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Critiques de Dave Wolverton (71)
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Les Seigneurs des Runes, Tome 1 : La douleu..

Voilà une bonne découverte que ce roman qui marque le début d'un nouveau cycle de fantasy intitulé « Les Seigneurs des runes » signé D. Farland. Si au premier abord l'univers élaboré par l'auteur peut sembler ici un peu classique (une forteresse à l'allure médiévale, un fonctionnement proche du système féodal...), ne vous fiez toutefois pas à cette première impression car derrière cela se cache un monde très riche et bourré d'originalité. De même si certains personnages peuvent au départ sembler quelque peu stéréotypés (Gaborn, le protagoniste, en tête), l'auteur parvient là encore à nous surprendre si bien que l'on se prend à s'y attacher plus vite qu'on ne l'aurait cru. L'intrigue quant à elle nous embarque aisément et nul doute qu'elle ne manquera pas de s'étoffer dans les tomes à venir.



Le plus grand atout de ce premier tome se trouve toutefois du côté du système de « magie » élaboré par l'auteur qui se distingue par son originalité. D. Farland nous propose en effet un concept novateur consistant en l'accumulation de « pouvoirs » par un même individu grâce aux dons de puissance, vitesse, beauté ou autre de « dédiés » qui consentent (librement ou non) au sacrifice de l'une de ces habilités au profit d'une autre personne. L'auteur dispose également d'une imagination fertile en ce qui concerne le bestiaire de son univers qui compte parmi ses membres des créatures fantastiques fascinantes et extrêmement bien décrites comme les ondines ou encore les wyldes. Un premier tome à découvrir pour les idées originales de l'auteur et une série qui vaut vraiment le coup sur le long terme.
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Les seigneurs des runes, Tome 4 : La salle ..

Bien que n'étant pas le dernier tome des « Seigneurs des runes », ce quatrième volume marque pourtant bel et bien la fin d'une époque pour les héros comme pour les lecteurs de la saga. L'heure de vérité approche enfin pour Gaborn qui, accompagné de ses plus proches compagnons, se décide à se risquer dans le Monde du Dessous afin de mettre définitivement un terme à la menace des Maraudeurs. Pendant ce temps Myrrima et Borenson poursuivent la délicate mission confiée par leur roi en Inkarra, sinistre royaume du sud où bien peu de voyageurs osent s'aventurer, tandis que le redoutable Raj Athen se lance à nouveau dans une quête de pouvoir destructrice dont rien ni personne ne saurait le détourner. L'action est encore une fois au rendez-vous et le rythme ne fait que s'accélérer à tel point qu'il devient presque impossible d’interrompre sa lecture tant on est pris par la tempête d'événements capitaux qui se succèdent.



On ne peut à nouveau qu'être admiratif devant le talent de l'auteur qui est parvenu ici à créer un monde parfaitement cohérent et surtout extrêmement original que l'on ne se lasse pas d'arpenter. La découverte de la région de l'Inkarra reste en ce qui me concerne l'un de mes meilleurs souvenirs tant il est difficile de ne pas se laisser fasciner par les Enfants de la Nuit et leur terrible roi des Tempêtes. De même c'est avec un certain sentiment d'oppression mais non sans intérêt que l'on suit les pérégrinations souterraines de Gaborn et que l'on découvre les différentes créatures qui en ont fait leur territoire (vers de roche, crabes aveugles, araignées en tout genre, sans oublier les fameux Maraudeurs...). Saluons également le talent de D. Farland en ce qui concerne les scènes de batailles qui sont ici absolument époustouflantes. Enfin, c'est avec grand plaisir que l'on constate la place de premier plan accordé ici aux personnages féminins, qu'il s'agisse de la magicienne Myrrima, de la guerrière Erin ou encore de la reine Iomé.



« La salle des ossements » clôt magistralement ce premier pan de la série « Les Seigneurs des runes » qui nous entraînera dans les tomes à venir sur les pas des descendants de Gaborn qui auront eux-aussi leur compte d'aventures et d'épreuves à traverser. N'hésitez pas à vous lancer, vous ne serez pas déçu !
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Les seigneurs des runes, Tome 6 : Les monde..

Avec « Les mondes liés », David Farland poursuit la seconde partie de sa saga « Les Seigneurs des runes » consacrée cette fois non plus au Roi de la Terre Gaborn mais à ses deux jeunes héritiers dont on a pu faire la connaissance dans le tome précédent. On retrouve donc ici cette nouvelle génération de protagonistes constituée des descendants des héros que l'on avait jusque là l'habitude de suivre, et si on pourrait regretter l'absence de certains (Borenson et Myrrima en tête), il faut bien avouer que l'auteur parvient malgré tout à nous accrocher. Après une victoire en demi-teinte sur les redoutables ennemis qui les avaient pris pour cibles dans le tome précédent, Fallion, Jaz et les autres sont cependant loin d'être sortis d'affaire puisque voilà que leur monde en vient à fusionner avec un autre, fusion qui ne se fait évidemment pas sans quelques dommages collatéraux... Loin de s'essouffler, l'intrigue repart donc de plus belle et relance sans mal l'intérêt du lecteur qui ne peut qu'être ravi d'arpenter à nouveau le monde élaboré par David Farland.



Ce sixième tome est l'occasion de découvrir une nouvelle facette de l'univers de l'auteur, toujours aussi immergeant et bourré d'idées originales au nombre desquelles figurent, entre autre, les « wyrmlings », nouveaux adversaires redoutables auxquels se retrouvent confrontés nos protagonistes et qui n'ont rien à envier à leurs prédécesseurs. De nouveaux personnages font évidemment également leur apparition, tous très bien construits et, pour la plupart, rapidement attachants, tandis que de vieilles connaissances que l'on avait presque oublié refont surface, comme c'est le cas du magicien Binnesman ou encore du grand-père de Fallion. On peut également saluer le talent de l'auteur pour tout ce qui touche aux scènes de batailles, David Farland disposant d'un sens de l'épique indiscutable dont il nous avait déjà fait profiter dans les tomes précédents et dont il use à nouveau ici afin de nous offrir de magnifiques moments de bravoure et de combat qui ne laissent pas indifférents.



