlées à celles de Clifford. Pourtant elle respirait plus librement ; une nouvelle phase allait commencer dans sa vie.
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Tous les grands mots, semblait-il, avaient perdu leur sens pour les gens de sa génération : amour, joie, bonheur, maison, père, mère, mari, tous ces grands mots puissants étaient à moitié morts aujourd'hui, et mouraient chaque jour davantage. La maison n'était plus qu'un lieu où on vivait ; l'amour était une chose qui ne trompait plus ; joie était un mot qu'on appliquait à un bon charleston ; bonheur était un terme hypocrite qu'on employait pour tromper les autres ; un père était une personne qui jouissait de sa propre voie ; un mari était un homme avec qui on vivait et qu'on maintenait de bonne humeur. Et quant à l'amour, le dernier des grands mots, ce n'était qu'une sorte de nom de cocktail appliqué à une petite excitation qui vous amusait un instant et vous laissait plus loqueteux qu'avant. Usé ! C'était comme si l'étoffe dont on était fait était à bon marché et s'élimait jusqu'à n'être plus rien.
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Une femme veut qu'on la goûte et qu'on lui parle, et, en même temps, qu'on l'aime et qu'on la désire ; et il me semble que les deux choses s'excluent.
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Nous vivons dans un âge essentiellement tragique ; aussi refusons-nous de le prendre au tragique. Le cataclysme est accompli ; nous commençons à bâtir de nouveaux petits habitats, à fonder de nouveaux petits espoirs. C'est un travail assez dur : il n'y a plus maintenant de route aisée vers l'avenir : nous tournons les obstacles ou nous grimpons péniblement pardessus. Il faut bien que nous vivions, malgré la chute de tant de cieux.
Telle était à peu près la situation de Constance Chatterley. La guerre avait fait écrouler les toits sur sa tête. Et elle avait compris qu'il faut vivre et apprendre.
Elle avait épousé Clifford Chatterley en 1917, pendant une permission d'un mois qu'il avait passée en Angleterre. Ils avaient eu un mois de lune de miel, après quoi il était reparti pour le front des Flandres. Et six mois plus tard, il était ramené en Angleterre plus ou moins en morceaux. Constance, sa femme, avait alors vingt-trois ans ; lui, vingt-neuf.
Il avait une merveilleuse emprise sur la vie. Il ne mourut pas ; ses débris semblèrent se rejoindre. Il resta deux ans entre les mains des médecins. Puis on le déclara guéri, et on le renvoya à la vie avec la moitié inférieure de son corps, à partir des hanches, paralysée pour toujours.
C'était en 1920. Ils retournèrent, Clifford et Constance, chez lui, à Wragby Hall, le domaine de famille. Son père était mort, Clifford avait hérité du titre ; il était Sir Clifford, et Constance était Lady Chatterley. Ils vinrent commencer la vie en commun dans le château, un peu à l'abandon, des Chatterley, avec un revenu un peu insuffisant. Clifford avait une sœur, mais elle était partie. Il n'avait pas d'autres parents proches. Son frère aîné était mort à la guerre. Estropié pour la vie, sachant qu'il ne pourrait jamais avoir d'enfants, Clifford revint aux fumeux Midlands pour faire vivre, tant qu'il le pourrait, le nom de Chatterley.
Il supportait assez allégrement son sort. Il pouvait aller et venir dans une petite voiture qu'il manœuvrait lui-même, et il en avait une autre, avec un moteur, pour se promener lentement dans le beau parc mélancolique dont il était en réalité si fier malgré les airs détachés qu'il se donnait en en parlant.
Il avait tant souffert que sa capacité de souffrir s'était quelque peu épuisée. Il restait étrangement vif, et joyeux, et presque gai, avec son beau teint, son air de santé, ses yeux bleu clair, brillants et provocants. Il avait de larges et fortes épaules, des mains puissantes. Il était coûteusement vêtu, portait de belles cravates de Bond Street. Et pourtant sur son visage perçait encore le regard qui épie, l'air un peu absent de l'estropié.
Il avait été si près de perdre la vie que ce qu'il lui en restait lui était merveilleusement précieux. On lisait clairement dans l'inquiet éclat de ses yeux l'orgueil d'être encore vivant après une telle aventure. Mais il avait été si touché qu'en lui quelque chose était mort ; quelques-uns de ses sentiments avaient disparu ; il y avait comme un vide d'insensibilité.
Constance, sa femme, était une belle fille saine et campagnarde avec des cheveux doux et bruns, un corps solide, et de lents mouvements pleins d'une énergie peu commune. Elle avait de grands yeux étonnés, une voix douce et moelleuse, et semblait venue tout droit de son village natal. Ce n'était nullement le cas. Son père était le vieux Sir Malcolm Reid, membre de l'Académie royale de peinture, qui avait eu son heure de célébrité. Sa mère avait été un des membres cultivés de la Société Fabienne, en ces beaux jours un peu préraphaélites. Au milieu d'artistes et de socialistes cultivés, Constance et sa sœur Hilda avaient reçu ce qu'on pourrait appeler une éducation esthétiquement sans conventions. On les avait menées à Paris, à Rome, à Florence, pour leur faire respirer une atmosphère d'art ; et on les avait menées aussi ailleurs, à La Haye et à Berlin, aux grands congrès socialistes où les orateurs parlaient toutes les langues civilisées et où personne ne s'étonnait de rien.
