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Critiques de Don Carpenter (115)
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Clair-obscur

Un court roman, âpre et noir. Un anti-héros, aussi attachant qu’inquiétant.



Irwin Semple sort de l’asile où il a passé plus de la moitié de sa voie. Il à 35 ans.



Adolescent, entre grognements et excès de fureur, physique à faire peur et volonté farouche de s’intégrer malgré tout dans une bande de garçons, il a subit toutes les brimades et tous les mauvais traitements que les autres lui infligeaient. À Commencer par Harold Hunt, beau gosse du coin, caïd de pacotille, brute épaisse et âme monstrueuse. Irwin était l’idiot du village, sur qui chacun passait ses nerfs, ses grands-parents compris. Sa mère alcoolique, elle, n’avait même pas le temps pour ça.



Alternant épisodes de l’adolescence, et lente et laborieuse réinsertion dans la vie d’adulte, le livre nous dévoile peu à peu l’enfer que fut cette jeunesse, entre ennui et brutalité, jusqu’à l’épisode qui conduisit à l’enfermement.



Le surgissement du passé dans cette nouvelle vie qu’il essaie de se construire, bouleversera le quotidien, morne mais apaisant, d’Irwin.



Navigant entre obsessions adolescentes et possibilité de rédemption, déterminisme social et cruauté du monde, le livre de Don Carpenter est brutal et crue. Sans fioriture, dans un texte court et incisif, il décrit la noirceur des âmes, la difficulté d’exister hors des normes, la fureur des sentiments et une certaine idée de la vengeance.



Si la lumière déchire parfois l’ombre qui l’enveloppe, c’est dans le clair obscur que doit cheminer Irwin. En trébuchant parfois.



Saisissant !
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Un dernier verre au bar sans nom

Roman posthume de Don Carpenter, écrivain que l'on redécouvre ici, 10-18 en soit remerciée, Un dernier verre au bar sans nom est mon quatrième livre de cet auteur. J'ai chroniqué ces trois autres romans. Avec beaucoup d'enthousiasme La promo 49, avec ennui Deux comédiens, avec intérêt mitigé Sale temps pour les braves. Mais ce dernier verre m'a régalé. Je pense au Bison qui devrait apprécier ce tableau de groupe de la Côte Ouest, une douzaine d'années fin fifties début sixties. Don Carpenter arrive après la génération beat, Kerouac, Burroughs, Ginsberg. Il n'est pas un écrivain de la route, plus proche de Richard Brautigan. Comme beaucoup Carpenter a cafouillé un peu du côté d'Hollywood sans laisser beaucoup de traces.



Dans Fridays at Enrico's (en V.O.) il nous immerge dans la vie littéraire et libertaire de cette bohème californienne des années soixante juste avant l'explosion flower. Un couple, Jaime et Charlie, tous deux écrivains, Jaime plus douée que Charlie, entre succès d'édition et impuissance créatrice. Tout ce bobo monde est remarquablement bien campé par Carpenter qui connait le sujet. Et puis il y les autres, les amis, souvent rivaux, Dick, Stan, parfois passés par la case prison, toujours par l'inévitable et si conformiste case paradis artificiels, ça me fatigue ça. Certains feront même fortune, piscine et "parties", en quête de ce qui pourrait ressembler au bonheur. Cette "pursuit of happiness" se révèle la plupart du temps "so vain". Je sais, j'ai truffé de mots anglais mais honnêtement ce livre est tellement West Coast... (tiens, je recommence).



C'est donc une formidable balade dans cet univers de marginaux parfaitement snobs, n'ayant pas peur des contradictions, mal à l'aise dans le milieu mais crachant rarement sur les royalties. C'est aussi un roman écrit par un Carpenter malade et déprimé qui, on le sait, rejoindra son vieux pote Brautigan dans l'ultime nuit volontaire. Le plus difficile dans ce beau roman est de ne pas s'effondrer de nostalgie, de ne pas céder aux sirènes du Pacifique et du c'était mieux avant. Et puis après tout on s'en fout. Ce texte est souvent très fort et on les aime ces semi-losers qui ont été là, sur Laurel Canyon, finalement au bon endroit au bon moment. Je vous conseille d'y faire un tour. Moi, j'ai aimé, bien que ma West Coast à moi soit plutôt seventies et se réfère surtout aux musiciens.

