AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Fabienne Berthaud (45)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Un jardin sur le ventre

L’auteur décrit la vie de cette femme avec une grande intensité, des mots forts, sincères, sans artifice. Une enfance difficile, un amour qui s’étiole, une femme qui se débat en silence, l’amour d’une fille pour sa mère disparue… Autant de thèmes qui rendent ce livre mélancolique et rempli de tendresse. C’est aussi l'histoire des non-dits et des gens qui se taisent, parce que c'est parfois mieux ainsi. Le cœur se serre à la lecture de ces lignes…
Lien : http://lagouluelitteraire.6m..
Commenter  J’apprécie          10
Un jardin sur le ventre

J'ai apprécié "Pieds Nus sur les Limaces", j'ouvre avec enthousiasme "Un Jardin sur le Ventre". Dès les premières pages je me dis "ouhla ! c'est pas pour toi, ça !". Je le referme. Je le reprends. J'ai le nœud au ventre, je n'arrive pas à passer les premières pages. Je le repose, je le reprends, je le termine. Point de départ : une mère qui meurt, l'une de ses filles se retourne sur sa vie, triste à pleurer et tellement banale. Une écriture vraie, réaliste, et à titre personnel un gros uppercut dans l'estomac tant ça a réveillé des choses.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          10
Pieds nus sur les limaces

C'est complètement tordu : climat de perversions et troubles psychiatriques saupoudrés de liens incestueux le tout se passant dans un décor champêtre et bucoliques... presque léger :-o

Pas un chef d'oeuvre mais à lire tout simplement pour passer un bon moment.
Commenter  J’apprécie          10
Un jardin sur le ventre

« - Vas-y maman ! Pars maintenant. Pars tranquille. Je m'occuperai de tes chiens. de papa. Ne t'en fais pas. Tu peux compter sur moi. Ne te retiens pas. Je t'aime, maman. Va t-en ! Fiche le camp ! du vent, maman ! du vent ! Je ne veux pas que tu souffres. Je ne veux pas que tu aies mal. »



le livre commence par le décès de Suzanne, femme sexagénaire usée par une vie rude et bosselée. Sa fille Gabrielle utilise le tu pour retracer l'existence tourmentée de sa maman. Bertrande, la mère de Suzanne, n'a jamais accepté cette naissance qui entrave ses désirs de sorties et d'amants. Ses seuls moments de lumière elle les doit à sa mémère et à sa tante Jackie qui vont prendre soin d'elle. Mais même cette tendresse lui sera enlevée lorsque sa mère l'inscrira dans un pensionnat où Suzanne s'inventera une vie de luxe, d'élégance et d'amour maternel pour ne pas être la risée des autres filles issues de milieux bourgeois et bien-pensants.

En mettant fin à la difficile cohabitation entre la fille et la mère, le mariage de Suzanne avec Franck aurait pu être une belle entrée vers la liberté et l'amour. Mais son mari se révèle être un homme égoïste et prétentieux qui n’a cesse de brimer et de rabaisser sa femme. Suzanne va se recroqueviller sur sa peine et laisser s’envoler ses rêves.



J'ai été touchée par la détresse de cette femme et attristée par le malheur qui la suit et lui colle à la peau.



La narratrice a su trouver le ton juste, elle utilise des phrases courtes, minimalistes pour dire la simplicité et l'abnégation de cette femme. Une vie de gâchis et de sacrifices que l'on voudrait réécrire pour y semer de la gentillesse et du bonheur.

Une lecture absorbante et passionnante, jamais larmoyante. Le témoignage sensible d'un amour filial.
Lien : http://bevanhalennebzh.over-..
Commenter  J’apprécie          10
Un jardin sur le ventre

Bouleversant et attachant, le destin de cette femme que l'on suit à l'envers de la tombe à la jeunesse, un destin sombre entre un manque d'amour maternel et un mari qui n'est pas l'échappatoire attendu ni le bonheur tant mérité.......

Au global et en bilan, une vie à la limite du sordide mais on s'attache à Suzanne. Il y a là des leçons de vie à prendre et à s'appliquer. Le lecteur est plongé entre pleurs et petites joies avec des moments d'espoir et de rage vis à vis de ses personnages trop égoïstes et vils pour considérer Suzanne, comme elle le mérite, un être humain prêt à tout donner pour un peu de bonheur.
Lien : http://passiondelecteur.over..
Commenter  J’apprécie          10
Un jardin sur le ventre

Un très beau coup de cœur pour ce roman qui est la simplicité même mais qui a su me toucher par sa sincérité.