Sans surprise ce sixième volume des « Seigneurs des runes » se révèle donc aussi réussi que les précédents, tant par la qualité de l'univers créé par l'auteur que par l'attachement que l'on ressent pour les personnages ou l'intérêt que l'on porte à l'intrigue. Il ne reste plus désormais qu'à se montrer patient en attendant la parution du tome suivant.
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Les seigneurs des runes, Tome 5 : Les fils ..

Ce cinquième tome des « Seigneurs des runes » marque une rupture très nette avec les volumes précédents. Avec « Les fils du chêne » c'est en effet une toute nouvelle page de l'histoire de Mystarria qui s'ouvre et si certains personnages demeurent, la plupart sont issus de la génération suivante, à commencer par ceux qui donnent leur nom à ce volume : Fallion et Jaz, les fils d'Iomé et du Roi de la Terre Gaborn, protagoniste des précédents tomes. Malgré le triomphe de ce dernier sur les Maraudeurs et l'installation d'une paix assez précaire, toutes les menaces n'ont pas été écartées, et c'est désormais sur les épaules de ses deux héritiers que repose le sort du monde. Ceux-ci sont alors la cible d'attaques plus violentes les unes que les autres, les poussant à fuit leur refuge du Château de Coorm. Autant dire que les dangers a affronter sur la route seront nombreux et que leur périple sera loin d'être de tout repos.



On suit donc au cours de ce cinquième volume les différentes étapes de la fuite des deux princes qui découvrent notamment pour la première fois la vie en mer à bord du « Léviathan ». Une grande partie du roman nous propose en effet de prendre le large et c'est avec intérêt que l'on découvre le navire et l'équipage qui le compose ainsi que les manigances du terrible Seigneur Pirate Sermombre. Les nouveaux personnages introduits sont tous aussi attachants que les précédents, qu'il s'agisse des deux protagonistes ou encore de Rhianna, fille d'Erin et Celinor, de l'énigmatique Fumeur... On retrouve également avec plaisir quelques têtes connues, à commencer par le duo de choc formé par Borenson et son épouse Myrrima qui n'a rien perdu de son tranchant. Les ennemis auxquels se retrouvent confrontés nos héros n'ont pour leur part rien à envier aux Maraudeurs, notamment les « strengi-saats », redoutables sbires de Sermombre.



Il n'est jamais évident de poursuivre un cycle en abandonnant la plupart des personnages derrière soi, mais D. Farland s'en sort remarquablement et parvient sans mal à relancer l'intérêt du lecteur. Il ne reste plus désormais qu'à attendre la suite.
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Les seigneurs des runes, Tome 3 : Les entra..

Avec « Les entrailles du mal » D. Farland nous offre un roman dans la droite lignée des deux précédents, voir même meilleur encore, ce qui n'est pas peu dire. On y retrouve nos protagonistes juste après la tragique bataille de Carris et l'attaque des Maraudeurs contre Gaborn, le roi de la terre, et le perfide Raj Athen. Le lourd tribu payé par les Hommes lors des combats s'avère hélas rapidement insuffisant pour écarter totalement la menace représentée par ces redoutables ennemis. Une solution plus radiale s'impose... mais laquelle ? La situation est d'autant plus catastrophique que Gaborn n'a pas seulement à redouter les attaques des Maraudeurs, mais aussi ceux de sa propre race, voire même de son propre camp. Guère de temps mort en ce qui concerne l'intrigue, donc, celle-ci s'étoffant et se complexifiant de tomes en tomes pour la plus grande joie du lecteur qui aura ici bien du mal à ne pas se laisser captiver par l'histoire.



L'univers élaboré par D. Farland est également toujours aussi réjouissant, d'autant plus que l'auteur nous en donne ici un aperçu bien plus vaste que précédemment. Difficile en effet de ne pas se sentir transporté à la description de la Cour des Marées, des déserts d'Indopal ou encore de la majestueuse cité de Maygassa. Ce troisième tome nous donne également l'occasion de revenir plus en détail sur un élément clé et particulièrement intéressant du monde de D. Farland, celui des affinités liées par certains des personnages avec les Éléments, qu'il s'agisse de la petite Averan destinée à exercer la fonction de gardienne de la terre, de Raj Athen et de ses bataillons de Tisseurs de flammes ou même de Myrrima, dont on découvre l'inclination pour l'eau. Les personnages pour leur part sont toujours aussi attachants et gagnent même en profondeur, à commencer par Gaborn, beaucoup plus sombre et réaliste qu'auparavant.



Ce troisième tome des « Seigneurs des runes » ne fait que confirmer l'idée que nous avons ici à faire à un très grand cycle de fantasy, ce que les tomes suivants ne viendront pas démentir. Voilà bien un cycle que je ne regrette pas d'avoir entamé.
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Les seigneurs des runes, Tome 2 : La confréri..

Si le premier tome de la série « Les seigneurs des runes » avait déjà de quoi séduire de part son originalité, « La confrérie des loups », le second volume, se révèle bien meilleur encore et ce notamment grâce à la qualité supérieur de son intrigue. Celle-ci s'était certes montrée un peu longue à démarrer, mais elle est cette fois bien lancée et c'est avec beaucoup d'intérêt que l'on découvre les différents fils de l'histoire qui se fait ici beaucoup plus dense et complexe que ce à quoi on pouvait s'attendre. Ainsi, lorsque un mal ancien se réveille, Gaborn n'a guère le temps de savourer sa victoire durement acquise à la fin du tome précédent. Désormais Roi de la Terre, celui-ci n'a pas d'autres solutions que de faire alliance avec son pire ennemi, le puissant mais fourbe roi d'Indopal, Raj Athen, afin de contrer ce nouveau danger bien plus redoutable.