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Un dernier verre au bar sans nom

Un dernier verre au bar sans nom me faisait très envie sur le catalogue 10/18 car j’aime beaucoup les romans qui traitent de rêve et désillusions dans le milieu artistique. Il y a presque un an, je découvrais La vallée des poupées de Jacqueline Susann qui parlait des femmes dans le milieu du spectacle, ici il est question de littérature et des auteurs à Hollywood.



Tout commence avec la rencontre de Jamie et de Charlie sur les bancs de l’université. Elle vient d’un milieu aisée et souhaite devenir écrivain. Lui revient de la guerre de Corée et souhaite coucher son expérience sur le papier. Entre eux le coup de foudre immédiat. Charlie obtient une bourse pour pouvoir écrire son roman et Jamie tombe enceinte de Kira. Ils décident donc de se marier et de partir vivre en Oregon.



Autour d’eux vont se greffer des personnages plus ou moins importants. Des gens qui vont se greffer autour de ce couple et qui rêvent, eux aussi, de devenir des auteurs incontournables. Ou faire de l’argent. Ou les deux. Certains vont réussir et d’autres vont changer de carrière. Même pour notre couple, tout ne va pas se passer comme prévu.



Le roman se déroule pendant 15 ans et sur six parties. Concernant le couple Charlie/Jamie, tantôt j’ai adoré l’un et détesté l’autre et vice-versa. Don Carpenter dépeint des personnages qui ne sont pas manichéens et j’ai beaucoup apprécié cette authenticité qui ressort de ses personnages. Malgré tout, j’avoue avoir eu ma préférence pour Charlie car il se rend compte de ses limites en tant qu’écrivain et choisit une autre voie parce qu’il juge qu’il y a plus important.



C’est Jamie qui sera l’écrivain du duo. Si elle devient de plus en plus insupportable tout le long du roman, j’ai beaucoup apprécié la façon dont elle vivait son art. Don Carpenter a très bien su décrire la passion et la concentration que nécessite l’écriture d’un roman. En personnage secondaire, Stan vaut également le détour. Ancien détenu, il rêve d’écrire un roman et de sortir du système. En prison, il choisit de créer son roman, mais sans papier ni stylos, il décide de l’apprendre par cœur. A sa sortie, il tape son texte et le vend et devient la coqueluche d’Hollywood.



Hollywood, autre thème que choisit de traiter Don Carpenter. Dans le roman, tous les écrivains qui ont réussis à vendre un de leurs romans arrivent très facilement à voir arriver Hollywood à leur porte pour acheter les droits d’adaptations. Malheureusement, aucun ne verra le jour. Charlie est lui aussi contacté pour que son roman inachevé devienne un film. Par ce personnage, Carpenter nous montre que l’auteur à Hollywood est certes très bien payé, mais qu’il doit réviser son message, son intention au divertissement. Ne pas avoir peur de tuer à coup de hache son roman. C’est une critique acerbe de l’auteur sur Hollywood qui, à l’époque de l’écriture du roman, était en plein âge d’or.



Un dernier verre au bar sans nom est un très bon roman et je suis ravie d’avoir pu le découvrir. Des personnages forts, des thèmes très intéressants, il n’en fallait pas plus pour que j’adore ce roman.
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Sale temps pour les braves

Pas aussi dur qu'un Selby, pas aussi bien écrit qu'un Mailer, pas aussi subtil qu'un Woolf, pas aussi complexe qu'un Faulkner, fort proche de l'humanité d'un Steinbeck (un rien plus sombre ?), mais un franchement bon auteur pour une histoire qui se laisse lire et qui prend, qui prend parfois fort les tripes, dans laquelle on peut s'attacher et se retrouver peu ou prou dans l'un des personnages secondaires ou le personnage central. C'est bien, ça fait du bien de lire ça, même tout de même c'est dur. (Mais pas autant qu'un Selby, etc.)
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La promo 49

L’auteur retrace la vie de 20 anciens camarades que la vie a éloignés. C’est sensible, réel, bien écrit, on navigue entre nostalgie et amertume face à la justesse retranscrite de l’adolescence.
Lien : https://www.livre-mois.fr/li..
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Sale temps pour les braves

Sorti en 1966, Sale temps pour les brave paraît cette année en France. Un roman dans l'air du temps pourtant tant les thèmes abordés font écho à l'actualité. Un roman coup de poing dont l'écriture et le sujet ne laisse pas indifférents.



