AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Douglas Preston (1680)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La chambre des curiosités

Je découvre avec joie les aventures de l'inspecteur Pendergast.

Un polar bien mené, plein de suspens et de rebondissements.



L'auteur a réussi à me bluffer, et pourtant on était dans le classique avec des ficelles policières bien connues.

J'ai été ballottée comme un fétu de paille, regardant partout sauf là où il fallait.

Un vrai travail de prestidigitateur.



J'ai également beaucoup apprécié le travail fait sur les personnages. L'auteur laissant planer plein de mystère autour de l'inspecteur Pendergast.



Malgré tout, je déplore quelques longueurs, mais dans l'ensemble ce polar se tient bien et est plutôt addictif.



Et puis la touche de fantastique n'était pas pour me déplaire.



Une très belle découverte, et j'en remercie chaleureusement Babelio et les éditions de l'Archipel.
Commenter  J’apprécie          1018
Impact

Moyennement divertissant.



Avant toute chose, évitez de lire le résumé éditeur qui en dit bien trop sur le contenu du livre, laissez-vous porter et découvrez, au rythme voulu par l’auteur les tenants et aboutissants de son histoire.



Son histoire : Un météore, non deux s’écrasent sur la terre, un ancien agent de la CIA est envoyé sur l’un, pendant qu’une post-ado maligne comme un singe et bénéficiant de la chance du débutant trouve le premier. Pendant ce temps, un scientifique étudiant Mars fait des découvertes étonnantes.



Principal reproche, un début, beaucoup, beaucoup trop long. Le livre est classé Policier et pas SF ? On comprend mieux. 200 premières pages, la moitié du bouquin auraient pu, auraient du, être limitée à 50 pour rester dans le rythme imposé ensuite dans la seconde moitié du roman. Puisque qu’il ne devient réellement intéressant et page turner qu’à partir de là.

Facile à lire, peut être un peu trop d’ailleurs, on aurait aimé un peu de hard science pour donner de la crédibilité au tout. C’est plus un scenario pour un film hollywoodien d’espionnage où les gentils et les petits gagnent à la fin contre les grands et les méchants qu’un réel bouquin d’aventures sciencefictionnesques.

Les personnages manquent de profondeur malgré le temps et les lignes qui leurs sont consacrées, un comble.



Bref : cela reste sympathique à lire, mais à mon avis, quelque soit le type de lecteur qu’on soit (policier, espionnage, sf, aventures) on ne trouvera pas totalement ce qu’on cherche. Peut être un petit peu trop « consensuel » ?
Commenter  J’apprécie          962
Le violon du Diable

J'essaie de suivre une douzaine d'auteurs assez prolifiques en respectant la chronologie, et il se trouve que j'ai laissé passer plus d'un an avant de retrouver Douglas Preston avec ce "violon du diable", cinquième tome de la série.

J'ai retrouvé Pendergast avec jubilation, j'adore ce personnage de flic atypique, un aristocrate richissime à l'érudition infaillible et expert en phénomènes occultes, ajoutons que notre inspecteur est également d'un raffinement et d'une élégance surannée, amateur d'art et d'histoire.

Un joli pavé de 700 pages et 88 chapitres dont les pages se tournent toutes seules, l'auteur sait y faire pour nous embarquer très vite dans cette enquête teintée de fantastique.

Jeremy Grove, un critique d'art est retrouvé mort dans le grenier de sa demeure, son corps est calciné, une chaleur anormale règne dans la pièce, une odeur de soufre flotte dans l'air et, pour ajouter au mystère, on trouve aussi une empreinte de pied fourchu...

L'autopsie pratiquée ensuite va laisser les enquêteurs plus que perplexes, croyez-vous au diable ?

Douglas Preston est de ces auteurs qui nous instruisent en cours de lecture et c'est une chose que j'apprécie énormément, j'ai été étonné d'apprendre qui était le fameux Mr Nobel, auteur des prix du même nom, ravi d'apprendre des choses sur l'histoire des stradivarius et encore beaucoup de choses touchant à l'art et la musique.

J'ajouterai que si vous aimez l'Italie et l'italien (la langue), vous prendrez du plaisir à cette lecture en visitant l'une des plus belles ville de la péninsule.