On s'éloigne cette fois davantage des abords du château Sylvaresta et du bois de Dunn que l'on avait pu découvrir dans le premier volume. C'est l'occasion pour nous d'en apprendre davantage sur l'univers créé par l'auteur ainsi que sur le système extrêmement novateur de transmission d'habilitées qui permet à D. Farland de repousser presque toutes les limites et d'expérimenter de nouvelles choses. Le siège de la ville Carris est ainsi particulièrement impressionnant, d'autant plus que l'auteur possède un talent incontestable en ce qui concerne la narration des scènes de batailles. Les protagonistes pour leur part se révèlent de plus en plus attachants, à commencer par les femmes qui semblent davantage se réveiller ici, qu'il s'agisse de la princesse Iomé, de Mirima ou même de la petite Averan. Un second tome dans la droite lignée du précédent. De la bonne fantasy.
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Les Seigneurs des Runes, Tome 1 : La douleu..

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'entamai ce tome 1 du cycle Les Seigneurs des Runes.

Dès les premières lignes, les premières pages, un univers riche et fascinant vous est promis. L'accroche est immédiate et vous emporte, vous happe sans que plus rien ne compte autour de vous.

Dès les premiers mots, l'auteur vous interpelle par son talent de conteur et vous transporte immanquablement dans son monde.

Les descriptions sont riches et détaillées, de manière à provoquer ou faciliter l'immersion, et abondante sans jamais être lourdes ou trop présentes, mais juste suffisantes pour que le lecteur puisse se représenter mentalement les scènes, les décors.

Même constat concernant les personnages. Immédiatement, on identifie les acteurs principaux, et cela provoquera d'ailleurs un certain malaise, comme l'impression de se trouver déjà en terrain connu tant ces personnages sont dressés comme des archétypes de la fantasy.

Malgré tout, on ne sait pas pourquoi on est là mais on y est et on a envie d'en savoir plus.

Car sous ses descriptions abondantes et ses airs de déjà vu, effleurent quelques éléments discrets mais importants, qui esquissent les premiers enjeux, et les premières briques de l'intrigue.

On prend le temps d'installer l'ambaince, on s'assure que le lecteur est bien calé dans son fauteuil car on est parti pour un long récit conté au coin du feu... et de la tasse de tisane.

Une fois installé, les clichés disparaissent très vite au profit d'une profondeur et d'une complexité, notamment concernant les personnages.

Non seulement ceux ci apparaissent beaucoup plus ambivalents et complexes qu'ils n'y paraissent, l'auteur caractérisant leur personnalité avec beaucoup plus d’ambiguïté (par exemple le méchant de service,Raj Ahten, nous apparaît ainsi beaucoup plus attachant dans ses doutes, ses réflexions, ses tourments, et le héros n'est pas aussi lisse et blanc qu'il ne le suppose), révélant des personnages plus stratifiés au fil du récit. Mais également, il donne une véritable place aux personnages dits secondaires, qui se révèlent beaucoup plus importants au fil de l'histoire, apportant ainsi leur pierre à l'édifice.

L'intrigue également surprend par sa banalité au début, puis par la direction qu'elle prend, jusqu'à une résolution finale loin de la conformité qu'on pouvait en attendre dans le genre.

À l'image des personnages, l'auteur offre au lecteur un récit original, avec lequel on est en droit de ne pas être d'accord, ou qu'on peut ne pas apprécier, mais qui a le mérite de proposer quelque chose de différent.

C'est d'ailleurs amusant de noter que tout tourne autour des deux antagonistes principaux, que l'auteur développe cette sorte de dualité dont naît toute la tension dramatique, mais également toutes les interrogations que se posent les personnages (on a un méchant qui doute de lui et qui a peur!!). Et en fin de compte, l'auteur esquive et nous redirige ailleurs...

Le système de magie inventé par l'auteur finit d'enfoncer le clou et ravira tous les fans de super héros car en plus de leur dimension épique, les combats seront rythmés (parfois j'ai l'impression de lire Brandon Sanderson!) au son de cette magie si particulière, donnant l'impression de se trouver dans un X Men médiéval. Ça plaira ou ça ravira... Moi j'adore, car l'auteur a l'intelligence de ne pas en faire trop, de ne pas donner plus d'importance au côté super héros qu'il ne faut. Il a la bienveillance de ne pas noyer ses personnages et son histoire sous les super pouvoirs.

Mais même si cette magie n'est finalement qu'un "outil", l'auteur en a fait quelque chose de dangereux, autant pour le bénéficiaire que pour les victimes. Il est à noter également qu'il "réserve" cette magie aux nobles (et encore pas tous), le peuple ne constituant qu'un énorme réservoir d'âmes bien dociles et d'attributs (la magie permet à certains d'acquérir les attributs (métabolisme, agilité, endurance...) d'autres personnes) offrant ainsi une autre grille de lecture. Et nul doute que cet aspect prendra de l'importance par suite.

En conclusion, je découvre là un auteur que je ne connaissais pas, et un cycle que je vais prendre plaisir à dévorer.

Attention si vous n'aimez pas les longues descriptions (bon, on n'est quand même pas chez Tolkien!), ce roman risque de vous paraître ennuyeux par moment, j'avoue avoir moi même décroché une fois ou deux.

Dans tous les cas, vous ne serez pas déçu(e)s...
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Les Seigneurs des Runes, Tome 1 : La douleu..

Gagné lors d'un concours organisé par Elbakin.net, ce livre trainait dans ma PAL depuis quelques mois déjà. Non pas que je n'avais pas envie de le lire, mais que j'attendais le bon moment. Et un petit besoin de fantasy me l'a fait choisir dernièrement.

Aujourd'hui, après avoir suivi les aventures de Gaborn pendant deux semaines, et en lecture du tome 2, je ne peux qu'être admirative du travail de l'auteur qui nous fait voyager avec talent dans son monde mi-réel, mi-imaginaire. Car si l'on est bien dans une fantasy pure (héros aux pouvoirs incroyables, monstres, etc..), on retrouve des éléments du monde médiéval tel qu'on le connait. Contrairement aux histoires standards, La douleur de la terre débute tout de suite avec son élément perturbateur. Très peu de situation initiale donc, qui permet de se plonger directement dans l'action et d'être captivé immédiatement.