Ainsi les deux jeunes filles, dès leur enfance, avaient vécu à leur aise parmi les théories d'art et les spéculations politiques. Elles étaient à la fois cosmopolites et provinciales, de ce provincialisme cosmopolite qui distingue l'art quand il s'allie à un pur idéal social.
À l'âge de quinze ans, on les avait envoyées à Dresde pour étudier la musique entre autres choses. Et elles s'y étaient bien amusées. Elles vivaient librement parmi les étudiants, elles discutaient philosophie, sociologie et art avec les hommes ; elles valaient bien les hommes ; elles valaient plus qu'eux puisqu'elles étaient femmes. Elles partaient en balade dans les bois avec de solides jeunes gens qui portaient des guitares. Elles chantaient les chants des Wandervögel ; elles étaient libres ! Libres ! C'était le grand mot : libres de courir le monde, de parcourir les forêts matinales, avec de vigoureux jeunes gens aux belles voix, libres de faire ce qu'elles voulaient et, surtout, de dire ce qu'elles voulaient. C'était la conversation qui comptait le plus, l'échange passionné de paroles ! L'amour n'était qu'un accompagnement.
Avant d'atteindre dix-huit ans, Hilda et Constance avaient toutes deux essayé de l'amour. Les jeunes gens avec qui elles causaient si passionnément et chantaient si joyeusement et campaient sous les arbres avec tant de liberté, désiraient, cela va sans dire, aller plus loin. Les jeunes filles hésitaient ; mais on avait tant discuté l'amour, on avait tant déclaré qu'il était de première importance ! Et les hommes étaient si humbles, si implorants ! Pourquoi une jeune fille n'aurait-elle pas agi en reine, et fait le don d'elle-même ?
Ainsi elles avaient fait le don d'elles-mêmes, chacune au jeune homme avec qui elle discutait le plus subtilement, le plus intimement. La discussion était la plus grande chose ; l'amour, les rapports charnels n'étaient qu'une sorte de retour à l'instinct, une espèce de réaction. Ensuite, on aimait un peu moins le jeune homme, on avait une légère tendance à le détester comme s'il avait violé une intimité secrète, une liberté défendue. Car toute la dignité d'une jeune fille, toute sa signification dans l'existence ne consistaient qu'en l'accomplissement d'une parfaite, d'une pure, d'une noble liberté. Que pouvait signifier la vie d'une jeune fille sinon le rejet des anciennes et sordides relations entre sexes, de l'ancienne et sordide sujétion ?
Et, de quelque sentimentalité qu'on l'eût peinte, toute cette question de sexe était une des relations, une des sujétions les plus anciennes et les plus sordides. Les poètes qui l'avaient glorifiée étaient surtout des hommes. Les femmes avaient toujours su qu'il y avait quelque chose de meilleur, quelque chose de plus haut. Et maintenant elles le savaient avec plus de précision que jamais. La belle et fière liberté de la femme était supérieure à toute espèce d'amour sexuel ! Par malheur, le point de vue des hommes était si arriéré ! Ils s'entêtaient comme des chiens à vouloir l'acte sexuel.
Et la femme était bien forcée de céder. L'homme était comme un enfant plein d'appétits. Si la femme ne lui cédait pas, il ferait l'enfant, se rendrait insupportable, s'en irait en gâtant ce qui aurait pu être si agréable. Mais une femme pouvait céder à un homme sans céder son moi profond et libre. Les poètes, les gens qui parlent de l'amour ne semblaient pas en avoir assez tenu compte. Une femme pouvait prendre un homme sans s'abandonner vraiment. Au contraire, elle pouvait user de l'acte sexuel pour acquérir un pouvoir sur l'homme. Pendant l'acte physique, elle n'avait qu'à se retenir, laisser l'homme finir et se répandre, sans jouir elle-même. Et puis, elle pouvait prolonger l'étreinte et achever son spasme en ne faisant de lui qu'un instrument.
Quand la guerre éclata et qu'elles furent en hâte rappelées chez elles, les deux sœurs avaient eu toutes deux leur aventure amoureuse. Aucune n'avait jamais aimé un jeune homme sans s'être sentie très près de lui en paroles ; il leur fallait des conversations passionnantes. Le profond, l'extraordinaire, l'incroyable intérêt qu'il y avait à causer passionnément, heure après heure, jour après jour, pendant des mois avec un jeune homme vraiment intelligent ; voilà ce qu'elles n'avaient jamais imaginé avant d'en faire l'expérience ! La promesse paradisiaque : « Tu auras des hommes avec qui tu pourras causer », n'avait jamais été exprimée et elle s'était accomplie avant qu'elles eussent compris tout ce que contenait cette merveilleuse promesse.