A 17 ans, Jack Levitt quite l'orphelinat, à la recherche d'une vie meilleure. Il pense la trouver dans les quartiers mal famés de Portland ou très vite il se met à fréquenter une bonne de mauvais garçons. Alternant les après-midi au billard et les mauvais coups, il se lient d'amitié avec Billy un jeune noir lui aussi à la recherche de sensations. Mais cette vie va le conduire en maison de correction ou plus rien ne sera comme avant.



Roman d'une génération , Sale temps pour les braves pose des questions essentielles sur notre société et sur la place de chacun.



Merci aux Dialogues croisées et aux éditions Cambourakis pour ce roman que je n'aurais surement pas découvert autrement.
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Sale temps pour les braves



Abandonné à sa naissance en 1929 en Oregon, Jack Levitt s’enfuit de l’orphelinat à dix-sept ans.A Portland, il traîne avec une bande de gamins. Ils sont à la recherche de l’argent facile et du bon temps avec les filles et l’alcool. Une soirée dans une maison dont les propriétaires sont partis en vacances et c’est le début des démêlés avec la justice pour Jack.

Il suffit de lire le prologue qui revient sur les parents de Jack pour comprendre que ce livre est à part. D’emblée, l’écriture ferre le lecteur ! Et la suite est une plongée noire, vertigineuse, violente sur les pas de Jack de Portland à Los Angeles en passant par Vegas. Nous sommes dans les années 1940 et Jack est un volcan, un gamin qui envie la vie facile de ceux qui ont de l’argent. A Portland avec ses copains, Jack passe beaucoup de temps dans les salles de billard, des endroits où se trouvent également les bons pigeons. Il y fera la connaissance de Billy, un jeune noir très doué au billard venu se gonfler les poches. Un mauvais plan, trop d’alcool et c’est le premier faux pas de Billy qui se retrouve en maison de correction.



la suite sur :

http://fibromaman.blogspot.fr/2012/05/don-carpenter-sale-temps-pour-les.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Deux comédiens

Avec "Deux comédiens" Don Carpenter nous raconte la vie d'un duo comique à succès dans l'Amérique des années . Alcool, drogue, sexe, argent, célébrité, solitude, monde factice, amitié, baignent le roman.

Pour ma part je n'ai pas trop plongé dans ce bain...
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Sale temps pour les braves

Carpenter t'es plus bavard qu'un bavarois à la fête de la Bière ! Décroche toi de la machine à écrire et va au bistrot pour vidanger quelques unes de tes considerations sur le monde, la vie, le couple et tout le reste à un poivrot qui traîne ! Qui sait... Le poivrot ça sera peut être moi... Et je pourrai toujours te dire de fermer ta gueule ou te taper dans le dos en te disant "ça va aller gros" mais là non ! Et pourtant, t'avais Billy Lancing, un nègre qui joue au billard et fait la nique aux blancs sur un bout de moquette vert ! Mais ça t'as pas suffit ! Il a fallut que tu nous fasses le coup de la brute au cœur tendre qui se fait traîner dans la boue par les femmes et le système ! Tu m'as gonflé Don ! J'ai mis un mois à lire tes 300 putains de pages et trois jours pour un Westlake ! Sale temps pour les braves ! Je retourne boire un verre au bar sans nom. Avec les écrivains ratés, on sait au moins à quoi s'attendre...
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Un dernier verre au bar sans nom

Ce bouquin est excellent ! C'est une plongée directe dans la côte Ouest des États-Unis dans les années 1950 à 1970. On se promène en Californie aux côtés de Jaime et Charlie, puis dans l'Oregon. On croise une galerie de personnages tous plus intéressants les uns que les autres. Mention spéciale à Stan, le voleur qui se rêve écrivain dans le fond de sa cellule.



