Douglas Preston

Neuvième lecture commune de Pendergast avec Laehb80. Nous n'avions pas lu le résumé avant d’attaquer la lecture et ce fut violent !



Toujours à New York et plus particulièrement sur l’île de Manhattan où ce qui semble être des zombies tuent des personnes qui s’intéressent d’un peu près à La Ville qui abrite une secte depuis environ un siècle, au cœur d’Inwood Hill ! Peut-être des adeptes du Vaudou !



Par moment Pendergast semble un peu plus timoré ; il est natif de la Nouvelle-Orléans où le Vaudou est encore pratiqué mais il va tout démêler et régler brillamment, c’est pour ça qu’on l’aime, avec l’aide de l’indispensable Vincent d’Agosta !



Je continue à apprécier la prose de ce duo mais 1 étoile en moins parce qu’ils ont tué Smithback !



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge PAVES 2021

Le dard du scorpion publié aux éditions de l'Archipel est signé Douglas Preston et Lincoln Child .

Albuquerque, Nouveau Mexique. Nous y retrouvons Corrie Swanson jeune inspectrice du FBI en formation sous la tutelle de l'agent Morwood.

Le corps d'un homme étrangement momifié est retrouvé dans une ville fantôme High Lonesome, ancienne ville minière abandonnée. Un objet insolite est retrouvé à côté du mort une croix en or sertie de pierres précieuses et datant vraisemblablement du XVII è siècle période de la révolte des pueblos .. Corrie est chargée de l'enquête et seule Nora Kelly une archéologue réputée et spécialiste de la région peur lui venir en aide. Le duo Corrie-Nora va aller de surprises en surprises jusqu'à ..

J'ai beaucoup apprécié le déroulement de l'enquête, j'ai retrouvé avec plaisir nos deux "enquêtrices" leur perspicacité, leur volonté de comprendre les faisant prendre tous les risques. Nous sommes dans une région militaire , là où a eu lieu la première explosion atomique en juillet 1945, zone secret-défense bien sûr , quelque soit le secret a préserver. Beaucoup d'informations à glaner au fil des pages , historiques, scientifiques c'est tout à fait ce qui me convient. Mais la pirouette finale choisie par les auteurs a gâché mon plaisir, pourquoi propulser Pendergast dans cette histoire ? Quel dommage!

UN grand merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour ce partage via netgalley

#LEDARDDUSCORPION #NetGalleyFrance

Tombes oubliées Lincoln Child & Douglas Preston publié aux éditions de l'Archipel.

Premier volet d'une nouvelle série, Tombes oubliées nous entraine en Sierra Nevada sur les traces de pionniers morts de froid et de faim. Le Pr Nora Kelly dirige l'équipe d'archéologues à ses côtés un historien le Pr Clive Benton. Ils seront bientôt rejoints par l'Agent Corrie Swanson du FBI sur la piste de profanateurs de tombes.... Deux femmes, deux personnalités bien trempées, une histoire bien ficelée et quelques heures plus tard la sensation d'avoir passé un excellent moment en leur compagnie. L'inspecteur Pendergast est absent mais ses "élèves" s'en sortent très bien sans lui!...



Un grand merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour ce partage

A partir d'un mystérieux échouage sur des plages des keys de Floride de plusieurs dizaines de chaussures une aventure nous mène au Guatemala, en Chine, au Texas, Mexique et finalement encore en Floride. Le duo Aloysius et Constance est au premier plan mais, encore une fois, le mystère reste intact quant à leur type de relation. Beaucoup de retournements de situations, de suspense et de l'action où on se trouve dans des combats entre militaires et factions secrètes qui inventent des procédés à base de composés chimiques qui perturbent le cerveau.

