Douglas Preston

Un thriller d'espionnage bourré d'action dans lequel on fait connaissance avec Gideon Crew qui, après avoir vengé la mort de son pere, est embrigadé par un énigmatique personnage afin de subtiliser a un savant chinois un document qui pourrait avoir son importance pour le devenir de notre monde.



Gideon, ex-cambrioleur, scientifique et futur espion (?) a été doté par les auteurs non seulement d'un passé trouble mais également d'un funeste avenir puisqu'il apprend, juste avant sa mission, qu'il est atteint d'un mal incurable. Ce lascar d'une bonne trentaine d'années dispose d'un sacré culot. Et pour ce comédien dans l'âme qui sait si aisément se glisser dans d'autres personnages quand la situation l'exige, aussi menteur que entourloupeur, on ressent pourtant immédiatement une grande sympathie.



Ce n'est pas tant l'histoire avec ses multiples rebondissements, amoncellement de cadavres et à l'intrigue somme toute assez classique qui m'a tenue en haleine, que les manigances et agissements de Gideon... La question "Mais qu'est-ce qu'il va encore pouvoir inventer pour avancer dans cette chasse casse-tête ?" me faisait rapidement tourner les pages.

Quelques grosses ficelles font qu'on n'y croit pas toujours, mais j'avais envie d'une bonne lecture divertissante et sur cette tirée-là, Gideon fut un excellent compagnon

Ce tome est la suite directe de Relic, le premier tome faisant apparaître l'inspecteur Pendergast. J'avais bien aimé ce premier opus, mais moins pour cette suite. On retrouve à peu près la même chose et je me suis finalement vite lassée. Pendergast n'est pas beaucoup plus présent que dans Relic, les égouts ont remplacé les sous-sols du musée, donc on est toujours sous terre, et on traque toujours des trucs bizarres.

Trop d'égouts, pas assez de lumière, à un moment j'ai décroché au milieu de tous ces personnages que je n'ai pas réussi à me représenter correctement.

Ça reste un thriller correct qui trouve son public. C'est dynamique, ça bouge et la lecture n'a pas été non plus désagréable. Mais l'intrigue n'étant pas tellement à mon goût et surtout répétitive par rapport au tome précédent.

Je me laisserai probablement tenter par la suite, juste pour voir si j'accroche plus avec une autre histoire.
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Alors qu’Homère Watts profite d’une journée de congé pour aller à la pêche, il aperçoit de la fumée au-dessus de High Lonesome. Il s’y rend avec regret et arrête un pillard occupé à déterrer des restes humains. L’enquête est confiée à Corrie Swanson que le lecteur a déjà rencontrée dans Tombes oubliées.

En réalité, il y a deux mystères dans ce livre. Si l’on y ajoute les problèmes de Corrie avec son chef, les méandres de l’Institut à propos du poste à pourvoir et les bribes d’Histoire sur la révolte des Amérindiens ou sur le premier essai nucléaire américain, Trinity, il y a de quoi se perdre. Le deuxième mystère est résolu de façon quasi miraculeuse par Pendergast, l’enquêteur récurrent d’une autre série de romans policiers des auteurs.

Néanmoins, les liens avec l’histoire américaine sont passionnants et le personnage d’Homère Watts donne envie de le retrouver dans d’autres livres.


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J'avais beaucoup aimé »Tombes oubliées » le premier tome d'une série mettant en scène à la fois une archéologue, Nora Kelly et une jeune recrue du FBI, Corrie Swanson dans une enquête conjointe mêlant les investigations policières et les découvertes archéologiques.

Ce volume est le second tome de leurs aventures.

Elles vont devoir faire la lumière sur les causes du décès d'un homme retrouvé enterré dans une ville fantôme du Nouveau-Mexique, et ce qui leur met la puce à l'oreille, c'est qu'il avait en sa possession une croix en or sertie de pierres précieuses.

