J’ai découvert, la plume du duo qui a donné vie à Pendergast avec « Nuit sans fin », j’étais donc ravie de plonger dans la suite de ses aventures avec ce 18ème Opus.
Aloysius Pendergats, a une personnalité atypique, qui oscille entre Sherlock Holmes et Simon Baker, avec des capacités de discernement hors norme, une excentricité à l’anglaise. Dans cette enquête, nous faisons la connaissance du nouveau collègue Coldmoon, têtu, mais avec des qualités toutes aussi intéressantes.
Sous couvert, de lui adjoindre un nouveau collègue, le nouveau directeur adjoint Walter Pickett, parachute Coldmoon, aux côtés de Pendergast, pour le surveiller, sa manière d’enquêter n’est pas du goût de tous, même si les résultats sont là. Concrètement, il se retrouve sur la sellette et sa chute semble proche…
L’intrigue est classique, mais bien construite, ce qui lui donne un attrait indéniable, c’est l’équipe. Malgré la méfiance de l’un, qui n’est pas dupe et le désir de plaire de l’autre, qui ne veut que monter les échelons, ils vont tout faire pour résoudre cette enquête.
Il est intéressant de noter que les auteurs, donnent vie à cette relation qui se créée, tout en dotant chaque personnage, d’une personnalité forte. Pendergast dirige cette affaire tout en ignorant les ordres et frôlant parfois l’illégalité. Coldmoon, semble effacer et n’est pas d’accord avec la manière de procéder de son collègue, mais va peu à peu le suivre et s’affranchir du rôle de surveillant que l’on veut lui faire endosser. J’ai aimé cette évolution qui laisse présager un duo assez soudé pour les prochains opus…
Vous apprendrez, si ce n’est déjà fait, que l’insubordination est non seulement une nécessité dans la vie, mais qu’elle est parfois même grisante.
En bref, un livre qu’on a du mal à lâcher avec une enquête prenante et un duo à la fois atypique et complémentaire.
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