Il me reste à dire que j'ai aimé cette enquête et ses rebondissements, le rythme impeccable ainsi que la qualité des dialogues, une fois de plus les personnages bons et méchants sont bien dessinés, et s'il y a par-ci, par-là quelques petites facilités, je les ai volontiers pardonnées d'autant que la fin est assez inattendue.
Commenter  J’apprécie          8624
Le Cabinet du Dr Leng

Sous plusieurs aspects, cet ouvrage est un succès car les auteurs ont installé deux, voire trois intrigues, dans des univers différents, la principale portée par la célèbre pupille de Pendergast, Constance, qui est parvenue à retourner dans le passé, fin décembre 1880, dans un New-York bien différent que celui que l'on fréquente habituellement au XXIe siècle, notamment dans les autres romans du célèbre duo.



Ici, Constance a voyagé vers le passé pour tenter de changer les destinées tragiques de sa soeur aînée, Mary, de son jeune frère, Joe, tout en rencontrant son propre double, âgée de seulement 9 ans. Les trois enfants sont donc les victimes potentielles du Dr Leng, à la recherche à cette époque d'un élixir de jouvence pouvant lui permettre de prolonger très significativement son existence.



Bien sûr, la lecture de certains tomes précédents afférents au même sujet est un atout significatif pour mieux comprendre l'histoire, mais non déterminant pour apprécier les arcanes et les richesses de l'intrigue.



Le livre est réussi car l'aspect fantastique n'est pas omniprésent et la plongée dans la société newyorkaise de la fin du dix-neuvième siècle est très réaliste, mêlant à la fois la vie des rues, celles des institutiions financières et les us et coutume des couches sociales les plus aisées au sein desquelles Constance parvient à s'infiltrer.



Bien évidemment, ce voyage dans le passé ne peut atteindre le niveau de celui concocté par le Roi Stephen avec la volonté de son héros de changer le cours des événements d'un certain 22.11.63... Mais, l'intrigue est bien ficelée et le lecteur se laisse emporter au fil des cahots des fiacres et calèches qui sillonnent à l'époque aussi vien la 5ème avenue que des ruelles peu recommandables.



Parallèlement, Preston et Child évoquent une enquête relative à deux meurtres, l'un du côté de Denver, l'autre au sein du célèbre Museum d'Histoire Naturelle de New-York, héros déjà bien connu d'autres opus des deux auteurs, dont le tout premier, le magistral Relic. Ces deux enquêtes aboutissent à une dénouement sans doute trop facile et pourraient probablement rebondir dans un prochain tome.



Les dialogues, aussi bien dans le passé que dans le présent, sont très efficaces, avec un humour aiguisé que le lecteur exigent peut apprécier au fil des pages.



L'action, toutefois, n'est pas suffisamment au rendez-vous à mon goût, seules les dernières pages introduisant un véritable suspense qui peut réjouir le lecteur. Celui-ci comprend d'ailleurs, à mesure qu'il approche de la fin que le dénouement sera pour un autre tome puisque le présent se termine par la mention : A SUIVRE...



Malgré des invraisemblances, pas forcément du côté fantastique, car en la matière tout doit être possible, l'intérêt est captivé et j'ai trouvé cet opus bien équilibré et nettement meilleur que les dernières publications des deux auteurs toujours très bien documentés et faisant savamment partager au lecteur des informations qui, sans être de premier plan, apportent un plus incontestable à l'ensemble.



Donc, très envie de revenir vers le cabinet du Dr Leng et de pénétrer ses mystères.
Commenter  J’apprécie          810
La chambre des curiosités

Tome 3 des aventure de l'inspecteur Pendergast et de loin le meilleur, sans présumer de la suite bien sûr.

Et pourtant encore une fois les ingrédients semblent encore les mêmes, à savoir le muséum, la présence de Smithback le journaliste, une employée du muséum, un flic sympa et intègre, des souterrains, et Pendergast...

Et l'on se dit que cela va ressembler à ce qui a précédé, ça ne fait pas un pli, et bien non, car ce qui va faire l'énorme différence c'est... Pendergast !

Un Pendergast qui va enfin prendre consistance et se révéler passionnant, lui qui se laissait désirer dans les opus précédents va être quasiment omniprésent dans cette histoire.

En fait, tout concourt à faire de cette enquête un must, le scénario est brillant, le suspense étouffant, les personnages solides et l'intrigue va se révéler tortueuse à souhait avec quelques surprises intéressantes.

Mais surtout nous allons enfin faire connaissance avec Mr Aloysius Pendergast, et en découvrir plus sur son passé et sa famille, et rien que cela va nous procurer de très bons moments et aurait probablement suffit à nous combler dans cette lecture.

