Dominique Loreau

Ce livre ne me quitte plus, depuis des années maintenant. J'y reviens toujours. Une fille me l'a fait connaître, elle n'a peut-être croisé mon chemin que pour me le transmettre. Çà valait la peine !

Ce livre est à mille lieues de ce que son titre m'annonçait... La "simplicité" de l'autrice est bien loin de mes préoccupations. Déjà, il faut savoir que ce livre s'adresse aux femmes, et que presque toutes les phrases sont à l'impératif. Aux femmes oisives, citadines, sans enfants, et ayant des moyens financiers devrais-je ajouter. Injonctions à être belle en toute circonstance, à souffrir en silence, à rester mince, à laver ses torchons (tous les soirs à l'eau de javel p115)... La maison doit être décorée de noir, blanc et gris, de même que la garde robe, grande obsession pour le maquillage et les objets de luxe... J'y ai tout de même puisé quelques idées, telle que le brossage pour le corps, le fait de manger dans un bol en bois qui me plaît, ou la maison comme "antistress de la ville". Mais globalement si je suis d'accord sur le fond (acheter peu d'objets mais de qualité, vivre sobrement), la forme m'a déplu. Je l'ai trouvée également très contradictoire d'une page à l'autre, et son idéalisation du Japon est lassante.

Quelques mots piochés :

"Le style, c'est ce qui habille la pensée. Plus une femme vieillit, plus elle devrait épurer son style... C'est aussi vrai pour une femme, une photo, un plancher..., une table basse... " P63.

"Tout sac intelligemment conçu comporte un compartiment individuel pour le poudrier" p 77

"... De bons fauteuils de cuir, un plaid en cachemire, des verres à eau en cristal,..." P107

"Une femme devrait avoir ses ongles peints jusqu'à 90 ans" p131

"Veillez à vos rictus et à vos manies" p134

"Vos ongles vous classent ou vous déclassent" p152

"Grossir c'est mourir un peu" p173

"Apprenez à sélectionner vos pensées. Choisissez d'être aimable, joyeuse, aimante et le monde vous le rendra" p230

"Aider les pauvres ? C'est notre société qui est pauvre."p264

J'ai découvert ce livre par hasard. Je l'ai lu en entier, par petites gorgées. Voilà un cheminement qui est proposé, sans propos moralisateurs. Il est graduel puisqu'il s'agit d'abord de s'occuper de ce qui encombre matériellement avant de s'occuper de ce qui encombre l'âme. Tout n'est que conseils, sans luxe ni volupté. La simplicité est un concept qui pourrait être simple. Mais pour l'atteindre, il faut se défaire de nombreuses choses. La difficulté est de reconnaître que ces choses sont des obstacles énergivores, des inutiles.

J'ai aimé les citations distillées au gré des pages et toujours bien choisies. Désormais, il me semble évident que la simplicité (en tant qu'ordre dans le matériel et les idées) est une part essentielle du bien-être.

Dans l'optique de me débarasser du superflu et de continuer à porter un regard neuf sur les choses et sur moi-même, je me suis mise à m'intéresser aux livres de développement personnel ; j'ai demandé conseil et on m'a alors dirigée vers le livre de Dominique Loreau.



J'avais quelques idées en tête quant au minimalisme et au matérialisme ; ça fait du bien alors de lire que "on peut le faire". J'ai adoré la première partie du livre qui prone le minimalisme et condamne notre folle envie de posséder encore et encore. La seconde et troisième partie s'intéressent quant à elles au corps et au mental ; à travers des petits chapitres, l'auteure abordera les questions des soins du corps, de la méditation, de la lecture, de l'écriture ou encore, de la nourriture. Je ne pense pas cependant que tous ses conseils soient si faciles à appliquer ; enduire son corps d'huile par exemple, sans doute un soin essentiel mais plutôt désagréable et encore faut il "oser" le faire ; ou le rituel du bain, ça doit être agréable certes, mais on se sent triste lorsque l'on ne possède qu'une douche dans sa petite salle de bain...