On voit dans le texte de David Farland, de nombreuses références à un grand du genre: Tolkien. Consciemment ou pas, l'auteur s'en est inspiré pour ses fameux « Invincibles » rappelant les cavaliers Nazgûls du papa du Seigneur des Anneaux. Malheureusement, ces redoutables personnages ne font pas le poids. Présentés de manière intimidante, les « Invincibles » sont trop facilement liquidables. Dommage quand on sait qu'ils auraient pu faire des adversaires de choix.

Néanmoins, plus l'on avance dans le récit, et plus on se rend compte que le vrai méchant n'est pas celui qu'on croit.

Si Rahj Ahten est cruel, assassin, on ne peut s'empêcher de penser qu'il n'est pas si mauvais que ça. Car en regardant bien, il est autant une victime que les autres. Obsédé par sa soif de pouvoir pour détruire les maraudeurs, il finit par se convaincre lui-même du bien fondé de ses actions. Il en devient un personnage pour lequel on compatit, même si l'on sait que l'on ne devrait pas. Mais on espère, tout comme Binnesman qu'il retournera sa veste et qu'il se rendra compte de ses erreurs, en vain.



Les Seigneurs des Runes est un pavé, mais un pavé qui se lit vite. Si le premier tome a son lot d'actions héroïques, de dangers et de combats d'anthologie, on sent en fin de tome, que ce n'est là qu'un début. Deux volumes issus de la réedition sont encore à savourer, en attendant la publication inédite de la suite (déjà 8 tomes aux USA, la série devrait en compter 9 au total).
Lien : https://parole2libraire.word..
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Les seigneurs des runes, tome 7 : Le Labyri..

J'avoue avoir eu un peu plus de mal avec ce septième tome.

Et c'est sans doute dû encore à la profusion de nouveaux personnages, il n'est pas aisé de comprendre facilement de la fusion de qui et qui est nait un tel ou un tel. La confusion est de mise, et au fil de la lecture, une certaine lassitude s'installe, car il est nécessaire de fournir un effort non négligeable pour se rappeler à qui on a affaire. Il n'est pas rare non plus de retourner en arrière pour reprendre le fil là où on l'a perdu, ou simplement pour vérifier qu'on n'a pas louper telle ou telle info.

C'est donc avec un sentiment un peu plus mitigé que je referme ce volume, même si l'on retrouve Fallion, en mauvaise posture devenu le jouet de forces incommensurables ne reculant devant aucun supplice et autre tortures pour obtenir ce qu'elles désirent.

mais dans cette confusion générale, il ressort tout de même un sentiment d'attachement car on souhaite ardemment savoir où l'auteur va nous emmener, comment il va terminer son histoire et quel sera le destin des personnages que nous suivons depuis le début. Cet attachement est plus important concernant ceux du premier cycle. Les nouveaux, même si certains résultent de cette fameuse fusion des deux mondes, restent malgré tout un peu "étrangers" à notre intérêt, et ne provoquent pas le même émoi que les premiers.

Il est donc tout naturel que l'on attende le dénouement qui nous permettra, on l'espère, de retrouver nos protagonistes de la première heure, dans un final qu'on devine riche en explications, en évènements et en intensité.
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Les seigneurs des runes, Tome 5 : Les fils ..

Pour ce cinquième tome, changement presque complet de décor et de cast.

En effet, le flambeau est passé à la génération suivante, et ce sont les enfants que nous suivons désormais, Fallion et Jaz, les filles du roi de la terre, sur qui repose désormais un bien grand fardeau.

Cela rappellera à certains le cycle de J'ai de Pierre Grimberg, ou l'inverse, dans la mesure où il est question d'héritage.

Les enfants héritent de ce fardeau bien malgré eux et doivent dans un premier temps fuir pour espérer survivre face aux nouvelles menaces. Car le roi de la terre, Gaborn, bien qu'il ait apporté la paix dans le royaume et qu'il soit devenu une sorte de figure christique, le sauveur de l'humanité, adoré presque comme un dieu, n'a pas écarté tous les ennemis.

Ce sont donc les fils, les fils du chêne, qui donnent leur titre à ce tome, et dont on ne comprendra la signification qu'en conclusion de celui ci, qui doivent affronter ces nouveaux adversaires, guidés par Borenson et sa femme, personnages du premier cycle que l'on retrouve avec plaisir.

Le récit complet est une fuite, une course poursuite vers un endroit sensé les placer en sécurité, mais c'est surtout une quête, celle d'un fils pour son père qu'il n'a qu'à peine connu et qui reste un étranger. C'est la quête d'un enfant à la recherche de ses origines, de son identité, de ce qu'il est, de ce qu'il doit faire de son héritage. Et même si celle ci concerne a priori les deux fêtes, le récit se concentre sur Fallion, car un destin hors norme est supposé reposé sur ses épaules.

C'est une course poursuite haletante du début jusqu'à la fin, dans laquelle l'auteur glisse savamment une prise d'otages.

C'est un récit dans lequel les enfants sont malmenés, et pas seulement les personnages principaux, dans des situations qui frisent l'horreur la plus pure.

Pendus, affamés, assoiffés, servant de garde manger ou de chambre d'éclosion, et j'en passe, on a parfois l'impression de changer complètement de genre. Les services qu'endurent ces enfants, qu'ils soient physiques ou psychologiques, pourront heurter la sensibilité et nous rappellent que nous ne sommes pas dans un récit pour ados.

Ce tome est plutôt bien réussi puisqu'il réussit à nous tenir en haleine jusqu'à la fin et a nous attacher aux nouveaux personnages. Il se suffit à lui même car le récit se clôt sur une véritable fin et le cycle pourrait presque se terminer ici. Les enfants ont vécu leur première grande épreuve, difficile, éprouvante. La passation de pouvoir a été réalisée avec succès, il est temps se montrer d'un niveau, car l'adversaire est coriace et comme je l'ai mentionné plusieurs fois, il est question d'héritage...
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Les seigneurs des runes, Tome 4 : La salle ..

Et bien je dois reconnaître que j'ai éprouvé pas mal de difficultés à terminer ce livre. Et je pense en avoir identifier les causes.

