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Critiques de Dai Sijie (462)
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

À la lecture de la quatrième de couverture, je me suis véritablement demandée si j'allais apprécier ce type de récit. Quelle agréable surprise j'ai eu ! Cette histoire nous plonge dans la révolution culturelle au temps de Mao Zetong. Nos deux héros, intellectuels, vont être envoyés en "rééducation" au fin fond des campagnes chinoises afin de leur inculquer les métiers de la terre. Aucun livre étranger n'est autorisé durant cette période et la découverte d'une malle contenant une multitude d'ouvrages inconnus pour eux, va bouleverser leur existence.



Un beau roman avec une morale de fin que j'ai grandement apprécié. Ce livre m'a rappelé certains passages/aspects du classique Fahrenheit 451 de Bradbury. Une très jolie découverte !
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Les caves du Potala

J'avais beaucoup apprécié Balzac et la petite tailleuse chinoise, il y a pas mal d'années maintenant.

Cette fois-ci par contre, une deception pour moi que cette lecture.

Alors que j'ai apprécié découvrir et en apprendre sur les techniques de peintures, le matériel utilisé, mais aussi sur le conflit entre étudiants des beaux arts chinois et moines tibétains, pour le reste, je n'ai pas réussi à comprendre certaines parties. Comme s'il y avait un mur transparent qui m'empêchait d'accéder au texte, à l'intrigue. J'ai ainsi alterné entre des dizaines de pages très intéressantes, puis d'un coup des dizaines de pages que je lisais sans rien retenir, pour repasser à une nouvelle série de pages qui m'ont intéressée, etc. Je n'ai pourtant pas vu de changement dans le style de l'écrivain, et ce n'est pas forcément lié aux 5 parties du livre. Il est vrai qu'il y a de nombreuses notes pour faciliter la compréhension, mais qui sont placées à la fin du livre et non en bas de page, ce qui casse aussi, selon moi, le rythme de lecture. Un choix de bas de page aurait peut-être facilité la lecture, mais même sans ces notes, je pense que je n'aurais pas réussi à accrocher à l'histoire.

J'ai réussi à le terminer, parce que le livre est court. (170 pages environ)



Une lecture que je vais malheureusement vite oublier
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Bon petit livre sympa, qui "fait le job" comme on dit. on se prend d'empathie pour ces deux jeunes rééduqués qui ne sont pas en camp de vacances; plusieurs belles "images" suggérées par l'auteur. Où l'on comprend l'importance de la littérature de quelque culture que l'on soit!

Et ce message est déjà important !
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Les caves du Potala

Dai Sijie est un écrivain d’origine chinoise qui n’a pas toujours été publié dans son pays. On le traite d’auteur subversif. Les caves du Potala a obtenu le Prix du roman historique aux Rendez-vous de l'Histoire de 2020.



Bstan Pa, à sept ans, est entré à l’atelier de tankas du Dalaï-Lama au Tibet. Mais voici qu’en mars 1968, les gardes rouges de la révolution chinoise l’emprisonnent et le torturent dans le but avoué de le voir calomnier le quatorzième Dalaï-lama. C’est son histoire que Dai Sijie raconte avec brio nous entraînant dans la culture et les paysages tibétains. Il y a de nombreux renvois qui alourdissent un peu la lecture, mais le roman se comprend aussi sans qu’on y fasse nécessairement référence. J’ai aimé plonger dans cette atmosphère et m’initier tranquillement à l’art tibétain. Le dénouement, surprenant, renvoie à une part de sacré qui m’a plu. C’est une œuvre parfaite pour qui aime le dépaysement et l’hétéroclite.
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Les caves du Potala

Belle écriture, une histoire cruelle, des moments oniriques, et l'Art....
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L'Évangile selon Yong Sheng

e me souviens encore du plaisir que j’ai eu à lire « Balzac et la petite tailleuse chinoise » , et lorsque j’ai vu ce roman à la médiathèque, je me suis souvenue avoir lu un billet sur le blog « Journal d’une lectrice », je n’ai pas hésité, je suis donc partie avec cet auteur qui raconte si bien son pays dans la ville côtière de Putian. Yong Shen est le fils du charpentier du village, il sera marqué à tout jamais par un sermon d’un pasteur américain qui parle lui aussi d’un fils de charpentier. Il devient chrétien et fabricant de sifflets pour des colombes.