Une série de crimes avec décapitation des victimes dans la ville de New York et ses environs. Pour ceux connaissant la ville et sa région, c'est toujours sympa de retrouver des quartiers connus, les Hamptons et Long Island. C'est le cadre de la plupart des romans du duo Preston & Child. Cette fois le thème est principalement la richesse insolente d'une partie des Newyorkais, et, en particulier un milliardaire abjecte qui rappelle assez bien le portrait psychologique du détraqué Trump. Les 3/4 de l'histoire tourne autour de ce personnage et le suspense ne manque pas. La fin est décevante car un duel avec Pendergast semble plus rallonger la sauce dans un manque de réalisme.

La toute dernière fin est plus optimiste avec l'espoir de revoir Constance de retour pour renouer des liens intimes, à définir, avec Aloysius.

Alors, il faut le savoir, ce "T-Rex" est le second tome d'une série qui commence avec "Le codex" (que j'ai lu avant, gros coup de bol parce que je ne le savais pas !). En fait c'est pas vraiment une série car chaque tome peut se lire indépendamment mais le héros Tom Broadbent est récurrent, donc il vaut mieux les lire dans l'ordre...



Il est vrai que les archétypes "bons et méchants" sont un peu trop caricaturaux, que la psychologie des personnages est survolée, et qu'on n'a pas vraiment d'attachement pour eux.



Mais c'est un bon bouquin d'action, aux rebondissements parfois un brin artificiels et à la résolution un peu trop facile et invraisemblable, aussi, vu les conditions dans lesquelles sont les héros à la fin, et comme je ne suis pas du genre à bouder mon plaisir, que c'est parfait comme lecture pour les vacances, bah je mets un bon petit 3,5 étoiles, soit 4 sur Babelio !

Dans la continuité de notre lecture commune de Douglas Preston et Lincoln Child, Laehb80 et moi avons attaqué la série Gideon Crew.



Très loin de l'ambiance Pendergast, Gideon est un jeune homme à qui la vie n'a pas fait de cadeau dès son enfance. Après la mort de son père, abattu suite à une prise d'otage, il a multiplié les problèmes jusqu'à devenir cambrioleur. Puis le désir de vengeance envers celui qui a donné l'ordre du tir meurtrier prend le dessus et il fait des études pour arriver à ce qu'il veut être.



Il arrive à ses fins et se fait contacter, quasi kidnapper, par une agence qui travaille sur la gestion des risques et se fait embaucher comme “gros bras-espion-exécuteur de basse oeuvre” !



Ça faisait déjà un petit moment que mon intérêt partait en vadrouille, tout ça n'est que tuerie, trahison, duel de testostérone et le summum a été atteint par des courses poursuites et tout et tout !



Autant j'apprécie ce genre de choses dans un film, pas nanar, autant en lecture, ça n'a aucun intérêt, ça ne m'apporte rien, ça ne développe pas l'imagination et ça n'a pas amélioré mon humeur !



Challenge Multi-Défis 2023

Challenge Entre-deux 2023

Lecture Thématique Janvier 2023 : Entre 200 et 500 pages

5e tome des aventures de Pendergast, dans lequel nous retrouvons aussi D'agosta.

L'histoire commence très fort et effectivement comme annoncé, on frissonne. Les aventures s'enchainent et de nouvelles questions apparaissent au fur et à mesure.

Malheureusement, on s'essouffle et j'ai eu l'impression de voir un magnifique soufflé retomber avant d'avoir pu y gouter. On traine tellement que quand nous voilà arrivés à table, plus rien...

Bref, je n'ai pas autant accroché à cette aventure qu'à la précédente par exemple, qui m'avait vraiment plu. C'est dommage mais je lirai malgré tout la suite de cette série car j'apprécie vraiment Pendergast.

Laehb80 et moi-même continuons nos lectures communes de Preston & Child mais nous avons abandonné les aventures de Pendergast qui nous avaient grandement déçues sur les 2 derniers volumes !



Ce thriller date de 1996 et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé ce qui m'a fait apprécier leurs romans. L’intrigue se passe dans un laboratoire scientifique qui travaille sur la génétique et a créé un virus qui pourrait faire disparaître la civilisation si... Les scientifiques y sont employés 6 mois, la pression de travail est énorme et les conditions de sécurité drastiques !