Plusieurs fois, il m'est arrivé de le délaisser, parfois plusieurs jours d'affilée dans avoir tellement l'envie de le rouvrir, parfois parce que je me suis aperçu que le coup qu'il m'ennuyait.

Et ce sont bien tous les passages, tous les chapitres, toutes les longs moments consacrés aux préparatifs de la guerre a venir, tous les mouvements de toutes les armées ou de toutes les forces en œuvre, qui m'ont ennuyé.

De loin j'ai préféré et apprécié les passages plus"intimes", comme par exemple lorsque Gaborn se balade dans le monde du dessous a la recherche des maraudeurs et de leur chef. Ou bien lorsque l'auteur nous raconte toutes les épreuves qu'endure Borenson, au nom de son roi, ou bien encore l'évolution des personnages féminins qui apportent de la profondeur et un ancrage certain au récit, autant sinon plus que les héros désignés.

Oui je me suis quelque peu ennuyé ou du moins, je me suis lassé de ces quelques passages que j'ai trouvé trop longs, au point de saper pratiquement mon intérêt pour l'histoire.

Contradictoirement lorsque le dénouement approchait, mon intérêt a refait surface, et je me suis surpris à me dire que c'était enfin la fin...

Pour autant j'ai beaucoup apprécié l'évolution des personnages, et leur traitement. Leur place et leur importance dans l'histoire également, l'auteur s'évertuent a ne pas en faire quelques chose de linéaire dans lequel il n'y aurait aucune place pour la surprise ou le renouvellement. En témoigne cet affrontement entre Gaborn et Raj Athen, pourtant les deux adversaires désignés depuis le début du récit, qui n'a lieu qu'a la fin après de multiples reports, et qui se règle en quelques lignes, comme pour bien nous rappeler que le propos de l'auteur autant que l'essentiel de l'histoire ne résidaient pas dans ce combat programmé d'avance.

J'apprécie donc le fait que la boucle se referme, qu'il y ait un début et une fin. J'apprécierai d'autant plus le cycle suivant...

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Les seigneurs des runes, Tome 2 : La confréri..

Je commencerais cette critique par une remarque qui vaut pour les deux premiers tomes.Ce n'est pas la première fois que je constate cette erreur de français. Jusque là je ne le mentionnais pas mais c'en est trop. Mesdames et messieurs les traducteurs, "s'attendre que..." n'est pas français... On dit "s'attendre à ce que...". Je m'attends à ce que quelque chose arrive et pas je m'attends que quelque chose arrive...

Tout comme d'ailleurs" malgré que" ou" je te partage"... que l'on voit et entend partout. Les traductions littérales de l'anglais vers le français deviennent monnaie courante et cela m'exaspère. Voilà c'est dit...

Je regrette un peu la sur utilisation du nombre de dons que possèdent tel ou tel personnage. On en vient presque à les définir uniquement par cela ou bien même a réduire leur personnalité à cela.

Dans certain contexte, c'est presque présenté comme une monnaie. D'ailleurs Gaborn ne tente t'il pas d'acheter une alliance avec son pire ennemi en lui offrant des forceps et donc des dons...

L'auteur ne choisit pas la facilité puisqu'il produit ici un scénario qui nous emmène dans des directions auxquelles on ne s'attendait pas. Il aurait pu choisir de conclure son récit par l'affrontement attendu des deux protagonistes principaux mais il n'en est rien.

L'émergence progressive de personnages secondaires essentiellement féminins montre à quel point la guerre n'est pas qu'une affaire d'hommes. Elle permet également de mettre en valeur ces personnages et surtout de montrer que la guerre ne se joue pas que sur le seul champ de bataille et qu'elle peut même prendre des formes inattendues.

Ce tome de près de 700 pages m'est apparu extrêmement long, parfois pénible, souvent lassant. Je me suis surpris à me lamenter du nombre de pages encore à lire alors qu'il ne se passait pas vraiment grand chose jusqu'aux 100 dernières pages, pour lesquels l'action reprend le dessus. J'ai alors l'impression que l'auteur est beaucoup plus à l'aise avec les scènes de bataille qu'avec le reste. Je retrouve de l'entrain, de l'engouement, mon attention est de nouveau sollicitée et mon intérêt renaît.
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Les seigneurs des runes, Tome 3 : Les entra..

Après avoir délaissé ce cycle pour d'autres lectures, je craignais d'être perdu lorsque j'en reprendrais le cours. A ma grande satisfaction, il n'en ait rien et c'est avec facilité et plaisir que je renoue avec les personnages, le contexte, le lore, l'histoire. Tout se poursuit comme s'il ne s'était pas passé deux mois depuis que j'avais le tome 2.

Et c'est en ce qui me concerne plutôt bon signe puisque cela signifie que ce récit s'est assurément ancré en moi. Je retrouve avec plaisir la fluidité d'écriture de l'auteur, son style si particulier qui s'articule comme une chronique. On a vraiment l'impression d'être au coin du feu, en face d'un conteur venu vous raconter une histoire merveilleuse.

D'autant plus que pour ce tome, l'auteur s'attache tellement a développer l'univers. Les descriptions sont nombreuses et regorgent de détails, qu'elles concernent les devoirs, la géographie, le contexte historique, les personnages, leurs comportement et même leurs traditions vestimentaires. Il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs ce qui permet une immersion totale.

C'est également la personnalité des personnages principaux qui est fouillée ainsi que leur psychologie. La plupart évolue au fil de l'histoire et en fonction d'elle. Certains mûrissent quand d'autres subissent des évènements traumatisants.

L'histoire, elle, n'avance pas trop mais sûrement, jusqu'à un final que l'on sent monter tel l'orage au loin qui s'approche. Un final épique, qui change la donne, redistribue les cartes, et dont la violence contraste avec toute la beauté que l'auteur s'est évertué a nous d'écrire et z nous révéler tout le temps du bouquin, comme pour mieux montrer l'horreur de la guerre, pointer la dangerosité de l'ennemi qui ne manque pas de descriptions mais dont, étrangement, nous ne savons pas grand chose. Ce qui augmente encore son aura maléfique.