Ce bouquin est une ode à la littérature. Les auteurs qui y sont évoqués sont multiples. Et il pose indirectement la question du talent en littérature : écrire, est-ce inné ou cela s'apprend-il ? Le talent pour mettre en mot une histoire peut-il s'acquérir à force d'exercices, d'heures de travail laborieux, ou faut-il apprendre à renoncer, exister à travers un autre projet ? Don Carpenter évoque tout cela dans ce roman publié après sa mort grâce au travail de mise en forme de Jonathan Lethem. N'ayant pas lu d'autres ouvrages de Carpenter, je serai bien en peine de dire si la patte de Lethem est fortement visible dans l’œuvre ou s'il a, comme il le dit dans la postface, réellement bien conservé son esprit, mais une chose est sure : ce bouquin est très bon pour qui aime les bars enfumés aux tables collantes de bières où l'on se retrouve après le boulot pour refaire le monde.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Un dernier verre au bar sans nom

Trajectoire croisée de jeunes écrivains américains dans les années 50/60.

Chef-d'oeuvre posthume, remarquablement humain.
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Un dernier verre au bar sans nom

Un dernier verre au bar sans nom est un roman inachevé de Don Carpenter. Presque logique pour un roman sur les affres de la création littéraire et un portrait acidulé du monde littéraire. Avec une prose sèche et incisive, digne des plus grands romanciers américains, Don Carpenter dépasse largement le roman de l'artiste pour une cohorte de personnages admirables dans leurs espoirs trahis.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Deux comédiens

Après avoir aimé La promo 49 Deux comédiens m'a déçu. Assez (mais jusqu'à quel point) inspirée du duo Jerry Lewis et Dean Martin, transposée dans les seventies, cette histoire concoctée par Don Carpenter qui fut lui-même scénariste pour la télé américaine m'a considérablement ennuyé. Manifestement Don Carpenter règle ses comptes. Certains critiques ont aimé cette férocité, ces claques au système. A mon avis les moeurs d'Hollywood y sont pourtant brocardées sans véritable fantaisie, abondantes en sniffs et orgies, cuites et excès de vitesse, l'ordinaire... Personnages vains l'un comme l'autre, les deux comiques du roman ne m'ont pas intéressé, encore moins touché, et l'émotion vraie jouée sur la partition modeste de La promo 49, joli choral d'une génération, semble avoir été écrite par quelqu'un d'autre. Ici toutes des bimbos décervelés, tous des secoués de la poudre, tous des obsédés du compte en banque. Du temps perdu. Ca donne envie d'écouter le vrai Dean Martin chanter, ce qui est aussi du business mais au moins, de première classe.



On le sait Hollywood a souvent molesté les écrivains cachetonnnant côté ciné télé (Faulkner étant le plus célèbre mais pas le seul). Ceci explique donc cela. Cependant je crois que j'accorderai une troisième manche à Don Carpenter car son roman Sale temps pour les braves est, à ce que j'ai lu, ce qu'il a fait de meilleur. Don Carpenter s'est suicidé en 1995. Malade et dit-on, ne se remettant pas du départ volontaire, lui aussi, de son ami le grand mais allumé Richard Brautigan. Soyons clairs, nous ne sommes pas avec ces écrivains dans une association de tempérance.

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La promo 49

Tournons ensemble les pages de l’album photos de la promo 49 du lycée de Portland…



En 24 clichés-chapitres, Don CARPENTER dépeint une génération pour qui tout est encore possible mais qui va pourtant faire les premiers choix qui orientent le reste d’une vie.



18 ans, l’âge de Don CARPENTER en 1949 : pour quoi 1949 ? Peut-être un prétexte pour un retour nostalgique de l’auteur sur ses jeunes années… car les situations qu’il décrit sont universelles et intergénérationnelles : la fin de l’année scolaire, les examens, l’alcool, l’amour, les copains, les miss de beauté, l’entrée à la fac, l’entrée dans la vie active, l’engagement militaire, l’enfant conçu « par accident », la fête nationale, les virées en voiture… tous les lecteurs (même ceux qui n’avaient pas 18 ans en 1949) peuvent s’y retrouver.



Le format que s’impose l’auteur l’oblige à saisir le personnage en très peu de lignes : ceci est une réussite en ce que le propos ne perd pas en profondeur et gagne en efficacité.

Ces courts chapitres sont aussi brefs que la période de vie concernée, charnière entre l’adolescence et l’âge adulte.

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La promo 49

A Portland, en 1949, Tommy, Jud, Mike, Sissy et les autres terminent leur année de terminale. Premières cuites, bal de promo, escapades à la mer, maladie, amourettes ou premiers serments, chaque chapitre nous raconte superbement un morceau d’adolescence ordinaire.



