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Critiques de David Foster Wallace (105)
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Considérations sur le homard

"Considérations sur le homard" rassemble des articles génialement écrits par l'auteur de "l'Infinie comédie".
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Brefs entretiens avec des hommes hideux

L’écriture de DFW a ceci de très particulier, peut-être unique à ce point, d’être si élastique. Du plus ramassé, difficile à déchiffrer, à une faconde inépuisable qui file à l’accumulation, pousse et déplie des idées qui ne mènent à rien, si ce n’est un chaos insondable. Des idées d’hommes hideux, viscéralement construites par la normalité, l’inquiétude, la bêtise ou le fantasme etc… Le pessimisme sous-jacent de Wallace forme la force motrice de cet assemblage qui a un caractère très névralgique. L’œuvre est très pensée, mais n’atteint peut-être pas une forme aussi énergique et vivante que « L’Infinie Comédie »
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L'infinie comédie

Je ne vous dirai pas que l’on n’éprouve de lassitude à aucun moment à la lecture de ce pavé. C'est une lecture parfois exigeante, souvent labyrinthique, et qui nécessite dans tous les cas un minimum d'investissement. Certaines notes de bas de pages trainent parfois en longueur, bien qu’elles contribuent grandement à la richesse de l’univers créé par David Foster Wallace. Et je dois bien avouer que la fin m'a laissé un goût amer les 5 premières minutes. Le temps que je comprenne que tout simplement la mascarade décrite : l’école de tennis, le centre d’addictologie, les assassins en fauteuil roulant, bref tout ce foutoir n'a pas de fin. Les anti-héros sont laissés seuls avec leurs addictions et leur bêtise. Rien ne les sauvera, l’histoire continuera encore et encore, elle n’aura pas de fin. Et c'est alors que vient la vraie amertume, celle que DFW aura probablement voulu porter. Car derrière l'humour acerbe des mille-quatre-cents-je-ne-sais-plus-exactement-combien-de-pages se cache une réelle désillusion face à l'ère du divertissement, de la bêtise à grande échelle et de l'illusion.

Quant au style, ma foi, c’est une véritable leçon d’écriture : l’auteur joue avec tous les registres avec une facilité déconcertante. Cela m’a d’ailleurs été confirmé à la lecture du roi pâle, roman malheureusement inachevé, où David Foster Wallace arrive à rendre le système fiscal américain intéressant…

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L'infinie comédie

David Foster Wallace est pour moi le type même des écrivains du "côté obscur de la littérature"..

Mais même dans ce domaine il faut être capable d'éclairer le lecteur plutôt que de vouloir le perdre à tout prix.

Et malheureusement je n'ai pas vu d'interrupteur pour dissiper cette obscurité et j'ai fini par me lasser.

Peut être faut il pour accéder à ce livre le lire avec une provisions de bons joints mais là je ne peux plus.

Passons à autre chose
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Le roi pâle

« Le roi pâle » est un roman inachevé, David Foster Wallace n'a pu le terminer avant de se donner la mort en 2008. Ce qui en donne un roman décousu, dense, difficile à suivre sachant que les chapitres se succèdent sans lien évident. La lecture en est donc que plus ardue.



Il s'agit d'une autobiographie professionnelle, comme le dit si bien l'auteur lui-même. David F. Wallace, en 1985, est embauché au centre des impôts de Peoria, Illinois, sous le grade de Gs.9. C'est-à-dire le grade le plus bas dans la hiérarchie de l'entreprise. Le jour-même de son affectation, lors de la remise de son badge, il est pris pour un autre, un homonyme plus âgé et plus gradé qui commence le même jours. Ce qui faillit lui causer des ennuis.

Les personnes choisies pour travailler à l'IRS le sont parce qu'ils possèdent une aptitude de résistance face à des tâches monotones et ennuyeuses ainsi qu'une capacité de concentration de longue durée au-dessus de la moyenne de la plupart des gens.



Enfin, c'est un livre sur l'héroïsme ordinaire car comme le disait le professeur du cour de fiscalité avancé auquel il avait assisté par hasard. Parce qu'il faut un certain courage pour lutter contre l'ennui qui vous gagne lors des besognes quotidiennes. Peut-être est-ce aussi un peu sur l'absurdité de la bureaucratie qui arrache à l'existence humaine un peu de son sens et d'un but concret.



Le livre est pour ainsi dire très inégal. On passe aisément d'un chapitre intéressant (comme celui où l'auteur raconte les événements qui l'ont conduit jusqu'à l'IRS) à d'autres plus mornes et ennuyeux où l'on assiste à des discussions sans fin ayant trait à leur métier accompagné de tout le jargon qui va avec.