Elles vont donc tenter de découvrir qui il était et d'où vient cette croix qui très vite, va attirer bien des convoitises.

Le roman se lit avec un grand plaisir, on ne s'ennuie jamais, les personnages ne sont pas très développés mais les décors sont bien décrits, il y a de l'action, du suspense, du danger….même si on devine comment tout va se terminer, car les romans de Preston et Child sont tous construits sur le même moule , il n'y a jamais de revirements inattendus ou de grosses surprises, mais cela n'a rien de déplaisant pour autant.

Il y a de livres qui nous surprennent, d'autres qui nous éblouissent par un style d'écriture exceptionnel, d'autre encore sont palpitants et distrayants tout en apportant quelques éléments historiques ou archéologiques comme c'est le cas ici et parfois, on n'a besoin de rien d'autre pour passer un bon moment.

Je remercie NetGalley et les éditions l'Archipel pour cet envoi.

Très bon "page turner". J'ai accroché ! Mes tâches ménagères en sont restées au statut de "tâches"....

Vous mêlez meurtres et archéologie, profanation et conquête de l'Ouest. Vous ajoutez deux héroïnes atypiques et fortes, les neiges de la Sierra Nevada, un trésor hypothétique, des "conquérants" de l'Ouest au 19e coincés dans les montagnes et qui finissent par pratiquer le cannibalisme (véridique).... Et vous obtenez un roman qui tient la route, que j'ai eu du mal à lâcher.

Un tout petit bémol : la fin peut-être un peu trop rapide..... mais franchement un bon roman qui remplit sa mission.

Je ne suis absolument pas habituée à lire des ouvrages écrits à quatre mains, encore moins de Douglas Preston et Lincoln Child et encore encore moins à lire des ouvrage de science-fiction tout court. C'est vous dire un peu dans quel contexte je me trouvais en commençant cette lecture et pourtant, je dois avouer que je pourrais rapidement devenir accro, du moins en ce qui concerne les aventure de Gideon Crew, personnage que j'ai trouvé extrêmement attachant mais avant tout de chose, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions J'ai lu de m'avoir permis de découvrir ces auteurs grâce à la dernière opération de Masse Critique.



Gideon Crew est un homme brillant, scientifique et spécialiste dans les armements nucléaires mais qui se sait condamné, et ce à une échéance de neuf mois tout au plus en raison d'une lésion qui a atteint son cerveau. Aussi, lorsqu'il est contacté par Manuel Garza, responsable de l'EES (Effective Engineering Solutions) et Eli Glinn pour une entreprisr on ne peut plus périlleuse, Gidéon n'a de toute façon rien à perdre. En plus, ces hommes ont besoin de lui à bord du Batavia, bateau qui prendra la mer afin de faire exploser ce qu'ils pensent à première vue être une météorite. Je dis bien pensent car il va s'avérer que la chose en question - pour ne pas la nommer autrement tant que vous n'aurez pas découvert par vous-mêmes (ce que je ne peux que vous encourager à faire) - est de très loin ce à quoi tous s'attendaient. Un petit indice : croyez-vous capable de voir pousser, à plus de 3 000 mètre de fond un immense baobab ? Bien sûr que non ? Et si il y a une origine extra-terrestre là-dessous ? Ha, ha ! D'un seul coup, tout deviendrait possible. Reste à savoir quelles sont les intention de cette créature, et surtout si ces dernières sont pacifiques ou non...

Une chose est sûre en tout cas : si Glinn s'avère être un homme sans scrupules, pour Garza, il n'est pas question d'essuyer un nouvel échec : suite au naufrage de son précédent bateau, causant la mort à plus de cent personnes, cette fois-ci, il n'est pas question d'échouer !



