Comme toujours avec cet auteur un bon moment de lecture. L'intrigue est fascinante et m'a donné envie de lire "Les mondes perdus". Le personnage d'Alice Grey est éthéré à souhait et les deux héros sympathiques. Un policier fantastique réussi. Hâte de lire les titres restatnts.
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Lecture en demie teinte comme régulièrement avec cet auteur car, si j'apprécie certains thèmes abordés, ici ça sera le cinéma des années 30 et 40 aux États-Unis et plus particulièrement en Californie et l'enquête autour de ceux qui étaient appelés les " freaks"; le côté surnaturel et onirique affectionné par Fabrice Bourland me laisse dans l'expectative et la confusion.
Un hommage au cinéma, tant "intellectuel" avec Murnau et Eisenstein que celui plus populaire des films d'espionnage et de Monstres avec Bela Lugosi et Boris Karloff entre autres qui furent les grandes vedettes de l'époque.
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Comme dans " la dernière enquête du Chevalier Dupin", l'auteur reprend ici deux thèmes qui ont l'air de lui tenir à cœur, à savoir la suspicion sur le décès de Nerval et les manipulations psychiques sous couvert d'étude du sommeil.
Entre sciences et science fiction, on suit l'enquête commencée à Paris et qui trouvera son dénouement en Autriche, à moins que ce qui est annoncé comme fin ne soit que le début d'autres dérives idéologiques.
Un polar distrayant même si parfois on a du mal à croire à l 'histoire.
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Un roman difficile à classer car on navigue entre l'enquête policière, le fait divers et l'ésotérisme. Cette histoire part du postulat que le décès de Gérard de Nerval ne serait pas ce qu'il prétend être.
Entre énigme, poésie et fantastique, le chevalier Dupin va, comme d'autres avant lui, tenter de résoudre cette disparition jusqu'à s'y perdre.
En fin de roman, une note au lecteur restitue la véracité de l'histoire.
Lu dans le désordre, j'espère que le titre précédent pourra quand même être lu alors qu'on connaît la fin.
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Un peu déçue par cet opus après l'excellent premier volet. L'intrigue est trop nébuleuse et ésotérique. Néanmoins le principe ( des hommes morts dans leur sommeil suite à une vive terreur) est passionnant et le livre a le mérite de nous faire découvrir le milieu des surréalistes.
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En principe, je lis mon livre, puis je le rentre dans ma BB Babelio et j'y ajoute un petit commentaire. Cette fois, j'ai fait l'inverse, et je suis allé voir ce qui se disait -ou plutôt s'écrivait" sur cet "Holliwood monsters" de Fabrice Bourland.
Ciel! Une trentaine de lecteurs et seulement deux commentaires, et pas très enthousiastes.
Tant pis, j'y étais, le vin était tiré, il me fallait le boire.
Eh bien, vous savez quoi ? Je l'ai lu jusqu'au bout, et j'y ai trouvé une histoire sortant quelque peu des sentiers battus, une écriture précise, et un sujet, "l'eugénisme", traîté sous un angle original, le tout dans une ambiance oscillant entre d'un côté Sherlock Holmes et son acolyte le Docteur Wartson, et de l'autre, "Les mystères de l'ouest", avec James West et son ami Artémus Gordon.
Les répliques des premiers et les scènes d'action des suivants.
A ma connaissance, seul l'excellent Harry Crews, auteur américain né en 1936, marines, baroudeur, et ayant évolué et vécu dans le monde des Freaks avait maintes fois abordé le sujet dans ses romans, et son ombre a plané tout au long de ce livre.
Alors, certes, pas le polar de l'année, ni le thriller, mais une lecture interessante et qui se découvre sans probème, et quand on ferme ce livre, on se dit, je me suis dit, "j'ai lu quelque chose de différent".
Pour précision, il s'agit de l'une des enquêtes et aventures des deux compères détectives, Singleton et Trelawney
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En 1936, deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James Trelawney, partent à la recherche d’un entomologiste disparu. Leurs investigations les amènent à interroger un chauffeur de taxi qui prétend avoir heurté un animal étrange, une sorte de grand chat avec des dents pointues. Frederic Beckford, l’entomologiste, avait juste avant sa disparition demandé à ce chauffeur de taxi de l’accompagner au British Museum pour identifier la bête. Manifestement il s’agit d’un Machaidorus, le félin aux dents de sabre… disparu il y a vingt mille ans.
Quatrième ouvrage d’une série, ce petit policier fantastique assume pleinement ses sources. L’auteur rappelle le niveau des connaissances en paléontologie dans les années trente (qui sont aussi celles où le public britannique s’est passionné pour le monstre du Loch Ness). Il rend un hommage à Conan Doyle et tout particulièrement au Monde perdu. Tout dans ce récit s’inscrit dans la lignée des aventures du professeur Challenger.