Qui dit descriptions dit lenteur, et c'est là le point faible du roman. Une étape dans le cycle, indispensable, passionnante si on y consacre le temps nécessaire à son immersion, mais long et peut être barbant, pour celles et ceux qui préfèrent l'action aux mots.
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Les seigneurs des runes, Tome 2 : La confréri..

Les seigneurs des runes tome 2 : La confrérie des loups... bin oui j'ai enchaîné direct.



Pitch :

Bon Gaborn Roi de la terre mais pas que, Roi de Mystarria aussi et d'Heredon par alliance, ça commence à faire... Et bien Gaborn il a pas trop le temps de se reposer voyez-vous.

Parce que Raj Ahten au lieu de rentrer direct chez lui en Indhopal, bin il fait un détour par Mystarria histoire de faire chier ! Il lâche pas le morceau, il l'a mauvaise ! En plus sur son chemin là où il passe bin ça laisse de sacrées traces... Et il a toujours autant de charisme même si maintenant il est bossu, l'arrive pas à remettre cette foutue épaule en place et ça fait drôlement mal.. C'est p'têt pour ça, quand on a mal faut passer ses nerfs sur un truc...

Gaborn lui est branché direct avec la terre, qui passe sa vie à lui envoyer des broadcast, le hic c'est que y a comme des interférences, des déperditions voir c'est codé et il comprend pas tout... Les réceptions sont contradictoires, il a un peu peur de se planter sévère... y doute... mais ça c'est un peu une constante, le doutage c'est lui !... il veut bien faire, mais comment faire ?

Borenson est envoyé au loin pour réparer sa faute, il cherche la rédemption... ça va être compliqué gars... il a pas mal de sang sur les mains faut dire ce qu'y est. La rédemption ou la mort, lui y s'en fout, les deux lui vont... l'est plus à ça près.





Alors de nouveau une narration à plusieurs point de vue...

Beaucoup de nouveaux personnages. Certains qu'on attendait pas, d'autres qu'on attendait mode charbons ardents.. et yes !

Et autant certains sont très prenant, ultra chouette à suivre, autant d'autres c'est limite si j'en avais rien à taper...

Et si j'en avais rien à taper c'est que damned je les trouvais à côté de la plaque, pour une raison où une autre... genre: « Meurs tu mérite ! ça me fera des vacances » spéciale dédicace à la reine Iomé.. ( je peux pas l'encadrer celle-là.).



J'ai aussi de plus en plus de mal avec la notion de distance, ok y ont des chevaux top classe moumoute, en plus même pas, l'auteur passe sa vie à nous expliquer que y en a plus et que c'est la merdasse à ce niveau-là, mais tout est la porte à côté, genre tu traverse trois pays en trois jour (voir moins), leurs bleds en fait c'est Liechtenstein. Et impression de facilité, cool comme ça je décris que dalle, je me fais pas chier.. Alors certes ça fait une narration rapide (encore que) mais niveau immersion de monde on pourra dire ce qu'on veut c'est pas bienvenue en terre inconnue...

— Vraiment ?

— Bon je suis un peu vache... y a bien quelque moment où l'auteur se fend d'un peu de description, le côté voyage en Indhopal, mais à part ça... et ça m'a manqué un chouille...

— Tu sais bien que leur chevaux c'est comme des TGV, va regarder le paysage quand y passe à grande vitesse.. tu peux pas c'est flou..

— Ouais bin là c'est pareil.. c'est flou...



Les seuls moments où Farland s'y met c'est quand on est, ou va être dans l'epiqueness, là il envoi la sauce. Les batailles mazette elles sont cool ! Les bestioles elles sont cool ( mention spéciale aux Graaks, maraudeurs et autres élémentaux). Les sorts magiques paf dans ta face aussi... Bref niveau baston de fantasy épique ça le fait toujours bien ! Et même plus que ça.

Ok l'épiqueness y maîtrise bien, et c'est toujours aussi cool, mais entre deux moments épiques le soufflé à tendance à se casser un peu la gueule... retombe, et c'est pas les réactions des personnages qui aide.



Et un des problèmes pour moi est là... les réactions, voir les pensées de certains personnages...

Jamais vu des attardés pareils... Des fois j'avais des : «  Mais vous êtes cons/connes ou quoi ? »... et oui.



Alors oui en général la connerie même à l'épique... genre on te dis de fuir, te barrer mode si vous restez vous allez tous crever, et non toi tu tape le bout de gras avec un teinturier qui te saoule avec ses histoires de bains, et que non quand même... Perso je me casse, ou je le noie dans ses bains, démerde-toi camarade, t'es trop con. Extinction de la race, sélection naturelle toussah...

C'est d'ailleurs un des messages (bateaux) du Roi de la terre, le côté ♫ c'est l'histoire de la vie le cycle éternel ♫ … et je lève les yeux au ciel, nan mais franchement !



Tout comme son dilemme moral sur la magie des seigneurs des runes, c'était bien la peine de couiner sur des pages et pages mode ouin ouin c'est mal et patati et patata pour finir par s'en balancer cinquante dans la tronche... hop tranquille à l'aise Blaise... et je plisse le regard en me raclant la gorge.



Et franchement je ne sais pas trop quoi penser..

Parce que franchement ça se lit bien, les moments épiques sont jubilatoires paf dans ta tronche.. mais y a certains trucs que je trouve vraiment rebutants.



Et en premier lieux, non pas la choupiness de Gaborn, le côté allions-nous tous parce que la mort totale est à nos portes, non ça je trouve que c'est plutôt censé.

Mais c'est toutes les pseudos histoires de trahisons que Farland met en place, alors qu'il n'approfondit pas les pistes qu'il avait lancé dans le tome un, ou c'est de l'ordre de trois lignes, le côté anecdotique. Une des sous histoire que je trouvais pourtant plus qu'intéressante.. le côté Diem... et bin non !

À la place il nous balance encore d'autres conflits/trahisons en devenir... boaf...

C'est un peu surface surface...