Un ouvrage vraiment prenant, dans lequel je me suis tout de suite laissée prendre au jeu. Au fond, et si cela n'était pas uniquement de la science-fiction ? Nous sommes loin de tout savoir sur les possibilités de vie en dehors de notre belle petite planète bleue. Qu'adviendrait-il en pareil cas et surtout, comment réagirions-nous ? Serions-nous capables d'être prêts à se sacrifier, comme un certain personnage dont je tairai le nom afin de laisser planer un peu de suspense, si la survie de l'humanité en dépendait ?

Un ouvrage extrêmement bien écrit et que je ne peux donc que vous recommander !

Ayant déjà lu et aimé les deux premières enquêtes consacrées à Corrie Swanson et Nora Kelly, j’ai été ravie de pouvoir lire ce nouveau roman, d’autant qu’il se passe sur le site de Roswell, où un vaisseau extraterrestre se serait écrasé en 1947.

Mêler l’archéologie traditionnelle et les ovnis dans une enquête m’a beaucoup plu.

L’enquête en elle-même est haletante, puisqu’il sera question de découvertes archéologiques fabuleuses, d'un mystère à résoudre, de secrets d’Etat et de meurtres bien entendu, sans oublier des courses-poursuites et une pointe de romance.

J’ai bien aimé que l’auteur développe un peu plus le personnage de Corrie Swanson.

Cette enquête est tout à fait dans la veine des romans d’aventures où le mystère et le danger s’entremêlent non-stop et sans temps mort.

Je remercie NetGalley et les éditions L’Archipel pour cet envoi.

Ayant apprécié Tombes oubliées de Douglas Preston et Lincoln Child ; c'est avec plaisir que je me suis plongée dans le second tome mettant en scène Nora Kelly et Corrie Swanson : Le dard du scorpion, grâce à Mylène des éditions L'Archipel, via net galley. Cette série mêle archéologie, suspense et enquête policière. Les personnages principaux sont l'archéologue Nora Kelly et la jeune Corrie Swanson, du FBI.

Le corps étrangement momifié d'un homme est retrouvé dans une ville fantôme du Nouveau-Mexique.

A son côté : une croix en or du XVIIe siècle datant de l'ère coloniale espagnole.

L'archéologue Nora Kelly et Corrie Swanson, jeune agente du FBI, doivent déterrer l'homme pour l'identifier, déterminer les causes de sa mort et rechercher un éventuel trésor enfoui...

Mais leur présence dérange et les morts s'accumulent...

Une fois encore, l'intervention d'Aloysius Pendergast pourrait lever le voile sur ce mystère...

Le dard du scorpion est un roman passionnant, que j'ai beaucoup aimé.

J'ai pris plaisir à retrouver Nora et Corrie. Elles sont toujours aussi intéressantes que dans la première de leur aventure. Au début c'est amusant car elles ne sont pas plus ravies que ça de se retrouver alors que moi, ça m'a bien plu que le duo se reforme :)

L'histoire est bien ficelée, et nous emmène de surprises en surprises du début à la fin. Impossible de s'ennuyer une minute, pour mon plus grand plaisir de lectrice.

J'ai aimé l'ambiance de ce roman et la découverte du Nouveau-Mexique, le fait de retrouver un trésor perdu.

Difficile d'en dire plus, c'est un thriller et il serait vraiment dommage de spoiler.

Vous l'aurez compris, j'ai aimé Le dard du scorpion et je lui mets la note de quatre étoiles.

L'antre du diable est un thriller mâtiné de fantastique où Nora et Corrie se retrouvent à nouveau.

Bien malgré elle, mais nécessité fait loi. Nora va effectuer des fouilles à la recherche d'un objet volant. En fait elle trouvera bien plus !

La découverte de deux cadavres nécessitera l'aide de Corrie .

Un agent infiltré

Des espions russes

Si Roswell et la zone 51, vous disent quelque chose alors n'hésitez pas.

C'est une enquête passionnante où l'on découvre que la paranoïa du gouvernement des années cinquante l'a mené à créer des organismes ultra-secrets qui furent oubliés mais ne restèrent pas inactifs.