Le côté un peu suranné de l’Angleterre des années trente est plaisant. La naïveté et l’enthousiasme des héros font un peu sourire : on est dans l’ouvrage de détente, parfois un peu trop « facile » et « gentillet ». Il ne faut attendre de ce récit une réelle intrigue policière : on nage dans le fantastique à l’anglaise, avec tous les clichés qui vont avec, mais qui réjouissent aussi le lecteur.
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“Le Rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire et de corne qui nous séparent du monde invisible.” Gérard de Nerval - “Aurélia”
Le détective britannique Andrew Fowler Singleton profite d'une pause entre deux enquêtes pour s'offrir une escapade à Paris et explorer un mystère qui le turlupine depuis des années : la mort du poète Gérard de Nerval, le 26 janvier 1855, était-elle naturelle (si tant est qu'un suicide le soit), ou l'a-t-on assassiné ? Nous sommes en 1934, le décès a eu lieu 79 ans plus tôt… on a déjà connu des pistes plus fraîches et des scènes de crime mieux préservées !
Qu'à cela ne tienne : bientôt rejoint par son compère et associé, le détective James Trelawney, il s'apprête à mener l'enquête quand il en est détourné par une actualité criminelle des plus étrange : le vieux marquis de Brindillac, spécialiste des rêves, vient de mourir dans son sommeil, mort paisible s'il en est à ceci près qu'il est mort de peur, tout comme une autre victime avant lui, un jeune poète auteur d'un recueil sur les rêves décédé dans les mêmes circonstances - submergé de terreur, semble-t-il, par ses propres cauchemars. Et d'autres cas viennent allonger la liste des victimes de ce sommeil qui tue !
Dès lors se pose une question inquiétante : les rêves nocturnes ont-ils le pouvoir de tuer leurs rêveurs ? Pire encore : est-il possible de susciter volontairement et à distance dans l'inconscient d'une personne le rêve qui lui sera fatal ? Auquel cas nous serions en présence d'un tueur d'un genre nouveau, doté de pouvoirs psychiques singuliers, surnaturels et mortifères.
Dans le Paris des Années folles où fleurissent sociétés secrètes, cercles métapsychiques et clubs ésotériques, où le mouvement surréaliste explore les recoins de la psyché humaine et franchit les portes de l'inconscient, du sommeil et du rêve pour en retirer des expériences artistiques inédites, le commissaire Edmond Fourier, de la Sûreté nationale, et les deux détectives britanniques s'avancent à pas circonspects dans les brumes d'un univers onirique où, tapies dans la nuit, les guettent d'effrayantes forces occultes… ainsi qu'un mystérieux Docteur Autrichien. Jusqu'où ce sinistre individu est-il prêt à aller pour barrer l'accès aux secrets des songes ?
J'ai beaucoup aimé le ton et l'écriture légèrement - et volontairement - désuets de ce polar “à l‘ancienne” dont les deux détectives britanniques rappellent un peu le célèbre duo Holmes / Watson. Hommage à la littérature, aux grands anciens du polar comme aux maîtres du fantastique, aux illuminations De Nerval et au surréalisme, "Les portes du sommeil" et ses nouveaux mystères de Paris est un polar d'ambiance plein de charme et d'étrangeté qui nous mène aux frontières de l'inconscient et de nos mondes intérieurs inexplorés.
Une lecture originale et très plaisante et une exploration passionnante des réalités paradoxales du rêve lucide. Je me suis régalée.
[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
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Tout comme c'était le cas pour le Fantôme de Baker Street, on peut tout à fait se passer de lire cette nouvelle aventure policière d'Andrew Singleton et James Trewlaney. Certes, il y avait quelque originalité à bâtir une série sur papier dont les énigmes ressortiraient du fantastique le plus pur. Mais cela aurait supposé de bien maîtriser à la fois le genre policier et le genre fantastique pour accrocher le lecteur jusqu'au bout. Déjà que la majorité des auteurs de la collection Grands détectives de 10/18 a un peu de mal à écrire du policier de réelle bonne qualité, alors s'il faut s'élever carrément haut-dessus de la moyenne, c'est pas gagné !
Certes, Fabrice Bourland sait insuffler une certaine ambiance à son roman, et la promenade qu'il nous offre dans le Paris des surréalistes se révèle plutôt plaisante - bien qu'un peu frustrante, puisqu’après tout, les surréalistes en question, on ne les voit guère. Certes, l'intrigue principale, celle du "sommeil qui tue", a de quoi appâter le lectorat. Cette histoire d'hypothétiques meurtres commis par l'intermédiaire des rêves comporte d’ailleurs quelques réminiscences de plusieurs épisodes de X-Files... Mais, comme dans le précédent opus, l'auteur a manqué de rigueur (défaut majeur de la littérature fantastique actuelle, à mon sens).