l passe un certain temps auprès de ce pasteur et de sa fille Mary. Puis, il fait des études de théologie mais auparavant, il sera marié pour respecter d’obscures superstitions. Il revient chez lui, et il apprend que sa femme a donné naissance à une enfant aux yeux clairs, Helai, cette enfant fera son bonheur et son malheur à la fois. S’il n’en est pas le père biologique, il l’a élevée avec amour mais en périodes de folies révolutionnaires être fille de pasteur, être brillante intellectuellement, et avoir des yeux bleus , s’avèrent très dangereux . Alors, après la période de bonheur ou Yong Shen a été pasteur à l’abri de son arbre chéri, né en même temps que lui : l’aguilaire qui est ‑si j’ai bien compris- l’arbre qui donne de l’encens, viennent les différentes épisodes de la révolution communiste. Le « grand bon en avant », sera suivi par la révolution culturelle et si Yong Shen n’y laisse pas sa vie, il y laisse son âme et sa foi.
Lien : http://luocine.fr/?p=10688
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

La lecture, la littérature, les écrivains, tout ce monde rempli de trésors donnent non seulement à nos jeunes personnages l’occasion de s’évader du quotidien mais également permettent le changement de leur existence.

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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Première roman de Dai Sijie et premier succès de cet auteur d’origine chinoise vivant en France et écrivant en français.



Nous sommes transportés dans la période de rééducation mise en place par Mao.

Deux jeunes hommes Luo et le narrateur, , « coupables » d’être allés au collège et d’avoir des parents avec une position sociale importantes (médecins), se retrouvent dans la montagne du Phénix du ciel, à devoir faire des travaux agricoles pénibles et vivre dans des conditions humiliantes.

Privés de tout ce qui les a nourris, physiquement et spirituellement, ils vont, grâce à un peu de malice et le talent de violoniste de Luo, parvenir à obtenir quelques privilèges dont le fait de pouvoir conter des histoires aux paysans du village. Ils vont également, au péril de leur vie, parvenir à récupérer une valise pleine de livres des plus grands auteurs de la littérature dont Balzac, Dumas, Gogol...

Cette découverte va rapprocher Luo et une Petite Tailleuse Chinoise qui ne demandera, malgré les risques encourus, qu’à découvrir toutes ces merveilles.

Mais Balzac lui faisant comprendre que « la beauté d’une femme est un trésor qui n’a pas de prix », cette relation prendra une tournure finale particulière....



Texte d’une grande sensualité, porteur d’émotions fortes, il sensibilisera tant celles et ceux persuadés du pouvoir des livres que de la période ayant succédé à la Grande Marche.

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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Je ne pense pas qu'il faut livre ce livre en été, sur la plage, au soleil. Je penche plus l'ambiance au chaud sous une couverture, à côté du feu, avec le bruit de la pluie qui tombe....

Dans ce livre, on a tout, l'émotion, le suspense, l'ambiance...

On se croirait en Chine tout simplement....
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L'Évangile selon Yong Sheng

J'ai beaucoup aimé ce livre. Je ne mets pas 5 étoiles car je trouve qu'il y a quelques longueurs - qui ont failli me faire stopper la lecture de ce roman à plusieurs reprises. Etonnant de rebondissements et péripéties, il est très bien écrit. On voit que D. Sijie à fait du cinéma : des descriptifs de scènes, de paysages comme si on y était !

On voit aussi que D. Sijie aime raconter, comme il l'a dit lors de la rencontre Babelio chez Gallimard. On sent dans ce livre son très grand talent de conteur.

Bref, un très grand roman, époustouflant de détails et de finesse, une remarquable fresque historique, si l'on est prêt à affronter quelques longueurs.

Merci à Babelio pour cette belle découverte !

Merci aussi pour la chaleureuse rencontre avec Dai Sijie.
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Ce roman paru en 2000 et adapté au cinéma dès 2001 par l'auteur lui-même a été couronné du prix Relay du Roman d'évasion.

Le cadre spatio-temporel du récit est la Chine de Mao entre 1971 et 1974 c'est à dire à l'époque de la Révolution culturelle qui a conduit à considérer tout intellectuel comme ennemi du peuple et en conséquence à exiler les enfants de ces ennemis dans les contrées les plus reculées et les moins alphabétisées du pays, ici dans les hautes montagnes où des paysans convertis à la cause se chargent de plier les jeunes gens aux volontés du pouvoir.

Le narrateur et son ami Luo, jeunes fils d'ennemis du peuples âgés de 17 et 18 ans sont ainsi condamnés à travailler dans les rizières et dans les mines, ils n'ont pas plus de 3 chances sur 1000 d'y échapper un jour.