C’est une histoire banale qui nous est conté, une tranche-de-vie comme il y en a tant, avec ses drames, ses victoires, ses joies et ses doutes…

Suzanne a 70 ans et se trouve à la fin de sa vie. Elle laisse un mari et deux filles derrière elle, chacun inconsolable à leur manière. Car la vie de Suzanne n’a pas toujours été facile et c’est par la voix de sa cadette, Gabrielle, que l’on apprend à la connaître et à s’y attacher.


Lien : http://avideslectures.over-b..
Commenter  J’apprécie          10
Un jardin sur le ventre

"Un jardin sur le ventre" est un roman sur l'amour ou plutôt le manque d'amour. La narratrice est Gabrielle, la plus jeune fille de Suzanne. A la mort de Suzanne, Gabrielle nous donne son ressenti et nous confie le récit de la vie de sa mère.



Ainsi, grâce à des chapitres croisés, elle va rendre hommage à sa mère et surtout mettre en lumière cette vie effacée devant les autres.Avec beaucoup de tendresse et d'amour, Gabrielle redonne une existence à sa mère.



Le titre est très bien choisi puisqu'il symbolise la mort mais aussi l'espoir, la vie de ce jardin créé par Suzanne.



L'auteur montre ici qu'une enfance sans amour crée un adulte résigné. Par peur de la violence de sa mère, Suzanne apprend à cacher ses émotions, à supporter, à ne pas faire de vagues. Par contre, elle comprend l'importance de l'amour grâce à sa grand-mère et sa tante. Cet amour, elle en mesure l'importance et saura le redonner à son frère et à ses filles.



Sûrement habituée à subir, elle va quitter l'autorité de sa mère pour se retrouver sous le joug d'un mari ambitieux, égoïste et infidèle. Suzanne subit, fait bonne figure pour sauver les apparences et préserver ses filles.



" Tu t'es construit une forteresse. tu as muré tes sentiments en essayant de rester digne, de faire bonne figure devant tes filles."



Le livre nous donne une vision négative ou réaliste du mariage et de l'amour. Bertrande vit une successions d'aventures sans lendemain. Suzanne croit naïvement au grand amour mais la déception est lourde lorsque son mari est parvenu à ses fins.



" Tant qu'il ne te possédait pas encore complètement, il te gâtait."



Le style est parfois bref avec des phrases courtes successives pour montrer la rage et la peine de Gabrielle au moment de la disparition de sa mère. Tantôt, il est affectif avec de belles descriptions et métaphores (rencontre de Franck et Suzanne et leur première nuit).



Fabienne Berthaud nous confie effectivement une histoire ordinaire mais l'émotion est très présente grâce aux sentiments de la narratrice. Elle a pour sa mère tout l'amour et le respect que personne n'a eu pour Suzanne.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Suzanne, enfant et femme solitaire et abandonnée qui garde pourtant une grandeur d'âme et dévotion, respect et amour pour ceux qui la malmènent. Face à elle, les personnages du mari et de la mère Bertrande apparaissent veules et pitoyables.



Le prologue nous annonce une histoire banale. Certes, ce n'est que le récit d'une vie, avec des gens normaux et simples mais la narratrice sait faire de sa mère un personnage admirable.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
Commenter  J’apprécie          10
Un jardin sur le ventre

intensité des émotions...

Merci BOB et les Editions Hugo et compagnie pour ce livre de qualité.
Commenter  J’apprécie          10
Pieds nus sur les limaces

une grande sœur -bien seule- s'occupe de sa sœur trisomique, des hommes vulgaires/violents/absents (oui messieurs vous n'y avez pas un beau rôle)....Le film ? Il semble bien différent de ce livre....
Lien : http://chezlibouli.canalblog..
Commenter  J’apprécie          10
Un jardin sur le ventre

Roman de Fabienne Berthaud. À paraître le 13 janvier 2011.



Quand Suzanne meurt, à 70 ans, elle laisse un mari égoïste qui ne comprend pas comment elle a pu lui faire ça, trois chiens désemparés et deux filles, Marie et Gabrielle, qui affrontent différemment la mort de leur mère. C'est la plus jeune, Gabrielle, qui prend en charge le récit. Dans un dialogue à une voix, elle retrace la vie de sa mère: son enfance à la fois misérable et enchantée, ses désillusions de jeune fille, sa solitude d'épouse, son sentiment de petitesse. Toute une existence dévouée et soumise aux autres dans l'oubli morbide d'elle-même. Gabrielle raconte tout: l'indifférence de sa grand-mère Bertrande, la sauvagerie de son oncle Antonio, la mesquinerie de son père Franck qui tenait toute la famille dans la crainte de ses brusques explosions de violence, les rêves piétinés et les peines scellées.