L'art de la simplicité est un petit livre optimiste et narcissique, un petit livre à soi, qu'on lit pour soi, un livre qui fait du bien et dont quelques passages restent logés dans un coin de notre tête lorsqu'on exécute certains des petits gestes quotidiens (les courses, les repas, le maquillage, etc). Dominique Loreau ne dit que des choses vraies ; c'est comme si on savait déjà tout ça mais se "l'entendre" dire nous conforte alors dans l'idée que rien n'est impossible. Faisons confiance à l'auteure qui vit depuis plusieurs années au Japon, le pays du Zen, que nous, Occidentaux, gagnerions à écouter et observer.

L’art de la simplicité est un livre que je vais relire avec une aussi grande attention que lors de ma première lecture achevée ce matin.

L’auteure nous apporte des clés pour vivre mieux.

“less is more” cela semble tellement vrai et pourtant si difficile à mettre en place au 21 eme siècle dans nos sociétés occidentales.



Je m’attendais à un livre me disant de jeter le superflu, un livre moralisateur m’ordonnant de faire le tri et de bien plier mes pantalon en petit carré. Finalement j’ai découvert une œuvre axée sur le rangement et le tri lors des premières pages il est vrai mais bifurquant ensuite sur des apprentissages relationnels (avec les autres, avec soi même) et spirituel.



c est tout un art de vivre la simplicité et c’est ce que Dominique Loreau nous transmet avec brio.

Une mine d'idées pour se faciliter la vie et aller au-delà du superflu. Bon j'avoue qu'étant déjà très écolo et pas du tout emballée à la base pour accumuler des objets non indispensables, étant également un peu maniaque, je faisais déjà les 3/4 des conseils ! Je suis en train de mettre en pratique le quart qu'il me restait, en avant pour une vie plus simple !

Très simple à lire et à pratiquer.Il donne envie de se remettre en question...destiner surtout au femme( C'est l impression ressentie)

C'est bien intéressant d'aller vers la simplicité, ça permet de conserver une bonne santé et tout et tout, d'être plus léger dans son corps et son esprit.

Il y a plein de bons conseils mais je crois qu'une vie tranquille sans petits excès à la longue c'est .... emm.

Il y a toujours des idées à piocher dans les livres de Dominique Loreau. Mais elle est parfois un peu extrême et les reproches sous-entendus dans ses préceptes me dérangent un peu. Même s'il y a du bon dans ce livre, le ton parfois méprisant me gêne. On ne peut pas tous apprécier de vivre avec une assiette, un bol et une paire de baguettes... Je recommande cette lecture cependant car je suis foncièrement d'accord avec elle : de la simplicité naît le bonheur. :-)

Et cela, c'est mon domaine. ;-)
Lien : https://joy369.unblog.fr/

Je rentre d'une retraite dans un monastère bouddhiste et c'est exactement ce que j'y ai trouvé. Vivre des choses simples pour être heureux par soit même sans dépendre du bonheur des autres ou de biens matériels.

Dominique Loreau décrit très bien cet art de vivre qu'est la simplicité.

Même si ce livre est dédié en premier lieu aux femmes, il se décline très bien pour les hommes.

J'ai adoré ce livre. Pour les adeptes du minimalisme, de la simplicité, de l'élegance ...

apprendre à vivre mieux; à fuir notre société de consommation, apprendre à rester humble, a vivre avec uniquement ceux qui est necessaire, un livre qui apprends à mieux nous connaitre. Alire absolument.

intéréssant

L'art de la simplicité, c'est une façon de vivre. Dominique Loreau nous éduque, riche de son vécu et de ses connaissances venue du Japon, vers un mode de vie naturel, simple, qui nous donne force, santé et bien-être.

Elle nous donne des conseils et des astuces pour s'éloigner de certaines habitudes occidentales qui nous encombre l'esprit et ne nous permettent pas d'être zen et épanouis. le livre se compose en trois grandes parties :

- Matérialisme et minimalisme

-Le corps

-Le mental

Ainsi, de nombreux domaines de notre vie sont abordés ; de notre garde-robe à nos soins corporel en passant par nos croyances limitantes...

Un bouquin que je compte garder près de ma table de chevet pour préserver l'essentiel en tête, car bien que certains conseils peuvent être légèrement extrémistes, il convient à chacun de dénicher le meilleur et d'en faire bon usage !

Le livre qui a changé ma vie !!! (j'exagère à peine) Impossible de rester indifférent.