Watts est de la partie aussi et avec les autres, ils nous offriront une belle équipée sauvage.

Un bon roman mené tambour battant.

Quand au vaisseau extra-terrestre : " la vérité est ailleurs ".

Merci aux éditions de l'Archipel

#L'ANTREDUDIABLE #NetGalleyFrance

Voici un livre très bien mené. Un livre avec lequel on ne peut que se laisser prendre car il a un secret que l’auteur révèle dans l’ultime page et que je ne peux absolument pas dévoiler faut de quoi le lecteur perdrait tout ce qui lui vient à la toute fin de l’histoire : joie ou déception.



L’ouvrage est construit en chapitres très courts, sous forme d’extraits de journaux intimes, d’interviews, de biographies et de descriptions de films ou d’émission de télé. C’est dire s’il est vivant et facile à lire.



Les caractères bien trempés des personnages contribuent à la vie du texte, l'empathie du pasteur, l'admiration du père, la camaraderie indéfectible, la jalousie entre la mère et l’éducatrice.



De plus le thème de l’animal me touche infiniment comme la plupart d’entre-nous.





Voici donc l’histoire de Jennie, une femelle chimpanzé qui se croyait humaine, et que tout le monde croyait.



Comment cela est-il possible ?



Parce que Jennie est née alors que sa mère mourait et qu’elle fut instantanément recueillie par Hugo un chercheur en phylogénie des primates qui devint instantanément sa « mère ».



Que jamais elle ne croisa un autre chimpanzé.



Qu’elle fut élevée dans une famille aimante et attentionnée.



Qu’elle eu un frère humain avec lequel elle partagea son enfance, ses jeux, ses bonheurs, ses discussions – mais oui.



Qu’elle apprit le langage des signes.



Qu’elle atteint une célébrité certaine et fut entourée de quantité d’amis.





Mais, me direz-vous, voici donc un document à l’eau de rose. Et non. Pas du tout.



Car le véritable problème est que Jennie était bien un chimpanzé avec tout son patrimoine génétique, à 98.5% conforme au notre.

Mais le 1.5% restant fait une grosse différence. Non seulement dans l’aspect physique, encore que ça puisse se discuter, mais surtout dans le comportement et la force musculaire.



Ainsi lorsqu’elle atteint sa maturité sexuelle, elle devint totalement incontrôlable, violente parfois, agressive souvent. Jusqu’au jour où…. et la coupe fut pleine.



Un livre déjà un peu ancien dans lequel nous passons de la curiosité scientifique, à la rigolade - j’ai adoré l’achat du tricycle de Jennie puis ses tribulations - puis à la tristesse avec une larme ou deux. Une lecture captivante et intéressante sur la nature animale mais aussi sur la nature humaine et la frontière un peu floue les distinguant.



Un ouvrage déroutant également parce qu’il est si vivant et les prouesses de Jennie sont si surprenantes que lorsque l’on quitte les lignes des yeux pour imaginer une scène, on a du mal à voir dans la petite héroïne des traits autres qu’humains. Et pourtant…





Si vous pensez que vous pourriez lire cet ouvrage, ne lisez pas ce qui suit :





La famille dû se résoudre désespérément à se séparer d’elle, la conduire dans un centre de réadaptation et de protection des chimpanzés. Jamais elle ne pu s’adapter à cette vie parmi ses congénères physiques qui n’avaient rien à voir avec elle qui se croyait humaine et abandonnée. Elle trouva la mort rapidement. Certain déclarèrent que c’était un accident, une chute malencontreuse. D’autres furent persuadés que Jennie se donna volontairement la mort. La vie de nombreuses personnes fut bouleversée : son « père » se laissa mourir de chagrin, son éducatrice fit une grave dépression et son « frère » culpabilisa pour le restant de ses jours.