Pour le reste, la recette reste la même avec une partie scientifique, une partie "autopsie" et une partie instructive, une fois le livre refermé vous saurez tout ou presque sur les cabinets de curiosités des siècles derniers à l'origine de nos musées d'aujourd'hui.

Je crois que je vais devenir un inconditionnel de cette série ;)
Commenter  J’apprécie          805
Relic (Superstition)

Rien que le nom du fin limier de la série donne envie de la découvrir : Aloysus Pendergast…Cela sent le fantastique et les aventures très dépaysantes, avec des relents d’obscurantisme . Même si le premier tome ne permet pas de vraiment faire connaissance en profondeur avec cet agent spécial du FBI venu du sud, et que son rôle reste modeste dans cet opus par rapport à l’énergie que déploie Margo, l’étudiante au coeur de l’intrigue.



Les autres personnages sont nombreux et parfois difficile à mémoriser dans leur fonction. Ce qui n’est pas fondamental. D’autant qu’un certain nombre finiront rapidement dans les griffes du monstre tapi dans les profondeurs du muséum d’histoire naturelle de New-York. Le célèbre bâtiment est le siège de meurtres extrêmement violents et répétés, les premiers remontant à 7 ans plus tôt, mais le nombre de victimes semble augmenter à vitesse exponentielle, avec une mise en scène toujours identique, lacération du tronc et décapitation. Des ombres puantes hantent le sous-sol du bâtiment, créant une psychose bien compréhensible parmi les occupants des lieux. Seulement voilà, l’affaire ne doit pas être ébruitée car l’équipe de direction prépare une exposition qui doit rassembler de nombreux curieux, le but étant de booster fréquentation des lieux. Pas question donc d’alerter les médias.



La présence malveillante se précise peu à peu et les liens avec une ancienne tribu amazonienne, décimée dans par un bombardement au napalm, orientent l’enquête vers la survie d’une chimère, un dessert pour généticien.



Si la première partie est plutôt lente, le temps représenter les personnages , d’expliquer les origines de l’affaire et de mettre en place une course contre la montre avant la fameuse exposition, on assiste ensuite à une terrible accélération des événements et le roman devient un véritable page-turner haletant.



Les auteurs ne dédaignent pas les hypothèses scientifiques, faisant la part belle, comme dans Cauchemar génétique, à la génétique.



Pas question donc de s’ennuyer dans ce thriller, qui , je le découvre en rédigeant ces lignes a été adapté en film sous le titre de The Relic.





Promesse de nombreuses heures de plaisir avec les quelque dix huit tomes de la série, à la recherche de frissons mais aussi pour explorer plus précisément la personnalité et l’histoire d’Aloysus Pendergast.


Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          770
Le livre des trépassés

Septième tome de la franchise Pendergast, ce "Livre des trépassés" est aussi mon préféré à ce jour, ce petit pavé est de ceux qu'on avale sans même s'en rendre compte.

J'ai pourtant peiné un peu à me remettre le contexte en tête dans la mesure où j'avais laissé passer trop de temps avec la lecture du précédent tome, surtout concernant la préparation de l'évasion de Perdergast, emprisonné suite aux péripéties de l'épisode précédent.

Dans ce tome, il se passe une foule de choses en terme d'intrigue, mais il y a aussi et surtout des révélations stupéfiantes sur Perdergast, sur Constance (la mystérieuse pupille de Perdergast) et sur Diogène, largement de quoi rendre cette lecture carrément addictive.

Côté action, vous ne serez certainement pas étonnés de retrouver le contexte du muséum, lieu que l'on retrouve de façon systématique dans tous les épisodes depuis le début de la série, nous suivrons les préparatifs d'une exposition consacrée à la réouverture du tombeau de Senef, une bonne occasion de s'instruire sur les malédictions du... livre des trépassés.

Nous suivrons parallèlement les préparatifs passionnants de l'évasion citée plus haut, un concentré de stratégie et de technologie impressionnant de sophistication et d'ingéniosité, je ne révèle d'habitude rien de l'intrigue mais on se doute bien que Pendergast ne saurait rester en prison non ?

Je vous promets donc le récit de l'une des évasions les plus spectaculaires que vous aurez l'occasion de lire, ce seul événement vaut à mon sens la lecture de cet opus.