Exemple :

« Puis encore trois, dont une 1040A où la somme des déductions sur le RBA était mauvaise et la sortie papier de Martinsburg ne l'avait pas vu et il fallait l'amender sur un des formulaires 020-C dans le casier en bas à gauche et ensuite inscrire une bonne partie de ces mêmes informations sur le 20 classique qu'il fallait remplir même si ce n'était qu'un audit par correspondance où le dossier partait à Joliet plutôt qu'au district... »





Il est certain que le roman aurait eu une forme complètement différente s'il l'avait terminé avant son geste fatal.
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Le roi pâle

Les critiques et avis étaient plutôt bons et du coup le livre m'a fait envie. D'autant que l'auteur est loin d'être "manchot" avec une plume!!! Je l'ai donc commandé à la bibliothèque et dès vendredi je l'avais entre les mains...agréable week-end en perspective...

David Foster Wallace a un style assez particulier, très alambiqué, qui peut rebuter. C’est cette complexité d’écriture qui m'avait attiré dans ses autres ouvrages. Mais dans celui-ci elle est à la puissance 10!! Décousu, inégal sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit. Je me suis accroché, ayant conscience qu'il s'agissait d'un livre inachevé, plus proche, à mon sens, d'un patchwork de notes disparates. En vain.

Bref très difficile de rentrer dans le livre et surtout d'y rester. Par contre c'est une formidable source de renseignements pour quiconque s'intéresse au système fiscal américain.

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Un truc soi-disant super auquel on ne me re..

Ce recueil de textes philosophico-journalistiques oscille entre analyses profondes et ardues par endroit, et impressions résiduelles sur des sujets sans réel intérêts à d'autres. Le style, en pleine gestation, reste fluide, le ton plutôt mordant et drôle (c'est ce qui sauve ce recueil pour moi).

Les passages où l'auteur développe des thèses sur le post structuralisme dans la littérature du 20eme siècle sont plutôt laborieux (3eme et 4eme chapitres). Le chapitre sur les liens entre TV et littérature américaines malgré quelques illustrations cocasses (utilisation du morceau "Somethimes you gotta break the rules" dans une campagne de pub pour Burger King), reste trop référencé sur la culture populaire américaine. Le meilleur passage de l'ouvrage reste le chapitre consacré à David Lynch où l'auteur donne ses impressions sur le cinéma de Lynch, ses acteurs, le métier et la production cinématographique américaine . Dans ce chapitre, Wallace trouve un bon équilibre entre propos théoriques pointus et considérations grisantes et légères, en utilisant en toile de fond un sujet vaste et passionnant : le déséquilibre primaire Lynchéen. La dernière partie est un état des lieux angoissé sur l'activité touristique des croisières de luxe, où l'auteur nous révèle, par son témoignage brut sur les conditions d'accueil ou les activités à bords, un esprit torturé sujet à de nombreuses phobies (ou semi phobies).

L'ensemble demeure ambigu et trop centré sur l'Amérique et les produits américains pour pour que l'on m'y reprenne une nouvelle fois.
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La fille aux cheveux étranges

brillant et inégal
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La fonction du balai

Lenore se retrouve au beau milieu d’une situation assez étrange : son arrière-grand-mère vient de disparaître de la maison de retraite où elle se trouve, avec 25 autres collègues, alors qu’elle a besoin de soins constants ; Vlad l’Empaleur, son perroquet, cite des extraits de la bible depuis qu’il a un peu abusé du pétard ; son frère, surdoué fainéant, vend son intelligence à la fac en échange de nourriture pour sa jambe, comprenez de la drogue qu’il cache dans sa jambe en bois ; son père, lui, tente constamment de la faire revenir dans le droit chemin : après tout, elle est la fille d’un riche homme d’affaires, mais n’aspire qu’à être secrétaire ; et puis, il y a Rick Vigorous, son patron, mais qui nourrit des sentiments pour elle, même si cela ne semble pas très sain ; ah, on a le Dr Jay, psychologue qui a aussi grand besoin d’être soigné, et puis l’homme qui a décidé de manger jusqu’à occuper tout l’espace de son building (peut-être même l’univers tout entier si c’était possible), l’ami de Vigorous retrouvé « par hasard » qui joue un visiblement un double jeu, la voisine un peu nympho… et comme si tout cela ne suffisait pas, Lenore se retrouve face à un standard téléphonique qui subit quelques dysfonctionnements, mélangeant les numéros de la maison d’édition avec ceux d’une maison de call-girls, d’un zoo ou bien d’autres endroits encore !



Pauvre Lenore, n’est-ce pas ? C’est à elle de tout gérer, vu que visiblement personne d’autres dans sa famille ne s’inquiète de la disparition de l’arrière-grand-mère, ni du discours totalement aberrant de Vlad, entre autres… Parce que tout ce côté-là n’est que la partie émergée de l’iceberg. C’est l’aspect totalement délirant de ce roman, qui enchaîne les dialogues les plus fous, les situations les plus loufoques ou les plus absurdes. Et encore, je ne vous ai donné qu’un tout petit aperçu de ce que vous pourrez trouver dans ce livre. Parce que des situations rocambolesques, il y en a encore à la pelle…



Et le rapport avec le titre alors ?