Si à présent vous êtes sûrs de ne jamais lire le livre vous pouvez lire ce qui suit :



Dans l’introduction, l’auteur nous révèle que ce qui suivra est une œuvre de fiction faite d’éléments authentiques rassemblés pour former l’histoire de Jennie. Alors on s’engage dans cette lecture, pleins de curiosité. Mais dans la toute dernière page il nous révèle que si les éléments avancés sont bien réels, Jennie, elle, n’a jamais existé. Alors une déception m’a envahie car je m’étais pris à accepter tout pour argent comptant. C’était un peu comme une trahison de l’auteur. Heureusement les éléments avancés étaient bien tous authentiques même s’ils n’avaient pas concerné qu’un seul animal. Il est certain, néanmoins, qu’il me reste un peu d’amertume.

13ème lecture commune avec Laehb80 et nous sommes toujours réjouies de lire ce duo d’auteurs !



Ce volume est plus particulièrement dédié à Corrie Swanson, la protégée de Pendergast pour ceux qui n’auraient pas suivi ! Elève à l’Institut John Jay de justice criminelle, elle prépare une thèse sur la mort par ursidé de 11 mineurs en 1876, Roaring Fork devenue une station huppée du Colorado. L’ancien cimetière doit être déplacé et Corrie s’y rend dans l’espoir d’avoir accès aux squelettes. Corrie c’est un peu “un éléphant dans un magasin de porcelaine” et son impétuosité la mène une fois de plus dans les ennuis mais cette fois-ci elle risque 10 ans de prison !



Pendergast sort de sa retraite volontaire pour la sortir de ce mauvais pas et lui donner accès à ces ossements, car il semble bien que les choses ne soient pas exactement ce qu’elles ont l’air d’être ! Une tempête de neige saupoudrée d’une pincée de Doyle et de Wilde qui était venu faire une conférence après ces morts, l’entêtement de Corrie et le sang-froid de Pendergast vont faire de ce roman un huis-clos tout feu, tout flamme, mais pas du tout enthousiasmant pour les habitants !



Challenge Multi-Défis 2022

Challenge Mauvais Genre 2022

Lecture Thématique Polar janvier 2022 : Etats-Unis

Lecture Thématique janvier 2022 : Amérique du Nord

On entre immédiatement dans le sujet du livre avec la découverte de crânes et d’ossements par des ouvriers sur un chantier de construction. En tout, trente six squelettes d’adolescents se trouvaient dans un tunnel souterrain. C’est l’inspecteur Pendergast, l’archeologue Nora Kelly et le journaliste William Smithback qui vont mener cette enquête. Pour eux ces adolescents sont des victimes d’un tueur en série le Dr Leng. Comme les meurtres reprennent avec le même mode opératoire, est il finalement toujours vivant ou s’agit –il d’un copycat

Un livre écrit à 4 mains qui m’a fait passer un agréable moment de lecture. C’est les seuls qui m’ont fait apprécie l’archéologie dans une histoire, car ce n’est pas forcément un thème qui me passionne. J’ai aimé le mystère, suspense et les rebondissements présents

Rare que j'accorde la cinquième étoile aux romans de Preston et Child, même si j'apprécie toujours de les lire, car de petits riens m'ont presque toujours arrêté, et puis, peut-être le niveau des attentes du lecteur monte-t-il à mesure de la lecture de leurs livres....



Pour ce premier opus d'une nouvelle série, mettant en scène deux filles déjà rencontrées dans d'autres tomes, aux personnalités marquées, qui, malgré quelques faiblesses bien humaines et un passé complexe, du moins pour Corrie, impriment fort bien le rythme de l'histoire, pas de déception et, au contraire, une attente savoureuse de la suite.



L'apparition presque inévitable de Pendergast, à la toute fin, pour aider ses protégées à dénouer le dernier fil de l'intrigue est vient tout à fait à propos, l'inspecteur intervenant avec mesure et doigté, laissant les deux filles découvrir ce pour quoi il leur donne un petit coup de pouce.