1. Lors de l'offensive de 1917 dans les Flandres, les armées britanniques subirent de très lourdes pertes.

2. Midlands : région du centre de l'Angleterre dont la partie ouest, aussi appelée le Pays Noir, est une vaste zone industrielle qui s'est développée à partir du bassin houiller.

3. Bond Street : rue du centre de Londres, célèbre pour ses boutiques élégantes.

4. D'inspiration socialiste, mais rejetant toute action révolutionnaire violente, la Fabian Society, fondée en 1884, était ainsi nommée d'après le général romain Quintus Fabius Maximus surnommé « Cunctator » (« Temporisateur ») à cause de sa tactique essentiellement défensive contre Hannibal. Les Fabiens préconisaient une évolution progressive de la société et cherchaient avant tout à influencer les sphères gouvernementales en leur proposant des idées par leurs nombreux essais et pamphlets. Proches des premiers Trade Unions, ils contribuèrent à la création du parti travailliste. Parmi leurs membres les plus célèbres il y eut George Bernard Shaw, Keir Hardie, H.G. Wells, Sidney et Béatrice Webb.

5. Les préraphaélites : nom que se donnèrent en 1848 un groupe de peintres et de critiques très liés à Ruskin, parmi lesquels J.E. Millais, D.G. Rossetti et W. Holman Hunt. Ils voulaient revenir à la pureté de la peinture du Quattrocento contre ce qu'ils considéraient comme l'influence corruptrice de Raphaël.
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Souvent les meilleurs cœurs sont les plus difficiles. Ce sont des ours mal léchés qu'il faut manier avec adresse.
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Mais le garde, avait compris qu'il n'y avait rien à faire, que l'on ne peut pas se débarrasser de sa solitude, et qu'il faut vivre avec elle. Par instants, mais par instants seulement, le vide est comblé. Mais, ces instants-là, on doit les laisser venir. On doit consentir à sa solitude, y consentir toute sa vie. Et, quand ils se présentent, accepter les instants de plénitude. Mais on doit les laisser venir, on ne peut pas les commander.
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