Emily Gravett

Lièvre 🐰blanc et Ours 🐻brun jouent à cache-cache.

Lièvre compte de 1 à 10 et va chercher Ours.

- "Là, à la place du lampadaire, caché près de la pile de livres ou encore derrière l'aquarium".





Puis, c'est au tour de l'Ours de chercher Lièvre. Malgré nombre de tours et détours, pas facile de trouver Lièvre ! Ours peut toujours chercher...

Les enfants peuvent voir les oreilles du lièvre dépasser de la couverture. Fatigué, l'Ours va se coucher.





C'est Lièvre qui s'ennuie alors et sort de sa cachette en réclamant son ami,

-Où est Ours, au sec-ours!

Afin de lui faire des mam-ours, comme de vrais Bisounours... Assez de calembours, remboursez!

De jolis dessins et 4 albums depuis.

Emilie Gravett a réussi à vulgariser un problème mathématique relevant des suites de Fibonacci (mathématicien italien du XIIIème siècle) pour les enfants, et les plus grands qui ne manqueront pas de s’éclater dans cet album. Impressionnant non ?

Donc en introduction, ledit problème : « Si on met un couple de bébé lapins dans un champs, combien de petits lapins aurons-nous en un mois, au bout d’un an. (Mais rien n'oblige à le résoudre, rassurez-vous !)



Et ce bel album est une démonstration imagée à lui tout seul !

Les illustrations sont justes extraordinaires et puisque l’on demande combien de lapins au bout d’un an, il était impératif de le présenter sous la forme d’un calendrier qui occupe une page sur deux, regorgeant d'écrits comiques, (des plannings familiaux qui ne font pas toujours rire les mamans humaines, mais quand il s’agit de lapins… ) avec tout ce qu’on peut aimer : des petites cartes de réclame, des faire-part, des recettes, un programme de remise en forme, et même un journal d’information sur des événements graves qui surviennent chez les lapin (si le livre avait été édité par les temps qui courent, je suis certaine que l’auteur y aurait ajouté des gilets jaunes ! ).



Et ça se termine… de façon hilarante.

Les suites de fibonacci revisitées ! Coup de cœur des albums jeunesse.



Je remercie LiliGalipette de m'avoir permis grâce à sa critique, de découvrir cette pépite !


Lien : https://1001ptitgateau.blogs..

Ah ! ce moment privilégié que l'on partage le soir avec nos petits à l'heure du coucher : celui de l'histoire du soir, ce moment calme qui met notre enfant dans de bonnes conditions pour trouver le sommeil et passer une bonne nuit ! ... Enfin, idéalement, c'est ainsi que ça devrait se passer, non ? On se brosse les dents, une histoire et hop au lit ! ... Sauf que quand l'histoire est géniale, on en redemande encore, et encore, et encore...



Et c'est ce qui arrive ici : Maman Dragon raconte à son fils l'histoire de Cédric le dragon rouge de colère qui n'est jamais de toute sa vie (pas une seule fois) allé au lit. Cette histoire est trop trop bien, le dragonneau en veut encore. Alors Maman lui lit une nouvelle aventure de Cédric le petit dragon rouge de colère. Et une fois terminée : « Encore ! Encore ! ». Et Maman lit à nouveau, encore et encore... Je constate d'ailleurs que les aventures de Cédric le dragon rouge de colère sont de plus en plus courtes (Maman Dragon les raccourcirait que ça ne m'étonnerait pas...). Mais c'est parce que Maman peine à garder les yeux ouverts, elle finit même par s'endormir au beau milieu d'une histoire... Le dragonneau, à l'image de Cédric, se met de plus en plus en colère et devient tout rouge.



Et qu'est-ce que fait un dragon quand il est colère ? Et oui, il crache du feu ! Mais je vous laisse deviner qui en a pâti... Sachez juste que je n'ai pas pu finir de lire les aventures de Cédric le dragon rouge de colère à mon propre fils, le livre que nous avons emprunté à la bibliothèque a un gros trou en plein milieu de la dernière page et de la quatrième de couverture, avec des tâches de suie tout autour, comme si elles avaient pris feu...



Qu'est-ce qu'on l'adore cette histoire à la maison ! Le fiston est à chaque fois mort de rire devant les réactions du dragonneau et devant la tête de plus en plus dépitée de sa maman. Il peut bien crier de plus en plus fort « Encore ! Encore ! Encore ! », lui tirer la queue, taper du pied, lui marcher et sauter dessus, rien y fait : Maman a vraiment sommeil à la longue, et s'endort comme une masse.