Pourtant l'objectif de cet exil échappe en grande partie aux commanditaires : les jeunes garçons s'emparent de livres cachés par un autre exilé et découvrent avec gourmandise d'abord Ursule Mirouët puis Le Père Goriot et Eugénie Grandet de Balzac et aussi Jean-Christophe de Romain Rolland et beaucoup d'autres romans occidentaux interdits. Ils ne se contentent pas de les découvrir, ils partagent aussi leurs découvertes avec la fille du tailleur local.

C'est par là surtout que les objectifs maoïstes sont déjoués : la petite tailleuse chinoise se cultive et s'émancipe. Un jour, elle s'en va, elle quitte les montagnes pour "une grande ville" et ainsi s'achève le roman.


Lien : http://www.lirelire.net/2018..
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Ce livre m'a quelque peu déroutée au début par son écriture presque naïve, comme un conte, mais j'ai ensuite très vite su apprécier ce beau récit.

Nous sommes dans la campagne chinoise, sous Mao, dans les années 70, mais on se croirait deux cents ans plus tôt tant le régime communiste refuse l'occidentalisation et la modernité. Les deux héros, respectivement fils d'un médecin et d'un dentiste, doivent être "rééduqués" en bons citoyens par les paysans des montagnes... Mais, par un heureux hasard, ils découvrent des livres de romanciers européens, et notamment Balzac, qu'ils s'empressent de faire découvrir à leur amie "la Petite Tailleuse".

On s'attache aux personnages et on vit avec eux, mais leurs aventures ne sont pas le sujet principal. Ce qui compte, c'est la réflexion que l'on tire à la suite de ce roman sur les livres et la littérature. Il nous fait dans un premier temps mesurer la chance que nous avons d'avoir accès à ces merveilles que sont les livres. Peut-on imaginer ce que seraient nos vies si nous n'avions jamais lu un seul livre de notre vie, à l'instar du héros qui lit pour la première fois un roman à 18 ans ? Mais, dans un second temps, la fin nous fait nuancer ce sentiment, nous fait nous remettre en question et nous perturbe, nous questionne... les livres sont-ils si positifs que cela ? Mais d'un autre côté, comment accepter, pour nous lecteurs, de critiquer la littérature ?
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise" (ED.: Folio, n° 3565) de Dai SIJIE est un livre qui m'a fait du bien!



Étudiant, fin des études secondaires dans le début des années 70, j'ai lu, sous l'impulsion de mon professeur de français, le "petit livre rouge" de Mao! Une découverte pour "l'aduslescent" que j'étais, sans le savoir (le mot n'existait pas encore!). Quelles libertés s'offraient au peuple! Quel souffle puissant sur la poussiéreuse bourgeoisie que je croyais être au pouvoir de mon petit monde intellectuel belge!... Quelques 45 ans plus tard, ouvrir un livre, m'ouvrir à la réalité des camps de rééducation des intellectuels sous la période de Mao m'a fait du bien!



On entre dans ce premier roman de Dai SIJIE, auteur français d'origine chinoise, avec une soif de goûter à cette poésie de l'écriture tout autant qu'avec celle d'apprendre les conditions de cette 'révolution culturelle maoïste" qui a été magnifiée alors qu'elle a généré des milliers et des milliers de victimes! Sous MAO, être cultivé ou apparenté à une famille cultivée était une tare à 'rééduquer' de force, sans complaisance, sans pitié et avec la complaisance de 'serviteurs du peuple' recrutés de manière populiste comme c'est encore, malheureusement, si souvent le cas un peu partout dans notre monde !. La condamnation de tout passé culturel, de tout savoir et de toute maîtrise intellectuelle, engendrant des camps, dits de rééducation, dans les campagnes et montagnes chinoises est une horreur humanitaire et une négation de l'Histoire et de le Culture aussi injuste et inacceptable que les destructions actuelles des cités patrimoines de l'humanité par les djihadiste de l'état islamique...

Et, dans ce cruel récit, historiquement inspiré par la triste réalité, Dai SIJIE nous entraîne dans une histoire de deux jeunes adolescents qui, l'amour naissant, dépassent leur condition infrahumaine de rééduqués pour se donner la mission de transformer la petite tailleuse chinoise à coup de pages de Balzac! Quel beau programme! Quel beau combat que celui de faire exister le livre là où il est proscrit! Quel magnifique combat que celui d'une pensée qui peut se montrer plus forte que les humiliations que la vie impose!