La tension monte petit à petit, au fur et à mesure que des choses étranges se développent ! Elle arrive à son paroxysme dans le désert et toutes les fins possibles sont envisageables !



Toutes les parties scientifiques sont compréhensibles pour quelqu’un qui ne l’est pas du tout ! Elles tissent admirablement une trame qu’on pourrait presque dire diabolique !



Beaucoup de descriptions du désert du Nouveau-Mexique donnent encore plus de poids au danger et à l’isolement ! Les personnages sont bien construits qu’ils soient attachants ou détestables et c’est une bonne partie du plaisir de lecture !



Un bon moment qui rachète l’énervement ressenti avec Pendergast et Constance !



Challenge Mauvais Genre 2022

Challenge Pavés 2022

Lecture Thématique Polar juin 2022 : Couvertures sombres

Après « Tombes oubliées » les auteurs Douglas Preston & Lincoln Child reprennent leur duo d’héroïnes : Corrie Swanson, une jeune agente du FBI, parfois cassante, car souvent considérée comme trop jeune pour son job, et Nora Kelly, une archéologue expérimentée, qui a du mal à dire non à un nouveau terrain de fouille susceptible d’entraîner d'excitantes découvertes. Les deux exercent au Nouveau-Mexique, Etat désertique, aux multiples canyons, où restent des traces des peuples indiens pré-colombiens et des arrivées des conquérants espagnoles.



Dans une ville minière abandonnée depuis la fin du dix-neuvième, Homère Watts, le shérif local, interpelle un pilleur de sites historiques et découvre en même temps un corps momifié, plié en position fœtale. Le chef du bureau d’Albuquerque du FBI charge Corrie, très compétente en matière médico-légale, de dater les faits et de déterminer si on est face à un meurtre. Elle demande l’aide de Nora Kelly. Il s’avère compliqué de déterminer les causes de la mort qui doit dater du milieu des années 40. Le mort détenait une magnifique croix en or, incrustée d’émeraudes, datant sans doute des premiers temps de la conquête espagnole. Un objet historique majeur, d’une grande valeur. Comment cet objet a t-il pu être en la possession de cet homme, qui était en fait un ancien petit propriétaire terrien de la région ruiné, et qui a vécu ses dernières années avec un jeune indien navajo ?



La mise en place de l’intrigue occupe un bon tiers du livre, sans que l’histoire ne progresse beaucoup. Un lecteur un peu chicaneur pourrait même s’étonner que le FBI dépense autant de temps et d’énergie pour un meurtre aussi ancien. Mais l’intrigue connaît un rebond majeur lié à la présence de bases militaires dans la région (dont celle occupant le plus de surface : White Sands). A partir de ce stade, les évènements vont s’enchaîner et ce qui était un cold case poussif devient une chasse aux trésors effrénée.



Je n’avais jamais lu de Preston et Child ; deux noms que j’avais pourtant vu à de multiples reprises en librairie ou bibliothèques, mais dont j’ignorais tout. Du coup, je ne savais pas si le récit allait pencher vers le polar, plus ou moins gore, vers une intrigue pépère, ou vers une sorte d’aventure archéologique à la Indiana Jones. C’est finalement ce troisième aspect qui ressort le plus, et c’est très bien ainsi, car réussir ce type de livre sans partir dans l’excessif n’est pas évident.

Bien construit, efficace et maîtrisé, ce Dard du scorpion va m’amener à lire d’autres livres de ce (prolifique) duo d’auteurs américain.

Excellent opus où l'on retrouve aux cotés de Pendergast son ami du NYPD, le lieutenant d'Agosta, la scientifique Margo Green, sa protégée Constance (leur relation est en fait ambigu - ils partent en couple à la fin de l'histoire - est ce que de l'amitié profonde, de l'amour filial ? ). Un thriller à rebondissements qui nous emmène au Brésil, dans les favelas de Rio et dans les labyrinthes des sous sols du Musée d'histoire naturelle de New York. Musée que l'on connaît bien car c'est là que commence la saga avec Relic, qui suit avec Le grenier des enfers, puis la chambre des curiosités. L'action et le suspense sont intense et il est difficile de lâcher le livre. Les 4 personnages principaux sont tous très sympathiques. De plus certaines informations nouvelles nous permet de connaître un peu mieux les ancêtres, très originaux, de Aloysius, qualités et tares. Une saga que je recommande vivement, il y a des touches d'irréel, de gothique, de sciences, d'aventure dans des lieux tels le Musée AMNH qui offre un cadre idéal pou ce genre d'histoire. 14e roman de la série que je lis avec délectation.