L'histoire aborde la frustration et la gestion de la colère avec énormément d'humour. Je comprends qu'on puisse en redemander encore et encore, car on ne s'en lasse pas. Et la fin est vraiment tordante, avec ce petit dragon incapable de maîtriser sa colère et qui se punit tout seul.



C'est à chaque fois un énorme succès !

Avez-vous déjà tenté de capturer un loup sauvage vivant?



Eh bien, les trois cochons d'Emily Gravett l'ont fait!

Ils ont réussi à le dresser, et ils peuvent faire ce qu'ils veulent de lui. Mais est-ce que le loup va se laisser faire encore longtemps?



Des illustrations sur fond blanc qui font ressortir les personnages, une fin humoristique qui n'est pas sans nous rappeler les enfants qui testent nos limites jusqu'à ce qu'ils dépassent un peu trop les bornes.

Et un choix de police de caractère original!



A découvrir!

Il était une fois un crapaud qui rêvait d'être un prince. Ceci pourrait être un conte classique si e crapaud ne trouvait pas en un objet fabuleux, la promesse de pouvoir réaliser son rêve : un grimoire de sortilèges.



Avec un humour très anglais, Emily Gravett revisite un schéma d'histoire très connu en faisant du même coup un bel hommage aux livres et à l'imagination.

La version kaéidoscope en fait en plus un bel objet qu'on a plaisir à manipuler en différentes combinaisons.

Quand aux contrastes et aux petites étoiles dorées sur ce noir d'encre... une invitation à la rêverie à laquelle on n'a aucune envie de résister !

L’ami d’Amanda est imaginaire, l’imagination de A.F. Harrold est débordante et ce roman jeunesse emporte les jeunes lecteurs dans un monde qui oscille entre réalité et merveilleux.



Quand Amanda découvre qu’il n’y a qu’elle qui peut voir un garçon de son âge caché dans sa penderie, elle est d’abord effrayée. D’où vient Rudger, cet ami qui partagera vite tous ses jeux ? C’est elle qui l’a créé, cet ami parfait, celui qui ose tout et avec qui elle vit des aventures extraordinaires. Heureusement, la maman d’Amanda en a eu un aussi d’ami imaginaire, alors elle le traite bien cet invité surprise. Rudger fait partie intégrante de la famille, mange avec eux, dort chez eux, se promène avec eux.



Quand, un jour, un étrange personnage sonne à la porte, un certain malaise s’installe, qui est cet homme bien trop curieux, accompagné lui aussi d’une amie imaginaire ? Au moment même où Amanda et Rudger découvriront le secret de ce vilain Monsieur, la petite fille sera victime d’un terrible accident qui la plongera dans le coma.



Rudger doit absolument la retrouver s’il veut continuer à exister, car, seuls les amis imaginaires en qui ont croit ne s’effacent pas.



« Amanda et les amis imaginaires » est un très bon roman jeunesse, de ceux qui préparent les enfants à découvrir des lectures qui leur ouvriront les portes vers des romans de plus en plus pointus.



L’histoire pourrait se comparer à celle d’un polar en y mêlant une dose de merveilleux à la Harry Potter, A.F. Harrold, anglais, tout comme la célèbre J.K. Rowling a su créer une atmosphère qui se rapproche de celle de l'histoire du plus célèbre des sorciers, avec des portes et des passages qui mènent à des endroits merveilleux.



La « vie » de Rudger étant compromise, cela fait de lui un personnage extrêmement attachant, presque humain. Doté de vraies émotions, il réagit comme un petit garçon « réel ».



Roman mêlant émotions et aventures, « Amanda et les amis imaginaires » traite de façon assez agréable des souvenirs qui petit à petit s’estompent puis s’effacent à tout jamais tout comme les êtres aimés qui une fois disparus, vivent toujours là quelque part en nous, mais voient leur image s’estomper dans notre esprit.



En plus d’un magnifique texte, des illustrations, tantôt en couleur, tantôt en noir et blanc, illustrent cette histoire. Coup de chapeau pour l’objet en lui-même qui est juste sublime, en carton dur très épais, la couverture fait penser aux anciennes éditions.



À lire dès 9 ans, ce roman est un beau livre qui peut faire l’objet d’un joli cadeau.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..

Contrairement à Maru (star du net), le chat de Mathilde n'aime pas les boîtes en carton. Contrairement à mon chat, il n'aime pas les pelotes de laine. Contrairement à moi, il n'aime pas l'histoire du soir. Oui mais voilà : moi j'aime le chat de Mathilde, j'aime Mathilde, et j'aime Emily Gravett.

Un livre que nous avons eu par l'école des loisirs.

Un très beau livre.