J'ai passé une semaine à analyser chaque objet chez moi, pièce par pièce et je me suis débarrassée de la moitié. Je n'en avais tout simplement pas besoin. Ca en est bête de simplicité ! A se répéter pourquoi on n'y a pas pensé plus tot. C'est pareil, pour la nourriture, le corps, l'esprit...

A compléter par d'autres livres de Loreau qui détaille certains concepts : l'Art des listes, l'art de la frugalité et de la volupté....

Livre à lire avec un certain recul, à adapter à son mode de vie (malgré que l'on souhaite en changer) car il y a de bons conseils et d'autres qui ne me correspondent pas.



Simplifier, désencombrer, organiser oui.

Se créer des rituels corporels ou des choses dans le genre, soit je n'en ai pas le temps soit pas le courage en fin de journée.



Ça n'appartient qu'à moi, vous trouverez sûrement dans ce livre des conseils qui vous parleront, vous animeront d'une nouvelle volonté. Comme tout livre de développement personnel, il faut en prendre et en laisser. Vous êtes seul juge à même de savoir ce qui vous conviendra.

Ce livre contient beaucoup de bon sens et des pépites de sagesse à expérimenter dans son quotidien. Le ton de la narration est assez radical je trouve, inflexible, et un tantinet "donneur de leçons". Cependant les choses qui sont dites parfois assez crûment ont le mérite de remuer et de faire réagir, ce qui peut mener à une introspection intérieure et réflexion plus poussée avec soi-même. Un livre à lire donc mais en gardant un esprit critique et une certaine objectivité pour ne pas se laisser emporter par une sorte de culpabilité ou d'angoisse à l'idée de ne pas faire "tout comme il faudrait". Ce livre célèbre la frugalité et la simplicité à laquelle j'adhère, il recèle de très bons conseils.

Les amateurs de citations ne seront pas déçus. La lecture s'agrémente en effet de paroles d'illustres personnages, tels Lao Tseu, Marc Aurèle, Épictète, Paulo Coelho, William Shakespeare, Jules Renard et bien d'autres encore.



Parmi les bémols, certains propos se contredisent (elle conseille notamment d'éviter l'alcool, mais préconise de remplacer les séances chez le psy par une caisse de Moët & Chandon) et les lignes sont minées de répétitions (l'auteur martèle). Néanmoins, je ne lui en tiens pas rigueur tant ce livre m'a fait du bien quoi qu'aucune des affirmations ne soient fracassantes.



En page 223, l'auteur cite Sénèque : il faut protéger ce soi, le défendre, l'armer, le respecter, l'honorer, le posséder, ne pas le quitter des yeux et ordonner toute sa vie autour de lui, c'est à son contact que l'on peut éprouver la plus grande et la seule joie qui soit légitime, sans fragilité, et permanente. Ces mots résument assez fidèlement ce que je retiens de cette lecture.

Ce livre fait du bien, tout simplement! Il aide à prendre conscience des effets pervers de notre société de consommation qui nous donne envie d'acheter des choses qui finiront inexorablement dans un placard puis à la poubelle, au mieux dans un vide-grenier!

Dominique Loreau vit au Japon et l'exiguïté des appartements combinée à une certaine sobriété dans l'ameublement ont dû l'aider quelque peu à modifier ses habitudes de vie d'occidentale. Pour ma part cette lecture m'a aidée à faire le tri entre le superflu et l'essentiel, on en ressort avec un regard épuré et on y regarde à deux fois avant de se jeter sur le dernier petit pull à la mode...

De quoi soulager son porte-monnaie et sa conscience!

Depuis je n'achète plus de magazines féminins, truffés de publi-reportages qui n'ont pour seul but que de nous faire craquer pour des produits inutiles!

Un dernier petit conseil, Dominique Loreau a écrit après d'autres ouvrages qui n'apportent pas beaucoup d'eau au moulin, donc s'il y a un livre à lire c'est bien celui-là, les autres pourraient bien encombrer vos étagères et vous faire dépenser votre argent inutilement...

Mais comme on le dit, les conseilleurs ne sont pas les payeurs alors je vous laisse le dernier mot!

En toute simplicité...

... et comme dit le proverbe "chassez le naturel il repart au galop", il ne faut surtout pas le ranger dans un petit coin... mais au contraire le mettre quelque part bien "en évidence", sa seule vue me fait "freiner les quatre fers"....