L'histoire mêle recherches archéologiques, chasse au trésor, sur fond d'une aventure très ancienne, vécue il y a plus de 170 ans, avec un dosage approprié des interventions et interactions des différents protagonistes.



Corrie Swanson et Nora Kelly s'imposent peu à peu comme les héroïnes, héroïnes que tout paraît opposer, qui se découvriront finalement, en portant le suspense qui conduit au dénouement.



D'intéressantes parenthèses musicales, avec dark ambient et hard rock ne laisseront pas indifférents amateurs et connaisseurs.



Et puis, le cadre, au coeur des montagnes californiennes, avec quelques belles images de la Sierra Nevada, vient apporter une ambiance d'aventure à un texte qui lui-même fait partager celle des pionniers de 1846 et celle de l'équipe du XXIème siècle qui anime ce roman.



Le cannibalisme est au coeur de cette histoire pouvant paraître quelque peu alambiquée mais c'est bien le propre d'une fiction de porter intelligemment quelques invraisemblances et, en cela, Preston et Child ont parfaitement réussi.

Dans le nouveau roman de Preston & Child, l’enquête policière va se lier au domaine de l’archéologie. Un corps momifié a été retrouvé dans une ville fantôme avec à ses cotés une croix de l’ère coloniale espagnole. Au vue de ses connaissances et des circonstances, l’enquête va être confiée à Corrie Swanson du FBI. Elle va demander de l’aide à l’archéologue Nora Kelly pour cette affaire. Leurs recherches semblent d’ailleurs déranger …

« Le dard du scorpion » est le deuxième tome où apparait l’archéologue Nora Kelly. Tombes oubliées étant le premier (je ne l’ai pas lu)

L’archéologie n’est pas un domaine qui m’intéresse vraiment mais les auteurs ont su apporter la juste dose pour toucher un large public et trouver le bon équilibre avec l’enquête. On découvre avec plaisir ce roman qui se lit facilement mais qui n’est pas forcément inoubliable non plus. A chacun de leurs romans j’ai d’ailleurs cette même impression. Ce qui ne me dérange pas car le plus important pour moi est de passer un bon moment lecture sur l’instant.

Encore un peu de patience si vous souhaitez le découvrir, il sort le 20 mai 2021. Information à noter dans vos agendas !



#LEDARDDUSCORPION #NetGalleyFrance

Comment en apprendre plus sur les Cabinets de curiosités, si courus au 19ème siècle ? Puis continuer la visite des entrailles du Museum d’Histoire naturelle de New York ? En suivant à la trace Pendergast qui prend ici toute sa substance alors qu’il semble sans consistance à première vue !!



Nora Kelly est archéologue et fait une entrée fracassante à ses côtés, accompagnée par son petit ami le journaliste Smithback dont on continue à se demander s’il est vraiment idiot ou s’il le fait exprès !



Tout démarre par la découverte de 36 squelettes emmurés dans les caves d’un immeuble en démolition. Malgré la rapidité avec laquelle le promoteur veut continuer les excavations Pendergast emmène Nora Kelly dans le souterrain afin qu’elle le renseigne sur la période des assassinats. Il s’avère que les faits se sont déroulés dans les années 1880 et que le bâtiment précédent abritait un Cabinet de curiosités et le laboratoire d’un médecin.



Maintenant que tout est en place, laissez-vous emporter par le tourbillon que Pendergast suscite immanquablement autour de lui ! Prenez votre respiration lors de la poursuite dans les Archives du Musée et surtout jugulez votre panique si comme moi vous aimez vous imprégner de l’ambiance d’un roman ! Je peux vous assurer que fermer les yeux quand ça devient angoissant à souhait, ce n’est pas le mieux pour continuer la lecture !



Toujours une petite touche de fantastique pour assaisonner d’étrange cette enquête qui nous mène aux confins du mauvais goût morbide et de la folie !