"Un jardin sur le ventre" (p. 76), c'est une expression de vieille femme pour ne pas nommer la mort, pour ne pas nommer le lieu où s'arrêtent les vivants à la fin de leur parcours. Ce jardin sur le ventre a des couleurs de paradis, de champ fleuri éternellement ensoleillé, toutes les couleurs que n'a pas connues Suzanne. À écouter Gabrielle, on comprend que la vie de sa mère n'a pas été rose, que Suzanne n'a vécu que dans "cette rêverie fondamentale qui [l']emportait toujours sur les rivages d'un bonheur imaginaire." (p. 91)



La narration est une adresse douloureuse à la mère disparue. Gabrielle dit "tu" comme si elle attendait une réponse, comme si retracer la vie de sa mère allait la ramener, voire rendre sa vie plus belle. Mais il est impossible de réécrire une existence. Si la fin du texte peut sembler décevante, elle est en fait d'une poignante simplicité: Gabrielle se réveille et accepte de laisser partir sa mère. Elle ne peut la retenir à elle-seule. L'amour immense de Gabrielle pour sa maman renvoie douloureusement à l'attitude froide et désintéressée de Bertrande. Au-delà de l'histoire de Suzanne, Gabrielle dévoile ses propres sentiments, son agacement et ses colères.



Ce texte est émouvant et se lit étonnement vite. Je me suis retrouvée dans beaucoup de traits de cette famille qui ne sait pas se parler, ni se comprendre, ni vivre ensemble. Malgré la pesanteur du sujet, l'auteure évite les écueils trop faciles du pathos et du misérabilisme. Ce roman m'a rappelé, sans que je puisse l'expliquer, La place d'Annie Ernaux, texte qui m'avait pourtant déplu. Le roman de Fabienne Berthaud est à la fois tendre et poignant. Sans être bouleversant, il offre un éclairage pudique et lucide sur les familles ordinaires.
Commenter  J’apprécie          10
Mal partout

J'aime le style de Fabienne Berthaud, son écriture sans filtre. Ce livre que je n'ai pas encore fini de lire, m'attire et en même temps me glace, me dérange. L'inceste omniprésent, rare quand il s'agit de la mère, surtout dans la littérature contemporaine, me gêne vraiment, la folie sous-jacente de l'une et de l'autre, le petit, subjugué par son idole maternelle, tout cela, tous ces ingrédients font que ce livre est marquant, je crois, inoubliable même.
Commenter  J’apprécie          00
Un jardin sur le ventre

A la lecture de la quatrième de couverture, je m’attendais, je ne sais pas pourquoi, à ce que le roman présente un assemblage de différents portraits d’hommes et de femmes sans lien, mais toutefois ressemblants dans leur malheur. Rien ne me laissait non plus deviner que la narration serait si particulière.

L’histoire qui est racontée est celle de Suzanne, une femme que la vie n’a pas épargnée : les quelques années de bonheur vécues auprès de Mémère, sa grand-mère, seront suivies d’une longue et douloureuse période passée aux côtés de sa mère, une femme qu’elle avait prise jusque là pour sa tante, une irresponsable qui la délaisse, ainsi que son jeune frère, préférant s’investir dans des relations vouées à l’échec. Un jour, elle fait la rencontre de Franck, qu’elle ne tarde pas à épouser. Il lui donne deux filles et lui fait vivre, pendant des dizaines d’années, un véritable cauchemar.

C’est une histoire qui touche car elle pourrait être l’histoire de tout le monde. Au moment où débute notre récit, Suzanne décède et c’est sa fille Gabrielle qui entreprend de raconter l’histoire de cette mère disparue si brutalement. La narration est faite à la seconde personne, c’est un peu surprenant au début mais cela donne toute son originalité au roman. Il y a beaucoup de tendresse dans l’écriture d’Un jardin sur le ventre et l’on sent, chez l’auteur, une grande sensibilité. Avec des mots simples et des phrases qui claquent, Fabienne Berthaud a réussi à peindre le portrait « ordinaire » d’une femme qui se tait et subit.


