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Citations de Emily Fridlund (91)


Une seconde, la fillette eut l'air paralysée, comme si elle avait du mal à respirer, puis elle laissa échapper le cri perçant d'une enfant beaucoup plus jeune tandis que la morve lui coulait du nez. Le visage ravagé, elle contemplait Paul avec une expression d'amour et de désolation absolus, comme si, au cours des dix minutes qu'ils avaient passées ensemble, elle lui avait tout donné et que lui avait tout pris, oh, qu'il avait tout pris, sachant parfaitement ce que cela lui avait coûté.
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Emily Fridlund
En fait, le truc que j'ai jamais compris, le truc qu'est pas logique, c'est comment peut-on avoir une religion qui ne fournit aucune explication sur les origines du mal ?
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Finalement, je ne mourrai pas, pas maintenant, mais continuerai de vivre vertigineusement, à jamais dans la réalité, à moitié sourd à la réalité, dans la pièce imprégnée du feu que notre volonté inextinguible déclenche.
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Les bois défilaient langoureusement, leurs branches un enchevêtrement bleu vert de l'autre côté des vitres.
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L'aube est un laissez-passer.
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(son père) Il était fatigué. Je le sais maintenant. Il était fatigué d’une manière qui le rendait absent, lent, excavant une pensée visqueuse qu’il ne pouvait saisir tout à fait sans mettre le reste temporairement en suspens. Ma mère et moi patientions.

(Gallmeister, p.169)
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Presque rien sur le lac ne bougeait ni ne respirait. On était au plus fort de l'hiver, un désert blanc dans toutes les directions, pas un lieu pour un enfant ou des gens de la ville. Cinquante centimètres sous la glace, sous mes bottes, les dorés jaunes se laissaient porter par le courant. Ils n'essayaient pas de nager ou de faire quoi que ce soit qui requît un effort. Ils tournoyaient, attendant que l'hiver passe en compagnie du bois flotté, le coeur battant à peine.
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Je rends éternellement grâce à cette Église.
P 202
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Je n’avais pas de destination précise, je voulais simplement partir.
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L’enfer et le paradis sont deux manières de penser. La mort est la croyance erronée que tout chose puisse avoir une fin.
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Aujourd'hui encore, il y a tant de gens qui admirent le manque. Ils pensent que le manque vous aiguisent, comme la beauté, faisant de vous quelque chose qui pourrait les blesser. Inconsciemment, ils y mesurent leur propre force, se préparant soit à vous plaindre, soit à vous combattre.
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Plus tard, je retrouverais cette sensation de crachin chaque fois que j'apercevrais un enfant sur une balançoire. Tout ce que cette situation avait de tragique - la joie de l'élan, le retour à mi-vol. L'espoir vain que la fois d'après, on décollerait pour de bon. Que l'on n'aurait plus à recommencer, encore et encore.
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En l’espace de deux semaines, les congères au sud s’étaient érodées au point de n’être plus que des piliers de stalagmites. Un vernis luisant recouvrait la surface de la glace et, en fin d’après-midi, on pouvait entendre le lac siffler et craquer. Des lézardes apparurent. Il faisait suffisamment bon pour saisir le bois sur la pile sans moufles, pour dégeler les cadenas sur les chaînes des chiens à la chaleur de ses doigts. De l’autre côté du lac, la famille installa un télescope sur la terrasse —long, pareil à une lance, braqué sur les cieux.
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Les trembles et les peupliers lâchaient leurs graines par rafales cotonneuses, qui s'accumulaient -- comme de la neige -- le long du sentier de terre.
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Peut-être qu'il existe un moyen de s'élever au-dessus de tout, une échelle ou une perspective magique, un poste d'observation offrant une vision claire et dégagée des événements.
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C'était une journée idyllique, type boule à neige -- partout des mouettes flottaient jusqu'au sol, le ciel était un dôme virginal de ciel bleu.
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Sur les arbres, les bourgeons étaient encore aussi durs que des pointes de flèches, pourtant on pouvait sentir la résine sirupeuse des pins.
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Une avalanche d'aigrettes plumeuses flotte devant la fenêtre, silencieuses et légères comme de l'air.
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- Je suis sa mère, l'interrompit Patra.
- Vous ÉTIEZ sa mère, rétorqua le procureur.
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Jour après jour, l'aube inondait la chambre de sa lumière grise.
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