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Citations de D.H. Lawrence (601)


Le roman, bien employé, peut révéler les endroits les plus secrets de la vie. (...) Mais le roman, comme le bavardage, peut exciter aussi des sympathies et des dédains sans sincérité, mécaniques, et mortels à l'âme. Le roman peut glorifier les sentiments les plus corrompus, tant qu'ils restent conventionnellement "purs". Alors le roman, comme le bavardage, finit par devenir vicieux, et, comme le bavardage, d'autant plus vicieux qu'il est toujours, en apparence, du côté des anges.
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Nous vivons dans un âge essentiellement tragique; aussi refusons-nous de le prendre au tragique.
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L'amour n'est qu'une forme de conversation où les mots sont mis en action au lieu d'être parlés.
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Agir spontanément, c'est bien ce qu'il y a de plus difficile au monde et c'est la seule chose que l'on puisse faire avec une réelle élégance, à condition d'en être capable.
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Etait-ce vraiment sa destinée de se laisser absorber dans la vie de cet homme pendant tout le reste de sa vie à elle ? N’y aurait-il rien d’autre ? N’y aurait-il que cela ? Il fallait qu’elle se contentât de tisser une vie continue avec lui, en seul tissu, broché, peut-être, de temps à autre, par la fleur d’une aventure. Mais comment pouvait-elle savoir ce qu’elle ressentirait l’année prochaine ? Comment pouvait-on jamais savoir ? Comment pouvait-on dire : oui ! pour de longues années ? Ce petit oui, passé dans un souffle ! Pourquoi serait-on obligé, par ce petit mot, léger comme un papillon ? Il fallait bien que ce petit mot s’envolât et disparût, pour être suivi par d’autres oui et d’autre non ! Comme un vol de papillons qui passent.
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Si cela continue, l'avenir ne réserve aux masses industrielles que mort et destruction. Je sens parfois mes entrailles tourner en eau, et voilà que tu vas avoir un enfant de moi. Mais peu importe. Les mauvais jours n'ont jamais flétri le crocus, ni même l'amour des femmes. Ils ne flétriront pas le désir que j'ai de toi, ni cette petite flamme fourchue qui brûle entre nous deux. L'an prochain nous serons ensemble. et en dépit de mes appréhensions, je crois à cette réunion. Un homme doit se battre pour ce à quoi il croit, et ensuite il doit faire confiance à quelque chose qui le dépasse.
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Je ne crois ni au monde, ni à l'argent, ni au progrès, ni à l'avenir de notre civilisation. Si l'humanité doit avoir un avenir, il faudra qu'un grand changement s'accomplisse.
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Quand je pense que l’humanité est condamnée, qu’elle s’est elle-même condamnée par avarice et par sa brutalité, je trouve que les colonies ne sont pas assez loin. La lune ne serait pas assez loin, car même de là on pourrait voir cette terre si sale, si bestiale et si répugnante au milieu des étoiles ; polluée par les hommes. J’ai l’impression d’avoir bu de la bile, qu’elle me ronge l’intérieur du corps et qu’aucun endroit n’est assez lointain pour y fuir.
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...Un tas d'oiseaux efféminés, pleins de vanité et d'admiration pour eux-mêmes, et toujours sûrs d'avoir raison. C'est ce qui m'achève ! Ces lèche-cul, dont la langue a durci à force de lécher, sont toujours sûrs d'avoir raison. Et des pédants, par-dessus le marché. Des pédants ! Une génération de pédants efféminés avec une demi-couille chacun...
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Je viens de comprendre à l’instant combien il est extraordinaire d’être un homme de chair et de sang, un homme vivant. Il semble si ordinaire en comparaison d’être mort, d’être un pur esprit. Cela semble si banal.
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Le ciel est tombé ; il faut vivre malgré tout.
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Le silence tomba. Les quatre hommes fumaient. Et Constance restait là et ajoutait un point sa broderie... Oui, elle restait là ! Elle restait là sans rien dire. Il fallait bien rester là, tranquille comme une souris, pour ne pas déranger les spéculations immensément importantes de ces messieurs hautement intellectuels. Mais sa présence les aidait. Sans elle, leurs idées ne coulaient pas si aisément. Quand elle n'était pas là, Clifford devenait plus irritable et nerveux, avait plus vite froid aux pieds ; la conversation languissait.
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[...] les grandes personnes sont pires que les enfants, et les vieux sont les pires de tous.
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Le public ne goûte maintenant que ce qui flatte ses vices.
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Savez-vous que les femmes navajos, quand elles tissent une couverture, laissent au bout un tout petit trou, par où elles pourront retirer leur âme de leur ouvrage, sans la laisser tissée avec la laine? Il m'a toujours semblé que l'Angleterre avait tissé son âme dans les rouages de ses industries et dans toutes les choses qu'elle a fabriquées, et qu'elle n'a jamais laissé de trou pour pouvoir l'en retirer. C'est pourquoi, maintenant, toute son âme est dans ses marchandises, et elle n'en a plus nulle part ailleurs.
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Souvent les meilleurs cœurs sont les plus difficiles. Ce sont des ours mal léchés qu'il faut manier avec adresse.
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Le Mexique ! Ce grand pays abrupt, aride et sauvage, avec, dans chaque paysage, une coquette église qui parait surgie du néant. Un paysage dévasté par les révolutions, où demeurent de coquettes et hautes églises, dont le dôme semble un bourgeon prêt à éclore et dont les tours et clochers sont comme les pagodes tremblantes d'une race irréelle. Eglises spendides qui veillent par-dessus les huttes et les abris de paille des indigènes, comme des fantômes attendant qu'on les chasse.
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Malgré tout ce que la vie peut réserver, malgré les horreurs dont les hommes sont responsables, le monde est merveilleux, magique, un lieu digne de tous les émerveillements, totalement stupéfiant
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D.H. Lawrence
Je suis fatigué d'entendre dire qu'il n'y a pas de tels animaux. [...] Si je suis une girafe, et les Anglais ordinaires qui écrivent sur moi de gentils chiens bien élevés, tout est là, les animaux sont différents. [...] Vous ne m'aimez pas, vous détestez instinctivement l'animal que je suis.
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" […] L'imagination peut surmonter tout ce qui n'endommage pas les organes. Quand on vit la vie de l'imagination, on peut s'élever au-dessus de toute mésaventure qui soit jamais arrivée à quelqu'un. On peut même commettre un assassinat et s'élever au-dessus de cela. Grâce à l'imagination et grâce à la ruse, une femme peut se justifier de tout, même des actes les plus vils et les plus pervers. Une femme emploie toute son imagination en sa faveur et elle devient plus innocente à ses yeux qu'un enfant, quelles que soient ses fautes.
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