Nous suivrons également les manœuvres machiavéliques de Diogène avec fascination, le génie de ce cerveau gangréné par le mal n'ayant décidément pas de limite, bref, on ne va pas s'ennuyer !

Ce qui m'a rendu cette lecture si plaisante tient surtout au fait que les auteurs ont su être inventifs, on flirte certes avec le fantastique, mais sans outrance aucune, la qualité du scénario est simplement particulièrement brillante.

J'ajouterais que l'on retrouve avec plaisir nombre de personnages avec leur histoire dans l'histoire et notamment le lieutenant d'Agosta et Laura désormais séparés, ou encore Nora et Smithback le journaliste désormais mariés, un gros petit plus pour s'attacher à cette série.

Une autre satisfaction est de voir l'évolution du personnage central, on en apprend encore un peu plus sur Perdergast et son enfance, ce qui nous le rend plus humain même s'il garde sa part de mystère.

J'ai apprécié le style fluide et le rythme impeccable tout au long des 82 chapitres assez courts, un procédé efficace qui nous transporte d'un événement à l'autre avec brio et sans temps mort.

Pour conclure, j'ai pris un plaisir énorme à cette lecture, je rêve que la suite puisse être au même niveau, mais je pense qu'il sera difficile de reproduire une telle harmonie d'ensemble.
Commenter  J’apprécie          7616
Le Codex

Douglas Preston, même sans son partenaire Lincoln Child, c'est du très bon, du vrai roman d'aventure avec suspense, rebondissements, nombreuses réflexions sur l'existence et les relations humaines, avec les invraisemblances qui vont inévitablement avec, mais sans réduire le plaisir du lecteur.



Dans ce roman, l'auteur a choisi de mettre en scène les fils d'un homme de grande stature, pas seulement physique, et dont la personnalité autoritaire et l'âme de vainqueur qui l'habite ont fortement marqué leur enfance et leur jeunesse.



Il les convie à la recherche de ses trésors cachés, artistiques, précieux, mystérieux comme ce codex qui donne son titre au livre, qu'il a décidé d'emporter dans sa tombe, charge à eux de la découvrir.



Douglas Preston installe parfaitement ses personnages dans cette histoire, prenant le temps de décrire leurs personnalités différentes, d'accumuler de nombreuses références au passé familial, ce qui peut donner certaines longueurs, pas indigestes du tout à mon goût, de mettre en scène les autres protagonistes, gentils ou méchants, en prenant encore une fois le temps d'aller dans le détail de leurs vies, de leurs convictions, saines ou destructrices.



Les scènes d'aventure dans la jungle sont réalistes, décrites avec style, les images sont là et traversent l'épaisseur ambiante pour atteindre le lecteur qui ne peut qu'en redemander. Il sera servi d'ailleurs en abondance puisque les épisodes s'enchaînent avec les péripéties vécues par les fils, en quête tout autant d'un héritage que de la véritable identité paternelle qu'ils haïssent et adorent.



Une figure féminine, servie par intelligence, finesse, beauté et caractère affirmé vient apporter le nécessaire qui aurait manqué à l'histoire si elle s'était limitée aux personnages masculins. Elle s'appelle Sally Colorado et l'on peut se douter qu'un tel patronyme va hisser bien haut la puissance dramatique, voire érotique, de la belle qui le porte.



Le dénouement n'est pas bâclé, comme c'est trop souvent le cas dans les romans où le niveau de suspense est tellement monté qu'il retombe comme un soufflet. Ici, on a une vraie fin, pour chaque protagoniste, des principaux aux secondaires, avec une analyse du bien et du mal qui porte un point final à toutes les réflexions métaphysiques qui sont distillées par Douglas Preston.



Pour moi, un excellent Preston qui répond à toutes les attentes du lecteur amateur du genre et qui goûte la plume et l'imagination de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          750
Les sortilèges de la cité perdue (Tonnerre sur ..

J'aime ces romans d'aventures où la recherche d'une cité perdue au plus profonds des canyons de l'Utah emmène les lecteurs dans un monde, où le fantastique côtoie les merveilles de la nature, où tous les ingrédients d'un suspense entretenu jusqu'aux dernières pages sont réunis.



Alors, comme l'ont ressenti d'autres lecteurs, la mise en place peut paraître laborieuse, les informations scientifiques peut-être rébarbatives, personnellement j'apprécie l'ensemble, autant pour les personnages qui ont chacun des caractéristiques les rendant aimables, mystérieux, haïssables, sympathiques comme le cuisinier par exemple, jamais indifférents.