Relecture passionnée avec Laehb80 qui n’est pas insensible non plus au “charme” de la famille Pendergast !



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge PAVES 2021

Lecture Commune

Alors que Ward ramasse des coquillages avec sa sœur Amanda, une vague rapporte une basket vert pâle sur la plage. Les vagues vont s’enchainer et c’est plus de 100 souliers de toile similaires qui vont s’échouer à Turner Beach. Même si cet évènement est bien étrange, c’est l’horreur qui prend le dessus car il s’agit de pieds ! L’inspecteur Pendergast décide d’interrompre ses vacances pour s’occuper de cette affaire unique et mystérieuse.

 

Je ne suis pas rancunière avec Douglas Preston et Lincoln Child car il y a quelques années j’avais littéralement détesté «  vengeance à froid » où l’inspecteur Pendergast était présent. J’avais même indiqué mettre forcée pour le terminer. En avril de cette année j’avais eu entre les mains « R pour revanche » où l’avis avait été meilleur alors je me suis laissée tenter en service presse pour celui-ci.  Clairement Douglas Preston et Lincoln Child ne vont pas faire partie de mon classement du top 10 des meilleurs auteurs du genre mais mon intérêt pour eux progressent et c’était plutôt une affaire qui commençait même très bien avec ce nouveau roman. L’ambiance est donnée dès le départ (et j’aime ça), des frissons dans tout le corps avec cette terrible scène de découverte par des enfants qui jouaient tranquillement sur la plage. Par la suite, l’histoire est simple mais efficace. Le style d’écriture est agréable. Bon moment de lecture. Peu être un coup de cœur la prochaine fois ? …

 

Publication le 18 juin 2020

Ce roman est la suite de "Relic" mais peut se lire seul sans que cela ne gêne la compréhension de l'histoire.

On y retrouve la majorité des personnages déjà rencontrés, mais là encore, si on n'a pas lu le premier tome, tout est suffisamment clair pour qu'on comprenne bien qui est qui, et qui fait quoi.

Des cadavres sont retrouvés dans les égouts et les corps ont visiblement subis des sévices très particuliers.

Des policiers, aidés de quelques membres du Muséum d'Histoire Naturelle, dont une biologiste jeune, belle et talentueuse comme il se doit, d'un journaliste collant et d'un agent du FBI vont avoir fort à faire dans cette histoire qui les entraîne dans le monde des sans abris qui vivent sous la surface de la terre, dans les anciennes galeries abandonnées du métro.

J'ai bien aimé découvrir cet endroit où des communautés un peu particulières ont élu domicile et ont su recréer une micro-société régie par des règles et des interdits.

On a vraiment l'impression de découvrir les différents niveaux souterrains avec les protagonistes, on descend les étages avec la peur au ventre, dans le noir, avec l'angoisse de ce qui se cache dans les tunnels, et on peut même se faire un petit en-cas au passage en goûtant le "lapereau du rail".

Le roman ne manque pas d'actions, en ceci, il est tout à fait digne d'être adapté en film comme le premier volume, les personnages sont bien évidemment charismatiques et les scènes d'actions sont extravagantes mais l'ensemble tient la route et ce, sans aucun temps morts.

Si vous avez envie de découvrir le monde souterrain qui existe sous New-York, n'hésitez pas, d'autant qu'une partie des faits bruts est inspirée de la réalité (tout est expliqué à la fin du roman).

De nos jours, à New-York, les ouvriers d'un chantier de démolition mettent à jour un charnier de trente-six squelettes. Entrepreneurs et pouvoirs publics seraient enclins à étouffer l'affaire mais l'inspecteur Pendergast du FBI ne l'entend pas ainsi. Il investit les lieux accompagnée de Nora Kelly, une jeune archéologue du Museum d'histoire naturelle de la ville. Ils établissent que les restes datent du XIXè siècle et, secondés par le journaliste William Smithback, découvrent que les morts seraient des adolescents victimes d'un tueur en série. Pourtant, des crimes similaires se produisent dans les jours suivants. L'oeuvre d'un imitateur ou le retour d'un tueur qui a traversé les âges?