Plusieurs lecteurs semblent avoir regretté la fin du livre. Reprochant à l'auteur de changer de point de vue. Ils regrettent que ce soit la petite tailleuse, personnage somme toute, a priori secondaire, et non les adolescent qui aient le dernier mot! Et si, justement, c’était là un des messages que veut nous faire passer Dai SIJIE? Quand vous libérez, par l'éducation, une personne, elle ne vous est redevable d'aucune servilité. Vous l'avez libérée pour qu'elle puisse être elle-même et non le rêve qui vous habitait... Parents, éducateurs, enseignants,... nous pouvons tous méditer sur ce cadeau qu'il nous est donné de faire à ceux que nous prenons en charge. Les avoir au cœur, les accompagner pour un bout de chemin ... et leur permettre de devenir eux-mêmes!
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Le récit de 2 jeunes garçons qui ont le malheur de naître dans la Chine maoiste... leur problème c'est d'être "intellectuels" : ils savent lire et leurs parents sont eux-même des "sachants" donc des ennemis... Ils sont donc envoyer en "rééducation" au milieu des montagnards! Heureusement pour eux, c'est également ce don, leur savoir-faire qui va les sauver! Un film, un livre, l'art de raconter et voilà comment ils arrivent à vivre! Mais ils ne s'arrêtent pas là : leur but ultime est d'instruire cette jolie jeune tailleuse... C'est un joli livre mais j'ai eu du mal à entrer complètement dans l'histoire, il ne m'a pas "saisi"...
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Encore un 1er roman, celui-ci date de 2000 et m'a été conseillé par ma fille, un très bon choix (elle me connaît bien !).



Nous sommes à la fin de l'année 1968, la révolution culturelle est engagée en Chine. Les enfants des intellectuels sont envoyés à la campagne pour une "rééducation". Le narrateur a 17 ans, ses parents sont médecins. Il est accompagné de Luo, 18 ans, fils d'un dentiste qualifié "ennemi du peuple". Tous les 2, ils vont arriver dans la montagne du Phénix du Ciel. Ils vont être logés dans une maison sur pilotis et cohabiter avec les truies. Ils vont travailler avec les paysans et assurer le transport des engrais vers les sommets, là où les prés sont cultivés. Cette activité quotidienne va bientôt être bouleversée par une visite faite au tailleur et la rencontre avec sa fille, cette beauté ingénue. Sur le chemin du retour, ils vont porter assistance à une jeune "binoclard", un autre adolescent en rééducation qui doit mener un buffle dont le coup de queue vient de faire voler les lunettes dans la boue. Ils ne savent pas encore qu'il sera la source de magnifiques découvertes littéraires.



Dai SIJIE décrit avec beaucoup de pudeur les conditions de vie de ces jeunes plongés dans un tout nouvel univers. Il nous fait voyager à leurs côtés. Ce ne sont pas des délinquants, leur seul défaut est d'être né dans un environnement familial de bourgeois. Le choc des cultures est joliment décrit. J'ai beaucoup aimé cette scène de la découverte du violon du narrateur à leur arrivée par l'ensemble du village, moment traité avec beaucoup d'humour.



Bien sûr, la vie est difficile, les jeunes garçons vivent dans la pauvreté. Mais, heureusement, ils ont des livres ! C'est en toute clandestinité bien sûr, c'est ce qui fait le charme de toute cette histoire !



C'est un très beau roman sur le pouvoir de la littérature, cette capacité à entraîner les lecteurs vers d'autres horizons porteurs d'espoir d'une autre vie possible. Le passage sur les nouvelles est excellent :



"[...] les recueils de nouvelles, qui vous racontent une histoire bien ficelée, avec des idées brillantes, quelquefois amusantes ou à vous couper le souffle, des histoires qui vous accompagnent toute votre vie." P. 136



Je trouve que c'est particulièrement bien résumé !



Et puis, dans ce village, il y a de très beaux moments de bonheur, celui du séjour du tailleur et du peuple en liesse est assez exceptionnel :



"Les cris des enfants qui couraient derrière lui, les rires des femmes qui sortaient leurs tissus, prêts depuis des mois, l'explosion de quelques pétards, les grognements des cochons, tout cela créait une ambiance de fête." P. 151



A côté des personnages des garçons, il y a aussi une fille, la petite tailleuse chinoise. Alors que l'année 2016 célèbre le 60ème anniversaire du Planning Familial en France, son itinéraire permet de se remémorer les conditions de vie de femmes, certes du siècle dernier, mais c'était encore hier... Elle a bien mérité, elle aussi, de faire partie des "Simone" !
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Le complexe de Di

Une histoire chinoise. Après ses études en France, où il a étudié la psychanalyse, Mou revient en Chine où il va exécuter son métier de psychanalyste. Il serait le premier psychanalyste chinois. Pour un tarif bas, il explique les gens leurs rêves. Nous sommes au début du XXIe siècle dans la campagne pauvre de la Chine, alors nous nous trouvons loin du côté est, la partie de la Chine riche et développé.