C'est une fiction totale, fruit de l'imagination débordante des auteurs, il ne faut donc pas en attendre autre chose qu'une bonne distraction grâce à cette plongée dans un univers hostile, mystérieux, envoûtant.



Nora Kelly, à la tête d'une expédition archéologique, à la recherche d'une cité perdue en même temps que de son père, disparu bien des années plus tôt en poursuivant la même quête, m'a paru très crédible, consciente de ses doutes, analysant ses faux pas, respectueuse et même amoureuse.



Le journaliste Smithback apporte une note d'humour qui ne tombe pas forcément à plat, même si le trait peut paraître lourd quelquefois.



Les descriptions de la nature, même si elles exploitent sans doute un peu trop de clichés, sont au rendez-vous avec végétation, rivière, lac, canyons, sentiers escarpés et belle vallée paraissant accueillante. Bien sûr, ce n'est pas du Conrad ou du Poe, mais l'intrigue reste bien déroulée par les deux auteurs et j'ai ressenti un intérêt plus soutenu que pour d'autres de leurs ouvrages, surtout parmi les plus récents.
Commenter  J’apprécie          750
L'Antre du diable

Je ne descends jamais en dessous des trois étoiles pour les livres de ces deux auteurs que j'aime bien, pourtant j'ai failli cette fois car, vraiment, cet antre du diable, au titre déjà mal choisi, confirme malheureusement la lente dégradation des productions du célèbre duo.



Je comptais retrouver justement les deux filles avec plaisir, pour changer un peu de Pendergast, mais ce sont leurs auteurs qui ne les ont vraiment pas placées en situation valorisante. Dans le dernier opus où elles intervenaient, je les trouvais plutôt asexuées, mais non, du moins pour Nora qui va connaître quelques émois amoureux.



Sinon, trois cents pages ennuyeuses pour installer une intrigue, sans les trépidations auxquelles les deux auteurs ont habitué leurs lecteurs. L'action débute vraiment au-delà de la page 300 et connaîtra un seul moment intense avec quelques situations perdues qui sont bien sûr sauvées, ici par la jeune Corrie pleine de punch.



L'épilogue est désastreuse, les explications peu convaincantes. Evidemment, quand on construit une intrigue complexe au point que les protagonistes eux-mêmes perdent un peu les pédales, il est difficile de la parachever par un dénouement éblouissant.



Pourtant, quelques personnages semblent sortir du lot, comme le scientifique israélien, mais les auteurs n'ont pas fait le choix de lui donner la dimension qu'il aurait sans doute pu développer. Heureusement, il y a le jeune frère de Nora qui ne manque pas d'humour et qui apporte une touche sympathique dans l'histoire.



Je reste néanmoins adepte de ces auteurs et je vais sans doute me diriger vers quelques tomes plus anciens que je n'ai pas eu l'opportunité de lire.
Commenter  J’apprécie          750
T comme Tombeau

Une petite pause récréative fort plaisante après plusieurs lectures lourdes par leur thème ou intenses par leur proposition. Il s'agit du quatrième opus de la série du duo Preston & Child mettant en scène le personnage de Gideon Crew, une première pour moi.



Là, on est dans le just for fun et c'est parfaitement ficelé pour poser son cerveau et retrouver son âme d'enfant. J'ai eu l'impression de plonger dans une aventure de Tintin matinée d'Indiana Jones avec une vrai sens de la cinématographie grâce à une plume vive, légère et très fluide.



Des héros explorateurs très attachants, une héroïne mystérieuse très girl power, un code secret venu du fin fond de l'Egypte des pharaons période Akhénaton, une chasse aux trésors en plein désert égyptien, une peuplade autarcique protégeant un tombeau, des combats de sabre , n'en jetez plus ! Et en plus, y a souvent de l'humour voire de l'autodérision de la part de nos deux compères ! Bien joué Preston & Child, j'ai marché à fond les ballons !
Commenter  J’apprécie          722
Valse macabre

Scénario un peu compliqué pour cette valse macabre où le fantastique vient se mêler à une enquête de meurtre du journaliste Smithback aux agissements d'une mystérieuse secte sévissant sur les animaux.



C'est un tome déjà ancien qui porte la marque des deux auteurs mais dont l'efficacité peine à se développer à mesure des différentes investigations avec de nombreuses pistes inutiles que le lecteur finit par oublier à mesure que la lecture avance.