Premier épisode de la trilogie Hélène. Ayant commencé par erreur Vengeance à froid j'ai pu arrêter après une centaine de pages pour reprendre par le commencement , et bien m'en est valu car cette trilogie est une vraie suite d'histoires nécessitant de suivre la chronologie. Cette remarque faite nous plongeons dans une histoire palpitante mêlant différents genres à suspense,

de l'aventure style Indiana Jones, de l'enquête policière à la Sherlock Holmes, du thriller médical comme Robin Cook y réussit si bien, des enquêteurs en duo, l'un aristocrate conduisant une Rolls comme dans les enquêtes de Elizabeth Georges avec Linley,un peu de gothique et du mystère de généalogie familiale, qui est aussi la spécialité de notre duo Lincoln Child et Douglas Preston.

Il serait trop long à décrire toutes les étapes, revirements, retournements de situations par notre héros favoris Aloysius Pendergast. On admire même en cours de lecture les oeuvres du célèbre naturaliste et peintre Audubon. Plaisir garanti en commençant cette série qui nous mène dans un roman policier à caractère scientifique bien surprenant.

3e aventure de l'Inspecteur Pendergast. Même schéma dans la construction de l'histoire, même montée en puissance, avec presque les mêmes personnages. Seule l'intrigue change.

Mais bizarrement, pas trop de lassitude. Même si ma version fait plus de 800 pages et que j'estime que la moitié aurait largement suffit.

Un petit coté scientifique et une pointe de fantastique finissent d'accrocher le lecteur qui n'aurait pas succombé au charme de l'écriture de ce duo.

Bref, bien aimé donc je continue cette série.



Pioche d'aout 2019 choisie par sarahbarbier2008

Malgré le nombre, prolifique, d’enquêtes d’Aloysius Pendergast, c’est bien avec la 17ème que je découvre les aventures de ces personnages récurrents du duo Preston & Child.



Pour autant, j’ai été heureuse de pénétrer dans cette intrigue fluide, sans temps morts où les fausses pistes apportent de bons rebondissements.



Deux personnages principaux dont l’agent spécial du FBI, Aloysius Pendergats, d’ailleurs le terme spécial lui va comme un gant. Un côté sherlock Homles couplé à Simon Baker dans «le mentaliste», doté de capacités de discernement hors norme, une excentricité à l’anglaise, avec son majordome et sa Rolls. D’Agosta est un flic plus commun, homme d’action par excellent et terre-à-terre.



Une bonne partie du livre, on a l’impression que Pendergats survole cette enquête assez particulière, puisque de riches New-Yorkais sont retrouvés décapités après avoir été l’objet d’une mise à mort assez étrange et spectaculaire… Mais ce n’est que pour accentuer le flegme de cet homme atypique, puisqu’au final il apparaît dans toute son efficacité dans cette course-poursuite aux prises avec un serial-killer d’une rare intelligence.



Le final est très intéressant, bien amené et les auteurs baladent le lecteur jusqu’à la toute fin, quand à l’identité du tueur.



Une enquête avec en toile de fond une réalité sociale prégnante avec cette lutte des classes et les inégalités qui se creusent. Ces meurtres sont le révélateur d’un mal qui ronge nos sociétés, même si le but recherché était différent.



Malgré le côté fantasque de Pendergast, j’ai trouvé que les auteurs tentaient de lui donner un visage plus humain, où ses capacités, ne seraient pas mises en avant, mais bien sa haute moralité. Une introspection très intéressante quand on sait qu’il est difficile, parfois, pour les personnes aux capacités élevées de prendre du recul.