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
Commenter  J’apprécie          00
Un jardin sur le ventre

"C'est l'histoire d'un peu tout le monde. L'histoire d'une vie fauchée. D'un amour qui s'arrête. D'une mère qui part. D'un mari qui devient veuf. D'un veuf qui ne veut pas le rester. C'est l'histoire de gens qui ne se comprennent pas. D'une sœur qui regrette. D'un frère qui revient. Il y a des petits-enfants qui souffrent, qui se taisent. Des filles qui pleurent, qui fument et des chiens qui aboient. C'est l'histoire banale de la vie et de la mort." Le prologue est de l'auteur et résume l'histoire. Mais ce beau roman est cela et beaucoup plus à la fois.



C'est un hommage à une mère, Suzanne, par sa fille Gabrielle. Dans un récit écrit à la deuxième personne du singulier, Gabrielle, à la mort de sa mère ("avoir un jardin sur le ventre", apparemment une expression de grand-mère pour désigner la mort), retrace la vie de cette femme "ordinaire" et terriblement attachante, abandonnée par sa propre mère pratiquement à la naissance, à l'enfance difficile, et qui a choisi un mari tyrannique. Par des mots et des phrases simples mais justes, l'auteur donne vie et parole à cette femme comme il en existe des milliers dans l'ombre, sa vie entre résignation et résistance passive à son mari égoïste, son amour pour ses filles, ses rêves abîmés.
Lien : http://dautresviesquelamienn..
Commenter  J’apprécie          00
Un jardin sur le ventre

vie sinistre de femme
Commenter  J’apprécie          00
Pieds nus sur les limaces

Un livre touchant, absorbant, qui ne peut laisser au lecteur après l'avoir terminé que des larmes et un esprit tourmenté.

Cri de la mort, cette oeuvre est sombre, bien plus sombre que le film (qui semble alors être d'un univers différent même si les personnages et quelques traits de l'oeuvre se retrouvent), mais belle tellement belle.

Une écriture simple, communicative, clairement honnête et dont la visée principale est de retranscrire le plus brutalement et fidèlement possible les pensées, les délires et les possibilités les plus noires du cerveau humain.

Un grand bravo et un grand merci, une oeuvre géniale et incontournable !
Commenter  J’apprécie          00
Un jardin sur le ventre

J'avais l'impression de partager l'intimité de cette femme.
Commenter  J’apprécie          00
Un jardin sur le ventre

A soixante dix ans, Suzanne meurt brutalement d'une hémorragie cérébrale. Elle laisse un vide immense. Pour son mari, Franck. Et pour ses filles, Marie et Gabrielle. De son vivant, Suzanne était toutefois une personne effacée, discrète à l'extrême. Cherchant à surmonter son chagrin, Gabrielle lui rend hommage en se remémorant la vie de sa mère. Elle retrace l'existence d'une enfant, puis d'une femme placée sous un étouffoir. Aux côtés d'une mère rien moins qu'aimante, puis d'un époux égoïste et tyrannique. Suzanne était de ces êtres qui subissent les caprices des autres sans broncher, qui s'efforcent à tout prix de leur plaire quelles que soient les remarques.



Si l'intrigue en soi peut paraître un peu fade, Un jardin sur le ventre est de ces romans qui entraîne le lecteur dans un torrent d'émotions. Le récit des malheurs et des joies de Suzanne ne peut laisser indifférent. On plaint cette femme qui fut brimée toute sa vie. On s'insurge de la froideur de Bertrande, qui n'a de mère que le nom, de l'aveuglement et de la bêtise de Franck, qui méprise et malmène celle qu'il maintient dans l'ombre du foyer. Et puis on se réjouit des moments de bonheur volés, dans les rues de Paris auprès de ses filles, dans son jardin méridional. C'est une de ces lectures qui se fait avant tout avec le cœur, ne laissant le temps de la méditation qu'une fois la dernière page tournée. Le style simple et fluide, l'emploi de la deuxième personne dans une grande partie du récit rendent la lecture aisée. On se sent happé par le roman, et on ne reprend son souffle qu'à la fin, un tantinet déçu qu'elle soit arrivée si vite, et soulagé que les souffrances du personnage principal prennent fin.








Lien : http://salondemrspepys.over-..
Commenter  J’apprécie          00
Un jardin sur le ventre

Tout d’abord, merci aux éditions Hugo & Cie ainsi qu’à Babelio (opération Masse Critique) pour m’avoir permis de lire ce roman.



Je tiens à prévenir tout de suite, ma chronique de ce livre ne sera pas positive. C’est bien simple : je me suis ennuyée du début à la fin.



L’histoire est celle de Suzanne, qui meurt au début du roman. C’est Gabrielle, l’une de ses filles, qui nous narre toute la vie de sa mère, à la deuxième personne, comme si elle parlait à sa mère.