Après être revenu en Chine, Muo découvre que son ancienne amie Volcan de la Vieille Lune est emprisonnée pour avoir vendu des photos à des étrangers. Ce sont photos qui montrent la brutalité de la police chinoise. Pour effectuer sa libération, Muo doit suborner le juge Di. Si'l lui amène une vierge, le juge libérerait à son tour son amie emprisonnée. Alors, Mou doit trouver une vierge qui sera prête à partager le lit du juge.



Muo commence à sa quête. Il traverse la campagne à vélo à la recherche d’une vierge. Il rencontre des femmes, il leur explique leurs rêves et de cette façon il essaie de trouver une vierge. L’histoire contient des explications des rêves inévitables, mais, heureusement, ils ne forment pas une grande partie du livre. Les rêves et leurs explications ne sont pas impressionnants ou amusants. Le récit est surtout une succession des aventures de Muo.



Je crois que l’auteur a visé à rédiger une histoire amusante et légère. Malheureusement, l’humour est un peu vulgaire. De plus, l’histoire est ennuyeuse et elle n’a pas captivé mon imagination. En fait, après quelque temps, j’ai commencé à m’irriter de ce personnage de Muo, un personnage que je trouve peu sympathique. Je comprends la plupart des allusions ouvertes et couvertes à la théorie de Freud, Muo est quand même un psychanalyste et Freud est son héros, mais ils ne sont pas drôles. Ça suffit déjà après quelques chapitres, ces descriptions vulgaires des fonctions physiques du corps et ces histoires sur la virginité perdue. Le récit devient rapidement trop enfantin.



Malgré sa taille normale, j’ai eu besoin de plusieurs semaines pour finalement terminer ce livre. Le livre a gagné le Prix Femina en 2003.
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Le complexe de Di

Je suis déçu, je n'ai pas accroché à ce livre. C'était mon premier Dai Sije, depuis j'ai lu Balzac et la petite tailleuse chinoise, et grosso modo, mon regard ne s'est pas adouci ni modifié.

Je trouve que ça ne tient pas, ça part dans trop de sens, c'est compliqué tout en étant simple mais cette combinaison de thème et cette confrontation ou opposition des sens, des termes, des idées, des cultures ne marche pas, le ton m'exaspère ou m'ennuie. Là aussi m'exaspère ou m'ennuie, vous me direz c'est une belle palette potentielle. Mais le potentiel fait flop.

Comme de toute façon tout le monde ou presque apprécie beaucoup voire énormément cet auteur et cet opus en particulier, je peux bien me permettre de bémoliser.

Je reconnais toutefois des qualités à ce livre, un style, un ton (que je n'aime pas mais qui existe) et des idées. C'est pas rien. Donc trois étoiles.

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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Je m'attendais à découvrir un petit bijou mais ce n'est pas le cas. Si le sujet sur la rééducation des adolescents susceptibles de nuire au régime maoïste est intéressant, ni l'histoire, ni les personnages, ni enfin l'écriture ne m'ont séduite.
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Le narrateur et son ami Luo sont des fils d'intellectuels. Dans la Chine de Mao, la culture est interdite ; les intellectuels sont envoyés en campagne pour se faire rééduquer et apprendre à travailler dans les rizières ou les mines. Un jour, les deux personnages principaux tombent sur une valise remplie de livres qu’ils liront en cachette. Ils partageront leur amour de la littérature avec une tailleuse chinoise.



Dai Sijie a une jolie plume toute en douceur et en sensibilité. Il nous transporte dans ce pays que je connais peu dont les coutumes sont loin de ma réalité. J’ai trouvé touchant le rapport des deux amis avec la littérature. Le bonheur de la découverte est confronté à l’interdit et la peur, c’est désolant.



J’ai bien aimé ce livre, mais je pensais apprécier encore plus. Mes attentes étaient sûrement trop élevées. J'ai ressenti un sentiment d'inachevé. J’aurais aimé m’attacher davantage aux personnages.
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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Ce roman est basé sur des faits réels : Dai Sijie a connu la Révolution culturelle, les intellectuels et fils d'intellectuels aux champs ou à l'usine. Comment vivre sans livres ?

La petite tailleuse va s'émanciper grâce aux livres.
Lien : http://crdp.ac-paris.fr/parc..
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