Ici nous suivons l'aventure de Benoît le blaireau, un blaireau très maniaque. Il frotte, astique, brosse, lave...

Mais malheureusement il va prendre une décision bien radicale qui va apporter bien des problèmes..



Un beau livre, bien expliqué pour les enfants, pour les sensibilisé à l'environnement.



Mon loulou fut captivité par cette histoire, les couleurs sont belles. D'ailleurs depuis la lecture de ce livre il ce promène partout avec un livre sous le bras, nous disant " j'aime lire maintenant, je finis juste ce chapitre et c'est bon " 😂



Et personnellement je trouve ce livre bien utile pour montrer à nos petits qu'il faut absolument gardé nos campagnes, forêts...

Le problèmes avec les lapins c'est que même si au début on a que 2 ça augmente vite... très vite !



Des illustrations mignonnes et drôles un peu comme ce livre d'ailleurs, le seul problème ... c'est qu'on peut plus s'en séparer !

« Si on met un couple de bébés lapins dans un champ, combien de couples de petits lapins aurons-nous : a) à la fin de chaque mois ? b) au bout d'un an ? » Vous êtes face à une authentique énigme mathématique posée par un savant italien, il y a quelques siècles, et présentée ici de façon ludique, mais aussi très pragmatique.



Nous voici donc dans le champ Fibonaci, du nom du susdit savant italien. Sous forme d'un calendrier, comme ceux que l'on accroche dans la cuisine, on suit pendant 12 mois l'explosion de la population des lapins. Très rapidement, des centaines de lapins dans le champ, ça manque de place, de nourriture et de distraction. Tout est présenté avec humour, mais le sujet n'est pas dénué de profondeur. Ça peut faire réfléchir ceux qui pensent qu'abandonner un lapin dans la nature n'a pas ou peu de conséquences. Si la petite bête n'est pas rapidement dévorée, elle a largement le temps de créer sa propre (sur)population.







Chaque page propose des éléments à soulever, sous forme de cartes ou de mini feuillets, ou des découpages intrigants. Vous aurez des patrons pour tricoter des pulls et des recettes pour cuisiner les carottes. Quant au pop-up final, on aurait envie d'y plonger. Enfin, surtout moi... Imaginez le rêve : être entourée de lapins tout douuuux !



D'Emily Gravett, je vous recommande aussi la lecture de Lièvre et Ours vont à la pêche. Et pas de doute, j'aime vraiment le travail de cette autrice/illustratrice.

Tous les oiseaux ont pondu un œuf... Tous... sauf Canard!

Ni une, ni deux, il en trouve un.

Mais, il est un peu drôle son œuf. Il est plus gros que lui, tacheté de points verts. Bref, c'est vraiment un drôle d’œuf. Et puis, il se fait attendre... tous les autres œufs ont éclos, sauf celui de Canard.

Hum... bizarre...

Vous voulez connaître la fin maintenant...

Et bien... mais, non je ne vous direz rien!



Humour garanti. Adopté par les enfants! Encore un magnifique album d'Emily Gravett.

Rien d’extraordinaire dans cet album, mais comme souvent je reste subjuguée par les illustrations d’Emily Gravett, toujours si beaux, si doux et si reconnaissable. Ici, je n’ai qu’une envie me glisser dans les pages pour pouvoir caresser le chat de Mathilde.

L’histoire est simple, le chat de Mathilde aime quelque chose (pas les boîtes en carton, pas les pelotes de laine), mais qu’est-ce que cela peut-il bien être ? A vous de le découvrir au fil des pages de cet album délicat et drôle.
Lien : http://calokilit.wordpress.c..

Ah! Emily Gravett... A chaque fois que j'ouvre un de ses albums j'ai une petite appréhension : vais-je autant l'aimer que les précédents? Et jusqu'à maintenant la réponse est invariablement : oui!

Encore ici, elle joue avec le lecteur avec un livre de surprises, tant dans la forme que le fond. Le découpage horizontal des pages pour mieux apprécier la loufoquerie des différentes transformations du crapaud est une technique classique mais tellement bien exploitée. Et le résultat est drôle (voire même gentiment osé).

Les illustrations sont toujours un bonheur. Je suis une fan de ses collages de pages déchirées, qui me semblent pratiquement sortir du livre.

Sur le rabat, on nous dit qu'Emily Gravett voulait absolument devenir une sorcière quand elle était petite. Pour moi pas de doute : objectif atteint!