Ensuite les couches que Farland rajoute à son méchant... pfff j'ai levé les yeux au ciel, je le sentais grave venir, paff il saute dedans à pieds joints... tiens si on rajoutais une couche de pédophile pseudo culturelle... ralalalala... facilité quand tu nous tient.. Comme si y avait besoin en plus... Ce genre de truc me gonfle...



Par contre je dois dire que vous si vous aimez les personnages féminins... Bin y en a pléthore… et pas que de la cruche. Non y a de tout, de la petite fille, à la guerrière en devenir, ou la guerrière tout court (badass... je l'aime bien ^^)... Et ça fait du bien.

Oui ce n'est pas qu'une histoire d'homme, les femmes ont leur place, la prenne, voir se la font. Et c'est très bien.



Et même si on attendait le vent, là d'où il vient me laisse dubitative. Par contre comment il est mis en scène c'est pas mal, une bonne idée. Nan y a pas a chier à ce niveau-là il est bon !

Ça ferait en plus des bonnes scènes de cinéma...

J'ai lu que d'ailleurs que Les seigneurs des runes avaient été pressenti pour faire des films, mais depuis le temps et plusieurs tentatives, y a rien eu (c'était même écrit dans mon tome 1 qui date de 2009, on est en 2020 je crois que c'est plus que cramé.) Et c'est bien dommage, parce qu'avec un bon budget, ça pourrait très bien rendre...



Oui Farland a une vision de l'épique cinématographique à ce niveau-là pas de problème, là où à mon sens il pèche plus c'est sur le fond... et sur un peu tout les fonds d'ailleurs.

— Ah bon ? Tu veux dire qu'on touche le fond ?

— Non pas encore... on touche pas le fond, j'ai lu des trucs bien pire... au contraire on reste quand même vachement à la surface des choses et c'est un peu dommage.



Alors autant certain perso m'ont gonflé grave sévère, autant d'autres marchent tout à fait bien à mon sens...

Et étrangement que des nouveaux, et parfois même pas des premier rôles... Voir même les anciens premiers rôles n'ont pas (à mon sens) un développement cohérent, les actions passées ont tendance à glisser vachement vite, mention spéciale à la folie de Borenson... Borenson tout court d'ailleurs.

Mais quand même ce qui est sympa c'est que l'auteur ne les épargne pas... et ça c'est cool ! On se dit osera, osera pas, et on est curieux de voir (enfin moi)...

— Tu es une psychopathe !

— Rooh... quoi ? Ça fait partie du cycle éternel... tu veux que je te la chante ?

— Tsss...



Par contre, vu qu'il les épargne pas, si dans le prochain la reine Iomé pouvait cadancher, ça nous ferait des vacances...

— Dois-je sous entendre que tu liras le prochain ?

— Oh oui... j'ai bien envie quand même de voir où va aller tout ce bordel... de retrouver certains persos... de vivre d'autres batailles... Mais va falloir que je me le trouve d'abord... le trois je l'ai pas.
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Les Seigneurs des Runes, Tome 1 : La douleu..

Les seigneurs des runes tome 1 : La douleur de la terre... Ou le bouquin que t'attrape avec un oeil dubitatif, vu la daube que t'as lu avant, le côté est-ce une bonne idée de continuer dans la fantasy ?



— Et ?

— Au début j'ai eu comme un frisson, froid... le frisson... Et pi c'est passé.

— Ah ouais ?

— Ouais !



Pitch :

Le prince Gaborn, Seigneur des runes se ballade incognito en Heredon. Il attend son paternel le Roi de Mystarria ( putain de nom de bled) le Roi Orden et le début la grande chasse dans les bois de Dunn organisé par le Roi Sylvarresta (putain de nom !) pour célébrer Hostenfest et le Roi de la terre. Cette occasion, il le sait, sera aussi la demande en mariage de la princesse Iomé de Sylvarresta.

L'heure est donc à la réjouissance.

C'est ce que se dit le prince Gaborn, une fête, une chasse, une future épousaille avec une princesse qu'il apprécie, des liens d'amitié entre leur deux pays encore consolidés par ce mariage...



Enfin il espère que la princesse dira oui, il n'a pas beaucoup de dons pour un prince et un Seigneur des runes. Il n'est pas fan du système, il a juste ce qu'il faut à son sens, mais cela fera peut-être pencher la balance en sa défaveur... Il doute un peu, et se pose beaucoup de questions... Il aimerait bien les partager avec son Diem, mais il sait que cela ne servira à rien...



— Mais n'est-ce pas choupi tout ça... et heu c'est tout ?

— Tu te doutes bien que non !

— Pourquoi ?

— Parce que au sud ouest, dans le royaume d'Indhopal vit un Seigneur-Loup, avide de conquête, voilà pourquoi !



Nous revoilà dans de la fantasy médiévale mais sans bondieuserie, (ouf !) Châteaux, donjons, armures, chevaliers, rois, prince et princesse...

Nous voilà aussi dans des magies, oui des.

Tout d'abord un système magique celui des Seigneurs des runes.

Et ce système magique est plutôt intéressant, bien foutu, voire drôle. Ou horrible suivant ce qui se passe, ou comment on prend la chose.

Et puis de la magie élémentaire (eau/feu/terre pour ce tome-là on verra sans doute l'air dans les suivants), avec donc des magiciens élémentaires... y sont cool !



Alors bien sûr, on est dans de la fantasy assez classique, avec quelques questionnements sous-jacents ( un peu bateau, mais pas si pire, genre la bonté = vertu, ou non ? la responsabilité, la beauté, la vanité... des trucs comme ça.) Questionnement découlant de la magie en place et de son utilisation, comment peut-on être un seigneur des runes bon, quand le système est déjà biaisé à la base, ou si facile à pervertir ?

Et oui c'est pas simple...



Nous somme dans l'épique, batailles épiques, fuites épiques, environnements épiques, bestiaires épiques, violences épiques ( y a des morts en masses, avec tripes qui pendouillent, et de tout, même les enfants sont pas épargnés)... Nous sommes dans le grand, dans le gros, dans le plus grand que soit.