(lire la suite...)
Lien : http://www.tulisquoi.net/la-..
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C'est de l'eau

Voici le premier ouvrage philosophique que je lis et que je m'apprête à critiquer. Je dois avouer que cette allocution, bien que trop courte, est très intéressante. C'est un ouvrage à lire, absolument. J'ai trouvé ce texte extrêmement intéressant, avec lequel il nous faut continuer à en discuter. Je comprends mieux les réactions de certaines personnes, mais j'aimerais pousser la réflexion.



Nous imaginons que l'université est censée nous apprendre à réfléchir, mais est ce que ce ne serait pas plutôt le contraire. Est ce que l'enseignement à l'université ne pousserait pas les jeunes diplômés à réagir de cette manière...
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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L'infinie comédie

Une expérience de lecture ardue, mais incroyable. Je crois que je pense à ce livre toutes les semaines, alors que je l'ai lu il y a déjà plusieurs années. Il a changé ma façon de voir le monde. Ne vous laissez pas rebuter par les cent premières pages très denses, libérez-vous des notions de chronologie, et partez pour un des plus beaux voyages de votre vie.
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L'infinie comédie

Au premier abord on est terrifié par l’épaisseur du volume et l’absence de résumé en même temps que l’on est séduit par la couverture, sobre mais inspirante.

Un auteur talentueux ? Oui. Un livre culte ? Sans doute. Un bon roman ? Non. Ce roman n’est pas réussi par la faute de l’éditeur de D. F. Wallace qui n’a, de toute évidence, pas assez fait travailler son auteur.

C’est fouillis. Alambiqué.

Alors oui, il y a des fulgurances, de très belles pages. Sur le tennis. Sur les addictions. Sur le monde qui tourne à l’apocalypse.

Mais pour faire un bon roman, le romancier doit commencer par construire un récit. Or, on cherche le récit qui ne s’opère que par bribes.
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La fonction du balai

David Foster Wallace n'est pas un auteur comme les autres. Il ne prend jamais ces lecteurs pour des idiots, et La fonction du balai le démontre pleinement. Si les premières pages s'avèrent assez difficiles à appréhender, petit à petit la force de sa narration nous emporte dans un tourbillon d'idées foisonnantes, de trouvailles stylistiques, le tout pour servir, au final, une histoire banale mais qui, sous sa plume, devient extraordinaire. Le reste de la bibliographie de cet auteur est du même ressort, même si certains de ses romans sont extrêmement complexes à lire. Nota : La fonction du balai ne se lit pas en deux heures, comptez plutôt deux semaines si vous voulez en appréciez toute la complexité et richesse.
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La fonction du balai

Rien ne va plus dans la vie ordinaire de Lenore Breadsman, standardiste dans une maison d'édition : non seulement les liaisons téléphoniques de sa ville se retrouvent toutes emmêlées un matin, mais Lenore découvre bientôt que sa grand-mère a fugué de sa maison de retraite et que sa perruche, soudain portée sur les sentences bibliques, est devenue la star d'une émission de télé évangéliste...



Dès son premier roman, David Foster Wallace fait preuve d'un sens du comique de situation remarquable et d'une habileté inhabituelle à nouer entre elles des trames loufoques et hétéroclites. Dans la lignée de grands auteurs déjantés de l'Amérique de la fin du XXe siècle, de John Kennedy Toole à William Kotzwinkle, la Fonction du balai est un roman hilarant où guette toujours le spectre menaçant du non-sens existentiel, et une excellente porte d'entrée dans l'oeuvre de Wallace.
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Considérations sur le homard

Dans les quatre longs articles écrits pour des magazines et réunis ici, David Foster Wallace révèle le meilleur de son génie de moraliste, de collectionneur et de rhétoricien du mode de vie américain.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Considérations sur le homard

Obsédé de détails, observateur sans pareil, mélancolique et sarcastique, Foster Wallace écrit la tragédie de l’Amérique.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Considérations sur le homard

Clairvoyant et minutieux, il montre la montée en puissance de la publicité et du divertissement et comment, dès les années 1990, ils ont profondément torpillé les fondements de la démocratie et, plus grave encore, du langage. Il y a quelque chose de visionnaire dans ces pages sombres.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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L'infinie comédie

Enfin fini ! Effectivement roman monde, avec des notes pratiquement aussi longues que les pages du bouquin. Ceci dit je suis contente de l'avoir lu, mais ne suis pas sure que ce soit le livre le plus adapté pour une découverte de l'auteur.
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Brefs entretiens avec des hommes hideux

Une succession de réflexions assez poussées sur différents sujets (certains intéressants) sous forme de nouvelles.

Une approche très intelligente et surtout sarcastique voire drôle.

Mais pour certaines nouvelles la lecture est assez difficile et indigeste pour moi, avec des phrases à rallonge.

Peut-être qu'une seconde lecture "plus lente" s'impose pour en apprécier toutes les qualités que l'auteur a voulu transcrire par ses styles très particuliers.

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Le roi pâle

Difficile d'avoir un avis définitif sur un livre qui mériterait un long développement pour être abouti. Ceci dit la lecture reste intéressante : Wallace s'attaquant à un sujet pas évident à traiter en littérature avec brio.
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