Même si j’ai découvert cette série avec cette 17ème enquête, cela ne m’a pas gêné puisque les intrigues sont différentes à chaque fois, avec la présence de personnages récurrents.

Un thriller classique, mais efficace porté par un personnage haut en couleur, que j’ai été ravie de découvrir et que je ne manquerais d’apprendre à connaître, en lisant les prémices de ses aventures.



Je remercie Mylène des Éditions l'Archipel pour cette découverte.



https://julitlesmots.com/2018/09/26/nuit-sans-fin-de-douglas-preston-et-lincoln-child/

Dans ce roman des enquêtes d'Aloysius Pendergast, nous voyons notre inspecteur du FBI porter secours à Corrie Swanson. La jeune étudiante entreprend des recherches sur la mort de onze mineurs prétendument dévorés par un ours en 1876. Outre cette enquête d'outre tombe, les deux protagonistes auront maille à partir avec un dangereux pyromane...

Livre très différent des trilogies Diogène ou Hélène, cet opus sonne comme une pause dans le parcours chaotique de la carrière de Pendergast. Déjà nous ne retrouvons pas Vincent D'Agosta. Ensuite, le sudiste apparaît comme en retrait, œuvrant dans l'ombre afin de protéger sa jeune protégée. Nous retrouvons un des caractères principaux du héros des premiers romans.

Cependant, le rythme reste toujours soutenu et l'intrigue est parfaitement maitrisée.

C'est passionnant. C'est très bien écrit. Bref, une réussite de plus à mettre au compte des auteurs.

La référence à une enquête inconnue du duo Holmes/Watson en clin d’œil est assez savoureuse. L'alternance entre passé et présent est réussie et l'écriture respecte suffisamment le style de Conan Doyle pour paraître vraisemblable. Un petit bémol toutefois sur le coupable et le mobile. Un peu trop évident mais divertissant tout de même.

"La chambre des curiosités" n'a rien à voir avec les souvenirs cocasses d'une dame de petite vertu (une "prostituée" pour les incultes) qui nous conterait, avec moult détails scabreux et croustillants, les curiosités masculines qu'elle aurait pu voir ou toucher dans sa vie...



En fait, le titre du roman vise, ici, "un cabinet de curiosité".



Non, le "cabinet" visé n'a rien à voir non plus avec celui "d'aisance" qui est aussi un des autres noms pour parler des toilettes ou des W.C. Non, ce ne sont pas non plus les souvenirs odorants d'une "dame de cour" (une "madame pipi" pour les incultes du fond de la classe).



Rien à voir, les z'amis ! En fait, pour votre culture générale, un cabinet de curiosité était un lieu où étaient entreposés et exposés des objets collectionnés, avec un certain goût pour hétéroclite et l'inédit.



On y trouvait couramment des médailles, des antiquités, des objets d'histoire naturelle (comme des animaux empaillés, des insectes séchés, des coquillages, des squelettes, des carapaces, des herbiers, des fossiles) ou des œuvres d'art.



Apparus à la Renaissance en Europe, les cabinets de curiosités sont l'ancêtre des musées et des muséums, jouant un rôle fondamental dans l'essor de la science moderne, même s'ils gardaient les traces des croyances populaires de l'époque (il n'était pas rare d'y trouver du sang de dragon séché ou des squelettes d'animaux mythiques).



Bref, un peu de tout et n'importe quoi, du bon et du moins bon.



Un parfait résumé du livre dont je terminai la lecture (il y a au moins quelques années) avec un sentiment plus que mitigé.



D'un côté, j'ai bien aimé certains aspects et de l'autre... il y avait des longueurs d'une langueur monotone.



Le thriller aurait pu être parfait... Du moins, en lisant son menu.



Un thriller combinant meurtres en série troublants, enquête historico-bizarroïdo-savante dans un endroit fascinant - le Muséum d'histoire naturelle de New York - aurait dû, de par son résumé alléchant, m'enchanter.