D'une part, le récit est construit autour de trois histoires menées en parallèle, rien que ça : l'éventuel mystère de la mort de Gérard de Nerval, qui ne se serait peut-être pas suicidé à la moitié du XIXème siècle ; les rêves "conscients" d'Andrew Singleton ; la fameuse affaire du "sommeil qui tue". Les deux dernière se rejoindront (bien que la seconde s'avère assez inutile), mais la première va être laissée à l'abandon, l'auteur n'ayant su l'incorporer au reste. Du coup, cette partie de l’intrigue apparaît comme du pur remplissage. D'autre part, Fabrice Bourland n'a pu s'empêcher de se laisser aller à une profusion d'éléments fantastiques excessifs qui, au final, donnent un aspect assez brouillon au scénario. Et que je te parle de multiples théories sur le rêve, et que j'y ajoute une vague histoire de corps astral, et que je rajoute encore des succubes, et que je fais allusion à des tas de créatures élémentaires (quelles qu'elles soient), etc., etc. Bon, cela dit, la fin se tient à peu près.
Bref, j'avais tenté par curiosité cette seconde expérience, après une première déception avec Le Fantôme de Baker Street, pour ne pas condamner l'auteur sur un seul roman. À présent, je doute sérieusement de revenir à sa série policière un de ces prochains jours.
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Ce livre m a été conseillé par ma bibliothécaire et je ne le regrette pas.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur, je vais essayer de trouver les autres livres écrits mettant en scène les deux détectives Singleton et Trelawney.
Polar très bien écrit, qui nous plonge en 1938 enCalifornie sous le soleil d Hollywood.Ces deux détectives sont en vacances, mais très vite ils se retrouvent plongés dans une enquête où ils croisent des créatures sorties de films d épouvante.
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Impossible pour moi de noter ce roman, pour la simple et bonne raison que je ne l'ai pas fini. L'histoire semblait prometteuse : deux détectives, partis tout droit pour Los Angeles, tombe par hasard un soir sur un loup garou, tout en apprenant qu'un meurtre vient d'être commis.
Seulement voilà, si l'histoire semblait effectivement prometteuse, dans un premier temps, le registre, cependant adapté, je le reconnais, à l'époque du récit (1938), m'a quelques peu rebuté car je ne suis pas fan de cette façon de parler (les mesures en pieds par exemple...). Le deuxième point étant le fantastique dans le policier. Ce genre ne m'attire pas du tout et doit être très convaincant (comme il l'est dans "je ne suis pas un serial killer" de Dan Wells). Ici, j'admet également qu'il est bien amené, notamment la partie dans le "Angel's club". Mais dans le même temps, il est trop présents à mon goût et m'a un peu décroché de l'histoire.
Lecture pas spécialement concluante pour ma part mais pas non plus considéré à mes yeux comme un échec, je ne noterai donc pas ce roman pour deux raisons :
1. à mon humble avis, impossible de noter quelque chose que l'on a pas fini (la fin est peut être exceptionnelle, bien ficelée...)
2. je ne veux pas être responsable d'un rebut de certains lecteur à qui ce livre peut éventuellement plaire.
Ami, si tu aime les romans avec une enquête policière mêlé au fantastique, lis ce roman et fait toi ton idée, pour ma part j'ai abandonné car ce genre ne me convient pas ^^
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Ouah, excellent ! Je viens de refermer ce petit roman et j'en suis ravie.
J'avais déjà lu un autre titre du même auteur dans lequel on faisait la connaissance de deux jeunes hommes, apprentis détectives.
Dans cet opus, on les retrouve avec plaisir et ils doivent aider une jeune femme à retrouver son fiançé disparu, alors que des évènements étranges ont lieu en plein Londres.
Fabrice Bourland est visiblement un grand fan de Conan Doyle et cela se ressent aussi bien dans le style ancien et très travaillé de l'écriture que dans l'histoire.
Il nous avait déjà montré dans " Le fantôme de Backer Street" qu'il adorait les romans consacrés à Sherlock Holmes, ici, il rend hommage à un autre livre du grand Conan Doyle : "Le monde perdu".
Je me suis régalée avec cette lecture qui allie une vraie qualité d'écriture , une histoire qui tient la route, des pointes d'humour et plein de rebondissements et tout ça, grâce à un auteur français.
Mr Bourland, si l'occasion se présente un jour, je serais enchantée de vous rencontrer ! (eh, on peut rêver, hein...!)
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Un petit roman jaune avec un titre qui intrigue.
Le thème, kidnapper un chat pour demander une rançon ensuite pour aller au cinéma.
Pas très politiquement correct au début, ce récit pourrait donner de drôles d'idées aux lecteurs ;-), le récit continue avec quelques péripéties qui m'ont fait sourire...
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