Extrait p. 59 : « Tu fus l’enfant d’une aventure. D’une liaison éphémère. D’une partie de jambes en l’air. De ton père, tu ne savais presque rien. […] Il s’appelait Dino. Son nom de famille, tu ne l’as jamais su. »



De sa naissance, non désirée, à sa mort, Suzanne n’a vécu que souffrance. Elle n’a que peu connu l’amour, passant d’une mère non aimante et peu présente, à un mari esclavagiste et dominateur.



Les chapitres sont courts, tout comme les phrases, toutes très courtes et hachées du début à la fin du roman.



Extrait p. 121 : « Il roulait en vespa. Sans te dépasser. Sans que tu ne le dépasses non plus. En parallèle. Ta tête près de la sienne. Tu voyais son profil. Son nez droit. Ses pommettes hautes. Ses cheveux blonds brandillaient dans le vent. »



C’est un style très particulier, entre les phrases ultra-courtes et la narration à la deuxième personne. Je n’y ai pas accroché. Ma lecture a été laborieuse, lente et peu agréable.



Je n’ai pas réussi à plonger dans cette histoire de vie, où finalement il ne se passe rien d’extraordinaire. C’est une histoire de vie simple, sans chichis, sans aventures particulières. Ce sont les émotions qui font vivre ce récit. Mais je ne m’y suis pas accrochée, je n’ai pas réussi à m’attacher à l’héroïne.



Dans la lecture, deux moments de vie sont alternés. Gabrielle nous raconte donc la vie de sa mère, et ponctuellement revient au moment présent, juste après son décès, quand la famille apprend à se reconstruire sans Suzanne.



Un point positif au roman toutefois : sa magnifique couverture, c’est elle qui m’a terriblement donné envie de découvrir ce livre, tout comme ce titre poétique et mystérieux.





Mon bilan :



Une déception, une histoire fade et sans découverte, une histoire de vie et de mort simple et sans surprise. A conseiller à ceux qui aiment les histoires de vie, et le sentimentalisme.
Lien : http://murmuredeslivres.blog..
Commenter  J’apprécie          00
Un jardin sur le ventre

Voici un roman qui raconte la vie simple de Suzanne.



Enfin, pas si simple que ça... Enfant abandonnée par une mère qui ne pense qu'à séduire, Suzanne va finalement se retrouver en pension puis à travailler comme secrétaire médicale dans le service hospitalier où travaille sa mère. Les deux femmes habitent ensemble, mais c'est Suzanne qui s'occupe de son demi-frère Tonio.



Puis Suzanne se marie et retombe sous la coupe de son époux, cette fois, qui ne pense qu'à lui et prend toute la place. Ses deux filles et ses chiens seront les seuls à partager son amour.



C'est l'histoire d'une femme rejettée mais qui a su se trouver des petits moments de bonheur.



C'est sa seconde fille qui raconte sa mère avec amour.



C'est un très beau livre sur le souvenir de ceux qui nous ont quitté.



Un coup de coeur.



L'image que je retiendrai :



Celle de Suzanne faisant des courses à Paris, son espace de liberté.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          00
Un jardin sur le ventre

Un premier mot sur le livre en lui même avec sa couverture superbe et qui fait rêver avec ce ciel bleu parsemé de nuages. L’histoire commence par la mort de Suzanne, vivant avec son mari Franck qui, narcissique et brutal, passa sa vie a la garder sous son emprise en faisant preuve de violence psychologique. L’histoire est raconté à la première et à la deuxième personne du singulier puisque c’est Gabrielle qui va nous narrer toute l’histoire de la vie de sa mère. Nous ferons la connaissance du reste de sa famille avec sa mère, son frère, sa grande mère et sa tante et nous verrons qu’elle mène une vie ordinaire comma la plupart des gens. Mais qu’elle vie et surtout quel gâchis! C’est un récit poignant qui m’a beaucoup émue et que j’ai lu d’une traite aujourd’hui même ce qui prouve la facilité avec laquelle les pages se tournent.



C’est mon premier coup de coeur de cette année 2011, pour cette histoire qui loin d’être anodine semble tellement vrai et est très certainement le lot commun de nombreuses personnes. Je vous le conseille fortement et je suis très heureuse de cette découverte! Mon seul regret? Celui de ne pas pouvoir participer à la rencontre avec l’auteur! =)
Lien : http://momentprecieux.fr/Des..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Fabienne Berthaud (134)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Harry Potter (difficile:1-7)

De quoi la famille Dursley a-t'elle le plus peur?

des voisins curieux
des hiboux
de Harry
de tout ce qui peut les faire paraître étranges

20 questions
8155 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}