Il ne me déchanta pas, mais comment dire ? Trop bizarre, trop touffu, trop long, pas assez rapide et, contrairement à d'autres polars ou thrillers, celui-ci était bien souvent ennuyant.



Pourtant, le livre commençait plutôt bien avec des personnages classiques du roman policier : l'archéologue du muséum, le journaliste, le flic,...



Ah, parlons-en du flic principal de ce livre qui se trouve être l'inspecteur Pendergast... Une découverte dans ce roman. Et je dois dire qu'il est bizarre au possible, cet inspecteur.



Les auteurs ont créé un personnage fantasque et légèrement inquiétant.



Leur personnage principal, l’enquêteur Pendergast est attaché au FBI. Jusque là, rien d'anormal. Oui, mais !



Cet inspecteur est "trop". Je vous explique :



Il est immensément riche, il est immensément cultivé, il est immensément intelligent, il est immensément anachronique.



Quelques éléments du personnage m'ont fait penser que les auteurs se seraient inspiré de Sherlock Holmes. Il y a quelques analogies dans les deux personnages, surtout de par leur intelligence et du fait qu'ils sont un peu marginaux et fantasque.



Mais Pendergast est un peu "too much" de par sa fortune, le fait de rouler en Rolls. Plus tout le reste.



Ma foi, je ne puis croire ou adhérer à un personnage pareil.



Pour ma part, je trouve le personnage raté, car, contrairement à un Sherlock Holmes ou même un Poirot, il me fut impossible de m'attacher à lui. De plus, il a toujours 36 coups d'avance sur les autres enquêteurs.



Quant aux "trop longs" passages où il enquête à sa façon... D'une part ce n'est pas crédible du tout et d'autre part c'est assez soporifique comme lecture.



L’histoire elle-même rappelle les romans de la fin du XIXème siècle avec un enquêteur au comportement bizarre flanqué de faire-valoir qui sont sympathiques au lecteur car ils partagent la même ignorance qu’eux. Mais ici, c'est raté !



C'est con, le livre, je l'avais choisi en pensant me régaler.



Pensez-vous, une plongée dans un monde inconnu pour moi : celui des cabinets de curiosités, ces collections privées dans lesquelles les curieux fortunés rassemblaient les objets les plus étranges...



La couverture et le titre m'avaient aguiché. Malheureusement, ce livre souffre de nombreux défauts dont le plus gros est le personnage principal qui fait des parties d'échecs dans sa tête, le sens un peu brouillon de l'enquête, et sa longueur.



Ce que j'ai aimé ? Les courses-poursuites terrifiantes dans les archives du Muséum d'histoire naturelle de New York, les planques dans un rhinocéros empaillé, les expériences chirurgicales douteuses dont la finalité est assez démente.



Quant à la fin : je pencherais pour un "tout ça pour ça" ou pour du grand n'importe quoi ! Il y avait des facilités grossières et je n'aime pas certaines grossièretés dans les ficelles d'un roman.



Pendergast et moi, ce ne sera pas "chabadabada".
Lien : http://the-cannibal-lecteur...

Imaginez un complexe touristique de très grand luxe situé dans les montagnes du Colorado, où vous pourrez admirer des animaux évoluant sur des kilomètres...

Vous voyez déjà les ours, les coyotes, les cerfs, les wapitis ou les pumas, mais ici, il n'y a aucun de ces animaux, ici, sous vos yeux ébahis, ce seront des mammouths laineux que vous observerez, mais aussi des paresseux, des tatous ou des castors, tous géants, ou une espèce monumentale de rhinocéros, des espèces pourtant disparues depuis des milliers d'années.

Vous ne rêvez pas, le centre Erebus Resort propose à ses clients une expérience unique, certes le séjour vous coutera une véritable petite fortune, mais avouez que vous ne verrez pas ça partout !

Vous avez aimé "Jurassic Park", vous adorerez "Extinction" !

Tout commence avec le kidnapping d'un couple de jeunes mariés en voyage de noces dans cet endroit paradisiaque.