Malgré cette réserve, la valse tourne bien et la finale comporte son lot habituel de suspense, de retournements de situations désespérées qui font à mon goût le succès des polars de Preston et Child.



Le plus intéressant m'a paru être l'étude approfondie des différents personnages avec leurs forces et faiblesses sur lesquelles les auteurs jouent à plusieurs reprises pour situer chaque protagoniste au coeur de l'histoire.



Il faut toujours lire vite les oeuvres du célèbre duo afin de pas perdre pied car leur imagination plus que fertile a l'art de développer des situations abracadabrantesques qui font bien sûr la joie de leurs adeptes.
Commenter  J’apprécie          710
C comme cadavre

J'aime bien ce personnage de Gideon Crew que j'ai eu l'occasion de découvrir dans d'autres livres de Preston et Child et je l'ai retrouvé avec plaisir dans cette enquête et aventure où l'invraisemblable côtoie la réalité en donnant un cocktail distrayant pour le lecteur.



J'aime aussi ce rythme que les deux auteurs savent impulser à mesure que progresse l'histoire avec l'arrivée de personnages secondaires, comme ici l'appétissante Allida, dont Gideon pourra peut-être goûter les saveurs.



Mais les romans du célèbre duo ne sont pas des bluettes sentimentales, ils sont construits autour d'une véritable intrigue qui s'intensifie à mesure que les pages tournent, avec ici un complot terroriste comportant les rebondissements qui font la richesse de ce genre.



Preston et Child ajoutent des références géographiques, avec quelques descriptions de l'environnement naturel toujours appréciables. Ils renvoient aussi le lecteur à d'autres événements historiques bien documentés et ne manquent pas d'insérer quelques analyses psychologiques des personnalités humaines dignes d'intérêt.



C'est donc un bon moment de lecture détente qui m'a donné l'envie de combler les trous dans mon suivi de ces auteurs en lisant quelques tomes plus anciens qui sont souvent parmi les meilleurs.
Commenter  J’apprécie          710
Danse de mort

La franchise "Pendergast" est décidément très bonne, ce tome six confirme tout le bien que m'inspire cette série. Avant toute chose, je précise qu'il est recommandé d'avoir lu "Le violon du diable", car nous serons ici dans la continuité du tome précédent, ce qui va fortement impacter le premier tiers du récit et me restreindre en détails dans le but de ne rien divulgâcher.

J'apprécie toujours autant le découpage en 72 chapitres courts ce qui permet un rythme assez soutenu car les auteurs vont, comme dans les tomes précédents, nous faire suivre plusieurs histoires parallèles à l'intrigue principale. Notons qu'une fois de plus le muséum tiendra une place importante dans le récit.

Si vous êtes un fidèle de la série, vous savez que Pendergast est un personnage atypique et assez extraordinaire, vous savez également que, les chiens ne faisant pas des chats, sa famille est également hors norme et extravagante, pour ne pas dire inquiétante.

A la fin du tome précédent, Pendergast évoquait son frère Diogène, un esprit brillant et tourné vers le mal absolu, un surdoué d'une perversité extrême qui a juré la destruction de son frère. En l'absence d'Aloysius Pendergast (voir le tome précédent), l'inspecteur d'Agosta se voit confier la tâche insurmontable de contrer Diogène qui affirme qu'il commettra un crime de grande envergure à la date du 28 janvier, soit dans une semaine au moment où commence le récit.

Le scénario proposé va tenir toutes ses promesses, l'affrontement entre les deux génies va bien sûr être un peu démesuré, certaines scènes étant dignes des meilleurs "James Bond" ou autres "Ocean's eleven", mais le tout va se révéler très cohérent et, pour tout dire, passionnant malgré quelques facilités.

J'ajouterai que, voir Pendergast en difficulté et affichant des faiblesses insoupçonnées va être pour beaucoup dans l'intérêt de l'intrigue, il me reste à dire que la fin est très réussie puisqu'elle annonce un tome sept palpitant.

Encore une bonne pioche, c'est décidément un beau mois de février :)
Commenter  J’apprécie          7011
S Comme Survivre

Si on aime lire les livres de Preston et Child, c'est qu'on accepte l'invraisemblable, le fantastique mêlé à l'historique et, surtout, une aventure trépidante, dernier point sur lequel les deux auteurs remplissent très bien le contrat.