David Farland s'amuse bien, et par la même occasion nous aussi.



La narration est fluide, visuelle, sans être indigeste niveau description, des chapitres courts, plusieurs points de vue, interne externe nous permettant d'être au coeur de l'action et de bien des personnages. La magie est là, paf dans ta gueule ! Enfin des mages qui font des trucs de mages (Yeah ! Ça fait plusieurs bouquin que je lis où y a des mages mais que franchement j'étais sur ma faim à ce niveau-là, là non pas du tout ! Yeah!).. Ouais magie de feu, d'eau, de terre.. Yeah !



Alors certes, nous sommes aussi un peu dans le cliché, surtout au niveau des persos, le héros Gaborn est le jeune gentil prince choupi... un peu bêta malgré ses runes d'intelligence et son séjour dans la maison de la compréhension, un peu big boss... (ou futur big boss.. le côté élu.. ça bon ouais c'est super cliché.. hou voilà l'élu !).

Pourtant même si les perso sont dans leurs clichés, Rois, Prince, Princesse, ami garde du corps, méchants, traîtres (ou futurs traîtres), magiciens, piétailles... et bien ils évoluent, doutent, changent (en bien ou en mal d'ailleurs) suivant les actions, le contexte et les autres... et ça c'est bien...



Ce premier tome amène plein de questions, tant au lecteur sur le monde, le système en place, les magies, les persos qu'au persos eux-même.. Et ça aussi c'est bien.

Il donne envie d'en savoir plus, d'en voir plus... car il reste bien des mystères, de prendre part à d'autres batailles (épiques de folie), de voir comment Gaborn va se dépatouiller avec tout ça...



Oui ce premier tome m'a donné envie de lire la suite... ça tombe bien j'ai le deux. ^^

J'enchaîne...



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Les seigneurs des runes, Tome 4 : La salle ..

Le roi de la terre Gaborn se lance enfin dans la traque du Seul et Unique Maître, dans les mystérieux et dedalesques mondes du dessous, guidé par Averan. le monde est toujours en très grand danger, et le roi Andres clame qu'il est le nouveau roi de la terre...



La pression n'en finit pas dans ce volume, et nos multiples personnages évoluent et font preuve de sacrifices et d'héroïsme ! Je trouve toujours l'univers addictif, et vais sûrement continuer le second cycle de livres
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Les Seigneurs des Runes, Tome 1 : La douleu..

J'ai bien aimé cette histoire dont le principal atout est l'originalité des systèmes de magie même si l'un d'eux est discutable sur le plan moral- les Seigneurs affaiblissent leurs sujets en s'appropriant certains de leurs attributs les réduisant à l'état de légumes- mais la perversion de ce système étant abordée dans le livre on peut espérer une évolution de ce côté... J'ai principalement aimé la magie liée aux 4 éléments et le pouvoir de la Terre se dévoilant tout au long du roman...

Quelques personnages intéressants (le Seigneur-Loup, Borenson, Binnesman) même si l'on regrette le côté un peu "lisse" du héros principal et de sa dulcinée... Mais là aussi, la fin donne à penser que ça va changer.... Une atmosphère sombre et apocalyptique(La bataille de Longmot)...

Beaucoup de rythme avec une histoire se déroulant sur 5 jours et des chapitres courts qui rendent bien le mouvement et le sentiment d'urgence...

Le dénouement est très prometteur avec une quête (Borenson) qui s'annonce difficile, des "maraudeurs" que l'on n'a jusque là qu'entraperçus mais que l'on devine plus dangereux que la menace initiale dont il a été question dans ce 1er tome....

Donc en route pour la suite....

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Les seigneurs des runes, Tome 6 : Les monde..

Sixième volume de la saga « Les Seigneurs des runes » . Toujours plus ! Deux planètes fusionnent (on est dans la magie pas la physique) d’où réapparition de personnages sous d’autres formes (Raj Aten ) , avec un nouveau corps et un nouveau nom (Binnesman devient Sisel par exemple) ,apparition de nouveaux monstres , de nouveaux méchants . La surenchère dans l’imagination est de règle dans cette saga qui , par ailleurs n’est pas avare ,ni en péripéties , ni en combats à grand spectacle . En fait , j’ai plus l’impression d’un (superbe) jeu vidéo que d’un roman , les personnages restant assez schématiques . Je ne pense pas poursuivre la lecture des 2 tomes suivants.
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La Confrérie des loups, Tome 1 : La dernière ch..

Troisième tome de la saga des Seigneurs des Runes:voilà Gaborn Orden devenu Roi de la terre et marié ,mais si cette promotion flatteuse et cet heureux évènement (roi de la terre rend instantanément prolifique) lui accorde un rejeton et quelques pouvoirs la situation dont il hérite n’est pas un cadeau . le grand méchant Raj Aten est toujours virulent ( il surpasse même les trompettes de Jéricho en démolissant les châteaux par sa voix !) ,et lance dans la bataille de puissants alliés ( Un Eclat ténébreux , élémental de feu et d’air.) . Gaborn n’a pour lui que sa bonne volonté (et il est pacifiste en plus) , Binesmann le magicien de la Terre et les puissances de l’eau . Il entreprend un stratégie risquée de contournement de l’adversaire . Et maintenant le monde est menacé par une invasion des Maraudeurs ( des cafards géants) ! C’est chaud !
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La Douleur de la terre, tome 2 : L'Anneau d..

. Ce deuxième tome de la saga des Seigneurs des Runes , est plus animé que le premier : Le prince Gaborn Orden s’affirme comme le héros , devenu Défenseur de la terre ,il entreprend de sauver son père, son royaume, sa future et in fine l’espèce humaine avec l’aide de Binessman la magicien de la terre. Contre lui Raj Aten ses pouvoirs extrêmes (dont il va percevoir les limites) , ses monstres, ses magiciens du Feu . Grosse bataille en perspective , beaucoup de sang et de larmes et une peu d’amour. Des personnages secondaires sont habilement dessinés , comme Borenson le garde du corps devenu tueur de masse sur ordre et qui ne s’en remet pas et sa sensuelle épouse.
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