Quelle belle journée ! Idéale pour aller pêcher ! Avec tout le matériel nécessaire, Lièvre et Ours vont au bord de la rivière. Hélas, si Ours aime pêcher, il n’est pas vraiment doué ! « Il pêche le chapeau de Lièvre. » Et d’autres choses insolites... Lièvre s’ennuie un peu et pendant qu’il fait des guirlandes de marguerites, Ours s’endort sur sa canne à pêche. Il faut être patient pour attraper un poisson, et quand ça mord, il faut être bien réveillé pour ne pas perdre sa prise !



Voilà une charmante histoire magnifiquement servie par des illustrations superbes. Le petit lapin gris aux très longues oreilles et le grand ours roux et doucement hirsute forment un beau duo d’animaux. Le trait du crayon gras est doux et dense : sa couleur est profonde et très lumineuse. L’album lui-même est un très bel objet : carré avec sa couverture découpée, il offre de belles pages au papier épais et presque cartonné. Bref, voilà un vrai plaisir de lecture pour petites et grandes lectrices.

Très joli trait, remarquable d'ailleurs par le dessin.



L'histoire est celle d'une petite fille, Mathilde, qui se déguise en chat et propose à son animal de compagnie, un vrai chat, des tas d'activités (dessiner, lire, ...), mais le chat n'aime pas, à la grande déception de Mathilde..

La seule chose que le chat aime, c'est simplement Mathilde!



N'a pas trop fait mouche auprès de mes jeunes enfants: trop subtil et "sentimental" sans doute.

Comment ne pas être fan d'Emily Gravett et de son talent ?

Chaque album est une pépite. Ici nous suivons la vie d'un champ dans lequel vit 1, puis 2, puis 4, puis 6, puis 10, puis...lapins pendant 1 an.

Sous forme de calendrier, les problèmes que rencontrent les lapins (solitude, froid, pluie, faim, ennui,...) nous sont présentés avec beaucoup d'humour et de détails.

La page du dessus (et bien oui : c'est un calendrier!) est une illustration du champ au mois concerné. Les lapins y sont trop mignons, et de plus en plus nombreux, au point qu'ils débordent sur la page du bas.

Le calendrier est lui couvert d'annotations diverses, avec parfois des bonus (recettes, journal, carnet de rationnement...).

Un album qu'on prend beaucoup de plaisir à observer dans les moindres détails.

Benoît le blaireau est sacrément maniaque. Il frotte et nettoie tant qu'il peu. Mais nettoyer une forêt ce n'est pas si facile. Il va alors utiliser les grands moyens... au grand dam de dame nature.



C'est un album aux couleurs chatoyantes et dynamiques. Il est amusant et pétillant mais surtout, il sensibilise les enfants au respect de la nature. C'est une histoire très entraînante.

Le premier album que je découvre de cette auteure illustrateur britannique.

Il y a du rythme, c'est un peu comme un carnet de voyage.

On suit les périples d'un jeune suricate qui va chaque jour de la semaine à la rencontre de sa famille à travers le monde pour trouver un lieu qui lui conviendrait mieux...

Le tout est agrémenté de cartes postales à sa famille pour raconter ce qu'il vit.

Assez original tout en distillant de vraies informations et avec une fin qui permet de réfléchir à ce que l'on a de bien chez soi ;-)



Un chouette moment de lecture.

Quel excellent album.

Dommage que la couverture n'attire pas énormément les enfants.

Mais le contenu est très drôle.

Avec une sorte de mise en abyme, puisque le lapin emprunte à la bibliothèque un livre sur les loups.

Un livre tellement intéressant que notre lapin ne voit même pas où il marche, et va littéralement se jeter dans la gueule du loup.

Les illustrations, tout en couleur "fusain" sauf le livre rouge, sont hilarantes, et les petites enveloppes,carte de prêt etc ajoutent au charme de l'histoire.



Un peu moins touffu que l'excellentissime "Le problème avec les lapins" et sans doute accessible plus jeune de ce fait.

Un conte du tonnerre d'enfer nous dit Emily Gravett au tout début.

Un lapin va à la bibliothèque et décide d'emprunter son livre, du coup ! On a même droit à la petite carte de prêt que l'on peut manipuler. Il commence alors sa lecture ... Les loups gris et leurs caractéristiques. Le lapin est vraiment plongé dans son livre et nous le fait partager. Il a le nez bien plongé dans le livre ce lapin... Est-ce qu'il voit qu'il y'a un loup là ... ? Attention !

Une fin super rigolote ! Ce n'est pas une "belle" fin mais Emily Gravett a quand même pensé à une fin alternative, histoire de plaire à tout le monde.

J'ai bien aimé la petite lettre qu'on peut ouvrir à la fin et lire son contenu. Le mélange de deux histoires est très bien réussi ! Un livre super, participatif et amusant !