Le personnage de Gideon Crew est très sympathique, doté d'un charisme et d'un humour à toute épreuve. Il génère donc une belle dose d'empathie qui fait oublier le scabreux de l'histoire et on finit par ne plus être surpris qu'il parvienne à se tirer de situations désespérées.



Les auteurs jugent souvent bon de le flanquer d'une partenaire féminine, belle et déroutante à la fois, de sorte que cet improbable duo ajoute un peu de piment légèrement sentimental à l'aventure. En revanche, pas de temps pour l'amour, ni le sexe, il y a trop d'éléments d'action et de danger pour les deux partenaires.



Dans cette aventure, on aura de belles poursuites en mer, avec naufrage, île désolée, humanoïde cyclopéen, nature vierge et vanité des convoitises humaines. Les auteurs auraient pu s'abstenir de raconter à deux reprises l'Odyssée d'Ulysse, mais les lecteurs américains ne sont sans doute pas autant imprégnés de culture gréco-latine que les européens.



Sur l'ensemble, on a une bonne aventure qui se lit vite car on est forcément happé par le scénario et, finalement, c'est un bon moment de lecture, sans exigence de réflexion, à savourer de temps à autre.
Commenter  J’apprécie          700
Relic (Superstition)

Si j'ai lu beaucoup comme a mon habitude, je n'ai malheureusement pas eu le temps de poster mes billets,... Ni même de les écrire.



Pris par les audits de nos plus gros clients, il a bien fallu que je priorise.

Bref, mes billets seront plutôt courts car j'aime les écrire a vif.





J'ai donc trouvé ce premier opus assez intéressant avec sa touche de mystère, mais un peu longuet.

Je regrette juste que Pendergast n'était pas assez présent a mon goût.



L'écriture est plaisante et j'aime l'atmosphère du roman



Je vais continuer la série avec plaisir pendant mes vacances
Commenter  J’apprécie          680
Les croassements de la nuit

Dans le genre thriller fantastique, le tome 4 de la série "Pendergast" m'a fait passer un très bon moment de lecture, un véritable "page turner".

Et si les "croassements de la nuit" est particulièrement réussi, c'est que notre ami Pendergast a pris son rythme de croisière, à l'instar du tome 3, il va encore être omniprésent et nous régaler.

Le scénario est classique puisqu'il s'agit de la traque d'un tueur en série, agrémentée de fantastique et de légendes indiennes, cela-dit, Monsieur Preston va soigner le contexte et nous instruire en passant.

La maîtrise de l'intrigue est parfaite, la montée en puissance du suspense est idéale et la consistance des personnages est excellente, aucune fausse note, pas d'invraisemblance relevée et donc la garantie d'une lecture captivante.

L'auteur semble avoir une passion pour les autopsies, là encore on n'y coupera pas, mais il est vrai que cela se trouve justifié par l'enquête et va contribuer à alimenter les nombreux mystères à élucider.

Vous apprendrez également pourquoi les habitants de Medicine Creek ne sont pas amateurs de dinde, un moment très instructif ;)

Ce qui fait l'attrait de cette série selon mon ressenti tient avant tout à la personnalité de notre inspecteur du FBI, un personnage charismatique et mystérieux, une variation d'un Sherlock Homes du sud de l'Amérique, aristocrate à l'érudition infaillible, élégant et d'un savoir vivre irréprochable en parfait décalage avec ses contemporains, au physique atypique (et inquiétant).

Chaque rencontre de Pendergast au cours de son enquête est déjà en soi un bon moment à passer, de même que chacun des ressentis qu'il inspire à ses interlocuteurs, c'est un peu cela aussi la magie de cette série.

Pour conclure il me reste à dire que j'ai aimé la fin, un épilogue assez long puisque en trois chapitres, j'ai adoré ce moment de lecture, je suis complétement envoûté et ravi !

Je prends rendez-vous sans hésiter avec le tome 5.
Commenter  J’apprécie          676
Le grenier des enfers

Ayant lu Relic il y a déjà quelques années, de même que d'autres livres plus récents du célèbre duo, je suis volontiers descendu avec les héros du livre dans le grenier des enfers. Descendu, parce que pour y monter, il faudrait déjà revenir des enfers.