Très vite, tout s'accélère : meurtres, complots, secrets, manipulations génétiques, combats sanglants, lutte de pouvoir, groupuscules armés, dérives sectaires, violence et hémoglobine...le roman ne connait aucun temps mort.

J'avais deviné le fameux secret bien avant la fin, mais ce n'est pas le plus important.

J'ai passé un excellent moment avec ce roman palpitant, excitant, dépaysant et à l'intrigue bien menée, où la science et l'éthique vont être des sujets de réflexion.

Je remercie Netgalley et les éditions L'Archipel pour cet envoi.

Museum d’Histoire naturelle, New York. Alors que l’exposition « Superstitions » se prépare, deux enfants et un gardien sont retrouvés morts, horriblement mutilés. Pourrait-il y avoir un lien avec le contenu de mystérieuses caisses qui sont entreposées au musée, des reliquats d’une expédition en Amazonie sur les traces d’une tribu disparue qui avait coûté la vie aux scientifiques qui y avaient participé ? Le lieutenant D’Agosta, de la police de New York, est envoyé sur les lieux, où il est rejoint par un agent spécial du FBI, du bureau de la Nouvelle Orléans, l’inspecteur Aloysius Pendergast, qui a déjà enquêté sur une pareille affaire quelques années auparavant. Assistés du personnel du musée, en particulier de Margo Green qui y conduit des recherches, les enquêteurs tentent de déterminer la nature du tueur qu’ils traquent, qui semble doté d’une force exceptionnelle. De l’action, il y en a, dans ce huis clos terrifiant que j’ai trouvé captivant, qui mêle habilement la génétique et l’horreur sans que le récit ne s’en trouve alourdi. Immersif et réussi, pour qui ne craint les scènes sanglantes; j’ai bien hâte de lire la suite, Le Grenier des enfers.

17ème lecture commune mensuelle avec Laehb80, j’ai pourtant l’impression qu’on a commencé il y a peu ! Tome plus intéressant que le précédent, que je n’avais pas fini d’ailleurs, mais il manque la magie propre à Pendergast des tomes d’avant, même avec la présence de D’Agosta, aussi insipide qu’un chewing-gum mâchouillé !



Pourtant tous les ingrédients sont là mais c’est comme si les auteurs avaient passé la main à des clones sans talent ! Il est temps de faire une pause dans les aventures de Pendergast pour ne pas s’en dégouter tout à fait !

Attention Spoil :



Le dard du scorpion est le deuxième tome des aventures du Professeur Nora Kelly et indirectement de Corrie Swanson, agente du FBI. Nous suivrons les deux « amies » (?) dans les contrées désertiques du sud des Etats-Unis. Confrontées à la découverte des restes d’un homme mort depuis plusieurs décennies, quelle ne sera pas leurs surprises de découvrir en sa possession une croix en or datant des débuts de la colonisation des Amériques.

Comme toujours, il y a derrière ce roman un solide travail d’érudition. Au hasard de l’enquête, nous en apprendrons plus sur le site originel des essais de la bombe atomique. Preston et Child ont pris soin de modifier quelques noms, mais sachez que tout cela existe bel et bien : le polygone d'expérimentation nucléaire d'Alamogordo est en réalité le ranch McDonald, il y a bien eu plusieurs épisodes d'irradiation sévères de civils « oubiés » lors des essais, Trinity ou encore la ville de Socorro… tout est vrai.

Le livre est bien écrit, très fluide, avec un style parfaitement maîtrisé. Seul hic, à mon sens, l’intervention un peu tirée par les cheveux du célèbre Aloïsus Pendergast. Non pas que le personnage me déplaise, mais manifestement il n’a rien à faire dans cette histoire.

Comme d’autres avant eux, on pense bien sûr à Conan Doyle, les auteurs se lasseraient-ils de leur personnage « principal » se croyant obligés de lier leur œuvre par des caméos plus ou moins capillotractés ? Messieurs, arrêtez tout. Nous avons bien compris, vous pouvez passer à autre chose.

Il n’empêche, c’est un excellent thriller.