Le style, simple mais très parlant, emporte le lecteur : « Blaze Cooney mesurait 1,93 m. et pesait 63 kg. Il avait une chevelure aux reflets cuivrés et portait des lunettes aux verres épais qui grossissaient ses yeux d’un bleu laiteux. Il avait de l’acné sur le visage, le cou, la poitrine, et de l’amertume dans le cœur ».



Carpenter dresse un portrait tout en finesse et sensibilité de ces jeunes au seuil du monde adulte, leurs rêves, leurs déceptions, les choix qui détermineront leur avenir. Il arrive à merveille à peindre l’adolescence, ses doutes et ses certitudes, ses victoires et ses erreurs. On rit, on s’attriste, on s’attache à ces personnages, même quand on ne les croise que quelques pages. La seule déception de ce livre : qu’il soit si court !

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La promo 49

Ce n'est pas une critique que j'écrirai, mais plutôt deux autres oeuvres auxquelles j'ai pensé en lisant ce livre, et que je recommande à tous ceux qui aiment cette histoires de jeunes américains au sortir de l'adolescence:

- la série Happy Days, où l'on retrouve ces petites scènes, ces petites intrigues amoureuses, militaires, le drive-in ... même si la série est moins dramatique que le livre

- la comédie musicale Spring Awakening: même si située à la fin du XIXè siècle, les jeunes qui sont les héros sont tristement acteurs de leurs propres vies, et agissent comme des pantins, dirigés par des adultes trop protecteurs ou tyrans. Dans La Promo 49, le chapitre qui m'y a le plus fait penser est "Clyde Marriman"...

Bonne lecture!
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La promo 49

Portland 1949. Fin du lycée pour tout un groupe d'adolescents. Peur de l'avenir, premiers amours, départ à la guerre (de Corée), dernières bêtises, ils ne sont pas encore adultes mais ne sont presque plus des adolescents. Ils ont encore la vie devant eux mais pour certains le piège se referme en un soir. Une photographie de ce moment charnière où se joue la vie que l'on se choisit ou que l'on subit. Dans une époque qui espérait, laissait derrière elle le monde ancien, celui qui avait vu la 2ème guerre mondiale, ces lycéens sont prêts à se lancer dans la vie.

Une lecture rapide, agréable. Cela s'avale très vite. Parfait pour un trajet en train.
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La promo 49

Dans ce roman – son septième livre, écrit en 1985 –, Don Carpenter (1931-1995) pose un regard tendre sur les petits riens de la vie. Ses chapitres sont comme des photos glissées dans un album, qu'on regarde longtemps après avec une certaine nostalgie et, parfois, une terrible amertume.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Deux comédiens

Un formidable roman de Don Carpenter sur les mœurs de Hollywood vues par un tandem de comiques inspiré de Jerry Lewis et Dean Martin.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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La promo 49

Eté 1949. Sissy, Tommy, Lew et les autres terminent le lycée. La vie s’écoule, il est temps de dire adieu à l’adolescence avec le bal du lycée, les derniers flirts amoureux avec celles et ceux que l’on ne reverra peut-être jamais. C’est le temps des décisions ; il y a ceux qui partent à la fac, ceux qui s’engagent à l’armée, ceux qui doivent se trouver un travail pour assumer leurs actes.



Don Carpenter livre des instantanés, des tout petits riens servis avec des phrases courtes mais tellement justes qu’il n’en faut pas plus. Ses personnages sont esquissés juste ce qu’il faut, chaque trait de caractère ou physique a son importance, rien n’est superflu. La promo 49 est un court roman qui va à l’essentiel : peindre le portrait d’une génération que l’on ne connaît que peu. Qui sont ces jeunes américains qui ont vécu la guerre de loin et qui s’élance dans la vie à une époque où tout semble possible ? C’est de sa génération que Don Carpenter nous parle, lui qui est né en 1931.



La promo 49 a été outre-Atlantique en 1985 et fait donc partie de ces livres qui ont été traduit des années plus tard pour une raison que l’on ignore – et que j’aimerais tellement connaître ! Une découverte tardive pour les lecteurs francophones mais qui ne doit pas être une raison pour bouder ce petit roman qui saura vous plaire entre deux plus gros pavés.
Lien : http://milleviesenune.com/la..
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