L'écriture de Preston et Child m'a paru tout aussi aboutie que dans Relic, le livre est un peu long et les auteurs ont pris du temps pour mettre en place l'histoire. Ceci oblige à une lecture assez rapide pour ne pas perdre le fil, indispensable dans le dédale des souterrains new-yorkais. Cependant ce sont des livres qui se lisent toujours assez vite car on ne souhaite pas trop décrocher du suspense bien entretenu, à l'américaine, avec des fins de chapitre qui ne débouchent pas forcément sur le suivant.



C'est un roman très bien structuré où la documentation scientifique est importante et, si le fond relève quand même de la science-fiction, une base véridique et des décors réels servent parfaitement le sujet. Celui-ci puise ses sources dans le livre précédent, Relic, avec un renouvellement de l'intrigue et des rebondissements spectaculaires qui ajoutent à sa saveur.



Preston et Child savent incontestablement camper des personnages et, si Pendergast n'a pas encore déployé toute la dimension qu'il revêtira au fil des tomes, chaque protagoniste majeur est soigneusement détaillé, particulièrement sur le plan humain et psychologique, ce qui peut le rendre attachant ou détestable selon la volonté des auteurs.



Les mises en scène des différents temps forts de l'histoire sont excellentes, par exemple la manifestation des citoyens new-yorkais dégénérant en bagarre sanglante avec les habitants des souterrains, faux SDF puisqu'ils ont un domicile commun vers lequel les aléas de leurs existences les ont inexorablement dirigés.



Il faut bien sûr ignorer les invraisemblances pour apprécier pleinement l'aventure où les enquêtes se morcellent en d'improbables bifurcations, où les événements se précipitent quelquefois et où l'action, si elle tarde un peu à venir dans ce long tome, finit par se déclencher pour la grande satisfaction du lecteur amateur du genre.
Commenter  J’apprécie          660
Le projet K

Un très bon thriller sous forme de road movie avec des rapports humains intéressants sur toute la longueur du livre et la documentation scientifique habituelle de l'auteur.



Le projet K consiste à préparer l’exploration de l’une des lunes de Saturne par une sonde pilotée par une intelligence artificielle. Elle s’appelle Dorothy mais elle a échappé à ses concepteurs dans les méandres de l’internet.



S’ensuit une traque jusque dans le désert pour la retrouver , traque qui va offrir de grands moments de suspense même si la fin reste un peu trop prévisible à mon goût.



C’est donc une lecture divertissante qui fait bien le job et apporte quelques moments sympathiques d’évasion.

Commenter  J’apprécie          660
La Cité hantée

Le duo Preston et Child est, à mon avis, toujours à la baisse dans ses derniers opus, et cet énième tome ne vient pas modifier ma perception.



Il faut attendre quasiment les quatre-vingts dernières pages -- sur plus de 430 -- pour vivre de vrais moments de suspense et ressentir, enfin, l'impression de lire un vrai thriller.



Pour tout ce qui précède, si les auteurs mettent en place de nombreux personnages, en sus du héros classique Pendergast, aucun d'entre eux n'est vraiment travaillé, et leurs actions emmêlées m'ont bien vite lassé.



Le côté fantastique de l'histoire reste intéressant avec une fin très réussie, l'enquête impossible sur un meurtrier vidant ses victimes de leur sang en le prélevant au niveau de l'artère fémorale, ne pouvait aboutir sans ce côté surnaturel.



Mais, il est difficile pour des auteurs de mettre en scène des voyages dans le temps quand ils ont été précédés par tant d'autres, dont l'illustre Stephen King, capable de mêler histoire et voyage temporel avec un talent peu égalé.



Alors, cette enquête qui vagabonde d'autopsies en journalisme people très bas de gamme, d'usurpateurs en connaisseurs des péripéties temporelles, même si elle traite parallèlement un autre sujet que celui des meurtres, avec humanité, manque vraiment de souffle avant l'apothéose finale.



Le fait que Pendergast distille ses connaissances, ses références historiques, artistiques et culturelles, n'ajoute pas de puissance à une intrigue dont la mystérieuse Constance dénoue quelques fils décisifs, avant de laisser les lecteurs sur un nouveau suspense la concernant peut-être dans de nouvelles aventures.



La cité hantée met donc longtemps à accrocher et ses fantômes hypothétiques ne sont jamais au rendez-vous pour relancer l'intérêt du lecteur.
Commenter  J’apprécie          660




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Douglas Preston Voir plus

Quiz Voir plus

Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

Emile Zola
Jules Barbey d’Aurevilly
Pierre Louÿs
Charles Baudelaire
Victor Hugo

10 questions
27 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}