La franchise "Pendergast" est décidément très bonne, ce tome six confirme tout le bien que m'inspire cette série. Avant toute chose, je précise qu'il est recommandé d'avoir lu "
Le violon du diable", car nous serons ici dans la continuité du tome précédent, ce qui va fortement impacter le premier tiers du récit et me restreindre en détails dans le but de ne rien divulgâcher.
J'apprécie toujours autant le découpage en 72 chapitres courts ce qui permet un rythme assez soutenu car les auteurs vont, comme dans les tomes précédents, nous faire suivre plusieurs histoires parallèles à l'intrigue principale. Notons qu'une fois de plus le muséum tiendra une place importante dans le récit.
Si vous êtes un fidèle de la série, vous savez que Pendergast est un personnage atypique et assez extraordinaire, vous savez également que, les chiens ne faisant pas des chats, sa famille est également hors norme et extravagante, pour ne pas dire inquiétante.
A la fin du tome précédent, Pendergast évoquait son frère Diogène, un esprit brillant et tourné vers le mal absolu, un surdoué d'une perversité extrême qui a juré la destruction de son frère. En l'absence d'Aloysius Pendergast (voir le tome précédent), l'inspecteur d'Agosta se voit confier la tâche insurmontable de contrer Diogène qui affirme qu'il commettra un crime de grande envergure à la date du 28 janvier, soit dans une semaine au moment où commence le récit.
Le scénario proposé va tenir toutes ses promesses, l'affrontement entre les deux génies va bien sûr être un peu démesuré, certaines scènes étant dignes des meilleurs "James Bond" ou autres "Ocean's eleven", mais le tout va se révéler très cohérent et, pour tout dire, passionnant malgré quelques facilités.
J'ajouterai que, voir Pendergast en difficulté et affichant des faiblesses insoupçonnées va être pour beaucoup dans l'intérêt de l'intrigue, il me reste à dire que la fin est très réussie puisqu'elle annonce un tome sept palpitant.
Encore une bonne pioche, c'est décidément un beau mois de février :)