Pourquoi faire les choses bien quand on peut faire n'importe quoi? C'est donc avec sa troisième enquête que je fais connaissance avec l'étrange inspecteur du FBI, Aloysius Pendergast. Cultivé, brillant, élégant, esthète, fortuné, sûr de lui...Les adjectifs s'accumulent pour qualifier ce policier hors normes qui semble enquêter pour son propre compte, disposer d'une autorité illimitée pour le faire et circule en voiture de luxe. Avec lui, et ses deux acolytes, une jeune archéologue et un journaliste obstiné, on va découvrir un monde étrange, à la limite du surnaturel, remonter le temps pour se promener dans le Manhattan de 1880, s'intéresser aux cabinets de curiosités, ancêtres un peu farfelus des museum d'histoire naturelle, se faire peur dans les salles obscures et les archives du museum de New-York et mettre la main sur un tueur des plus effrayants.

Ambiance glauque, gothique pour un suspense qui tient en haleine et un inspecteur qui gagne à être connu. C'est certain, je vais réparer mon erreur et lire très vite ses deux premières aventures.

4e opus des aventures de A. Pendergast. Je l'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir car il faut quand même dire que c'est lui qui porte la série. Ce personnage si particulier, qui fait naitre plus de questions qu'il ne donne de réponse, est vraiment bien réussi et travaillé, que ce soit sur le physique ou le psychologique.

Ce tome nous entraine à la suite d'un tueur en série bien étrange. Mon édition comporte 700 pages et malgré ça, la lecture fut haletante. Preuve que l'écriture est entrainante malgré des passages un peu long.

La fin est originale, mais je l'ai trouvé triste et elle a fait naitre un sentiment de compassion chez moi.

Bref, j'ai passé un bon moment en compagnie de Pendergast au Kansas, dans un trou paumé, sous la canicule puis une tornade, à poursuivre un dangereux psychopathe asocial. Eh oui, chacun trouve son plaisir où il peut...

Que voilà un roman qui se dévore fiévreusement ! Il s'agit du troisième tome des aventures de l'inspecteur Pendergast, mais il n'est pas nécessaire d'avoir lu les deux précédents pour suivre celui-ci.

Avec la découverte d'ossements sur un chantier de démolition dans le Lower East Side, on plonge illico dans une étrange enquête sur un tueur qui a sévi dans les bas-fonds du New York des années 1870... et qui semble réapparaître en ce début de XXIe siècle.

Une fois encore, l'intrigue tourne autour du Museum d'Histoire Naturelle et on retrouve certains personnages déjà croisés auparavant -dont le fameux Pendergast, qui déploie enfin tout son génie dans cet opus. Mais surtout, le récit gagne en profondeur, maîtrise et rigueur, et l'enquête est vraiment palpitante, tant les événements qui se succèdent sont tous plus mystérieux les uns que les autres -et pourtant tout s'articule efficacement. J'ai été rapidement gagnée par le suspense, et j'ai même ressenti quelques frissons de peur (oui !). En outre, j'ai adoré la plongée dans le New York de la fin du XIXe siècle, alors que les Cabinets de Curiosité se multipliaient et que le développement de la science s'accélérait : quel travail précis de reconstitution de la part des auteurs !

C'est donc une lecture fort plaisante, totalement dépaysante et prenante. Je remercie les Babeliotes qui m'ont encouragée à poursuivre la lecture de cette série malgré un premier tome qui m'avait déçue, en me certifiant que le troisième en valait la peine : ils avaient mille fois raison ! A mon tour, je vous invite à le découvrir et à rassasier... votre curiosité.